- MaryseNiveau 5
Bonjour à tous,
Pour ma séquence sur le poète face au monde (visions poétiques du monde) en 3ème, je recherche des poèmes évoquant la ville comme paysage (paysage- état d'âme).
Je pars plutôt sur Paris avec pour le moment, le poème "Paris" de P.Verlaine et j'ai un souvenir de E.Verhaeren aussi, mais je dois chercher.
Dans le recueil des Poèmes Saturniens de Verlaine, il y a aussi "Nocturne parisien", mais je crains sa longueur et les notes géographiques que je devrai donner aux élèves sur les fleuves dont il est question dans le poème...
J'opte aussi pour le Pont Mirabeau.
J'adore le texte et la chanson "Paris" interprétée par Souad Massi et Marc Lavoine (https://www.youtube.com/watch?v=GJHk1IDm_K4), je l'ai donc choisie ainsi que le slam de Grand Corps Malade "enfant de la ville".
Auriez-vous des suggestions de poèmes? Quelqu'un a-il déjà traité ce thème?
Merci de vos retours,
Pour ma séquence sur le poète face au monde (visions poétiques du monde) en 3ème, je recherche des poèmes évoquant la ville comme paysage (paysage- état d'âme).
Je pars plutôt sur Paris avec pour le moment, le poème "Paris" de P.Verlaine et j'ai un souvenir de E.Verhaeren aussi, mais je dois chercher.
Dans le recueil des Poèmes Saturniens de Verlaine, il y a aussi "Nocturne parisien", mais je crains sa longueur et les notes géographiques que je devrai donner aux élèves sur les fleuves dont il est question dans le poème...
J'opte aussi pour le Pont Mirabeau.
J'adore le texte et la chanson "Paris" interprétée par Souad Massi et Marc Lavoine (https://www.youtube.com/watch?v=GJHk1IDm_K4), je l'ai donc choisie ainsi que le slam de Grand Corps Malade "enfant de la ville".
Auriez-vous des suggestions de poèmes? Quelqu'un a-il déjà traité ce thème?
Merci de vos retours,
- miss sophieExpert spécialisé
Les cinq dernières strophes de "La chanson du mal-aimé" d'Apollinaire dans Alcools :
Juin ton soleil ardente lyre
Brûle mes doigts endoloris
Triste et mélodieux délire
J'erre à travers mon beau Paris
Sans avoir le cœur d'y mourir
Les dimanches s'y éternisent
Et les orgues de Barbarie
Y sanglotent dans les cours grises
Les fleurs aux balcons de Paris
Penchent comme la tour de Pise
Soirs de Paris ivres du gin
Flambant de l'électricité
Les tramways feux verts sur l'échine
Musiquent au long des portées
De rails leur folie de machines
Les cafés gonflés de fumée
Crient tout l'amour de leurs tziganes
De tous leurs siphons enrhumés
De leurs garçons vêtus d'un pagne
Vers toi toi que j'ai tant aimée
Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d'esclaves aux murènes
La romance du mal-aimé
Et des chansons pour les sirènes
Juin ton soleil ardente lyre
Brûle mes doigts endoloris
Triste et mélodieux délire
J'erre à travers mon beau Paris
Sans avoir le cœur d'y mourir
Les dimanches s'y éternisent
Et les orgues de Barbarie
Y sanglotent dans les cours grises
Les fleurs aux balcons de Paris
Penchent comme la tour de Pise
Soirs de Paris ivres du gin
Flambant de l'électricité
Les tramways feux verts sur l'échine
Musiquent au long des portées
De rails leur folie de machines
Les cafés gonflés de fumée
Crient tout l'amour de leurs tziganes
De tous leurs siphons enrhumés
De leurs garçons vêtus d'un pagne
Vers toi toi que j'ai tant aimée
Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d'esclaves aux murènes
La romance du mal-aimé
Et des chansons pour les sirènes
- miss sophieExpert spécialisé
D'Emile Verhaeren, dans Les campagnes hallucinées il y a "La ville" : Tous les chemins vont vers la ville...
- AustrucheerranteHabitué du forum
Là, comme ça, je pense à Zone d'Apollinaire, mais c'est long et assez difficile.
Je pense aussi à ça, mais c'est complètement hors des clous (mais très dans le sujet) :
Je pense aussi à ça, mais c'est complètement hors des clous (mais très dans le sujet) :
- MaryseNiveau 5
Merci à vous!
@miss Sophie, j'ai retrouvé: dans Les flambeaux noirs (1891), le poème "Les villes" dont je reproduis la dernière strophe juste pour le plaisir (c'est la plus belle, je trouve). Il s'agirait de Londres dans ce poème. Les deux longues strophes qui précèdent ce passage dressent le portrait d'une ville portuaire inhumaine et diabolique:
"S’anéantir mon âme en ce féroce effort
De tous, s’y perdre et s’y broyer ! Voici la tranque,
La charrue et le fer qui labourent de l’or
En des sillons de fièvre. Ô mon âme éclatée
Et furieuse ! ô mon âme folle de vent
Hagard, mon âme énormément désorbitée,
Salis-toi donc et meurs de ton mépris fervent !
Voici la ville en or des rouges alchimies,
Où te fondre l'esprit en un creuset nouveau
Et t’affoler d’un orage d’antinomies
Si fort qu’il foudroiera ton cœur et ton cerveau !"
Je continue de chercher ...
@miss Sophie, j'ai retrouvé: dans Les flambeaux noirs (1891), le poème "Les villes" dont je reproduis la dernière strophe juste pour le plaisir (c'est la plus belle, je trouve). Il s'agirait de Londres dans ce poème. Les deux longues strophes qui précèdent ce passage dressent le portrait d'une ville portuaire inhumaine et diabolique:
"S’anéantir mon âme en ce féroce effort
De tous, s’y perdre et s’y broyer ! Voici la tranque,
La charrue et le fer qui labourent de l’or
En des sillons de fièvre. Ô mon âme éclatée
Et furieuse ! ô mon âme folle de vent
Hagard, mon âme énormément désorbitée,
Salis-toi donc et meurs de ton mépris fervent !
Voici la ville en or des rouges alchimies,
Où te fondre l'esprit en un creuset nouveau
Et t’affoler d’un orage d’antinomies
Si fort qu’il foudroiera ton cœur et ton cerveau !"
Je continue de chercher ...
- liskayaNeoprof expérimenté
Renseigne-toi auprès de tes collègues, Maryse, car c'est une séquence qui correspond bien au programme de 4e...
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