- mafalda16Modérateur
Jenny a écrit:Faire des vœux précis directement sans passer par la phase inter.
Ce qui fait que même si tu veux changer d'académie tu ne demandes que des postes, communes ou ZR qui t'intéressent sans courir le risque de te retrouver dans le mauvais département ou sur un poste qui ne te plait pas du tout. Les personnes en postes fixes osent donc plus demander une mutation et l'ensemble est plus fluide.
- DesolationRowEmpereur
Et, nouvelle question stupide, pourquoi diable est-ce que ça ne fonctionne pas comme ça ? Quel avantage au mouvement à deux tours ?
- mafalda16Modérateur
Joker. J'ai toujours pas compris la justification.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- BrindIfFidèle du forum
Le "privé", c'est très large, entre ceux qui ne retrouveront pas de travail ailleurs et ceux dont le job impose une grande mobilité... (comme dans le public d'ailleurs).
+1pseudo-intello a écrit:pourquoi une obligation de mobilité, d'ailleurs ? On est un paquet à bosser à un poste que personne d'autre ne convoite.
Il y a des académies du sud plus faciles à obtenir que d'autres. En maths, on peut obtenir Aix-Marseille du premier coup, alors que retourner à Toulouse relève de l'utopie.freche a écrit:C'est bizarre, j'ai une collègue arrivée chez nous (Picardie) il y a deux ans en poste fixe, néotit, qui a eu sa mut cette année pour le sud de la France. Pas mariée, ni pacsée, juste avec ses points de T3. Et moi, si je veux rentrer dans ma région natale (Bretagne), avec 23 ans d'ancienneté, je laisse mon mari ici (ben oui, il n'a que 180 points, pas assez), donc du coup, je reste en Picardie, pas envie d'être séparée plusieurs années.
Peut-être parce qu'il est plus facile de s'organiser seul avec un enfant qu'avec plusieurs... mais si c'était seulement ça, on accorderait moins de points pour des enfants plus grands.Leclochard a écrit:Concernant les bonifications, il n'y a qu'une chose qui m'étonne, c'est qu'on accorde des points à chaque enfant. Comme si l'enseignant avec cinq enfants devait être affecté en priorité selon ses voeux sur celui qui en a quatre, celui qui en a trois sur celui qui en a deux etc..
- pseudo-intelloSage
Poupoutch a écrit:Il faut aussi arrêter d'idéaliser les tickets resto, ou de faire comme si tout le monde travaillait dans des grands groupes. Les tickets resto, c'est pas un cadeau, on les paye pour moitié (souvent, quand je bossais dans le privé, je ne les prenais pas pour avoir plus d'argent, et je m'amenais des gamelles) et de plus en plus, leur utilisation est limitée (pas le soir, pas le week-end...). Nous, nous pouvons bénéficier d'une cantine pour laquelle nous avons des tarifs qui prennent en compte notre situation (l'indice). Même si les cantines sont loin d'être des restos de luxe, c'est déjà un avantage.Jenny a écrit:pseudo-intello a écrit:Tu m'étonnes. On ne connaît même pas les tickets resto.Je parle même pas des contraintes que les enseignants ne connaissent pas : les déplacements pros loin, longs et fréquents (je parle de déplacements de plusieurs jours à l'étranger par exemple)
Encore une fois, dans ces cas-là, il y a des compensations. Des trucs qu'effectivement, l'enseignant ne connaît pas.
Il ne faut idéaliser le privé non plus, ça dépend des entreprises. Je vais passer une petite dizaine de jours avec mon conjoint d’ici fin juillet.
Questions compensations, il aura des départs le dimanche parce que ça coûte moins cher, des notes de frais remboursées des mois plus tard, un forfait téléphone très réduit (s’il dépasse, c’est à ses frais)... certes, il gagne un peu plus que moi et il va accumuler quelques miles.
Pour ce qui est de la plupart des entreprises (qui sont des TPE ou PME), il n'y a pas d'autres avantages (sauf un 13ème mois) car pas de CE. Seulement 5 semaines de congés payés et encore, pas la 1ère année de contrat, les RTT dépendent beaucoup du travail que l'on fait, bref, le privé est loin d'être une panacée (sans compter effectivement que l'emploi n'y est pas garanti à vie).
En fait, il faudrait perdre la détestable habitude de mettre les statuts dos à dos comme si l'un devait forcément gagner. De plus en plus avec la succession Sarkozy/Hollande/Macron, tout le monde sans exception perd.
Oui, mais l'EN est un grand groupe. D'où la question des mutations (dans une TPE, tu mutes pas).
SI on veut comparer, qu'on compare ce qui est comparable.
Par exemple, un repas à la cantine vs un restaurant, même une petite brasserie pépère... soit tu as une très bonne cantine, soit ça se passe de comparaison.
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- DesolationRowEmpereur
mafalda16 a écrit:Joker. J'ai toujours pas compris la justification.
Merci
- frecheGrand sage
Poupoutch a écrit:Il faut aussi arrêter d'idéaliser les tickets resto, ou de faire comme si tout le monde travaillait dans des grands groupes. Les tickets resto, c'est pas un cadeau, on les paye pour moitié (souvent, quand je bossais dans le privé, je ne les prenais pas pour avoir plus d'argent, et je m'amenais des gamelles) et de plus en plus, leur utilisation est limitée (pas le soir, pas le week-end...). Nous, nous pouvons bénéficier d'une cantine pour laquelle nous avons des tarifs qui prennent en compte notre situation (l'indice). Même si les cantines sont loin d'être des restos de luxe, c'est déjà un avantage.Jenny a écrit:pseudo-intello a écrit:Tu m'étonnes. On ne connaît même pas les tickets resto.Je parle même pas des contraintes que les enseignants ne connaissent pas : les déplacements pros loin, longs et fréquents (je parle de déplacements de plusieurs jours à l'étranger par exemple)
Encore une fois, dans ces cas-là, il y a des compensations. Des trucs qu'effectivement, l'enseignant ne connaît pas.
Il ne faut idéaliser le privé non plus, ça dépend des entreprises. Je vais passer une petite dizaine de jours avec mon conjoint d’ici fin juillet.
Questions compensations, il aura des départs le dimanche parce que ça coûte moins cher, des notes de frais remboursées des mois plus tard, un forfait téléphone très réduit (s’il dépasse, c’est à ses frais)... certes, il gagne un peu plus que moi et il va accumuler quelques miles.
Pour ce qui est de la plupart des entreprises (qui sont des TPE ou PME), il n'y a pas d'autres avantages (sauf un 13ème mois) car pas de CE. Seulement 5 semaines de congés payés et encore, pas la 1ère année de contrat, les RTT dépendent beaucoup du travail que l'on fait, bref, le privé est loin d'être une panacée (sans compter effectivement que l'emploi n'y est pas garanti à vie).
En fait, il faudrait perdre la détestable habitude de mettre les statuts dos à dos comme si l'un devait forcément gagner. De plus en plus avec la succession Sarkozy/Hollande/Macron, tout le monde sans exception perd.
Pas de cantine chez nous.
- frecheGrand sage
DesolationRow a écrit:Et, nouvelle question stupide, pourquoi diable est-ce que ça ne fonctionne pas comme ça ? Quel avantage au mouvement à deux tours ?
C'était comme ça lorsque j'ai commencé, en fait.
- Thalia de GMédiateur
J'aurais bien tenté une réponse à la Zazie, heureusement RM nous sauve la mise https://www.neoprofs.org/t118548p50-coup-de-gueule-au-sujet-des-tricheurs#4470455DesolationRow a écrit:Et, nouvelle question stupide, pourquoi diable est-ce que ça ne fonctionne pas comme ça ? Quel avantage au mouvement à deux tours ?
En fait aucun avantage avec le mouvement à deux tours. Manque de réelle visibilité, source de nombreuses frustrations et de souffrances.
Tu veux muter DR ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- DesolationRowEmpereur
Aucun risque, c'est pure curiosité
- PoupoutchModérateur
Non, l'EN n'est pas un grand groupe. C'est une administration publique. Ce n'est de fait pas comparable.pseudo-intello a écrit:
Oui, mais l'EN est un grand groupe. D'où la question des mutations (dans une TPE, tu mutes pas).
SI on veut comparer, qu'on compare ce qui est comparable.
Par exemple, un repas à la cantine vs un restaurant, même une petite brasserie pépère... soit tu as une très bonne cantine, soit ça se passe de comparaison.
Oui, j'ai une bonne cantine, j'en ai aussi goûté de très mauvaises, mais j'ai aussi goûté de très mauvaises brasseries 3 fois plus chères que la plupart des cantines (même au tarif invité).
Dans ce cas, vous seriez fondés à réclamer des tickets restaurant ou une salle où le personnel puisse stocker et chauffer de la nourriture.freche a écrit:
Pas de cantine chez nous.
Dans tous les cas, ce que je voulais dire est, hors cas particuliers, que les avantages du privé sont largement fantasmés par ceux qui n'y ont jamais été confrontés, tout comme l'inverse est vraie (les employés du privé fantasment très largement les conditions d'exercice du public sans les connaître réellement). Si on commençait par arrêter de regarder si c'est plus vert chez le voisin, on pourrait commencer à défendre ce que l'on a.
Réclamer que l'EN se rapproche le plus possible du privé me semble une très mauvaise idée, puisque c'est le rêve de nos dirigeants.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- LeclochardEmpereur
BrindIf a écrit:Le "privé", c'est très large, entre ceux qui ne retrouveront pas de travail ailleurs et ceux dont le job impose une grande mobilité... (comme dans le public d'ailleurs).+1pseudo-intello a écrit:pourquoi une obligation de mobilité, d'ailleurs ? On est un paquet à bosser à un poste que personne d'autre ne convoite.Il y a des académies du sud plus faciles à obtenir que d'autres. En maths, on peut obtenir Aix-Marseille du premier coup, alors que retourner à Toulouse relève de l'utopie.freche a écrit:C'est bizarre, j'ai une collègue arrivée chez nous (Picardie) il y a deux ans en poste fixe, néotit, qui a eu sa mut cette année pour le sud de la France. Pas mariée, ni pacsée, juste avec ses points de T3. Et moi, si je veux rentrer dans ma région natale (Bretagne), avec 23 ans d'ancienneté, je laisse mon mari ici (ben oui, il n'a que 180 points, pas assez), donc du coup, je reste en Picardie, pas envie d'être séparée plusieurs années.Peut-être parce qu'il est plus facile de s'organiser seul avec un enfant qu'avec plusieurs... mais si c'était seulement ça, on accorderait moins de points pour des enfants plus grands.Leclochard a écrit:Concernant les bonifications, il n'y a qu'une chose qui m'étonne, c'est qu'on accorde des points à chaque enfant. Comme si l'enseignant avec cinq enfants devait être affecté en priorité selon ses voeux sur celui qui en a quatre, celui qui en a trois sur celui qui en a deux etc..
C'est certain que c'est différent d'en avoir un ou trois. Mais entre trois et quatre ou cinq, est-ce si différent quand il s'agit de choisir une ville ?
Au-delà de 18 ans, les enfants ne comptent plus, si je ne m'abuse.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- VerduretteModérateur
Ce que je me demande, (pas taper, svp, à l'époque j'avoue que ça m'est passé au dessus de la tête parce que je ne suis pas dans le secondaire), c'est comment on a fait passer ce système qui manifestement déplaît à tout le monde ? Certains le souhaitaient et se sont rendu compte a postériori que c'était négatif ? On l'a fait d'autorité ? On a trouvé des arguments séduisants à l'époque ? Qu'en disaient les syndicats ?
- Lord StevenExpert
Si je ne m'abuse, l'argument avancé à l'époque était la stabilisation des équipes pédagogiques.....
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Alors que la vérité c'est qu'on s'assure d'un vivier de profs exploitables (les entrants dans l'académie avec peu de points ou qui n'ont pas ce qu'ils souhaitent, ça fait de parfaits candidats pour les ZR ou postes non pourvus). Merci Allègre.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- CasparProphète
Lord Steven a écrit:Si je ne m'abuse, l'argument avancé à l'époque était la stabilisation des équipes pédagogiques.....
C'est sûr que ça limite la mobilité, j'y réfléchirais à deux fois avant de demander une mut inter.
Injonctions contradictoires: on veut des équipes stables mais aussi des professeurs mobiles qui ne s'encroûtent pas.
L'argument d'Allègre était aussi qu'il était ridicule selon lui de passer par des commissions nationales pour demander au autre établissement dans la ville voisine.
- CathEnchanteur
Officiellement, on vendait que les enseignants connaitraient bien plus tôt leur affectation plutôt que d'attendre mi-juin, ce qui serait bien plus pratique pour eux.
Donc avant c'était mi-juin, maintenant c'est mi-juin.
Et officieusement, ça agaçait le ministre que les syndicats préviennent les enseignants avant que l'administration ne le fasse.
Donc avant c'était les syndicats et maintenant, ben ...
Avec un passage pendant un temps (je ne sais pas si ça existe encore) par une "pré-publication" des projets "bruts", qui stressait à mort les collègues vu que des tas de choses changeaient pendant la commission et que donc les résultats n'étaient pas fiables.
Donc avant c'était mi-juin, maintenant c'est mi-juin.
Et officieusement, ça agaçait le ministre que les syndicats préviennent les enseignants avant que l'administration ne le fasse.
Donc avant c'était les syndicats et maintenant, ben ...
Avec un passage pendant un temps (je ne sais pas si ça existe encore) par une "pré-publication" des projets "bruts", qui stressait à mort les collègues vu que des tas de choses changeaient pendant la commission et que donc les résultats n'étaient pas fiables.
- LaotziSage
Vous pourrez trouver quelques éléments d'explication dans cet article de l'époque : https://www.lexpress.fr/informations/le-casse-tete-des-mutations_626222.html
Le ministre et ses fidèles alliés du Sgen et de la Fen (future UNSA) mettaient en avant la complexité du système, le faible taux de satisfaction, la lenteur de la procédure, mais vous noterez aussi que l'on lit des arguments en faveur de ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui le recrutement au profil. Le SNES était fermement opposé à la fin du mouvement à un tour (évidemment les détracteurs affirmaient que son opposition était liée à son rôle de cogestion, mais c'est un peu faible, car le mouvement à deux tours a maintenu un cogestion mais au sein de chaque académie).
Le ministre et ses fidèles alliés du Sgen et de la Fen (future UNSA) mettaient en avant la complexité du système, le faible taux de satisfaction, la lenteur de la procédure, mais vous noterez aussi que l'on lit des arguments en faveur de ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui le recrutement au profil. Le SNES était fermement opposé à la fin du mouvement à un tour (évidemment les détracteurs affirmaient que son opposition était liée à son rôle de cogestion, mais c'est un peu faible, car le mouvement à deux tours a maintenu un cogestion mais au sein de chaque académie).
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- RogerMartinBon génie
Allègre voulait faire perdre aux syndicats (lire : au SNES) leur (son) importance, qui découlait du fait qu'ils étaient les interlocuteurs privilégiés des collègues sur le sujet des muts, personne dans l'administration/les rectorats n'ayant le temps ou l'envie de rentrer dans le détail de la procédure et de conseiller les enseignants.
Le SGEN et la FEN voulaient leur part du gâteau : en supprimant le mouvement à 1 tour largement co-organisé par le SNES, ils allaient enfin pouvoir commencer à faire le bien des nenfants, et des nenseignants malgré eux.
Argument avancé également : que les rectorats puissent disposer avec certitude des bras dont ils ont besoin.
Bref, foutaises, et existence fichue en l'air pour certains collègues (mais le sacrifice de quelques bourgeois était le prix à payer pour une amélioration radicale du fonctionnement des établissements difficiles -- pardonnez-moi, je ricane...) -- non que l'ancien système n'ait pas lui aussi connu quelques irrégularités : au SNES aussi, on savait arroser les copains.
Le SGEN et la FEN voulaient leur part du gâteau : en supprimant le mouvement à 1 tour largement co-organisé par le SNES, ils allaient enfin pouvoir commencer à faire le bien des nenfants, et des nenseignants malgré eux.
Argument avancé également : que les rectorats puissent disposer avec certitude des bras dont ils ont besoin.
Bref, foutaises, et existence fichue en l'air pour certains collègues (mais le sacrifice de quelques bourgeois était le prix à payer pour une amélioration radicale du fonctionnement des établissements difficiles -- pardonnez-moi, je ricane...) -- non que l'ancien système n'ait pas lui aussi connu quelques irrégularités : au SNES aussi, on savait arroser les copains.
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- pseudo-intelloSage
Je suis au courant.Non, l'EN n'est pas un grand groupe. C'est une administration publique. Ce n'est de fait pas comparable.
Simplement, si on se met à comparer l'EN et une boite privée, je pense que vu sa taille et son implantation sur le territoire, il est plus pertinent de la comparer à une grosse boîte qu'à une TPE / PMe (et nos jobs à des jobs qualifiés occupés par des employés qui ont fait des études comparables aux nôtres).
Quand la brasserie est mauvaise, tu en changes. Quand ta cantine est pourrie...Oui, j'ai une bonne cantine, j'en ai aussi goûté de très mauvaises, mais j'ai aussi goûté de très mauvaises brasseries 3 fois plus chères que la plupart des cantines (même au tarif invité).
L'EN ne se rapproche que trop du privé à mon goût, et c'est le premier problème.Réclamer que l'EN se rapproche le plus possible du privé me semble une très mauvaise idée, puisque c'est le rêve de nos dirigeants.
L'autre problème, c'est qu'elle ne s'en rapproche que par les inconvénients, pas par les avantages.
J'aime enseigner, mais ce n'est pas un sacredoce, et le jour où on perdra les derniers avantages (stabilité, vacances, gestion libre du temps de travail hors des heures de cours), je ne m'éterniserai pas.
J'invite les néos qui refusent de "fantasmer sur le privé" à m'expliquer pourquoi 20% des postes offerts aux concours ne sont pas pourvus (et ce n'est pas faute d'en brader une partie).
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- JennyMédiateur
pseudo-intello a écrit:J'invite les néos qui refusent de "fantasmer sur le privé" à m'expliquer pourquoi 20% des postes offerts aux concours ne sont pas pourvus (et ce n'est pas faute d'en brader une partie).
Parce que les conditions de travail se dégradent.
Mais c’est « rigolo » la grande entreprise que j’évoquais n’arrive pas non plus à recruter et a un turnover très important.
Je suis d’accord avec le reste de ton message, tu sais. C’est juste qu’évoquer les avantages du privé sans nuancer, c’est un peu comme dire les fonctionnaires sont des privilégiés.
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:Et, nouvelle question stupide, pourquoi diable est-ce que ça ne fonctionne pas comme ça ? Quel avantage au mouvement à deux tours ?
Mis en place par Claude Allègre. Ce qui, je crois, suffit à répondre à ta question
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- EnaecoVénérable
mafalda16 a écrit:Jenny a écrit:Faire des vœux précis directement sans passer par la phase inter.
Ce qui fait que même si tu veux changer d'académie tu ne demandes que des postes, communes ou ZR qui t'intéressent sans courir le risque de te retrouver dans le mauvais département ou sur un poste qui ne te plait pas du tout. Les personnes en postes fixes osent donc plus demander une mutation et l'ensemble est plus fluide.
Même si je comprends le principe et que je préfère un mouvement à un tour, je pense que le problème est ailleurs.
Quand on voit la hauteur des barres, c'est bien que l'attrait d'une académie est très largement supérieur au type de poste récupéré...
Des gens qui ne mutent pas dans une académie par peur de se retrouver en collège ou dans un coin perdu, au contraire, ça contribue à limiter les départs vers les académies attractives.
Les collègues qui mutent pour rapprochement de conjoints, qu'il y ait un tour ou deux, ils changent d'académie. Même si c'est pour finir à 1h de chez eux (au lieu de 4h).
Le problème reste le même : la différence d'attractivité entre les académies.
Le seul vrai avantage du mouvement à un tour concerne les zones isolées qui ne contentent que de rares personnes et font office de poste transitoire pour les entraints (jusqu'à ce que celui qui le convoitait finisse enfin par l'avoir par le bloquer jusqu'à sa retraite).
- gnafron2004Grand sage
Il y avait un autre avantage non négligeable qui concernait toutes les zones "limitrophes"... J'ai été en poste dans un établissement à moins de 15 km de deux autres académies, avec pleins de collèges auxquels je ne pouvais donc pas prétendre, et sur lesquels arrivaient des gens qui auraient sans doute préféré mon poste en lycée... avec le mouvement unique, j'aurais rapidement libéré le poste...
- slylanNiveau 10
Will.T a écrit:Quand tu passes 1 concours national en effet, tu sais que tu peux etre envoyer loin de chez toi. Maintenant, on voit tous les ans que les regles des muts ne sont quand même pas les plus simples à comprendre, on peut difficilement reprocher à suelqu'un de ne pas avoir tout pris en compte en passant le concours et ne pas avoir imaginer qu'il pourrait etre envoyer loin pour longtemps. Surtout qd les règles changent en cours de route...
Il existe d'autres algorithmes possible
D'autres choix de bonifs possibles, tout n'est qd meme pas gravé dans le marbre.
Maintenant que tout le monde peut se marier, pourquoi ne pas reserver ces points de rapprochement aux seuls couples mariés ?
Je suis tout à fait d'accord. A ceci près que ça concernerait que les couples en situation de séparation bien sûr.
Personne ne parle de "mariage bidon" contrairement aux "PACS bidon". Ce qui est très simple à comprendre : on ne met pas fin à un mariage comme on met fin à un PACS qu'on peut rompre comme un abonnement à internet.
Un néo sur ce fil a expliqué qu'il y a quand même des risques à signer un PACS, notamment concernant le partage des biens en cas de rupture. J'aimerais savoir exactement ce qu'il en est. Est-ce que le partage des biens se fait à 50-50 comme cela peut se faire en cas de divorce ?
- RogerMartinBon génie
Rien n'est prévu par la loi, et les séparations conflictuelles sont encore plus difficiles à régler que pour un divorce.
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