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- VerduretteModérateur
Suite à la remarque d'Ergo sur le fil Parcoursup, j'ai eu envie de dresser le profil d'un "élève de CM2 solide".
(C'est intéressé : a priori, j'aurai l'an prochain un CM1-CM2, or ça fait un bout de temps que je n'ai plus fait de CM2. Ces dernières années j'ai fait surtout du CP CE1 CE2. Je n'ai aucune idée du niveau des élèves que je récupérerai.)
Donc si les professeurs de collège veulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant. On va se situer dans la moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussi les très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable, pas de dresser le portrait d'un élève idéal.
Peut-être nous limiterons-nous aux sujets essentiels : français et mathématiques, encore que j'aimerais aussi savoir ce que vous attendez en histoire, géographie et anglais.
(C'est intéressé : a priori, j'aurai l'an prochain un CM1-CM2, or ça fait un bout de temps que je n'ai plus fait de CM2. Ces dernières années j'ai fait surtout du CP CE1 CE2. Je n'ai aucune idée du niveau des élèves que je récupérerai.)
Donc si les professeurs de collège veulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant. On va se situer dans la moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussi les très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable, pas de dresser le portrait d'un élève idéal.
Peut-être nous limiterons-nous aux sujets essentiels : français et mathématiques, encore que j'aimerais aussi savoir ce que vous attendez en histoire, géographie et anglais.
- RogerMartinBon génie
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- frecheGrand sage
Et en sciences, ça ne t'intéresse pas ? :pleurs:
Je dis tout de même ce que j'aimerai :
des élèves qui sachent faire la différence et grandeur, instrument de mesure et unité
des élèves qui rédigent en reprenant les mots de la questions, avec des phrases complètes, qui ne commencent pas par "c'est", "il", "car" etc.
et c'est tout... mais c'est beaucoup
Je dis tout de même ce que j'aimerai :
des élèves qui sachent faire la différence et grandeur, instrument de mesure et unité
des élèves qui rédigent en reprenant les mots de la questions, avec des phrases complètes, qui ne commencent pas par "c'est", "il", "car" etc.
et c'est tout... mais c'est beaucoup
- V.MarchaisEmpereur
Voici la proposition du SNALC pour le CM2. (Découpage du programme de grammaire de cycle 3.) Qu'en penses-tu ?
CM
1. Les classes grammaticales
Les mots variables : verbe, nom, pronom, déterminant, adjectif.
Insister sur les classes essentielles : le verbe, savoir le repérer, y compris aux temps composés. Identifier le verbe noyau de la phrase quand il y a d’autres formes verbales (participes passés employés comme adjectifs…).
Le nom : nom propre, nom commun
Les déterminants : étudier surtout les articles et leur emploi. Initiation aux possessifs et démonstratifs.
Les adjectifs.
Les pronoms : surtout les pronoms personnels, y compris objet ; initiation à quelques autres pronoms utiles pour l’écriture (celui-ci…).
Initiation aux mots invariables avec les prépositions et les conjonctions de coordination.
2. Les fonctions grammaticales
- Le sujet
- COD et COI (distinction indispensable à terme dans la perspective de l’accord du PP avec avoir)
- L’attribut du sujet
- Les CC de lieu, temps, manière
3. La phrase et sa syntaxe
- La phrase comme unité syntaxique, la ponctuation forte.
- Syntaxe de la négation et de l’interrogation.
4. Conjugaison
Le verbe : mettre en place les éléments de base : radical + terminaison, temps simple / temps composé, auxiliaire, participe passé. Savoir repérer un verbe à un temps composé sans en oublier la moitié.
Travailler tous les temps simples de l’indicatif à toutes les personnes, y compris le passé simple + passé composé et plus-que-parfait.
Insister sur les marques régulières de personne pour faciliter l’assimilation des règles et leur application.
5. Orthographe
- L’accord du verbe avec le sujet, régularités. La notion de marque de personne est pertinente et permet de favoriser l’acquisition d’automatismes en mettant en évidence les régularités d’un temps à l’autre.
- Féminin et pluriel des noms et des adjectifs : régularités (y compris noms en al > aux).
- L’accord de l’adjectif.
- Les homophones grammaticaux les plus courants : a/à, on / ont, son / sont…
- Règles essentielles d’orthographe lexicale (noms féminins en ée, té et tié, noms en eur, etc.)
- L’accord du participe passé avec l’auxiliaire être en lien avec l’accord de l’adj.
Pratique régulière de la dictée.
6. Vocabulaire
N.B. On insistera sur l’importance de ne pas réduire le vocabulaire à un travail purement technique de dérivation mais de le travailler à chaque occasion, lors de l’étude des textes, et de façon thématique, à chaque chapitre, pour nourrir les élèves dans les domaines qui en ont le plus besoin (émotions, qualités, défauts…). Ces thèmes gagnent à revenir d’une année sur l’autre pour fixer les connaissances et les enrichir (logique spiralaire).
- Sens propre, sens figuré
- Synonymes, antonymes, homonymes.
- La formation des mots (radical, préfixe, suffixe).
- Sensibilisation au niveau de langue (apprendre à bannir de l’écrit certains mots familiers dans tous les sens du terme : rigoler, sa balader, copain, sympa… et les marques d’oral).
CM
1. Les classes grammaticales
Les mots variables : verbe, nom, pronom, déterminant, adjectif.
Insister sur les classes essentielles : le verbe, savoir le repérer, y compris aux temps composés. Identifier le verbe noyau de la phrase quand il y a d’autres formes verbales (participes passés employés comme adjectifs…).
Le nom : nom propre, nom commun
Les déterminants : étudier surtout les articles et leur emploi. Initiation aux possessifs et démonstratifs.
Les adjectifs.
Les pronoms : surtout les pronoms personnels, y compris objet ; initiation à quelques autres pronoms utiles pour l’écriture (celui-ci…).
Initiation aux mots invariables avec les prépositions et les conjonctions de coordination.
2. Les fonctions grammaticales
- Le sujet
- COD et COI (distinction indispensable à terme dans la perspective de l’accord du PP avec avoir)
- L’attribut du sujet
- Les CC de lieu, temps, manière
3. La phrase et sa syntaxe
- La phrase comme unité syntaxique, la ponctuation forte.
- Syntaxe de la négation et de l’interrogation.
4. Conjugaison
Le verbe : mettre en place les éléments de base : radical + terminaison, temps simple / temps composé, auxiliaire, participe passé. Savoir repérer un verbe à un temps composé sans en oublier la moitié.
Travailler tous les temps simples de l’indicatif à toutes les personnes, y compris le passé simple + passé composé et plus-que-parfait.
Insister sur les marques régulières de personne pour faciliter l’assimilation des règles et leur application.
5. Orthographe
- L’accord du verbe avec le sujet, régularités. La notion de marque de personne est pertinente et permet de favoriser l’acquisition d’automatismes en mettant en évidence les régularités d’un temps à l’autre.
- Féminin et pluriel des noms et des adjectifs : régularités (y compris noms en al > aux).
- L’accord de l’adjectif.
- Les homophones grammaticaux les plus courants : a/à, on / ont, son / sont…
- Règles essentielles d’orthographe lexicale (noms féminins en ée, té et tié, noms en eur, etc.)
- L’accord du participe passé avec l’auxiliaire être en lien avec l’accord de l’adj.
Pratique régulière de la dictée.
6. Vocabulaire
N.B. On insistera sur l’importance de ne pas réduire le vocabulaire à un travail purement technique de dérivation mais de le travailler à chaque occasion, lors de l’étude des textes, et de façon thématique, à chaque chapitre, pour nourrir les élèves dans les domaines qui en ont le plus besoin (émotions, qualités, défauts…). Ces thèmes gagnent à revenir d’une année sur l’autre pour fixer les connaissances et les enrichir (logique spiralaire).
- Sens propre, sens figuré
- Synonymes, antonymes, homonymes.
- La formation des mots (radical, préfixe, suffixe).
- Sensibilisation au niveau de langue (apprendre à bannir de l’écrit certains mots familiers dans tous les sens du terme : rigoler, sa balader, copain, sympa… et les marques d’oral).
- VerduretteModérateur
Si si si on peut dire aussi pour les sciences!!! Pardon !!
J'ai (et j'utilise) ces progressions et si j'osais, je dirais que c'est que je pratique cette année avec mes CE2-CM1.
J'utilise les manuels du GRIP et je ne me sépare jamais longtemps de la grammaire de Cécile Revéret.
Mes plus grosses difficultés sont en expression écrite, où malgré des supports (images, texte modèle ...) et une grosse "banque de mots", j'obtiens des résultats qui me donnent envie d'imiter Vatel en sautant du haut d'un dictionnaire.
J'ai (et j'utilise) ces progressions et si j'osais, je dirais que c'est que je pratique cette année avec mes CE2-CM1.
J'utilise les manuels du GRIP et je ne me sépare jamais longtemps de la grammaire de Cécile Revéret.
Mes plus grosses difficultés sont en expression écrite, où malgré des supports (images, texte modèle ...) et une grosse "banque de mots", j'obtiens des résultats qui me donnent envie d'imiter Vatel en sautant du haut d'un dictionnaire.
- keroGrand sage
Sympathique initiative. Voilà mon cahier des charges.
Qu'ils sachent construire des phrases qui ont du sens (bon je sais, c'est vague). De manière plus générale qu'ils intègrent l'idée qu'il faut toujours se relire pour vérifier si le texte a du sens. On dirait que la simple idée de relecture leur semble totalement exotique.
Qu'ils sachent écrire en évitant au moins les fautes de grammaire les plus classiques (participe passé/infinitif, singulier/pluriel, conjugaison des verbes).
Qu'ils aient un niveau plus élevé qu'actuel de compréhension d'un texte technique en histoire ou géographie.
Qu'ils connaissent déjà quelques repères géo/histoire basiques (périodes, continents, océans), qu'ils connaissent les nombres romains (s'ils peuvent maîtriser aussi le comptage des siècles et millénaires, en av./apr. J.-C., ce serait le rêves, mais je suppose que justement: je rêve).
Voilà.
Qu'ils sachent construire des phrases qui ont du sens (bon je sais, c'est vague). De manière plus générale qu'ils intègrent l'idée qu'il faut toujours se relire pour vérifier si le texte a du sens. On dirait que la simple idée de relecture leur semble totalement exotique.
Qu'ils sachent écrire en évitant au moins les fautes de grammaire les plus classiques (participe passé/infinitif, singulier/pluriel, conjugaison des verbes).
Qu'ils aient un niveau plus élevé qu'actuel de compréhension d'un texte technique en histoire ou géographie.
Qu'ils connaissent déjà quelques repères géo/histoire basiques (périodes, continents, océans), qu'ils connaissent les nombres romains (s'ils peuvent maîtriser aussi le comptage des siècles et millénaires, en av./apr. J.-C., ce serait le rêves, mais je suppose que justement: je rêve).
Voilà.
- InvitéInvité
Beau travail. Admiratif je suis !
Pure curiosité : tu as abandonné les (infâmes) groupes nominaux et verbaux ?
Pure curiosité : tu as abandonné les (infâmes) groupes nominaux et verbaux ?
- V.MarchaisEmpereur
Verdurette a écrit:
J'ai (et j'utilise) ces progressions et si j'osais, je dirais que c'est que je pratique cette année avec mes CE2-CM1.
J'utilise les manuels du GRIP et je ne me sépare jamais longtemps de la grammaire de Cécile Revéret.
Si tu fais du Revéret avec tes CM, ils seront solides, aucune inquiétude à avoir.
Mes plus grosses difficultés sont en expression écrite, où malgré des supports (images, texte modèle ...) et une grosse "banque de mots", j'obtiens des résultats qui me donnent envie d'imiter Vatel en sautant du haut d'un dictionnaire.
Du temps, du temps et encore du temps passé à écrire ?
Ce temps que nous n'avons plus au collège, par quelque bout que nous prenions le problème.
Tu me gardes une petite place sur ton dictionnaire ? On plongera ensemble (pour chercher des solutions dans les confins de la pédagogie, hein ! je n'ai guère de penchants vatéliens).
- Isis39Enchanteur
En HG, on aime voir arriver des élèves qui ont les bases en terme de repères.
- se situer dans le temps (avant et après JC), connaître les siècles...
- se repérer dans l'espace : les points cardinaux, les continents, les océans.
Et comme tout le monde, qu'ils sachent écrire des phrases qui ont un sens et ne font pas trois kilomètres de long.
- se situer dans le temps (avant et après JC), connaître les siècles...
- se repérer dans l'espace : les points cardinaux, les continents, les océans.
Et comme tout le monde, qu'ils sachent écrire des phrases qui ont un sens et ne font pas trois kilomètres de long.
- JennyMédiateur
Isis39 a écrit:En HG, on aime voir arriver des élèves qui ont les bases en terme de repères.
- se situer dans le temps (avant et après JC), connaître les siècles...
- se repérer dans l'espace : les points cardinaux, les continents, les océans.
Et comme tout le monde, qu'ils sachent écrire des phrases qui ont un sens et ne font pas trois kilomètres de long.
Tout pareil.
- Hugo78Niveau 10
Verdurette a écrit:Suite à la remarque d'Ergo sur le fil Parcoursup, j'ai eu envie de dresser le profil d'un "élève de CM2 solide".
(C'est intéressé : a priori, j'aurai l'an prochain un CM1-CM2, or ça fait un bout de temps que je n'ai plus fait de CM2. Ces dernières années j'ai fait surtout du CP CE1 CE2. Je n'ai aucune idée du niveau des élèves que je récupérerai.)
Donc si les professeurs de collège veulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant. On va se situer dans la moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussi les très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable, pas de dresser le portrait d'un élève idéal.
Peut-être nous limiterons-nous aux sujets essentiels : français et mathématiques, encore que j'aimerais aussi savoir ce que vous attendez en histoire, géographie et anglais.
En histoire : maîtriser les chiffres romains, les siècles, les grands repères historiques (les grandes périodes, les grandes dates...), la frise chronologique...
En géographie : les points cardinaux, savoir se repérer sur une carte, maîtriser les principaux repères géographiques
- meevadeborahNiveau 8
En mathématiques :
Maîtriser les suites numériques (0-15-30... 0 - 25 - 50... par exemples) mais aussi comptez de 10 en 10 à partir de n'importe quel nombre (52-62-72...) ou de 100 en 100... tout se qui consolide la notion de nombre.
Dans le même ordre, maîtriser la notion de rang dans le nombre, en travaillant des 10 fois plus grand que les dizaines, 10 fois plus petit que les milliers...
Maîtriser le choix d'opération pour les problèmes simples ; j'ai l'impression que le niveau attendu est trop haut en école primaire sur les problèmes (mais c'est peut-être une mauvaise interprétation de ma part). En tout cas, je crois qu'il suffirait qu'il sache choisir l'opération qui correspond à un problème (à la rigueur deux étapes si c'est très simple) pour ce qui est exigible ; ce qui n'empêche pas de travailler le reste.
Pareil pour les fractions, difficile d'être d'accord en conseil école-collège (les PE n'ont pas les mêmes point de vue d'une école à l'autre par chez nous) : maîtriser 1/2, 1/4, 3/4, à la rigueur travailler quelques autres sans que ce soit évalué, et s'attarder sur les fractions décimales 1/10, 1/100 avec correspondance des rangs et passage des phrases aux écritures fractionnaires, différentes décompositions d'un nombre...
En géométrie, pas grand chose en fait... je dirai maîtriser l'utilisation du matériel : de la règle (comment tracer une droite qui passer - vraiment - par deux points... mais je suppose qu'au regard de la tenue des stylos, ce n'est pas simple). Utiliser le compas pour tracer un cercle sans faire tourner la feuille.
Pour les figures, je ne vois pas l'intérêt qu'ils apprennent des définitions, surtout qu'on les modifie souvent ensuite (par exemple, ils apprennent que le rectangle a une longueur et une largeur et nous on leur dit que pas nécessairement, on le définit avec quatre angles droits). Qu'ils sachent les reconnaître serait déjà pas mal.
En grandeur et mesure, maîtriser toutes les unités de longueur : c'est vrai que le décimètre ou le décamètre ne sont pas employés dans le langage courant, mais quand ils ont bien toute la suite dans la tête, de km jusqu'à mm, on peut se reposer dessus pour les conversions en mettant ça en cohérence avec le système décimal.
C'est difficile de faire le tour comme ça, j'ai sûrement oublié des choses...
Ah, pour la rédaction des réponses, la seule chose qui me semble importante, c'est les calculs avant la phrase réponse (pour encourager l'ordre cause -> conséquence).
Je rajoute aussi, travailler l'importance du brouillon, c'est-à-dire se demander comment les inciter à chercher par l'écrit et pas seulement dans leurs têtes.
Maîtriser les suites numériques (0-15-30... 0 - 25 - 50... par exemples) mais aussi comptez de 10 en 10 à partir de n'importe quel nombre (52-62-72...) ou de 100 en 100... tout se qui consolide la notion de nombre.
Dans le même ordre, maîtriser la notion de rang dans le nombre, en travaillant des 10 fois plus grand que les dizaines, 10 fois plus petit que les milliers...
Maîtriser le choix d'opération pour les problèmes simples ; j'ai l'impression que le niveau attendu est trop haut en école primaire sur les problèmes (mais c'est peut-être une mauvaise interprétation de ma part). En tout cas, je crois qu'il suffirait qu'il sache choisir l'opération qui correspond à un problème (à la rigueur deux étapes si c'est très simple) pour ce qui est exigible ; ce qui n'empêche pas de travailler le reste.
Pareil pour les fractions, difficile d'être d'accord en conseil école-collège (les PE n'ont pas les mêmes point de vue d'une école à l'autre par chez nous) : maîtriser 1/2, 1/4, 3/4, à la rigueur travailler quelques autres sans que ce soit évalué, et s'attarder sur les fractions décimales 1/10, 1/100 avec correspondance des rangs et passage des phrases aux écritures fractionnaires, différentes décompositions d'un nombre...
En géométrie, pas grand chose en fait... je dirai maîtriser l'utilisation du matériel : de la règle (comment tracer une droite qui passer - vraiment - par deux points... mais je suppose qu'au regard de la tenue des stylos, ce n'est pas simple). Utiliser le compas pour tracer un cercle sans faire tourner la feuille.
Pour les figures, je ne vois pas l'intérêt qu'ils apprennent des définitions, surtout qu'on les modifie souvent ensuite (par exemple, ils apprennent que le rectangle a une longueur et une largeur et nous on leur dit que pas nécessairement, on le définit avec quatre angles droits). Qu'ils sachent les reconnaître serait déjà pas mal.
En grandeur et mesure, maîtriser toutes les unités de longueur : c'est vrai que le décimètre ou le décamètre ne sont pas employés dans le langage courant, mais quand ils ont bien toute la suite dans la tête, de km jusqu'à mm, on peut se reposer dessus pour les conversions en mettant ça en cohérence avec le système décimal.
C'est difficile de faire le tour comme ça, j'ai sûrement oublié des choses...
Ah, pour la rédaction des réponses, la seule chose qui me semble importante, c'est les calculs avant la phrase réponse (pour encourager l'ordre cause -> conséquence).
Je rajoute aussi, travailler l'importance du brouillon, c'est-à-dire se demander comment les inciter à chercher par l'écrit et pas seulement dans leurs têtes.
- MalagaModérateur
kero a écrit:Sympathique initiative. Voilà mon cahier des charges.
Qu'ils sachent construire des phrases qui ont du sens (bon je sais, c'est vague). De manière plus générale qu'ils intègrent l'idée qu'il faut toujours se relire pour vérifier si le texte a du sens. On dirait que la simple idée de relecture leur semble totalement exotique.
Qu'ils sachent écrire en évitant au moins les fautes de grammaire les plus classiques (participe passé/infinitif, singulier/pluriel, conjugaison des verbes).
Qu'ils aient un niveau plus élevé qu'actuel de compréhension d'un texte technique en histoire ou géographie.
Qu'ils connaissent déjà quelques repères géo/histoire basiques (périodes, continents, océans), qu'ils connaissent les nombres romains (s'ils peuvent maîtriser aussi le comptage des siècles et millénaires, en av./apr. J.-C., ce serait le rêves, mais je suppose que justement: je rêve).
Voilà.
Tout pareil. Et je rajouterai connaître les points cardinaux.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- VerduretteModérateur
Nizab : je n'ai pas abandonné le groupe nominal, pour deux raisons :
1/ mes collègues l'utilisent, donc je ne peux pas faire totalement abstraction d'un terme qu'ils connaissent ou qu'on leur demandera.
2/ je trouve cela relativement logique : un nom, son déterminant, les adjectifs qui s'y rapportent, éventuellement un complément du nom, cela a une cohérence grammaticale (les accords), et une signification dans la phrase.
Mais j'insiste beaucoup sur le fait qu'un groupe nominal peut avoir diverses fonctions. D'ailleurs, on pratique un jeu qui consiste à choisir un nom (ou un groupe nominal) et à l'utiliser comme sujet comme complément d'objet direct ou indirect, comme complément circonstanciel, comme attribut etc ... ainsi ils prennent vraiment l'habitude de dissocier nature et fonction.
Je précise que "objet de l'action", c'est en CE2. En CM1 on parle de complément d'objet direct ou indirect. Chercher "l'objet de l'action", l'objet sur lequel l'action du verbe s'exerce, c'est pour donner du sens à ce mot de "complément d'objet". Et ça marche.
Je demande que les termes soient écrits en toutes lettres, je refuse GN COD COI ... les acronymes font perdre de vue le sens du terme.
1/ mes collègues l'utilisent, donc je ne peux pas faire totalement abstraction d'un terme qu'ils connaissent ou qu'on leur demandera.
2/ je trouve cela relativement logique : un nom, son déterminant, les adjectifs qui s'y rapportent, éventuellement un complément du nom, cela a une cohérence grammaticale (les accords), et une signification dans la phrase.
Mais j'insiste beaucoup sur le fait qu'un groupe nominal peut avoir diverses fonctions. D'ailleurs, on pratique un jeu qui consiste à choisir un nom (ou un groupe nominal) et à l'utiliser comme sujet comme complément d'objet direct ou indirect, comme complément circonstanciel, comme attribut etc ... ainsi ils prennent vraiment l'habitude de dissocier nature et fonction.
Je précise que "objet de l'action", c'est en CE2. En CM1 on parle de complément d'objet direct ou indirect. Chercher "l'objet de l'action", l'objet sur lequel l'action du verbe s'exerce, c'est pour donner du sens à ce mot de "complément d'objet". Et ça marche.
Je demande que les termes soient écrits en toutes lettres, je refuse GN COD COI ... les acronymes font perdre de vue le sens du terme.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Verdurette a écrit:
Donc si les professeursde collègeveulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant.On va se situer dansla moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussiles très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable,pasde dresser le portrait d'un élève idéal.
Peut-être nous limiterons-nous auxsujetsessentiels: l'économiefrançais et mathématiques, encore que j'aimerais aussi savoir ce que vous attendez en histoire, géographie et anglais.
Il faut absolument apprendre aux CM2 à gérer un portefeuille de titres financiers, afin qu'ils commencent à capitaliser pour leur retraite. On s'arrête aux basiques : actions, obligations (options éventuellement).
Grâce à cet enseignement capitaliste, on aura peut-être ensuite moins de traînes-savates en sarouel inscrits en arts du spectacle dans nos facs, mais des jeunes gens proactifs, dynamiques et acteurs de leur vie.
- GastonLagaffeNiveau 5
En mathématiques, en plus de ce qui a été dit, j'ajouterai : une utilisation correcte du signe égal. Qu'on ne voie plus des horreurs comme :
2 + 5 = 7 + 3 = 10
Mais qu'on leur apprenne à écrire systématiquement à la ligne :
2 + 5 = 7
7 + 3 = 10
Curieusement, je n'ai que quelques élèves de 6ème qui le font, mais pas mal d'élèves de 4ème. L'habitude est très difficile à faire passer, et avec les équations, c'est vraiment problématique.
2 + 5 = 7 + 3 = 10
Mais qu'on leur apprenne à écrire systématiquement à la ligne :
2 + 5 = 7
7 + 3 = 10
Curieusement, je n'ai que quelques élèves de 6ème qui le font, mais pas mal d'élèves de 4ème. L'habitude est très difficile à faire passer, et avec les équations, c'est vraiment problématique.
- kiwiGuide spirituel
Verdurette a écrit:Suite à la remarque d'Ergo sur le fil Parcoursup, j'ai eu envie de dresser le profil d'un "élève de CM2 solide".
(C'est intéressé : a priori, j'aurai l'an prochain un CM1-CM2, or ça fait un bout de temps que je n'ai plus fait de CM2. Ces dernières années j'ai fait surtout du CP CE1 CE2. Je n'ai aucune idée du niveau des élèves que je récupérerai.)
Donc si les professeurs de collège veulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant. On va se situer dans la moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussi les très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable, pas de dresser le portrait d'un élève idéal.
Peut-être nous limiterons-nous aux sujets essentiels : français et mathématiques, encore que j'aimerais aussi savoir ce que vous attendez en histoire, géographie et anglais.
En HG, ce dont j'ai le plus besoin, c'est que les élèves sachent lire et écrire le français correctement (comprendre ce qu'est une phrase correcte, mettre la ponctuation, maîtriser le présent et le passé composé, savoir accorder les pluriels, les adjectifs et les participes passés) et comprennent les verbes de consigne (relever, citer, expliquer, décrire...).
Mes 6emes ont de plus en plus de difficultés à comprendre une consigne simple. Le manque de vocabulaire est effrayant. Les difficultés à s'exprimer de plus en plus grandes. Ce qui pour ma matière est très problématique pour analyser un document, raisonner et exprimer un raisonnement à l'oral ou à l'écrit.
Plus spécifiquement à l'HG, je rêverais d'un enseignement en primaire qui soit le suivant : grands repères terrestres et français, chrono de base (les grandes périodes, associer les chevaliers au Moyen-âge, les Romains à l'Antiquité...), et fonctionner en projets sur l'année (ex : travailler sur les mythes grecs, la chevalerie, l'eau...). Mais pas des programmes aussi balisés, denses, et... Pas très intéressants pour des élèves de cet âge.
- V.MarchaisEmpereur
Verdurette a écrit:Nizab : je n'ai pas abandonné le groupe nominal, pour deux raisons :
1/ mes collègues l'utilisent, donc je ne peux pas faire totalement abstraction d'un terme qu'ils connaissent ou qu'on leur demandera.
2/ je trouve cela relativement logique : un nom, son déterminant, les adjectifs qui s'y rapportent, éventuellement un complément du nom, cela a une cohérence grammaticale (les accords), et une signification dans la phrase.
Je suis d'accord avec toi, Verdurette, et la notion de groupe nominal, contrairement à celle de groupe verbal, ne me pose aucun problème. J'ajoute que ce groupe occupe, dans son ensemble, une fonction grammaticale, et que l'usage qui consiste à attribuer cette fonction au seul noyau du groupe me paraît aussi arbitraire que difficilement défendable si l'on veut une grammaire attachée au sens. Si je lis :"Les dents du peigne sont cassées", le sujet, c'est "Les dents du peigne", pas "les dents", ni "dents" - ce qui pourrait d'ailleurs être interprété fort différemment. Par ailleurs, cette unité syntaxique est marquée par la possibilité de remplacer tout le groupe par un seul et même pronom. Ces critères ne se vérifient pas pour la notion de groupe verbal, dont je n'ai toujours pas compris l'intérêt, malgré tous les efforts de Mme Plane. À la rigueur, pour moi, une groupe verbal, ce pourrait être "Partir en vacances" dans "partir en vacances nous ferait le plus grand bien". Mais étant donné le contexte, mieux vaut éviter les risques de confusion.
- FenrirFidèle du forum
En mathématique, je dirais simplement : maitriser le système décimal. C'est très compliqué de construire la suite quand la réponse à combien y a t'il d'unité dans une dizaine est invariablement "2".
Je suppose malheureusement que c'est un peu tard en CM2 déjà.
Et j'allais oublier, les tables (addition et multiplication), il faut les connaitre sur le bout des doigts
Je suppose malheureusement que c'est un peu tard en CM2 déjà.
Et j'allais oublier, les tables (addition et multiplication), il faut les connaitre sur le bout des doigts
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- VerduretteModérateur
Je note, je note ...
Pour les problèmes, j'essaie de les obliger à dire, puis écrire , par exemple :
Je cherche le prix total, donc j'additionne ...
opération
Le prix total de ... est ....
Je partage, donc je divise ...
J'additionne plusieurs fois le même nombre, donc je multiplie.
Histoire de ne pas choisir l'opération au pif, et d'apprendre à expliciter une démarche.
Autant vous dire que j'ai beaucoup beaucoup de mal à leur fire présenter leur résolution de problème de façon claire, malgré un "cahier de modèles" qu'on enrichit au fur et à mesure.
Et j'essaie aussi de tout aborder à travers des problèmes. Certes il y a des séances vouées à la technique opératoire, des séances de calcul mental ou stratégique, des séances de géométrie,... mais sinon c''est problèmes, problèmes, problèmes.
Je mets en spoiler les modèles du CE1, ce n'est pas très clair parce que la mise en page a sauté, et notamment les "barres" de la méthode de Singapour que j'utilise.
Pour les problèmes, j'essaie de les obliger à dire, puis écrire , par exemple :
Je cherche le prix total, donc j'additionne ...
opération
Le prix total de ... est ....
Je partage, donc je divise ...
J'additionne plusieurs fois le même nombre, donc je multiplie.
Histoire de ne pas choisir l'opération au pif, et d'apprendre à expliciter une démarche.
Autant vous dire que j'ai beaucoup beaucoup de mal à leur fire présenter leur résolution de problème de façon claire, malgré un "cahier de modèles" qu'on enrichit au fur et à mesure.
Et j'essaie aussi de tout aborder à travers des problèmes. Certes il y a des séances vouées à la technique opératoire, des séances de calcul mental ou stratégique, des séances de géométrie,... mais sinon c''est problèmes, problèmes, problèmes.
Je mets en spoiler les modèles du CE1, ce n'est pas très clair parce que la mise en page a sauté, et notamment les "barres" de la méthode de Singapour que j'utilise.
- Des histoires de nombres:
- Des histoires de nombres…
L’énoncé d’un problème est une histoire écrite en français.
Je résous le problème en le « traduisant » en langage mathématique, sous forme d’une opération.
Dans ce petit livre, pour t’aider tu peux chercher une histoire qui ressemble à la tienne et lire la traduction.
Pour présenter la résolution de mon « histoire de nombres » :
Je fais le schéma.
J’explique le choix de l’opération :
« J’ajoute, donc j’additionne »,
« Je cherche une différence, donc je soustrais ».
Je pose l’opération et je l’effectue.
Je rédige une phrase-réponse en utilisant les mots de la question.
J’ajoute, donc j’additionne
Louise a 450 perles. Elle achète/on lui donne 120 perles.
Combien Louise a t-elle de perles en tout ?
Je connais les deux parties :
les perles que j’ai au début
et je cherche le TOUT.
les perles ajoutées
L’histoire raconte que j’ai des perles en plus.
J’ajoute, donc j’additionne.
J’ajoute, donc j’additionne
Léa a 12 crayons. Son frère Léo en a 3 de plus.
Combien son frère a t-il de crayons en tout ?
Je connais les deux parties :
les crayons qu’a Léa au début
et je cherche le TOUT.
Les les crayons que Léo a en plus
L’histoire raconte que j’ai des crayons en plus.
J’ajoute, donc j’additionne.
On a en plus, on ajoute, donc on additionne.
Je réunis, donc j’additionne
Pour connaitre le tout, j’additionne les parties
Dans la bibliothèque, il y a 87 romans, 45 documentaires et 32 B.D.
Combien y a-t-il de livres en tout ?
87 + 45 + 32 = je réunis, donc j’additionne.
J’achète un livre à 27 € et un disque à 14 € .
Quel est le prix total de mes achats ? Combien mes achats coûtent-ils en tout ?
27 + 14 = je réunis, donc j’additionne.
Je cherche le tout, j’additionne les parties (que je connais)
Le boulanger vend 567 baguettes, il lui en reste 23.
Combien a t-il fabriqué de baguettes le matin ?
J’ai toutes les baguettes au début de l’histoire, je cherche le tout, donc j’additionne.
Le tout = partie 1 (baguettes vendues) + partie 2 (baguettes restantes)
La famille Dupont habite Grenoble, et part en vacances à Nice.
Ils parcourent 180 km, s’arrêtent sur la route. Il leur reste 225 km à faire.
Quelle est la distance Grenoble-Nice ?
Grenoble ------------ 180 km ---------- arrêt ------------225 km --------------Nice
Je cherche le tout : partie 1 (Grenoble-arrêt) + partie 2 (arrêt-Nice). Donc j’additionne.
J’enlève, donc je soustrais
J’ai 120 €. Je dépense 54 €. Combien me reste t-il ? 120 – 54 = 66
J’ai 47 billes, j’en perds 3. Combien reste t-il de billes ? 47 – 3 = 44
Le boulanger fait 350 baguettes, il en vend 338, combien en reste t-il ?
350- 338 = 12
Dans toutes ces histoires, on enlève, et on cherche un reste.
J’enlève, j’ai en moins, donc je soustrais.
Lisa a 53 billes.
Marion a 5 billes de moins.
Marion a des billes en moins, donc je soustrais.
53 – 5 = 48.
Je cherche une différence, j’utilise la soustraction
Frédéric a 75 billes.
Paul a 34 billes. ----------------|
d = différence
Combien Frédéric a-t-il de billes de plus que Paul ?
Combien Paul a-t-il de billes de moins que Frédéric ?
Pour calculer une différence, je soustrais,
le plus grand nombre moins le plus petit.
Que la question contienne « de plus que » ou « de moins que », c’est une différence, donc on soustrait.
Ce n’est pas parce qu’on lit « de plus que » qu’on doit additionner.
Je cherche une partie inconnue,
je soustrais : le tout moins la partie connue
Marie a 430 perles, des noires et des blanches.
Elle a 200 perles blanches, combien a-t-elle de perles noires ?
Je connais une partie, les perles blanches
Je connais le tout
Je cherche l’autre partie, les perles noires
Pour trouver une partie inconnue, je soustrais : le tout moins la partie connue.
Je peux aussi dire : j’ai 430 perles, j’enlève les 200 perles blanches :
430 – 200 = 230
Il reste les 230 perles noires.
J’additionne plusieurs fois le même nombre, je multiplie
J’achète cinq livres qui ont des prix différents :
un livre à 27 €, un livre à 12 €, un livre à 6 €, un livre à 32 €, un à 10 €.
Je réunis ces valeurs différentes, j’additionne : 27 + 12 + 6 + 32 + 10 = 87 €
J’achète 5 livres de la même collection. Chaque livre coûte 12 €.
Je réunis aussi : 12 + 12 + 12 + 12 + 12
Or, il existe une opération plus simple pour ajouter plusieurs fois la même chose,
c’est la multiplication : 5 fois 12 euros, soit 5 x 12 €
Un bon conseil : Au début, pour ne pas faire d’erreur, n’oublie pas d’écrire en toutes lettres :
J’achète 3 boites de 6 œufs, combien ai-je d’œufs en tout ? J’ai 3 fois 6 œufs.
Je partage ou je répartis, je divise
J’ai un paquet de 24 gâteaux.
Je le partage entre 6 enfants. Je répartis les gâteaux en sachets de 6.
24 ÷ 6 = ? 24 ÷ 6 = ?
Enfant 1 O O O O
Enfant 2 O O O O OOOOOO
Enfant 3 O O O O OOOOOO
Enfant 4 O O O O OOOOOO
Enfant 5 O O O O OOOOOO
Enfant 6 O O O O
Pour trouver le résultat de cette division, j’utilise les tables de multiplication.
Pour diviser par 4, je dois connaître les multiples de 4.
24 ÷ 6 = ?, soit 6 x ? = 24
Combien de fois 6 = 24 ? 4 fois 6, donc 24 ÷ 6 = 4
Et si la division n’est pas « juste » ?
J’ai un paquet de 22 gâteaux, je le partage équitablement entre 5 enfants.
OOOO OOOO OOOO OOOO OOOO OO
Chacun en a 4, et il m’en reste 2.
22 5
le dividende le diviseur
(ce que je dois diviser) (par combien je divise)
2 4
le reste le quotient
Des histoires à étapes …
Maman a 50 euros. Elle achète 4 kg de cerises à 7 euros.
Combien lui reste t-il ?
Je ne peux pas répondre immédiatement, il y a une étape intermédiaire.
D’abord je calcule combien coûtent les cerises :
4 x 7 € = 28 €
Maintenant je peux calculer combien il reste à Maman :
50 € – 28 € = 22 €
Il lui reste 22 euros.
- AurevillyHabitué du forum
Notre établissement a accueilli cette année des élèves de CM2 dans le cadre de la "mixité scolaire". Leurs difficultés n'étaient pas vraiment sur les contenus qu'ils acquièrent assez vite mais sur les savoir être (pardon pour le jargon). Donc je dirais :
-Qu'ils aient conscience que le travail scolaire ne s'arrête pas à la porte de la classe mais qu'on leur demande (et on le leur demandera de plus en plus au collège) de revenir le soir sur les notions vues dans la journée.
-Qu'ils sachent gérer leurs affaires (trousse, cahiers, livres à apporter).
-Qu'ils aient compris la posture scolaire : s'investir, écouter, s'adapter aux différentes exigences, se mettre rapidement au travail.
Tout ce que vous faites déjà, bien évidemment, mais qui gagne à être bien explicité avec eux.
-Qu'ils aient conscience que le travail scolaire ne s'arrête pas à la porte de la classe mais qu'on leur demande (et on le leur demandera de plus en plus au collège) de revenir le soir sur les notions vues dans la journée.
-Qu'ils sachent gérer leurs affaires (trousse, cahiers, livres à apporter).
-Qu'ils aient compris la posture scolaire : s'investir, écouter, s'adapter aux différentes exigences, se mettre rapidement au travail.
Tout ce que vous faites déjà, bien évidemment, mais qui gagne à être bien explicité avec eux.
- keroGrand sage
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Verdurette a écrit:
Donc si les professeursde collègeveulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant.On va se situer dansla moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussiles très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable,pasde dresser le portrait d'un élève idéal.
Peut-être nous limiterons-nous auxsujetsessentiels: l'économiefrançais et mathématiques, encore que j'aimerais aussi savoir ce que vous attendez en histoire, géographie et anglais.
Il faut absolument apprendre aux CM2 à gérer un portefeuille de titres financiers, afin qu'ils commencent à capitaliser pour leur retraite. On s'arrête aux basiques : actions, obligations (options éventuellement).
Grâce à cet enseignement capitaliste, on aura peut-être ensuite moins de traînes-savates en sarouel inscrits en arts du spectacle dans nos facs, mais des jeunes gens proactifs, dynamiques et acteurs de leur vie.
Je n'arrive pas à comprendre si tu plaisantes ou si tu es (au moins un tout petit peu) sérieux.
Cela dit, si ça peut te rassurer, je fais souvent des points précis, au collège, sur ce qu'est la bourse, une action, le crédit, l'inflation, et ce genre de choses. Mais je crois être un relatif extraterrestre à cet égard.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
kero a écrit:LaMaisonQuiRendFou a écrit:Verdurette a écrit:
Donc si les professeursde collègeveulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant.On va se situer dansla moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussiles très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable,pasde dresser le portrait d'un élève idéal.
Peut-être nous limiterons-nous auxsujetsessentiels: l'économiefrançais et mathématiques, encore que j'aimerais aussi savoir ce que vous attendez en histoire, géographie et anglais.
Il faut absolument apprendre aux CM2 à gérer un portefeuille de titres financiers, afin qu'ils commencent à capitaliser pour leur retraite. On s'arrête aux basiques : actions, obligations (options éventuellement).
Grâce à cet enseignement capitaliste, on aura peut-être ensuite moins de traînes-savates en sarouel inscrits en arts du spectacle dans nos facs, mais des jeunes gens proactifs, dynamiques et acteurs de leur vie.
Je n'arrive pas à comprendre si tu plaisantes ou si tu es (au moins un tout petit peu) sérieux.
Cela dit, si ça peut te rassurer, je fais souvent des points précis, au collège, sur ce qu'est la bourse, une action, le crédit, l'inflation, et ce genre de choses. Mais je crois être un relatif extraterrestre à cet égard.
- archebocEsprit éclairé
Verdurette a écrit:Donc si les professeurs de collège veulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant. On va se situer dans la moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussi les très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable, pas de dresser le portrait d'un élève idéal.
Si même des gens exigeants comme vous, Verdurette, demandent à oublier les bons élèves, que vont-ils devenir ? S'il y a bien quelque chose d'essentiel, c'est de ne pas oublier les bons élèves, mais de viser, pour toute la classe, le niveau des bons élèves, et même de l'élève idéal. Si vous travaillez pour la moyenne des élèves, c'est comme du tir à l'arc : il faut viser plus haut, si vous visez au milieu, la flèche touchera en dessous. Si en plus il y a la concurrence du privé, alors, en plus, les bons élèves partiront, ce qui fera derechef baisser la moyenne. Je comprends votre commande, Verdurette, mais comprenez mon chagrin.
- Isis39Enchanteur
archeboc a écrit:Verdurette a écrit:Donc si les professeurs de collège veulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant. On va se situer dans la moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussi les très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable, pas de dresser le portrait d'un élève idéal.
Si même des gens exigeants comme vous, Verdurette, demandent à oublier les bons élèves, que vont-ils devenir ? S'il y a bien quelque chose d'essentiel, c'est de ne pas oublier les bons élèves, mais de viser, pour toute la classe, le niveau des bons élèves, et même de l'élève idéal. Si vous travaillez pour la moyenne des élèves, c'est comme du tir à l'arc : il faut viser plus haut, si vous visez au milieu, la flèche touchera en dessous. Si en plus il y a la concurrence du privé, alors, en plus, les bons élèves partiront, ce qui fera derechef baisser la moyenne. Je comprends votre commande, Verdurette, mais comprenez mon chagrin.
Verdurette demande l'essentiel. Elle ne dit pas qu'elle se contentera de ça.
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