- Isis39Enchanteur
Sophie, c'est quoi "l'ens" ?
Moi je ne mets aucun coefficient.
Moi je ne mets aucun coefficient.
- sookieGrand sage
Isis39 a écrit:Sophie, c'est quoi "l'ens" ?
Moi les je ne met aucun coefficient.
L’ensemble ??
- Isis39Enchanteur
Ah oui. Ça doit être ça.sookie a écrit:Isis39 a écrit:Sophie, c'est quoi "l'ens" ?
Moi les je ne met aucun coefficient.
L’ensemble ??
- Sophie38Fidèle du forum
Isis39 a écrit:Sophie, c'est quoi "l'ens" ?
Moi les je ne met aucun coefficient.
"ens" = ensemble en effet
- Fesseur ProGuide spirituel
Pas d'entente avec les autres matières.Sophie38 a écrit:En collège, avec l'ens des collègues (de notre matière et des autres), tout est coef 1, même le brevet blanc ...
Dans la notre, tout est coef 1 sauf brevets blancs et devoirs communs coef 2.
_________________
Pourvu que ça dure...
- Cléopatra2Guide spirituel
Je mets souvent coeff 3 au DS, et le reste est sur 10 ou coeff 1. Je ramasse et corrige beaucoup donc le coeff 3 est rarement pénalisant pour les élèves vraiment bosseurs mais en difficulté.
- SPQR 08Niveau 6
Très aléatoires les coefs. Par contre seulement 1 au BB et devoirs communs.
- Isis39Enchanteur
Je vais avoir à gérer à partir de la rentrée en 6e un élève qui devrait relever de l'ULIS et qui a à peine un niveau CE2.
Les parents ont refusé l'ULIS. Il ont accepté la SEGPA mais l'inspecteur du primaire a refusé.
À ma question en conseil école collège la seule réponse de la conseillère pédagogique a été de prendre un manuel de CE2, donc de ne pas faire le programme....
Auriez-vous des conseils ?
Édit : il ne sait pas compter jusqu'à 1000.
Les parents ont refusé l'ULIS. Il ont accepté la SEGPA mais l'inspecteur du primaire a refusé.
À ma question en conseil école collège la seule réponse de la conseillère pédagogique a été de prendre un manuel de CE2, donc de ne pas faire le programme....
Auriez-vous des conseils ?
Édit : il ne sait pas compter jusqu'à 1000.
- al-idrisiNiveau 6
Bonjour Isis,Isis39 a écrit:Je vais avoir à gérer à partir de la rentrée en 6e un élève qui devrait relever de l'ULIS et qui a à peine un niveau CE2.
Les parents ont refusé l'ULIS. Il ont accepté la SEGPA mais l'inspecteur du primaire a refusé.
À ma question en conseil école collège la seule réponse de la conseillère pédagogique a été de prendre un manuel de CE2, donc de ne pas faire le programme....
Auriez-vous des conseils ?
Édit : il ne sait pas compter jusqu'à 1000.
l'an dernier j'ai eu deux élèves qui relevaient d'ULIS .
Pas simple à gérer en effet, j'ai beaucoup utilisé les sites de PE qui donnent des exemples de séances niveau CP à CE2 qui peuvent être adaptés au programme de 6e.
Je peux te donner quelques exemples si tu es intéressée.
- VididiNiveau 5
Isis39 a écrit:Je vais avoir à gérer à partir de la rentrée en 6e un élève qui devrait relever de l'ULIS et qui a à peine un niveau CE2.
Les parents ont refusé l'ULIS. Il ont accepté la SEGPA mais l'inspecteur du primaire a refusé.
À ma question en conseil école collège la seule réponse de la conseillère pédagogique a été de prendre un manuel de CE2, donc de ne pas faire le programme....
Auriez-vous des conseils ?
Édit : il ne sait pas compter jusqu'à 1000.
Il est gentil cet IA... Et super les conseils. Donc tu prépares un cours de CE2 et un cours de 6ème? Ils font de l'histoire et de la géo en CE2? Elle propose que tu le laisses dans son coin en gros...
Nous avons assez souvent des élèves relevant de SEGPA et qui arrivent en 6ème ordinaire, faute de place en SEGPA. Quand je dis "assez souvent", c'est au moins un élève par classe. Ces élèves ont en principe un PAP. Dans mes classes, les élèves savent que ceux qui ont un PAP ont un traitement particulier, à minima des évaluations adaptées. Pour moi, c'est important que toute la classe comprenne qu'il y a un traitement différent parce qu'il y a un statut différent, les adaptations sont mieux vécues par tout le monde. Comme il y a au moins 2 PAP dans chaque classe, voire 5 ou 6, il n'y a pas d'effet de stigmatisation ou de sentiment d'injustice, même s'il faut parfois rappeler le principe. (ça fait un peu d'EMC)
Les PAP n'ont pas tous les mêmes adaptations, ni les mêmes objectifs, mais cela, il n'y a que moi qui le sache.
J'imagine que dans ton cas, je donnerai des objectifs beaucoup plus basiques qu'aux autres, avec beaucoup moins de contenu (surtout moins de vocabulaire, je suis une psychorigide du vocabulaire, alors là je tâcherai de me contrôler..). Pour les dys et mes ex-futurs-SEGPA, je donne une trace écrite à trous, donc je pense que je donnerai là aussi une trace écrite très allégée et complète correspondant à une fiche d'objectifs spécifique. Je donne aussi aux élèves une fiche de mémorisation, là encore, je pense que je lui en ferai une spécifique et donc une évaluation différente. Pour les dys, je prépare une tiers-tâche et je modifie souvent le document quand je fais une étude de doc mais dans ce cas-là, ce ne sera pas suffisant.
S'il a un niveau de CE2, il ne pourra pas lire à la même vitesse que les autres, ni produire de l'écrit de la même manière. Mon fils, qui est dyslexique, avait la vitesse de lecture d'un élève de CE2 en 4ème, clairement, c'est compliqué pour les activités en classe. Lire les documents à voix haute aide bien (pas faire lire par un autre élève, hein, mais par un adulte) mais peut-être cet enfant aura-t-il un AVS?
Tu as sans doute déjà pensé à tout ça et je ne te suis sans doute pas d'une grande aide. Mais c'est surtout pour dire que, à ta place, je ne me vois pas ne pas faire le programme, ou le laisser tout simplement tomber... C'est quand même dingue que ce soit toujours à nous de pallier les manques institutionnels...
Bon courage.
- *Fifi*Modérateur
Normalement si les parents refusent une proposition, la MDPH refuse l'aide d'une AVS (ce qui peut se comprendre vu qu'une aide "supérieure" a été proposée).
J'ai tous les ans des élèves d'ulis dans mes classes. Préparer un autre cours, non, je ne peux pas. Par contre, j'adapte au maximum mes cours. Pour les questionnaires, je leur donne une feuille avec les réponses pré-remplies, à trous. Pour les textes à écrire, je fais un texte à trous ou des questions précises au lieu de leur demander la rédaction. Et je donne une trace écrite photocopiée (tant pis si ce n'est pas celle produite par l'élève, de toute façon il ne pourra pas produire beaucoup donc ils ont quelques lignes de ma version).
Après, là c'est un cas différent où c'est la famille qui a refusé l'adaptation, donc au bout d'un moment il faut bien qu'ils se rendent compte de la réalité. J'adapte pour les PAP, les élèves d'ULIS, ceux en attente d'adaptation mais bien moins pour ceux dont les familles refusent l'orientation.
J'ai tous les ans des élèves d'ulis dans mes classes. Préparer un autre cours, non, je ne peux pas. Par contre, j'adapte au maximum mes cours. Pour les questionnaires, je leur donne une feuille avec les réponses pré-remplies, à trous. Pour les textes à écrire, je fais un texte à trous ou des questions précises au lieu de leur demander la rédaction. Et je donne une trace écrite photocopiée (tant pis si ce n'est pas celle produite par l'élève, de toute façon il ne pourra pas produire beaucoup donc ils ont quelques lignes de ma version).
Après, là c'est un cas différent où c'est la famille qui a refusé l'adaptation, donc au bout d'un moment il faut bien qu'ils se rendent compte de la réalité. J'adapte pour les PAP, les élèves d'ULIS, ceux en attente d'adaptation mais bien moins pour ceux dont les familles refusent l'orientation.
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- JennyMédiateur
Je suis d'accord avec Fifi. Je n'adapterais pas les évaluations, étant donné que la famille refuse une orientation en ULIS.
Pour les élèves d'ULIS, je fais le même cours, sauf que je leur imprime mon cours. Je préfère qu'ils suivent et participent et ils ne peuvent pas tout faire.
Pour les exercices, parfois j'adapte, puis progressivement, j'essaie de leur donner le même exercice avec des consignes plus détaillées et des exigences moindres. (Un récit de 15-20 lignes deviendra 3 phrases et sera guidé, je peux leur demander de juste surligner l'info dans les documents). Je passe plus souvent les aider.
Pour les élèves d'ULIS, je fais le même cours, sauf que je leur imprime mon cours. Je préfère qu'ils suivent et participent et ils ne peuvent pas tout faire.
Pour les exercices, parfois j'adapte, puis progressivement, j'essaie de leur donner le même exercice avec des consignes plus détaillées et des exigences moindres. (Un récit de 15-20 lignes deviendra 3 phrases et sera guidé, je peux leur demander de juste surligner l'info dans les documents). Je passe plus souvent les aider.
- User9397Niveau 9
Jenny a écrit:Je suis d'accord avec Fifi. Je n'adapterais pas les évaluations, étant donné que la famille refuse une orientation en ULIS.
Ou comment stigmatiser l'élève qui ne peut probablement rien faire face au refus des parents l'orientation dans le dispositif ULIS.
Si cet élève avait une place dans ce dispositif (est-ce le cas d'ailleurs ?), il a donc une reconnaissance MDPH et sera surement mis en place dans le collège un PPS du fait de son handicap reconnu. Il n'y aura donc pas d'autres solutions que de suivre les recommandations de ce plan, ce qui me semble bien normal.
Je vais accueillir également un élève qui devrait être en dispositif ULIS mais dont le dossier n'a pas été retenu (peu de dispositif dans mon département et des effectifs qui explosent). Je n'ai pas encore tous les éléments de son profil, mais je sais qu'il aura des aménagements.
- ElyasEsprit sacré
Jenny a écrit:Je suis d'accord avec Fifi. Je n'adapterais pas les évaluations, étant donné que la famille refuse une orientation en ULIS.
Pour les élèves d'ULIS, je fais le même cours, sauf que je leur imprime mon cours. Je préfère qu'ils suivent et participent et ils ne peuvent pas tout faire.
Pour les exercices, parfois j'adapte, puis progressivement, j'essaie de leur donner le même exercice avec des consignes plus détaillées et des exigences moindres. (Un récit de 15-20 lignes deviendra 3 phrases et sera guidé, je peux leur demander de juste surligner l'info dans les documents). Je passe plus souvent les aider.
Sans vouloir être méchant, c'est se donner bonne conscience mais ça ne crée que peu de formation intellectuelle et d'apprentissage chez l'élève. L'institution nous met en forte difficulté avec ces situations. Si on a le temps et l'envie, il vaut mieux créer un parcours approprié pour ces élèves qui leur permettent d'avancer dans les objectifs de l'HG petit à petit.
En revanche, tes idées sur les exercices, c'est très bien.
Là, je parviens à gérer mes dyslexiques et mes dysgraphiques. Je bloque sur mes hyperactifs et mes dysphasiques, par manque de temps et de formation. Déjà, après 2 ans, j'ai découvert que les recommandations de la MDPH pour le dysphasique était des sottises par rapport à ce que je fais. Il est très fort en cartographie et en compréhension mais pas en écriture réflexive. Je vais tenter de me débrouiller pour faire mieux. Néanmoins, dans des classes aux effectifs de plus en plus nombreux, sans formation spécifique, on nous demande d'être des conquérants de l'impossible.
- JennyMédiateur
Historien14 : C'est délicat. S'il a de bonnes notes, ça ne va pas faire réagir la famille. J'adapte beaucoup en classe, mais pour les évaluations, c'est compliqué quand la famille est dans le déni. Je fais souvent une évaluation non adaptée que je ne compte pas dans la moyenne y compris pour les élèves d'ULIS pour que les parents aient une idée du niveau réel. Le conseil m'avait été donné par une collègue d'ULIS. C'est aussi une possibilité.
Si il y'a un PPS, j'adapte bien entendu. Le cas que tu cites est différent de celui qu'évoque Isis, il me semble.
Elyas : pas de souci, c'est la partie qui ne me satisfait pas. Bizarrement, j'ai plus de facilité pendant les activités où ça me parait plus simple de différencier. Donner le cours imprimé aide cependant le collègue d'ULIS ou d'UP2A. Le cours est parfois retravaillé en ULIS avec les collègues avec qui j'ai travaillé. Je ne trouve pas forcément d'autre solution pendant les phases de cours magistral où je fais pas mal écrire les élèves. Le texte à trous ne me semble pas satisfaisant non plus.
Pour les récits, ils ont cependant leur travail à eux que je corrige / complète avec les éléments essentiels.
Pour la formation, ça m'intéresserait d'en suivre une, au lieu de ça, on se retrouve à se débrouiller comme on peut.
Si il y'a un PPS, j'adapte bien entendu. Le cas que tu cites est différent de celui qu'évoque Isis, il me semble.
Elyas : pas de souci, c'est la partie qui ne me satisfait pas. Bizarrement, j'ai plus de facilité pendant les activités où ça me parait plus simple de différencier. Donner le cours imprimé aide cependant le collègue d'ULIS ou d'UP2A. Le cours est parfois retravaillé en ULIS avec les collègues avec qui j'ai travaillé. Je ne trouve pas forcément d'autre solution pendant les phases de cours magistral où je fais pas mal écrire les élèves. Le texte à trous ne me semble pas satisfaisant non plus.
Pour les récits, ils ont cependant leur travail à eux que je corrige / complète avec les éléments essentiels.
Pour la formation, ça m'intéresserait d'en suivre une, au lieu de ça, on se retrouve à se débrouiller comme on peut.
- ElyasEsprit sacré
Jenny a écrit:C'est délicat. S'il a de bonnes notes, ça ne va pas faire réagir la famille. J'adapte beaucoup en classe, mais pour les évaluations, c'est compliqué quand la famille est dans le déni. Je fais souvent une évaluation non adaptée que je ne compte pas dans la moyenne y compris pour les élèves d'ULIS pour que les parents aient une idée du niveau réel. Le conseil m'avait été donné par une collègue d'ULIS. C'est aussi une possibilité.
Si il y'a un PPS, j'adapte bien entendu. Le cas que tu cites est différent de celui qu'évoque Isis, il me semble.
Elyas : pas de souci, c'est la partie qui ne me satisfait pas. Donner le cours imprimé aide cependant le collègue d'ULIS ou d'UP2A. Le cours est parfois retravaillé en ULIS avec les collègues avec qui j'ai travaillé. Je ne trouve pas forcément d'autre solution pendant les phases de cours magistral où je fais pas mal écrire les élèves. Le texte à trous ne me semble pas satisfaisant non plus.
Bizarrement, j'ai plus de facilité pendant les activités où ça me parait plus simple de différencier.
Ah, je restais sur les élèves relevant de l'ULIS mais n'ayant pas eu de place, comme pour Isis39. Mon dysphasique devrait être en ULIS mais il en a été viré pour raisons budgétaires. Depuis, on galère. Heureusement, c'est un champion sportif et il est bon en maths.
Dans tous les cas, on fait souvent de notre mieux avec le peu qu'on a.
- JennyMédiateur
Oui, je n'ai pas forcément précisé que la plupart de mes élèves étaient en ULIS et souvent très intégrés en H/G (à hauteur de 2h/3 voire 3h). Ca facilite les choses de pouvoir travailler avec un enseignant spécialisé.
- Marie LaetitiaBon génie
Isis39 a écrit:Je vais avoir à gérer à partir de la rentrée en 6e un élève qui devrait relever de l'ULIS et qui a à peine un niveau CE2.
Les parents ont refusé l'ULIS. Il ont accepté la SEGPA mais l'inspecteur du primaire a refusé.
À ma question en conseil école collège la seule réponse de la conseillère pédagogique a été de prendre un manuel de CE2, donc de ne pas faire le programme....
Auriez-vous des conseils ?
Édit : il ne sait pas compter jusqu'à 1000.
Jenny a écrit:Je suis d'accord avec Fifi. Je n'adapterais pas les évaluations, étant donné que la famille refuse une orientation en ULIS.
Tu risques fort de devoir très vite te retrouver à ne pas pouvoir réellement l'évaluer, dans ces conditions. Ce qui peut être aussi une autre forme de solution, si vous êtes plusieurs enseignants dans ce cas. Le travail auprès de la famille va forcément devoir continuer, pour qu'ils changent d'avis, et s'ils voient que leur enfant ne peut pas suivre en 6e ordinaire... il faut espérer une réaction. C'est délicat mais il faudra du courage au PP et au CDE pour ne pas renoncer...
Tu sais pourquoi la famille refuse? C'est juste parce qu'elle n'a pas conscience de l'ampleur du problème? Ou parce que l'ULIS est trop loin, pas accessible? Une réputation de violence? Autre chose?
Peut-être pourras-tu trouver des idées pour adapter les attentes en parlant avec son ancien PE, si l'IA se montre sourd et aveugle au problème. Mais niveau CE2, ça va être rude...
Pourquoi, ça ne créerait que peu de "formation intellectuelle et d'apprentissage" (quelle formulation pompeuse!) ? Un texte accessible pour son niveau, lisible, où il aurait à retenir quelques idées-clés, ça ne me paraît pas aberrant. De la sorte, il peut se concentrer en cours sur la compréhension.Elyas a écrit:Jenny a écrit:Je suis d'accord avec Fifi. Je n'adapterais pas les évaluations, étant donné que la famille refuse une orientation en ULIS.
Pour les élèves d'ULIS, je fais le même cours, sauf que je leur imprime mon cours. Je préfère qu'ils suivent et participent et ils ne peuvent pas tout faire.
Pour les exercices, parfois j'adapte, puis progressivement, j'essaie de leur donner le même exercice avec des consignes plus détaillées et des exigences moindres. (Un récit de 15-20 lignes deviendra 3 phrases et sera guidé, je peux leur demander de juste surligner l'info dans les documents). Je passe plus souvent les aider.
Sans vouloir être méchant, c'est se donner bonne conscience mais ça ne crée que peu de formation intellectuelle et d'apprentissage chez l'élève. L'institution nous met en forte difficulté avec ces situations. Si on a le temps et l'envie, il vaut mieux créer un parcours approprié pour ces élèves qui leur permettent d'avancer dans les objectifs de l'HG petit à petit.
Elyas a écrit:
En revanche, tes idées sur les exercices, c'est très bien.
Je suis la seule à être sidérée que tu te permettes ce genre de remarque? Et même si je suis la seule, c'est juste... incroyable.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JennyMédiateur
ML, je pense que tu me confonds avec Isis, qui si j'ai bien compris n'a pas d'ULIS sur place.
Je comprends la remarque d'Elyas au sens où l'élève est passif et que juste écouter ne lui permet pas forcément de retenir grand chose d'autant plus avec des élèves ayant des troubles autistiques et des difficultés très importantes à se concentrer, comme c'était le cas de mes élèves. Le cours doit dans ce cas être retravaillé, comme je le précise par la suite. Difficile à mettre en oeuvre sans AVS ni ULIS du coup...
Marie Laetitia a écrit:Pourquoi, ça ne créerait que peu de "formation intellectuelle et d'apprentissage" (quelle formulation pompeuse!) ? Un texte accessible pour son niveau, lisible, où il aurait à retenir quelques idées-clés, ça ne me paraît pas aberrant. De la sorte, il peut se concentrer en cours sur la compréhension.
Je comprends la remarque d'Elyas au sens où l'élève est passif et que juste écouter ne lui permet pas forcément de retenir grand chose d'autant plus avec des élèves ayant des troubles autistiques et des difficultés très importantes à se concentrer, comme c'était le cas de mes élèves. Le cours doit dans ce cas être retravaillé, comme je le précise par la suite. Difficile à mettre en oeuvre sans AVS ni ULIS du coup...
- Marie LaetitiaBon génie
Jenny a écrit:ML, je pense que tu me confonds avec Isis, qui si j'ai bien compris n'a pas d'ULIS sur place.Marie Laetitia a écrit:Pourquoi, ça ne créerait que peu de "formation intellectuelle et d'apprentissage" (quelle formulation pompeuse!) ? Un texte accessible pour son niveau, lisible, où il aurait à retenir quelques idées-clés, ça ne me paraît pas aberrant. De la sorte, il peut se concentrer en cours sur la compréhension.
Je comprends la remarque d'Elyas au sens où l'élève est passif et que juste écouter ne lui permet pas forcément de retenir grand chose d'autant plus avec des élèves ayant des troubles autistiques et des difficultés très importantes à se concentrer, comme c'était le cas de mes élèves. Le cours doit dans ce cas être retravaillé, comme je le précise par la suite. Difficile à mettre en oeuvre sans AVS ni ULIS du coup...
Ces histoires de passivité/d'activité m'ont toujours... étonnée. Un élève qui doit "travailler en autonomie" pour être "acteur de son savoir" sans avoir les capacités de faire la tâche demandée risque de l'être bien plus, passif, que celui qui a un texte simple et à sa portée devant lui... Bref. J'attends le moment où on reviendra sur ce genre d'idée vite affirmée.
Du coup, comment s'explique le refus des parents? Le déni pur?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
Je n'ai jamais parlé d'élèves actifs ou passifs dans cette histoire.
- JennyMédiateur
Le terme est peut être mal choisi... Mais c'était le moment où mes élèves regardaient le plus le plafond si tu préfères ML alors que pendant les travaux en autonomie (pour le reste de la classe), j'avais le temps de m'en occuper davantage vu que je passe dans les rangs. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas écrit, je ne les laisse justement pas en autonomie pendant les activités.
Effectivement, Elyas, c'est moi qui ait employé le terme.
Pour expliquer le refus des parents, c'est complexe. Le diagnostic doit être très difficile à accepter. Certains parents se disent probablement que leur enfant est capable de suivre en classe ordinaire.
Effectivement, Elyas, c'est moi qui ait employé le terme.
Pour expliquer le refus des parents, c'est complexe. Le diagnostic doit être très difficile à accepter. Certains parents se disent probablement que leur enfant est capable de suivre en classe ordinaire.
- ElyasEsprit sacré
Pour le choix des parents, il y aussi la parole de l'enfant. Je sais que mon élève dysphasique ne veut absolument jamais retourner en ULIS, même si une place se libérait. Il a beau pleuré souvent à la maison de rage de ne pas y arriver, l'alternative lui est odieuse. Il ne veut pas être dans une classe à part. On a beau dire que ça n'a pas d'importance, beaucoup de gens ont encore des mots, des opinions négatives sur le fait qu'un enfant aille en classe ULIS ou SEGPA. Les parents des enfants relevant de l'ULIS ou de la SEGPA ne sont pas des imbéciles et espèrent qu'aller en classe ordinaire changera le regard de leurs voisins/amis/familles sur leur enfant. Pour en avoir parlé avec plusieurs couples de parents, c'est une souffrance intime tant pour eux que pour l'enfant qui entend/voit. Boimare en parle dans ses bouquins.
- Isis39Enchanteur
al-idrisi a écrit:Bonjour Isis,Isis39 a écrit:Je vais avoir à gérer à partir de la rentrée en 6e un élève qui devrait relever de l'ULIS et qui a à peine un niveau CE2.
Les parents ont refusé l'ULIS. Il ont accepté la SEGPA mais l'inspecteur du primaire a refusé.
À ma question en conseil école collège la seule réponse de la conseillère pédagogique a été de prendre un manuel de CE2, donc de ne pas faire le programme....
Auriez-vous des conseils ?
Édit : il ne sait pas compter jusqu'à 1000.
l'an dernier j'ai eu deux élèves qui relevaient d'ULIS .
Pas simple à gérer en effet, j'ai beaucoup utilisé les sites de PE qui donnent des exemples de séances niveau CP à CE2 qui peuvent être adaptés au programme de 6e.
Je peux te donner quelques exemples si tu es intéressée.
Oui, cela m'intéresse. Ce qui me pose problème, c'est que ça ne correspond pas au programme de 6e.
- Marie LaetitiaBon génie
Jenny a écrit:Le terme est peut être mal choisi... Mais c'était le moment où mes élèves regardaient le plus le plafond si tu préfères ML alors que pendant les travaux en autonomie (pour le reste de la classe), j'avais le temps de m'en occuper davantage vu que je passe dans les rangs. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas écrit, je ne les laisse justement pas en autonomie pendant les activités.
Effectivement, Elyas, c'est moi qui ait employé le terme.
Pour expliquer le refus des parents, c'est complexe. Le diagnostic doit être très difficile à accepter. Certains parents se disent probablement que leur enfant est capable de suivre en classe ordinaire.
Je ne te fais rien dire du tout, j'ai mis entre guillemets des formules aussi classiques que bidons (pour moi).
Elyas a écrit:Pour le choix des parents, il y aussi la parole de l'enfant. Je sais que mon élève dysphasique ne veut absolument jamais retourné en ULIS, même si une place se libérait. Il a beau pleuré souvent à la maison de rage de ne pas y arriver, l'alternative lui est odieuse. Il ne veut pas être dans une classe à part. On a beau dire que ça n'a pas d'importance, beaucoup de gens ont encore des mots, des opinions négatives sur le fait qu'un enfant aille en classe ULIS ou SEGPA. Les parents des enfants relevant de l'ULIS ou de la SEGPA ne sont pas des imbéciles et espèrent qu'aller en classe ordinaire changera le regard de leurs voisins/amis/familles sur leur enfant. Pour en avoir parlé avec plusieurs couples de parents, c'est une souffrance intime tant pour eux que pour l'enfant qui entend/voit. Boimare en parle dans ses bouquins.
Pas besoin d'être grand clerc pour avoir compris que ces classes sont étiquetées "classes pour handicapés" et que c'est infamant, à commencer pour les enfants qui peuvent avoir bcp de mal avec l'idée d'handicap. Suffit de les entendre parler des handicapés, quand ils pensent qu'aucun adulte n'est dans les parages. Ou simplement de penser au refus de porter des lunettes, pour des raisons esthétiques (mais pas seulement).
Il n'en reste pas moins que c'est envoyer un enfant au massacre que de laisser faire, quand on a le pouvoir de faire évoluer les choses (si on en a le pouvoir). On a encore eu ici un bel exemple avec un 3e de cette année, qui aurait dû aller en Segpa, sauf que c'était impensable pour les parents, parce que le handicap reste infamant. Alors qu'ils n'imaginent pas la violence que peut subir leur enfant, pendant quatre longues années, s'il n'arrive pas à suivre une scolarité ordinaire. Mais comme ça arrange bien l'institution... tout va bien.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Isis39Enchanteur
Cet enfant relève vraiment de l'ULIS et sera donc ici en 6e sans AVS, sans aucune adaptation. Pour un PAP, ça risque de prendre du temps car nous n'avons pas de médecin scolaire.
Je fais déjà de la différenciation pour les élèves relevant de la SEGPA et en refus d'orientation, mais là c'est plus compliqué.
En cycle 2 il n'y a pas d'histoire, donc je ne sais pas où trouver des cours sur les mêmes thèmes qu'en 6e mais en plus adapté.
Nous n'avons pas d'ULIS ici, donc je ne peux pas demander de l'aide.
Trouver des documents plus adaptés ? Pfiou ! faire ça pour tous les documents que j'utilise dans l'année ? Cela me déprime à l'avance.
D'autant plus que son prof des écoles m'a expliqué qu'il faut passer beaucoup de temps à côté de lui pour tout lui expliquer. IL n'est absolument pas autonome.
Bref... Il me faudrait une solution miracle en fait....
Je fais déjà de la différenciation pour les élèves relevant de la SEGPA et en refus d'orientation, mais là c'est plus compliqué.
En cycle 2 il n'y a pas d'histoire, donc je ne sais pas où trouver des cours sur les mêmes thèmes qu'en 6e mais en plus adapté.
Nous n'avons pas d'ULIS ici, donc je ne peux pas demander de l'aide.
Trouver des documents plus adaptés ? Pfiou ! faire ça pour tous les documents que j'utilise dans l'année ? Cela me déprime à l'avance.
D'autant plus que son prof des écoles m'a expliqué qu'il faut passer beaucoup de temps à côté de lui pour tout lui expliquer. IL n'est absolument pas autonome.
Bref... Il me faudrait une solution miracle en fait....
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