Re: Réforme de la voie professionnelle, annonces du 28/05/2018.

Unprofdelog a écrit:

pitchounette a écrit:Je me suis vue proposer de nous spécialiser en transport et logistique vu que le Bts attractif propose "transport et logistique".

je suis un ancien prof de compta bureautique ~~reconverti~~ adapté en logistique transport en 2001 (cela ne me rajeunit pas
Déjà, à l'époque cela sentait le roussi avec les bep acc, bac pro compta......

je n'ai pas choisi cette matière car je n'y connais rien. Moi je suis une feue administrative bureautique. par la force des choses, j'ai me suis vu imposer la gestion du bac GA... bon je me suis re-mise car c'était "le changement" (bien grand mot) de mon concours. Mais ces ***de ** aléas et complexités font que je n'ai pas tout fait. J'ai fais une sélection car je n'étais pas en mesure de l'enseigner comme il faut.
C'est pour ça que si je dois quitter la GA c'est où MOI je veux. Là où je m’épanouirai professionnellement. Le GA m'a détruite je ne veux pas recommencer

Déclaration de la CFDT :

"Communiqué de presse n°35 du 29 mai 2018
Pour le Sgen-CFDT, les mesures annoncées par Jean-Michel Blanquer manquent d’ambition et risquent de laisser inchangée la problématique de la voie professionnelle.
Traitée séparément des voies générale et technologique, la voie professionnelle sera soumise aux mêmes contraintes qu’actuellement : accueillir une pluralité de publics tout en conservant des objectifs divergents et cela, avec des moyens d’adaptation donnés aux équipes qui ne sont pas à la hauteur de enjeux.
Le Sgen-CFDT regrette que la création d’une Unité de Formation d’ Apprentis (UFA) dans chaque lycée soit la seule mesure concernant l’apprentissage. Les modifications introduites par le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », signature d’un contrat toute l’année et financement des établissements au contrat auront des incidences qui auraient nécessité que soient abordées les conditions de travail des personnels.
Le Sgen-CFDT regrette également que les mesures annoncées (Campus des métiers et apprentissage) n’aient pas fait l’objet d’un travail interministériel plus conséquent avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère du Travail. En effet ce cloisonnement risque d’avoir des effets négatifs sur la qualité du service public. Les voies générale et technologique étant tenues à distance, aucune des mesures annoncées ne contraindra les Régions à intégrer cette démarche. Les Campus des métiers et des qualifications risquent de rester uniquement un « label ».
De plus aucune mesure d’accompagnement RH, en particulier pour les professeurs de lycée professionnel (PLP) de la filière Gestion Administration, n’est annoncée.
Concernant l’adaptation du parcours des élèves de terminale bac pro en fonction de leur projet d’orientation (insertion ou poursuite d’études) le ministre a fait un choix a minima. Les mesures proposées ne permettront pas d’adapter la durée des périodes de formation en milieu professionnel aux choix d’insertion des élèves. Pour ces élèves, l’accompagnement risque de se limiter aux techniques de recherche d’emploi. Pour les élèves visant une poursuite d’études, la création de classes passerelles en section de technicien supérieur (STS) laisse à penser que l’effort principal d’accompagnement incombe aux structures du post-bac. Augmenter la présence des professeurs de lycée professionnel en STS permettrait de créer une vraie continuité dans les apprentissages.
Le Sgen-CFDT demande l’ouverture rapide de discussions pour aborder la mise en œuvre concrète des mesures annoncées par le Ministre et un calendrier qui prenne en compte les conditions de travail des personnels. "

Non mais ils fument les mecs ? Pour le SGEN-CFDT, les mesures annoncées manquent d’ambition ? le SGEN regrette telle ou telle chose.... Foutre-cul, les gars, dénoncer le plan de licenciement dans l'EN et comme d'habitude dans le LP ça ne vous vient pas à l'esprit ? Vous avez réellement des PLP dans vos rangs et ils ne voient rien venir, ou ils sont trop cons (désolé, le mot C O N va être censuré) ! Après avoir fait la vaisselle du PS le SGEN-CFDT récure les chiottes de la République en Marche. Et encore, dans les chiottes on trouve les résidus logiques de nos commissions journalières. En réalité le SGEN-CFDT est juste capable de récurer les vomissures !
Des mesures de "RH", ils en veulent ? Pourquoi ne pas nommer le choses ? On liquide nos postes, c'est simple ! Un " travail interministériel plus conséquent ", mais ils parlent de quoi ? Comment parler de travail à propos de cette déforme ? Le discours sur le STS est incroyable. Après lecture j'en déduis que le SGEN est pour la légalisation du cannabis car il faut être sous substance pour écrire cela !
Ce n'est pas possible, camarade, il faut aller aux élections professionnelles, voter pour tous, sauf pour le SGEN, l'UNSA, le SNETAA et le SNALC.

Bonus de l'énervé :
Réponse à ces gens par mail :
"Vous vous foutez de notre gueule .? Passer de 4.5 heures déjà ridicules en Lettres Histoire à 2 heures en terminale, et vous n'êtes pas en train de soulever le tapis ! Vous êtes des raclures ! Vous êtes indignes, et ne je ne parle pas de corporatisme enseignant, mais il y a des élèves. Pour vous la culture des prolétaires à venir ce n'est rien ! Vous êtes la honte du syndicalisme !"

Je suis effarée depuis mardi et ma découverte des grilles horaires; Je suis PLP Lettres-Histoire et donc concernée au premier chef par cette " réforme" inique. Depuis mardi je sonne la charge, avec une collègue on a imprimé et affiché les grilles horaires, averti tous les collègues, je vais envoyer un mail à mon syndicat( action et démocratie) mais pour l'instant j'ai l'impression que tout le monde s'en fiche, aucune réaction, le fatalisme, la résignation, que faire? Les conséquences pour les élèves vont être désastreuses, je ne suis pas naïve, je sais bien que le but est de formater de zélés soldats/moutons/esclaves! Je n'en dors plus, d'autant que mon poste risque de sauter avec les pertes d'heures massives. Si cette funeste blague devait entrer en vigueur en 2019, seules les secondes seraient concernées dans un premier temps? on laisserait l'ancienne mouture finir leur cursus ou ce serait brutal, toutes les classes direct? et les programmes, les épreuves( je vois mal le maintien des programmes actuels avec les heures divisées par 2!!)? Bref, dégoûtée!!

Tu as raison, Jacq !

Et le SNETAA qui se réjouit car il "réclame depuis plusieurs décennies une reconnexion de l’enseignement général aux métiers." !!! Merieu doit se réjouir ! et que " Donner de la culture générale forte en respectant les disciplines d’enseignement, c’est une exigence pour le SNETAA-FO. " De la culture générale à 2.5h par semaine en bac et 1h semaine en CAP !

J'ai apporté la grille horaire dont je vous ai parlé la dernière fois.
voici quelques réactions :
- ma collègue LV se demande qui va trinquer : la LV1 ou la LV2. Elle pense que ça serait la LV2 sinon ça n'a pas de sens avec les dires du ministre
- mon collègue de PSE s'étonne de mettre 0.5h pour les terminales sauf si on repasse en CFF.
- ma collègue de lettres (dernière arrivée en Lettre) me répond : "calme toi ce n'est qu'un projet de réforme". J'avoue que j'ai baissé les bras.

Notre XXXXXXXXXXie de ministre est invité sur BFM ce jour. En bon assassin perfide il va pouvoir remuer le couteau dans la plaie de sa victime avec les éléments de langage formatés pour la presse incapable.

Moi j'ai eu droit à certaines remarques goguenardes des collègues de pro: ah c'est bête vous allez perdre des heures...; et le reste des collègues: ben ça a l'air acté, on peut rien faire, faire la grève des exams, ah ben non ça se fait pas.... bref, l'impression de prêcher dans le désert, que faire? En plus, j'ai pas l'impression qu'on aura un soutien monstre des collègues de collège/lycée général, le moral dans les tongs!

"Il faut une école de la confiance". C'est sûr que l'on a confiance en lui ! Il ne faut pas écouter les agitateurs ! Le "bonheur d'aller au travail", la "considération que les professeurs sentent" qu'ils ont de leur administration ! Je me sens vachement considéré et en confiance avec la déforme actuelle !

J'ai écouté notre Ministre. Le bac pro a été à peine abordé
Pour résumer : les compétences professionnelles sont gérées par les branches, le programme des matières générales est supervisé par léducation nationale. Et pour finir : l'apprentissage est la solution qui résoudra le chômage et les 300 000 emplois non pourvus

pitchounette a écrit:J'ai apporté la grille horaire dont je vous ai parlé la dernière fois.
voici quelques réactions :
- ma collègue LV se demande qui va trinquer : la LV1 ou la LV2. Elle pense que ça serait la LV2 sinon ça n'a pas de sens avec les dires du ministre
- mon collègue de PSE s'étonne de mettre 0.5h pour les terminales sauf si on repasse en CFF.
- ma collègue de lettres (dernière arrivée en Lettre) me répond : "calme toi ce n'est qu'un projet de réforme". J'avoue que j'ai baissé les bras.

D'après ce que vois, la pse et l'éco gestion seront dans les 15 heures hebdomadaires de l'enseignement pro.
Cela sera possible que des lycées mettent 1h éco gestion / semaine et d'autres 0,5 ?
Les textes seront probablement plus précis ou vont-ils laisser une part de liberté ?

Et il vient dire qu'il ne faut pas se focaliser sur la création ou la suppression de postes, ce qui importe c'est le "qualitatif". A voir la réforme du bac pro je crois qu'ils se sont bien focalisés sur la suppression des postes et pas sur le qualitatif. Quel hypocrite ! Technocrate et menteur, j'ai l'impression d'entendre mon ancien inspecteur académique ! Des éléments de langage et de la certitude dans les mensonges ! Je ne vois rien dans la réforme pro sauf l'outil pour supprimer des postes sur le dos du professionnel, comme d'habitude.

Je viens de vous adresser un message par MP à tous. Vous n'êtes pas obligés de me répondre (ma messagerie va exploser), mais qu'en pensez-vous ?

Message bien recu,
Seul(e)dans nos académies ca sera rude. Il nous faudrait plus de poids
Mais en tout cas je vais etre tres généreuse

SNALC : "LYCÉES PROFESSIONNELS : UNE RÉFORME D'UNE GRANDE VIOLENCE

Le SNALC a pris connaissance des annonces faites ce matin par Jean-Michel Blanquer sur la réforme de la voie professionnelle. Moins de 10 ans après la mise en place du catastrophique Bac Pro 3 ans et au terme d'une concertation menée au pas de charge, nous assistons une fois encore à une réduction des heures.

Pour le SNALC, toute la com' sur les « campus », les « réseaux », le « co-enseignement » et les « chefs-d'œuvres » ne parvient pas à dissimuler les pertes horaires. L'horaire enseignant sur l'ensemble des trois années subit une diminution comprise entre 168h et 380h. Contrairement à ce que le ministère a dit au SNALC ces deux dernières semaines, des réductions budgétaires sont au programme. Le SNALC ne peut donc que constater l'absence de sincérité du dialogue social sur ce point.

La baisse horaire n'est pas le seul point de tension. La création de secondes organisées par familles de métiers (dont certaines nous semblent incohérentes) entraînera de fait une dé-professionnalisation du diplôme. L'introduction très peu encadrée de l'apprentissage dans tous les lycées pro, avec des apprentis qui arrivent et repartent en cours d'année, conduira immanquablement à des mélanges de publics ingérables sur le plan pédagogique. Le ministère nous a bien fait comprendre que ce surcroît de travail ne donnerait lieu à aucune compensation pour les personnels, et entraînerait des compléments de service en CFA ou en UFA.

Pour le SNALC, ces annonces sont parfaitement inacceptables et traduisent un mépris certain de l'ensemble des personnels des lycées professionnels et de leurs représentants."

Au moins un qui ne se félicite pas...

Communiqué du 28/05: « Réforme de l’enseignement professionnel : derrière l’opération de communication, une nouvelle régression »

Jean-Michel Blanquer vient de dévoiler une réforme de l’enseignement professionnel qui provoque de vives inquiétudes chez les PLP :

• le développement de l’apprentissage, la mixité des parcours et des publics sont une menace sur le statut des PLP, les 18h hebdomadaires, et les formations sous statuts scolaire ;
• la baisse des horaires disciplinaires, mesure budgétaire, va affaiblir le contenu des formations ;
• les regroupements de spécialités ont déjà montré leur effet désastreux pour les élèves comme pour les personnels avec l’exemple dramatique du Bac GA ;
• alors que les élèves de bac pro sont les premières victimes de la loi ORE et de Parcoursup, rien n’est prévu pour les améliorer les débouchés post-bac ;
• toujours pas de pondération, pas d’indemnités de CCF, c’est une réforme sans un euro en plus ni pour les PLP, ni pour les élèves.
Le Ministre répète à l’envi que l’enseignement professionnel est sa seconde priorité, après la maternelle, collège, la réforme du baccalauréat général, l’instauration de la sélection à l’université… Il ne suffit pas d’agiter un Harvard du professionnel, il faut des actes.
Or les suppressions de postes prévues dans les DHG 2018/2019 des LP ne nous semblent pas aller dans le sens d’un meilleur encadrement dont les élèves de LP ont grandement besoin. Pas plus que la suppression de la taxe d’apprentissage prévue par le projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Aujourd’hui, les établissement s’en servent pour financer des projets, l’accès à la culture ou favoriser l’ouverture sur le monde en organisant visites, sorties, pièces de théâtre etc. Bien que génératrice d’inégalités en établissement, la taxe d’apprentissage participait largement à leur financement, comblant les insuffisance de l’état et des régions.
Pour SUD éducation, donner la priorité à l’enseignement professionnel, c’est lui donner les moyens de fonctionner correctement. Non seulement, M. Blanquer fait tout l’inverse mais en plus il mène une politique idéologique de généralisation des contrats d’apprentissage. Les PLP ne laisseront pas attaquer leur statut et saborder l’enseignement professionnel.

http://sudeducation.org/eforme-de-l-enseignement.html

Cath a écrit:Tu as raison, Jacq !

Et le SNETAA qui se réjouit car il "réclame depuis plusieurs décennies une reconnexion de l’enseignement général aux métiers." !!! Merieu doit se réjouir ! et que " Donner de la culture générale forte en respectant les disciplines d’enseignement, c’est une exigence pour le SNETAA-FO. " De la culture générale à 2.5h par semaine en bac et 1h semaine en CAP !

SNETAA qui avait signé le bac pro trois ans histoire d'être dans les négociations car non représentatif. Merci, ils nous l'ont déjà mis dans le dos une fois, heureusement qu'ils sont avec FO pour exister encore vaguement.

Je ne sais plus si cela a déjà été posté, mais voici le fameux rapport sur lequel Blanquer semble s'appuyer :
cache.media.education.gouv.fr/file/Fevrier/29/5/Rapport_Voie_professionnelle_2018_901295.pdf
Le MEN a déjà sa plaquette...mais j'ai paumé le lien. Préparez-vous à subir encore et encore les discours creux et les infographies ravageuses, avec BD et tout et tout.

Tous les éléments de langage tournent clairement autour de "l'excellence", et ils apparaissent très facilement dans les titres des articles...Blanquer apparait comme celui qui a de l'ambition pour les élèves et le système éducatif, comme celui qui saura reposer les exigences. Si c'est du flan, c'est donc cette image-là qu'il faudrait déconstruire.

Le cafépédago s'en est chargé :

L'horaire hebdomadaire est abaissé. Et c'est surtout au détriment de l'enseignement général. Ainsi au lieu de 380 heures de français - histoire-géo et EMC il n'y aura plus que 267 heures (297 avec les enseignements en co intervention). En maths on passe de 181 à 140 heures (ou 171). En langues de 349 à 265. Les périodes de formation en milieu professionnel seront aussi revues mais à la baisse : au lieu de 22 semaines se sera de 18 à 22 semaines.
On a donc un double allègement dont le ministre s'est bien gardé de faire état.

A la place des stages en entreprises suivis aujourd'hui en seconde, le lycéen pourrait suivre un vague enseignement de découverte des métiers, peut-être identique à ce qui existe au collège. Il s'agit avant tout d'apprendre à se comporter en entreprise Le choix de la spécialité professionnelle ne se ferait plus qu'en première.

A tous les niveaux, le rapport préconise de mélanger les publics, élèves en statut scolaire et apprentis. Il demande aussi la suppression des diplômes intermédiaires comme le BEP. Les diplômes seraient délivrés en blocs de compétences.

"harvard du pro" (...) Une belle image d'Epinal pour les médias mais dont le financement reviendrait complètement aux régions dont les compétences et les ressources en matière d'enseignement professionnel viennent d'être brisées par la réforme de la formation professionnelle...

Après un bac pro en 4 ans, puis en 3 ans, on passerait en fait à un bac pro en 2 ans. On se demande alors ce que pourrait valoir un diplôme professionnel avec moins de pratique et d'enseignement professionnel.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/05/29052018Article636631749675197222.

Au fait, qu'est-ce qui lui permet de prétendre viser l'excellence ? Je veux dire, qu'est-ce qui fait vaguement tenir son paravent dans les médias ?

Mon Dieu que c'est infecte... absence de diplôme, donc absences de garanties collectives, plus de précarité et donc plus de "docilité".... Même un suicide ne les arrête pas... loin s'en faut

laMiss a écrit: [...]
Au fait, qu'est-ce qui lui permet de prétendre viser l'excellence ? Je veux dire, qu'est-ce qui fait vaguement tenir son paravent dans les médias ?

C'est une fable tout simplement.
D'ailleurs ce jour c'est distribution des Fables de Jean de la Fontaine à l'école... ça c'est important, les médias en parlent, par contre étudier la réalité de la réforme c'est trop fatiguant pour eux.

J'ai expédié à mes collègues LHG les grilles horaires envisagées (document du SNUEP) : zéro réaction.
Not'bon ministre est tellement sûr qu'il ne se passera rien qu'il a présenté sa réforme pourrie juste avant les examens alors que si nous le voulions nous pourrions les bloquer. Mais bon, c'est la voie pro, tout le monde s'en fout, même les PLP concernés.

Dame Tartine a écrit:J'ai expédié à mes collègues LHG les grilles horaires envisagées (document du SNUEP) : zéro réaction.
Not'bon ministre est tellement sûr qu'il ne se passera rien qu'il a présenté sa réforme pourrie juste avant les examens alors que si nous le voulions nous pourrions les bloquer. Mais bon, c'est la voie pro, tout le monde s'en fout, même les PLP concernés.

clairement, oui, mes collègues ne vont pas réagir... il y a pourtant des postes menacés avec le volume horaire préconisé. Au moins deux contractuels, voire un titulaire en plus. Et encore, il y aura bientôt un départ en retraite qui tombera à point nommé.

farfalla a écrit:

Dame Tartine a écrit:J'ai expédié à mes collègues LHG les grilles horaires envisagées (document du SNUEP) : zéro réaction.
Not'bon ministre est tellement sûr qu'il ne se passera rien qu'il a présenté sa réforme pourrie juste avant les examens alors que si nous le voulions nous pourrions les bloquer. Mais bon, c'est la voie pro, tout le monde s'en fout, même les PLP concernés.

clairement, oui, mes collègues ne vont pas réagir... il y a pourtant des postes menacés avec le volume horaire préconisé. Au moins deux contractuels, voire un titulaire en plus. Et encore, il y aura bientôt un départ en retraite qui tombera à point nommé.

Surtout que nous n'avons que les horaires élèves et pas du tout les horaires globaux. Lorsque l'on voit des heures de "co-animation" il ne faut pas que les collègues des matières pro (sauf section à petit effectifs) aient pour cela du dédoublement s'il y a un collègue du général dans le secteur. Même chose pour le général.

Ici personne n'en parle sauf ma collègue CGT, je lui ai transmis tous les documents de ce fil mais clairement tout le monde s'en moque, je ne sais pas comment elle va réussir à faire bouger les collègues, je crois bien que ça va faire comme pour le bac pro 3 ans...

Et si c'était un découragement total ?
A force de faire n'importe quoi, si plus personne n'avait envie de défendre des ruines ?
Et si certains en entendant parler d'une reconversion se disent qu'après tout pourquoi pas et que cela ne pourra pas être pire ?

Pourquoi je ne suis même pas surprise ?