- gauvain31Empereur
Jacq a écrit:Préparons nos arguments pour les portes ouvertes...
C'est ce que nous allons faire dans notre lycée: des collègues vont donner des tracts devant la grille et nous à l'intérieur nous allons expliquer (à notre façon) la réforme aux parents.
Les profs en colère , le MEN s'en fiche, mais des parents et des élèves en colère , il ne s'en fiche pas. C'est toujours une question de rapport de force
- CathEnchanteur
Jacq a écrit:Préparons nos arguments pour les portes ouvertes...
Ça va en faire des courants d'air, vu que le ministre vient de nous qualifier de "ventilateurs à angoisse" !
- Ajonc35Sage
C'est du "parler vrai"!! Qu'entendait-il par là? Il va falloir me décrypter. Car l'angoisse, si elle est bien de notre côté, c'est lui qui a branché ( et d'autres avant lui, car la dégradation de notre travail, du niveau des élèves, etc..... il n'est pas tout seul) le ventilateur. Je crois que pas à un seul moment, il n'a proposé de le débrancher non plus ou de couper l'électricité.Cath a écrit:Jacq a écrit:Préparons nos arguments pour les portes ouvertes...
Ça va en faire des courants d'air, vu que le ministre vient de nous qualifier de "ventilateurs à angoisse" !
- JacqGuide spirituel
Cath a écrit:Jacq a écrit:Préparons nos arguments pour les portes ouvertes...
Ça va en faire des courants d'air, vu que le ministre vient de nous qualifier de "ventilateurs à angoisse" !
Quand et où ? Je ne mets pas en cause ta parole bien évidemment, mais je veux les sources !!!!!!!!!!!! La source des propos de cette XHIGRFOGHBFROAGIHR de ministre (le correcteur d'ortho me proposait "monstre" ^^) !
- gauvain31Empereur
Cath a écrit:Jacq a écrit:Préparons nos arguments pour les portes ouvertes...
Ça va en faire des courants d'air, vu que le ministre vient de nous qualifier de "ventilateurs à angoisse" !
,sur quelle chaîne, sur quelle radio ? Je croyais qu'il nous aimait
- Pourquoi 3,14159Expert
https://www.lejdd.fr/Politique/jean-michel-blanquer-au-jdd-la-reforme-du-lycee-permet-de-compenser-les-inegalites-3850520
JM Blanquer a écrit:La situation de chaque établissement se situera entre deux extrêmes qui doivent être évités : d'une part la reconstitution des trois séries précédentes, d'autre part la combinaison de tout avec tout, qui serait infaisable. Concrètement, chaque lycéen de la voie générale aura le choix parmi une vingtaine ou une trentaine de combinaisons, contre deux ou trois seulement aujourd'hui. C'est un progrès considérable! Il ne faut pas écouter les habituels ventilateurs à angoisses ; ce serait hallucinant qu'ils réussissent à faire passer l'or pour du plomb!
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- JacqGuide spirituel
Ventilateurs à angoisse... j'attends la source...
Mais M Blanquer devrait s'arracher les cheveux en pensant qu'un parent d'élève va devoir orienter son gamin de façon définitive vers "Gestion-Administration-Logistique-Transport" ( de façon définitive car les passerelles n'existeront plus que pour les technocrates de l'EN, dont M. Lave plus blanc que blanc), vers des filières où il y a de l'accompagnement personnalisé renforcé à plus de 30 élèves en même temps, où les heures d'enseignement fondent comme neige au soleil, pendant qu'on balance des heures à ne rien à faire (chef d'oeuvre, insertion - que font les matières pro le reste du temps ? orientation bidon pour des moins formés).
Ventilateur à angoisse ? Lorsque la réforme en question prévoit en "enjeu de ressources humaines", qui est une façon de formuler autrement "supprimer des postes" pour la "populace" (je reprends les termes d'un Néo sur un autre sujet) qui ne mérite rien de mieux que d'apprendre à rédiger des CV, LM ou recette de cuisine !
Ventilateur d'angoisse lorsque l'on va devoir indiquer aux parents que, oui les anciens bac pro n'avaient déjà plus que 4.5h de français histoire géo EMC et que maintenant ils n'en auront plus de 2 en terminale !
De quoi angoisser ? Quatre enseignants de ma matière songent à changer de boulot... M. Blanquer devrait se poser des questions, ou alors cela lui convient !?
Il y a de quoi angoisser et s'arracher les cheveux, pour nous, enseignants, pour les parents de nos élèves à venir... pour ceux qui ont encore quelques cheveux à perdre et aussi encore un reste d'humanité et d'honnêteté intellectuelle ou professionnelle envers les parents et les élèves.
RDV : portes ouvertes.
Mais M Blanquer devrait s'arracher les cheveux en pensant qu'un parent d'élève va devoir orienter son gamin de façon définitive vers "Gestion-Administration-Logistique-Transport" ( de façon définitive car les passerelles n'existeront plus que pour les technocrates de l'EN, dont M. Lave plus blanc que blanc), vers des filières où il y a de l'accompagnement personnalisé renforcé à plus de 30 élèves en même temps, où les heures d'enseignement fondent comme neige au soleil, pendant qu'on balance des heures à ne rien à faire (chef d'oeuvre, insertion - que font les matières pro le reste du temps ? orientation bidon pour des moins formés).
Ventilateur à angoisse ? Lorsque la réforme en question prévoit en "enjeu de ressources humaines", qui est une façon de formuler autrement "supprimer des postes" pour la "populace" (je reprends les termes d'un Néo sur un autre sujet) qui ne mérite rien de mieux que d'apprendre à rédiger des CV, LM ou recette de cuisine !
Ventilateur d'angoisse lorsque l'on va devoir indiquer aux parents que, oui les anciens bac pro n'avaient déjà plus que 4.5h de français histoire géo EMC et que maintenant ils n'en auront plus de 2 en terminale !
De quoi angoisser ? Quatre enseignants de ma matière songent à changer de boulot... M. Blanquer devrait se poser des questions, ou alors cela lui convient !?
Il y a de quoi angoisser et s'arracher les cheveux, pour nous, enseignants, pour les parents de nos élèves à venir... pour ceux qui ont encore quelques cheveux à perdre et aussi encore un reste d'humanité et d'honnêteté intellectuelle ou professionnelle envers les parents et les élèves.
RDV : portes ouvertes.
- Pourquoi 3,14159Expert
Juste au dessusJacq a écrit:Ventilateurs à angoisse... j'attends la source...
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- gauvain31Empereur
Pourquoi 3,14159 a écrit:https://www.lejdd.fr/Politique/jean-michel-blanquer-au-jdd-la-reforme-du-lycee-permet-de-compenser-les-inegalites-3850520JM Blanquer a écrit:La situation de chaque établissement se situera entre deux extrêmes qui doivent être évités : d'une part la reconstitution des trois séries précédentes, d'autre part la combinaison de tout avec tout, qui serait infaisable. Concrètement, chaque lycéen de la voie générale aura le choix parmi une vingtaine ou une trentaine de combinaisons, contre deux ou trois seulement aujourd'hui. C'est un progrès considérable! Il ne faut pas écouter les habituels ventilateurs à angoisses ; ce serait hallucinant qu'ils réussissent à faire passer l'or pour du plomb!
Ben face à quelqu'un qui brasse de l'air (et beaucoup) , les prochains combats seront sous le signe des contre-courants: c'est à celui qui soufflera le plus fort. Blanquer est en train de se macroniser de plus en plus. Un signe de fébrilité sûrement....
Par contre notre proviseur compte aller vers un des extrêmes : la reconstitution des filières....
- VicomteDeValmontGrand sage
Le Ministère fait la pub du nouveau lycée pro (vu sur BFM):
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Prof75Niveau 5
J'ai reçu un mail d'un syndicat que je ne connais pas : Action et démocratie.
Ils proposent une démarche intéressante selon moi, qui consiste à ne plus faire des grèves sporadiques inefficaces, mais de déposer dès maintenant un préavis de grève reconductible en période d'examen pour faire pression sur le ministère.
Ils s'appuient sur un sondage qu'ils ont ouvert.
https://actionetdemocratie.com/sondage01/
Un extrait de leur texte :
1/ Nous vous avons adressé récemment une lettre dans laquelle nous
faisons le constat, comme la majorité d’entre vous, de l’inutilité et de
l’inefficacité des modes d’action habituels, et notamment de la grève.
Le taux de participation aux dernières journées de grève à l’appel de
certaines organisations ne fait que confirmer notre analyse et nous
conforter dans le choix de ne pas y appeler inconsidérément les
collègues. Dans cette lettre, nous faisons aussi le constat de l’absence
totale de dialogue et de concertation au niveau du ministère, en dépit
des proclamations de ce dernier qui ne trompent personne si ce n’est
peut-être les médias en général peu regardants. Nous vous avons proposé
de définir deux ou trois revendications essentielles que nous voulons
vraiment satisfaire ; nous vous avons également demandé de vous
prononcer sur le principe d’une grève reconductible en période d’examen
dont le préavis, en étant déposé dès maintenant, nous permettrait de
négocier en position de force. Vous avez été environ 20 000 à répondre
(15 000 réponses exploitables) et à approuver cette action à hauteur de
80% ainsi qu’à placer en tête des revendications une revalorisation
immédiate de nos salaires.
Ils proposent une démarche intéressante selon moi, qui consiste à ne plus faire des grèves sporadiques inefficaces, mais de déposer dès maintenant un préavis de grève reconductible en période d'examen pour faire pression sur le ministère.
Ils s'appuient sur un sondage qu'ils ont ouvert.
https://actionetdemocratie.com/sondage01/
Un extrait de leur texte :
1/ Nous vous avons adressé récemment une lettre dans laquelle nous
faisons le constat, comme la majorité d’entre vous, de l’inutilité et de
l’inefficacité des modes d’action habituels, et notamment de la grève.
Le taux de participation aux dernières journées de grève à l’appel de
certaines organisations ne fait que confirmer notre analyse et nous
conforter dans le choix de ne pas y appeler inconsidérément les
collègues. Dans cette lettre, nous faisons aussi le constat de l’absence
totale de dialogue et de concertation au niveau du ministère, en dépit
des proclamations de ce dernier qui ne trompent personne si ce n’est
peut-être les médias en général peu regardants. Nous vous avons proposé
de définir deux ou trois revendications essentielles que nous voulons
vraiment satisfaire ; nous vous avons également demandé de vous
prononcer sur le principe d’une grève reconductible en période d’examen
dont le préavis, en étant déposé dès maintenant, nous permettrait de
négocier en position de force. Vous avez été environ 20 000 à répondre
(15 000 réponses exploitables) et à approuver cette action à hauteur de
80% ainsi qu’à placer en tête des revendications une revalorisation
immédiate de nos salaires.
- JacqGuide spirituel
Action et démocratie n'est plus que le sphincter du rectum de l'anus d'un Snetaa qui n'est que le résidu excrémentiel d'un vote jadis uniforme du LP.
Ils peuvent donc annoncer toutes les actions qu'ils veulent, comme ils n'existent plus, cela ne les engage pas.
Le pire n'est pas leur non existence, le pire est l'actuelle existence survivante d'un Snetaa totalement traître qui ne survit que par la moutonnerie de certains enseignants du LP.
Ils peuvent donc annoncer toutes les actions qu'ils veulent, comme ils n'existent plus, cela ne les engage pas.
Le pire n'est pas leur non existence, le pire est l'actuelle existence survivante d'un Snetaa totalement traître qui ne survit que par la moutonnerie de certains enseignants du LP.
- Prof75Niveau 5
Les programmes de français sont tombés...Encore plus catastrophiques que ce qu'on redoutait !
http://cache.media.education.gouv.fr/file/CSP/39/5/2de_Francais_Voie_professionnelle_1074395.pdf
http://cache.media.education.gouv.fr/file/CSP/39/5/2de_Francais_Voie_professionnelle_1074395.pdf
- Pourquoi 3,14159Expert
Oyé Oyé :
JMB a écrit:Mesdames et Messieurs les professeurs,
Le lycée professionnel est un modèle de formation auquel je suis résolument attaché. Il a pour but de former des professionnels et des futurs citoyens insérés dans un monde en perpétuelle évolution.
En cette rentrée 2018, de premiers résultats ont été obtenus puisque nous avons réussi à endiguer la baisse ancienne et régulière du nombre d’élèves affectés en lycée professionnel. À la fin de la troisième, le taux de passage en voie professionnelle se stabilise à 24,3 % des élèves scolarisés en troisième générale. Il est nécessaire de poursuivre cet effort en renforçant encore l’attractivité des lycées professionnels. C’est précisément le but de la campagne télévisée que j’ai souhaité lancer ces dernières semaines.
Pour redonner toute sa place au lycée professionnel, nous devons en effet lui donner un nouvel élan en veillant à transmettre aux élèves le meilleur de nos savoir-faire et de robustes savoir-être. Ils sont indispensables à tous les professionnels et à la vie en commun. Pour renforcer son attractivité, le lycée professionnel doit, plus encore qu’aujourd’hui, former aux métiers nouveaux. Je pense en particulier aux métiers liés à l’aide à la personne, à la transition écologique et à la révolution numérique.
C’est le sens de la transformation que nous devons mener ensemble.
Parce que la maîtrise des savoirs fondamentaux des élèves est souvent fragile, vous avez fait de l’innovation pédagogique l’un des fondements de vos enseignements ; elle inspire tout le système éducatif. Je veux vous donner les moyens d’amplifier ces pratiques novatrices en augmentant pour vous la possibilité de travail en groupes réduits.
Ainsi, les professeurs d’enseignements généraux, si essentiels à l’identité du lycée professionnel et à la culture générale, pourront transmettre savoirs et valeurs selon différentes modalités pédagogiques :
• le cours en classe entière ;
• le cours en co-intervention avec un professeur d’enseignement professionnel. Les deux professeurs se complèteront pour asseoir leurs savoirs respectifs ;
• l’intervention pour la réalisation du chef-d’œuvre qui permettra une application concrète des savoirs ;
• l’accompagnement personnalisé qui consolidera les acquis disciplinaires, notamment en français et en mathématiques. L’accompagnement personnalisé s’appuiera sur les tests de positionnement passés en début de seconde.
Par souci d’équité entre les différentes filières, les volumes horaires des élèves seront harmonisés. Comment en effet comprendre que les élèves les plus fragiles et ceux qui sont exposés le plus au décrochage soient ceux dont on exige les semaines les plus lourdes ? Ils n’ont pas besoin de « plus d’heures » mais de « mieux d’heures ».
Ainsi, cette transformation de la voie professionnelle se traduira-t-elle par un meilleur encadrement des élèves qui pourront progresser plus vite.
Plus d’accompagnement, plus de progressivité et donc plus de réussite pour les jeunes sont au cœur de ce nouveau lycée professionnel. Au plus près des territoires, en fonction des projets d’établissements, le CAP pourra s’organiser en un, deux ou trois ans. Des modules de positionnement en terminale prépareront les élèves à une poursuite d’études supérieures ou une insertion immédiate sur le marché du travail. Quand cela est possible, la seconde s’organisera en familles de métiers. Cela permettra aux jeunes, tout en se formant aux compétences professionnelles communes à plusieurs baccalauréats, d’affiner leurs choix.
Afin d’offrir aux jeunes des parcours répondant au mieux aux besoins, aux envies et à la diversité de leurs profils, nous allons également développer l’apprentissage dans les lycées professionnels. Ainsi, nos établissements seront au cœur de l’offre de formation professionnelle de notre pays.
Depuis vingt mois, je dialogue très étroitement avec vos représentants pour construire ce nouveau lycée professionnel. Des discussions sont en cours pour faire évoluer les référentiels de nos formations et les programmes d’enseignements généraux ont été rénovés.
Jusqu’au 6 mars inclus vous êtes invités à vous exprimer à leur sujet. Votre voix est primordiale dans ce moment clé. C’est pourquoi je vous invite à vous exprimer massivement.
Enfin, en lien avec les collectivités territoriales, les entreprises, le monde associatif et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, nous développerons de nouveaux campus des métiers et des qualifications. Véritables lieux de vie et de formation, têtes de réseaux thématiques, ils rayonneront et irrigueront tous les territoires grâce à l’excellence des formations professionnelles.
Pour vous accompagner dans la mise en place de ce nouveau lycée professionnel, des ressources pédagogiques seront mises à votre disposition dans les prochains jours (guides, parcours m@gistère). Des réunions seront organisées dans vos établissements. Des formations académiques vous permettront de vous emparer de tous ces sujets. Appropriation de la réforme et accompagnement des professeurs sont une nécessité absolue ; j’ai donné des instructions claires en ce sens.
Mon souhait le plus cher est que le lycée professionnel devienne une grande fierté pour les professeurs de lycée professionnel et un outil affirmé de réussite pour les élèves. C’est avec vous, ensemble, que nous réussirons cette transformation au service des jeunes.
Jean-Michel BLANQUER
Ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- TibocceNiveau 2
Et notre avis comptera autant que celui du CSE ??
S'il faut passer une heure à participer à une consultation "placébo", autant la passer avec les élèves.
5 ans d'enseignement en LP et j'en ai déjà assez de cette mascarade !!!
S'il faut passer une heure à participer à une consultation "placébo", autant la passer avec les élèves.
5 ans d'enseignement en LP et j'en ai déjà assez de cette mascarade !!!
_________________
Tibocce "Elle:-c'est quoi? Lui(après quelques vers fièrement énoncés):-Chateaubriand. Elle (hypnotisée par le verre qu'il tient):- Eh ben tu te fais pas chié, sert moi en un. Lui:-..."
- Ajonc35Sage
Je pense que tous, à un moment ou un autre de notre carrière, nous avons été "consultés" avec réunions et bla bla et maintenant en ligne. Et je n'ai jamais vu rien en sortir. Cela sert juste à dire :"vous avez été consultés ". Si nous répondons, nous avons perdu du temps et si, collectivement nous n'y répondons pas, ON nous dira : "vous n'aviez qu'à répondre, donner votre avis". Dans les deux cas nous sommes coincés.
Personnellement je préfère ne plus répondre, au moins, sur le premier point je suis gagnante et même sur le second car je me sens moins méprisée.
Personnellement je préfère ne plus répondre, au moins, sur le premier point je suis gagnante et même sur le second car je me sens moins méprisée.
- Pourquoi 3,14159Expert
Référendum 2005, 54,7% de "Non" et …Ajonc35 a écrit:Je pense que tous, à un moment ou un autre de notre carrière, nous avons été "consultés" avec réunions et bla bla et maintenant en ligne. Et je n'ai jamais vu rien en sortir. Cela sert juste à dire :"vous avez été consultés ". Si nous répondons, nous avons perdu du temps et si, collectivement nous n'y répondons pas, ON nous dira : "vous n'aviez qu'à répondre, donner votre avis". Dans les deux cas nous sommes coincés.
Personnellement je préfère ne plus répondre, au moins, sur le premier point je suis gagnante et même sur le second car je me sens moins méprisée.
Moi aussi je ne participerai pas.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- CathEnchanteur
On peut voter autant de fois qu'on veut...Suffit d'une adresse mail pour recevoir un lien. De préférence une adresse avec pseudo, je dirais, au cas où...
- JacqGuide spirituel
Pourquoi 3,14159 a écrit:Oyé Oyé :JMB a écrit:Mesdames et Messieurs les professeurs,
Le lycée professionnel est un modèle de formation auquel je suis résolument attaché. Il a pour but de former des professionnels et des futurs citoyens insérés dans un monde en perpétuelle évolution.
En cette rentrée 2018, de premiers résultats ont été obtenus puisque nous avons réussi à endiguer la baisse ancienne et régulière du nombre d’élèves affectés en lycée professionnel. À la fin de la troisième, le taux de passage en voie professionnelle se stabilise à 24,3 % des élèves scolarisés en troisième générale. Il est nécessaire de poursuivre cet effort en renforçant encore l’attractivité des lycées professionnels. C’est précisément le but de la campagne télévisée que j’ai souhaité lancer ces dernières semaines.
Pour redonner toute sa place au lycée professionnel, nous devons en effet lui donner un nouvel élan en veillant à transmettre aux élèves le meilleur de nos savoir-faire et de robustes savoir-être. Ils sont indispensables à tous les professionnels et à la vie en commun. Pour renforcer son attractivité, le lycée professionnel doit, plus encore qu’aujourd’hui, former aux métiers nouveaux. Je pense en particulier aux métiers liés à l’aide à la personne, à la transition écologique et à la révolution numérique.
C’est le sens de la transformation que nous devons mener ensemble.
Parce que la maîtrise des savoirs fondamentaux des élèves est souvent fragile, vous avez fait de l’innovation pédagogique l’un des fondements de vos enseignements ; elle inspire tout le système éducatif. Je veux vous donner les moyens d’amplifier ces pratiques novatrices en augmentant pour vous la possibilité de travail en groupes réduits.
Ainsi, les professeurs d’enseignements généraux, si essentiels à l’identité du lycée professionnel et à la culture générale, pourront transmettre savoirs et valeurs selon différentes modalités pédagogiques :
• le cours en classe entière ;
• le cours en co-intervention avec un professeur d’enseignement professionnel. Les deux professeurs se complèteront pour asseoir leurs savoirs respectifs ;
• l’intervention pour la réalisation du chef-d’œuvre qui permettra une application concrète des savoirs ;
• l’accompagnement personnalisé qui consolidera les acquis disciplinaires, notamment en français et en mathématiques. L’accompagnement personnalisé s’appuiera sur les tests de positionnement passés en début de seconde.
Par souci d’équité entre les différentes filières, les volumes horaires des élèves seront harmonisés. Comment en effet comprendre que les élèves les plus fragiles et ceux qui sont exposés le plus au décrochage soient ceux dont on exige les semaines les plus lourdes ? Ils n’ont pas besoin de « plus d’heures » mais de « mieux d’heures ».
Ainsi, cette transformation de la voie professionnelle se traduira-t-elle par un meilleur encadrement des élèves qui pourront progresser plus vite.
Plus d’accompagnement, plus de progressivité et donc plus de réussite pour les jeunes sont au cœur de ce nouveau lycée professionnel. Au plus près des territoires, en fonction des projets d’établissements, le CAP pourra s’organiser en un, deux ou trois ans. Des modules de positionnement en terminale prépareront les élèves à une poursuite d’études supérieures ou une insertion immédiate sur le marché du travail. Quand cela est possible, la seconde s’organisera en familles de métiers. Cela permettra aux jeunes, tout en se formant aux compétences professionnelles communes à plusieurs baccalauréats, d’affiner leurs choix.
Afin d’offrir aux jeunes des parcours répondant au mieux aux besoins, aux envies et à la diversité de leurs profils, nous allons également développer l’apprentissage dans les lycées professionnels. Ainsi, nos établissements seront au cœur de l’offre de formation professionnelle de notre pays.
Depuis vingt mois, je dialogue très étroitement avec vos représentants pour construire ce nouveau lycée professionnel. Des discussions sont en cours pour faire évoluer les référentiels de nos formations et les programmes d’enseignements généraux ont été rénovés.
Jusqu’au 6 mars inclus vous êtes invités à vous exprimer à leur sujet. Votre voix est primordiale dans ce moment clé. C’est pourquoi je vous invite à vous exprimer massivement.
Enfin, en lien avec les collectivités territoriales, les entreprises, le monde associatif et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, nous développerons de nouveaux campus des métiers et des qualifications. Véritables lieux de vie et de formation, têtes de réseaux thématiques, ils rayonneront et irrigueront tous les territoires grâce à l’excellence des formations professionnelles.
Pour vous accompagner dans la mise en place de ce nouveau lycée professionnel, des ressources pédagogiques seront mises à votre disposition dans les prochains jours (guides, parcours m@gistère). Des réunions seront organisées dans vos établissements. Des formations académiques vous permettront de vous emparer de tous ces sujets. Appropriation de la réforme et accompagnement des professeurs sont une nécessité absolue ; j’ai donné des instructions claires en ce sens.
Mon souhait le plus cher est que le lycée professionnel devienne une grande fierté pour les professeurs de lycée professionnel et un outil affirmé de réussite pour les élèves. C’est avec vous, ensemble, que nous réussirons cette transformation au service des jeunes.
Jean-Michel BLANQUER
Ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse
Autre sinistre fumisterie de notre administration :
" Madame, Monsieur,
Le lycée professionnel se transforme pour former les talents aux métiers de demain et offrir aux élèves un tremplin vers une insertion dans la vie active ou vers des poursuites d'études réussies.
Dans cette perspective, le Conseil Supérieur des Programmes (CSP) a été saisi par le ministre pour élaborer de nouveaux programmes pour les enseignements généraux de la future voie professionnelle. Les projets de programmes de la classe de seconde et des classes préparatoires au CAP sont progressivement rendus publics depuis le 8 février. Pour certains enseignements, le projet de programme de première et terminale est aussi disponible.
Afin de recueillir les avis et les suggestions de la communauté éducative, le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse a souhaité engager une large consultation du 18 février au 3 mars 2019. En participant à cette consultation, vous êtes pleinement associés au processus d’élaboration des nouveaux programmes.
Vous êtes invités à vous exprimer via un questionnaire individuel en ligne, accessible depuis le site éduscol à l'adresse suivante : http://eduscol.education.fr/consultations-lycee-2018-2019
Le questionnaire porte sur l’approche générale des projets de programmes, les contenus d’enseignement et la mise en œuvre en classe. Des espaces d’expression libre permettent de formuler des remarques et des propositions.
Sur la page dédiée à la consultation sur les programmes de la voie professionnelle, vous pouvez télécharger les projets du Conseil supérieur des programmes.
En cliquant sur « Je suis professionnel de l’éducation, j’accède à la consultation », une adresse électronique vous sera demandée pour recevoir un lien destiné à garantir votre anonymat. Celui-ci vous permettra d’accéder au questionnaire et d’y revenir si vous souhaitez répondre en plusieurs fois.
Je vous remercie par avance de votre participation.
Avec toute ma confiance,
Jean-Marc HUART
Directeur général de l’enseignement scolaire"
Monsieur Huart, déjà aux manettes depuis longtemps (conseiller technique au cabinet de Xavier Darcos / inspecteur général de l'Education nationale en 2009 / sous-directeur des lycées et de la formation professionnelle tout au long de la vie (2009-2013) et donc responsable de la déroute de la formation professionnelle (n'ayant lui-même jamais vu un élève de LP, enseignant en SES puis en classe prépa, bref tout pour comprendre ce qu'est un élève de LP) a visiblement le sens de l'humour. Le CSP a été saisi, non écouté, et des programmes lamentables ont été pondus pour répondre à des horaires indigents qui ne permettront en aucun cas d'améliorer le niveau de nos élèves, leur insertion professionnelle, et encore moins la poursuite sereine d'études dans le supérieur ! Et en plus ce sinistre individu nous appelle au dialogue ! Quel dialogue maintenant de tout est plié, depuis le 28 mai 2018 !!!!! sans qu'aucune négociation réelle ait eu lieu !
Et l'enfumage se poursuit avec Blanquer : Par souci d’équité entre les différentes filières, les volumes horaires des élèves seront harmonisés. Comment en effet comprendre que les élèves les plus fragiles et ceux qui sont exposés le plus au décrochage soient ceux dont on exige les semaines les plus lourdes ? Ils n’ont pas besoin de « plus d’heures » mais de « mieux d’heures ». "
Et non, Monsieur Blanquer, si vous aviez un jour enseigné et un jour seulement eu le souci de la réussite des élèves de LP, c'est l'inverse qu'il faut faire ! C'est justement dans un souci d'équité que les élèves les plus fragiles et en difficulté doivent avoir PLUS d'heures de cours, c'est ainsi que le LP avait été conçu et pensé, mais c'était avant Blanquer-Chatel-Huart qui, par souci d'équité déjà, avaient supprimé une année entière de formation à nos élèves et qui, en terme d'horaires, en suppriment encore une autre à nos élèves (les heures perdues sur trois ans par nos élèves équivalent à une nouvelle une année de cours en moins). Merci Blanquer pour votre souci d'équité : avoir supprimé en moins de dix ans deux années entières de formation aux élèves, c'est un tour de force exceptionnel ! Ainsi, grâce à Monsieur Blanquer, une grande partie des enseignants ont véritablement honte de la formation promise à leurs futurs élèves et n'ont plus aucune envie d'enseigner. C'est cela l'école de la confiance.
- Pourquoi 3,14159Expert
Depuis le bac pro 3 ans j'ai honte, et l'année prochaine ce sera effectivement pire. Entre temps j'ai appris à relativiser afin de me préserver.Jacq a écrit:[...Ainsi, grâce à Monsieur Blanquer, une grande partie des enseignants ont véritablement honte de la formation promise à leurs futurs élèves et n'ont plus aucune envie d'enseigner. C'est cela l'école de la confiance.
Mais si une indemnité de départ est proposée je ne résisterai qu'une demi-seconde.
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- Prof75Niveau 5
Moi je jette l'éponge ! Marre d'être le seul à essayer de faire bouger les autres dans mon lycée !
Même dans mon équipe de lettres, je suis marginalisé. Certains sont volontaires pour la journée de préparation de la réforme (eh oui car vous comprenez, on vous balance une réforme dans les jambes, mais débrouillez-vous pour les modalités d'application !)
D'autres ont hâte qu'on se réunisse pour choisir des manuels qui ne sont même pas encore sortis !
Je suis consterné par le panurgisme de mes estimés collègues ! Demain un parti d'extrême-droite arrive au pouvoir, oriente les programmes d'histoire vers un pétainisme à peine dissimulé, et vous verrez les mêmes inspecteurs défendre la "réforme" et les mêmes profs serviles aveuglés de loyalisme !
Quelle époque !...
Même dans mon équipe de lettres, je suis marginalisé. Certains sont volontaires pour la journée de préparation de la réforme (eh oui car vous comprenez, on vous balance une réforme dans les jambes, mais débrouillez-vous pour les modalités d'application !)
D'autres ont hâte qu'on se réunisse pour choisir des manuels qui ne sont même pas encore sortis !
Je suis consterné par le panurgisme de mes estimés collègues ! Demain un parti d'extrême-droite arrive au pouvoir, oriente les programmes d'histoire vers un pétainisme à peine dissimulé, et vous verrez les mêmes inspecteurs défendre la "réforme" et les mêmes profs serviles aveuglés de loyalisme !
Quelle époque !...
- farfallaEmpereur
Journée de formation en vue avec des inspecteurs qui viendront dans notre établissement... ô joie...
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- JacqGuide spirituel
Cette journée de formation n'a qu'un seul objectif, pour le gouvernement, pour leurs vassaux des rectorats : montrer que la réforme est préparée.
En réalité rien n'est préparé (par exemple, sommes nous informés que le "co-animation" serait évaluée au bac ?).
Donc nos journées de formations vont se résumer à :
- 1er temps, la propagande ministérielle (je compte quitter la réunion au premier mensonge, c'est à dire sans doute pas après cinq minutes). Deux heures de blabla institutionnel et propagandiste. Comme la formation commence sans doute à 9h, ensuite nous constituons des groupes de travail (vers 10 ou 11 h selon la capacité des inspecteurs à mentir) pour préparer nos projets (chef-d’œuvre ou cozanimation) pour la rentrée 2019.
- ,2e temps : branlette mutuelle, qui débute en fin de matinée ou en début d'après-midi (mais le plus tôt possible car l'inspecteur n'a pas que cela à faire et doit rentrer chez lui, pas trop tard non plus). La consigne sera : débrouillez-vous pour prévoir le chef d'oeuvre et la cozanimation car nous nous n'avons rien prévu sauf dans les textes bidons qui vous sont envoyés
- 3e temps : restitution : "si possible donnez-nous vos billes pour prévoir quelque chose car nous nous sommes pour la réforme mais c'est vous qui devez vous en saisir pour viser à l'excellence même si au total on supprime une année entière de formation aux élèves".
- 4e temps que nous ne verrons jamais : les inspecteurs et les CDE vont pouvoir dire que la réforme est préparée, concertée...
Bon, moi je vais me casser au premier mensonge, comme indiqué, sans doute avant la fin des 5 premières minutes.
Mes collègues de LHG devraient refuser de se mettre en groupe de travail.
Notons que cela me fera, pour cette sinistre réforme, une suppression de 7h de cours dont 3 avec la même classe. Mais la formation de nos élèves, cela intéresse qui ? Certainement pas notre ministre et encore moins ses valets d'inspecteurs.
En réalité rien n'est préparé (par exemple, sommes nous informés que le "co-animation" serait évaluée au bac ?).
Donc nos journées de formations vont se résumer à :
- 1er temps, la propagande ministérielle (je compte quitter la réunion au premier mensonge, c'est à dire sans doute pas après cinq minutes). Deux heures de blabla institutionnel et propagandiste. Comme la formation commence sans doute à 9h, ensuite nous constituons des groupes de travail (vers 10 ou 11 h selon la capacité des inspecteurs à mentir) pour préparer nos projets (chef-d’œuvre ou cozanimation) pour la rentrée 2019.
- ,2e temps : branlette mutuelle, qui débute en fin de matinée ou en début d'après-midi (mais le plus tôt possible car l'inspecteur n'a pas que cela à faire et doit rentrer chez lui, pas trop tard non plus). La consigne sera : débrouillez-vous pour prévoir le chef d'oeuvre et la cozanimation car nous nous n'avons rien prévu sauf dans les textes bidons qui vous sont envoyés
- 3e temps : restitution : "si possible donnez-nous vos billes pour prévoir quelque chose car nous nous sommes pour la réforme mais c'est vous qui devez vous en saisir pour viser à l'excellence même si au total on supprime une année entière de formation aux élèves".
- 4e temps que nous ne verrons jamais : les inspecteurs et les CDE vont pouvoir dire que la réforme est préparée, concertée...
Bon, moi je vais me casser au premier mensonge, comme indiqué, sans doute avant la fin des 5 premières minutes.
Mes collègues de LHG devraient refuser de se mettre en groupe de travail.
Notons que cela me fera, pour cette sinistre réforme, une suppression de 7h de cours dont 3 avec la même classe. Mais la formation de nos élèves, cela intéresse qui ? Certainement pas notre ministre et encore moins ses valets d'inspecteurs.
- Ajonc35Sage
Jacq, je suis allée en visite de stage cette semaine et ? Globalement ce que veulent les professionnels ce sont des gens qui connaissent le boulot. Après qu'ils aient fait du français, de l'anglais ou toute autre matière ils s'en moquent. Ce qu'oublient ces professionnels ( sauf rares cas) c'est que, eux, ils ont eux la chance d'être bien formés BEP puis Bac Pro ou autre, BTS ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Donc ils reprochent au système actuel de ne pas bien former les jeunes et font la comparaison avec les apprentis. Pour eux c'est la panacée. Ce qu'ils oublient aussi , c'est que leurs apprentis ils les choisissent au milieu de beaucoup d'autres, ce sont donc les plus autonomes qui deviennent apprentis, les autres sont en formation initiale.
Ce que je viens d'écrire n'est pas complètement exact car nous avons aussi de bons élèves qui font le choix de la formation initiale pour réserver leur formation en apprentissage à la fin du parcours. Nous avons pas mal d'élèves dans ce cas chez nous qui poursuivent un BTS par apprentissage. Ces mêmes professionnels prendront-ils des élèves qui sont en situation de handicap ( des élèves plus lents, moins autonomes ) ou encore moins matures quand la formation initiale aura disparu.ou sera réduite à peau de chagrin. Je n'ai rien contre l'apprentissage/alternance, c'est un outil comme un autre et parmi d'autres et j'ai été PP en 3ème, pour certains élèves c'était LA voie.
Clairement continuons à dévaloriser la FI.
Ce que je viens d'écrire n'est pas complètement exact car nous avons aussi de bons élèves qui font le choix de la formation initiale pour réserver leur formation en apprentissage à la fin du parcours. Nous avons pas mal d'élèves dans ce cas chez nous qui poursuivent un BTS par apprentissage. Ces mêmes professionnels prendront-ils des élèves qui sont en situation de handicap ( des élèves plus lents, moins autonomes ) ou encore moins matures quand la formation initiale aura disparu.ou sera réduite à peau de chagrin. Je n'ai rien contre l'apprentissage/alternance, c'est un outil comme un autre et parmi d'autres et j'ai été PP en 3ème, pour certains élèves c'était LA voie.
Clairement continuons à dévaloriser la FI.
- JacqGuide spirituel
Hein, dévaloriser la France Insoumise ? ce n'est pas mon genre (d'ailleurs je ne peux pas les dévaloriser puisque pour moi ils n'ont aucune valeur même si je vais voter pour eux aux européennes).
Bien sûr, je comprends, je suis d'accord avec toi. Je suis d'accord avec ces professionnels, ils ont raison d'espérer des élèves-apprentis les mieux formés professionnellement. Je suis d'accord avec ce que tu indiques sur l'apprentissage, ce sont des gamins sélectionnés du fait du marché de l'emploi dès le départ (mais, attention, beaucoup ne veulent plus d'apprentis aussi, donc.... ).
Ensuite, nous (enseignants) nous avons une vision plus à long terme et moins utilitariste. Un élève est un citoyen, un futur père ou mère le plus souvent, et surtout quelqu'un qui doit pouvoir progresser personnellement et professionnellement. Ses compétences non professionnelles lui serviront dans les deux cas.
J'ai toujours enseigné dans le tertiaire, et même les filières supposées industrielles de mon établissement sont certes "manuelles" mais sont en réalité dans le service à la personne et, économiquement, dans le tertiaire (sauf une). Et ces élèves auront besoin de savoir lire, écrire, et compter pour s'en sortir. Ils ne pourront pas être de simples exécutants, et c'est ce que nous promet clairement la réforme (malgré les mensonges officiels sur l'autonomie etc.).
Un exemple, qui remonte à bientôt 20 ans. Deux amis travaillant dans la grande distribution. Formation des deux : Licence de lettres modernes, licence d'histoire. Tous les deux entrés sans formation commerciale dans la grande distrib, comme simples manœuvres, qui ont terminé chefs de secteur(S - car plusieurs secteurs) et qui m'ont tous indiqué : les bac prof sont restés chefs de rayon. L'un qui travaillait dans chez Leroy Merlin m'indiquait clairement : la différence c'est que lorsque je dois vendre un portail automatique je dois avoir lu, compris et maîtrisé complètement son mode d'emploi, d'installation, d'entretien et tout l'argumentaire qui va avec et, sur un tel produit, mes employés ne peuvent pas.
Il est loin le temps où un gars sortait avec un vague bac (je pense à un ami qui a eu son bac en 68, car on était en 68, sinon il n'aurait jamais eu le bac) et que l'on pouvait se hisser jusqu'à directeurs d'hypermarchés. Lorsque des élèves de bac nous annonce qu'un litre d'eau pèse 100 kg, on est bien loin de cela.
Bien sûr, je comprends, je suis d'accord avec toi. Je suis d'accord avec ces professionnels, ils ont raison d'espérer des élèves-apprentis les mieux formés professionnellement. Je suis d'accord avec ce que tu indiques sur l'apprentissage, ce sont des gamins sélectionnés du fait du marché de l'emploi dès le départ (mais, attention, beaucoup ne veulent plus d'apprentis aussi, donc.... ).
Ensuite, nous (enseignants) nous avons une vision plus à long terme et moins utilitariste. Un élève est un citoyen, un futur père ou mère le plus souvent, et surtout quelqu'un qui doit pouvoir progresser personnellement et professionnellement. Ses compétences non professionnelles lui serviront dans les deux cas.
J'ai toujours enseigné dans le tertiaire, et même les filières supposées industrielles de mon établissement sont certes "manuelles" mais sont en réalité dans le service à la personne et, économiquement, dans le tertiaire (sauf une). Et ces élèves auront besoin de savoir lire, écrire, et compter pour s'en sortir. Ils ne pourront pas être de simples exécutants, et c'est ce que nous promet clairement la réforme (malgré les mensonges officiels sur l'autonomie etc.).
Un exemple, qui remonte à bientôt 20 ans. Deux amis travaillant dans la grande distribution. Formation des deux : Licence de lettres modernes, licence d'histoire. Tous les deux entrés sans formation commerciale dans la grande distrib, comme simples manœuvres, qui ont terminé chefs de secteur(S - car plusieurs secteurs) et qui m'ont tous indiqué : les bac prof sont restés chefs de rayon. L'un qui travaillait dans chez Leroy Merlin m'indiquait clairement : la différence c'est que lorsque je dois vendre un portail automatique je dois avoir lu, compris et maîtrisé complètement son mode d'emploi, d'installation, d'entretien et tout l'argumentaire qui va avec et, sur un tel produit, mes employés ne peuvent pas.
Il est loin le temps où un gars sortait avec un vague bac (je pense à un ami qui a eu son bac en 68, car on était en 68, sinon il n'aurait jamais eu le bac) et que l'on pouvait se hisser jusqu'à directeurs d'hypermarchés. Lorsque des élèves de bac nous annonce qu'un litre d'eau pèse 100 kg, on est bien loin de cela.
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