Philip Roth est mort

Tout au long de sa vie, et depuis ses premiers succès dans les années 1960, Philip Roth aura exploré de nombreux thèmes dont celui du fanatisme des Américains pour leur pays et pour les engagements en politique, la luxure et les excès du corps de l'Homme, mais aussi la vie dans les familles juives.

Mr. Roth was the last of the great white males: the triumvirate of writers — Saul Bellow and John Updike were the others — who towered over American letters in the second half of the 20th century. Outliving both and borne aloft by an extraordinary second wind, Mr. Roth wrote more novels than either of them. In 2005 he became only the third living writer (after Bellow and Eudora Welty) to have his books enshrined in the Library of America.

Spoiler:

MUTIS a écrit:Pour moi c'était le plus grand écrivain vivant. Va falloir que je revoie la formule...
J'envie ceux qui ne le connaissent pas encore.
J'ai pratiquement tout lu mais je vais regarder si je ne dégotte pas quelques perles inconnues parmi les derniers ouvrages publiés. Car je l'ai moins lu depuis 2012.
L'écrivain le plus lucide et le plus étonnant que j'aie lu ces dernières années.
Je recommande quelques livres moins connus que ceux dont on parle à la radio : La Contrevie et  J'ai épousé un communiste. Deux chefs d'oeuvre...

Paleoprof a écrit:

MUTIS a écrit:Pour moi c'était le plus grand écrivain vivant. Va falloir que je revoie la formule...
J'envie ceux qui ne le connaissent pas encore.
J'ai pratiquement tout lu mais je vais regarder si je ne dégotte pas quelques perles inconnues parmi les derniers ouvrages publiés. Car je l'ai moins lu depuis 2012.
L'écrivain le plus lucide et le plus étonnant que j'aie lu ces dernières années.
Je recommande quelques livres moins connus que ceux dont on parle à la radio : La Contrevie et  J'ai épousé un communiste. Deux chefs d'oeuvre...

J'en fais [malheureusement ou heureusement ?] partie. J'écoute depuis ce matin les différents hommages qui lui sont rendus et du coup, j'attends l'heure d'ouverture de ma bibliothèque municipale préférée, tout-à-l'heure, pour le découvrir... Sauf si d'autres lecteurs me grillent avant !

MUTIS a écrit:

Paleoprof a écrit:

MUTIS a écrit:Pour moi c'était le plus grand écrivain vivant. Va falloir que je revoie la formule...
J'envie ceux qui ne le connaissent pas encore.
J'ai pratiquement tout lu mais je vais regarder si je ne dégotte pas quelques perles inconnues parmi les derniers ouvrages publiés. Car je l'ai moins lu depuis 2012.
L'écrivain le plus lucide et le plus étonnant que j'aie lu ces dernières années.
Je recommande quelques livres moins connus que ceux dont on parle à la radio : La Contrevie et  J'ai épousé un communiste. Deux chefs d'oeuvre...

J'en fais [malheureusement ou heureusement ?] partie. J'écoute depuis ce matin les différents hommages qui lui sont rendus et du coup, j'attends l'heure d'ouverture de ma bibliothèque municipale préférée, tout-à-l'heure, pour le découvrir... Sauf si d'autres lecteurs me grillent avant !

Le bonheur de la découverte t'attend ! Quelle chance ! Dis moi si tu as trouvé ton bonheur !

ylm a écrit:Heureusement qu'ils lui avaient donné le prix Nobel en 2016, pour un peu il ne l'aurait jamais eu.

Spoiler:

He was thus the strangest kind of postmodern writer—and postmodern he certainly was, a significant distinction between him and the American novelist he most admired, Saul Bellow. On the one hand, he delighted in all the veils of fiction-making: alter egos, lives and fictional counterlives, hypothetical constructions. (“The Ghost Writer” is the great example here, and “Operation Shylock” and “The Counterlife” are two of the great experimental fictions of our time.) On the other hand, he seemed almost philosophically impatient with fiction, keen to tear those veils and present the reader with stripped reality, unaccommodated man. (“Sabbath’s Theater” and “Everyman” are the great examples of this unafraid, uncompromising directness.) He showed us that fictional artifice is not the enemy of reality but the means by which we double down on the real.

Pour rendre hommage au romancier américain Philip Roth, disparu mardi 22 mai à l'âge de 85 ans, François Busnel rediffuse l'entretien qu'il lui avait accordé en 2015, au cours duquel il évoquait son parcours littéraire. Alors âgé de 82 ans, il avait annoncé trois ans plus tôt la fin de sa carrière d'écrivain. Des images filmées entre 2014 et janvier 2015, chez lui à New York et dans le Connecticut, ainsi que des interviews antérieures retraçaient la carrière de cet auteur de premier plan.

ylm a écrit:Heureusement qu'ils lui avaient donné le prix Nobel en 2016, pour un peu il ne l'aurait jamais eu.

Spoiler:

Le Monde a écrit:
L’écrivain congolais raconte son amitié avec le romancier américain disparu le 22 mai et qui lui avait permis, en 1998, de se réfugier aux Etats-Unis.

Domitius a écrit:Je découvre Philippe Roth avec sa mort. Je regarde la Grande librairie et j'ai désormais très envie de le lire. Quel est son livre majeur pour vous !? J'avoue être tenté par L'Homme et/ou Indignation.

Domitius a écrit:Je découvre Philippe Roth avec sa mort. Je regarde la Grande librairie et j'ai désormais très envie de le lire. Quel est son livre majeur pour vous !? J'avoue être tenté par L'Homme et/ou Indignation.[/quote


Je suis assez d'accord avec cette proposition, mais forcément, elle ne reflète pas les variétés et évolutions de son oeuvre.
https://www.franceculture.fr/litterature/philip-roth-en-trois-oeuvres-incontournables

Sinon, ylm était ironique dans son message sur le prix Nobel, regarde le spoiler

freche a écrit:

ylm a écrit:Heureusement qu'ils lui avaient donné le prix Nobel en 2016, pour un peu il ne l'aurait jamais eu.

Spoiler:

C'est exactement ce que j'ai pensé...

DesolationRow a écrit:

freche a écrit:

ylm a écrit:Heureusement qu'ils lui avaient donné le prix Nobel en 2016, pour un peu il ne l'aurait jamais eu.

Spoiler:

C'est exactement ce que j'ai pensé...

Heureusement que l'académie Nobel a le goût juste et sûr.