- MélouljJe viens de m'inscrire !
Bonjour, je suis actuellement en train de faire ma troisième année de licence et j'espère rentrée en master MEEF second degré espagnol à la rentrée. Mais voilà, pour parfaire mon idée du métier de professeur d'espagnol, j'ai cherché des témoignages sur internet et la plupart des témoignages que j'ai lu sont négatifs. Je suis vraiment passionnée par la langue et par le fait de la transmettre à des plus jeunes. Seulement, j'ai lu des commentaires de professeurs (stagiaires ou titulaires) qui disaient vivre un enfer. Alors je suis tout à fait consciente que ce métier est très difficile (contrairement à ce qu'on en dit), que les premières années vont être dures, qu'il faut savoir se faire respecter, etc, et qu'il faut vraiment être passionné(e) pour le faire, et je le suis. Mais depuis quelques temps j’appréhende énormément ce métier (alors que ce c'est ce que j'ai toujours rêvé de faire). J'aimerais avoir d'autres avis, voir si ce métier est "si horrible" qu'on le dit dans les témoignages.
Merci d'avance pour les réponses !
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- IhaveadreamNiveau 5
Bonjour,
Être passionné par sa matière et avoir envie de la transmettre, c'est quelque chose que partage une majorité d'enseignants. Le problème, c'est que parfois, en fonction de l'établissement où l'on enseigne, mais très souvent quand même, on se retrouve à devoir faire complètement autre chose une grande partie de notre temps... Moi ce que je n'ai pas pu supporter, c'est de devoir (car oui, on nous impose ça comme un devoir) tolérer l'intolérable. D'autres développeront pour moi peut-être, moi je suis fatiguée et je quitte ce métier. Mais sache en tout cas que la passion pour ta matière et ton désir de l'enseigner ne sont à mon avis pas suffisants... Il faut aussi avoir envie de se battre contre des aberrations, un côté Don Quichotte peut-être en somme...
Édit : (une évidence peut-être) : ce n'est pas ce métier qui est "horrible", ce sont les conditions dans lesquelles on nous impose de l'exercer qui sont horribles.
Être passionné par sa matière et avoir envie de la transmettre, c'est quelque chose que partage une majorité d'enseignants. Le problème, c'est que parfois, en fonction de l'établissement où l'on enseigne, mais très souvent quand même, on se retrouve à devoir faire complètement autre chose une grande partie de notre temps... Moi ce que je n'ai pas pu supporter, c'est de devoir (car oui, on nous impose ça comme un devoir) tolérer l'intolérable. D'autres développeront pour moi peut-être, moi je suis fatiguée et je quitte ce métier. Mais sache en tout cas que la passion pour ta matière et ton désir de l'enseigner ne sont à mon avis pas suffisants... Il faut aussi avoir envie de se battre contre des aberrations, un côté Don Quichotte peut-être en somme...
Édit : (une évidence peut-être) : ce n'est pas ce métier qui est "horrible", ce sont les conditions dans lesquelles on nous impose de l'exercer qui sont horribles.
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