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- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Je précise d'emblée que ma petite réflexion du jour ne se veut en aucun cas un reproche aux enseignants du primaire. Ma femme est elle-même professeur des écoles, et je connais trop bien les contraintes imposées aux collègues.
Je suis, depuis que j'enseigne, très en colère contre la suppression du travail écrit à la maison. Pour ce qui est des leçons à apprendre, j'ai toujours trouvé primordial de laisser autant que possible mes trois gosses se débrouiller seuls. La donne me semblait simple : les enfants devaient apprendre à assumer leurs responsabilités d'enfants et, quand ils avaient leurs devoirs à faire, nous avions, parents, deux ou trois autres bricoles pour nous occuper de notre côté. Nous restions simplement disponibles pour dispenser une explication, pour dicter des mots, pour écouter une récitation. D'autre part, mes enfants ont très vite appris qu'il valait mieux éviter de se faire remonter les bretelles si jamais une vérification fortuite révélait un apprentissage bâclé.
Seulement, je vis avec la dernière exactement ce que j'ai vécu avec ses deux aînés. Voilà ce que ça donne.
"Poulette, tu as fait tes devoirs ?
- Oui, Papa. Ce matin.
- Tu m'as demandé de te dicter les mots. Qu'avais-tu d'autre ?
- Une leçon de grammaire.
- Très bien, ça. Sur quoi ? Qu'as-tu appris ?"
Je vois Poulette se contracter un peu. Ça sent pas bon pour elle, et elle le sait. Elle finit par bredouiller que sa leçon parlait du nom commun et du nom propre, que ce dernier prend une majuscule, mais en dehors des connaissances qu'elle est censée avoir depuis deux ans déjà, rien ne sort (elle est en CE2).
Bref, un savon et une demi-heure plus tard, elle était devenue beaucoup plus savante sur le genre, le nombre et les déterminants (articles, possessifs et démonstratifs), et pouvait non pas réciter, mais expliquer tout cela.
Voilà qui est bien gentil, me direz-vous, mais en cherchant dans ma mémoire, je ne me rappelle pas avoir jamais vu formuler, pour aucun de mes gosses, la moindre alerte quand une leçon n'était pas correctement apprise. Jamais l'école ne nous a rendu compte de la qualité ou de la médiocrité de ces apprentissages qui ne donnent lieu à aucune évaluation explicite. Et je comprends bien comment mes enfants ont pu croire, les uns après les autres, avoir fait leur travail en lisant rapidement des leçons de grammaire plus ou moins bien construites.
Quand seules les activités sont évaluées, à coups de grilles de compétences illisibles que l'on voit passer deux ou trois fois par an, on ne donne plus aucun outil aux parents pour qu'ils puissent jouer leur rôle quotidien.
Le dernier bilan de Poulette disait que sa maîtresse était très fière d'elle, parce qu'elle était très sérieuse et travaillait sur ses difficultés... Sachant que ma fille a une mémoire d'éléphant, lit beaucoup et n'a aucune difficulté de compréhension, je me suis dit qu'il fallait que je refasse une tournée d'inspection plus minutieuse. Et ma sérieuse, que j'avais trop tôt laissée voler de ses propres ailes, n'apprenait plus rien de façon précise. J'ai compris que les "difficultés" étaient construites par des apprentissages lacunaires. C'est exactement ce que je vois en conseil de classe au collège : en sixième et en cinquième, un enfant docile et gentil, quelles que soient ses "difficultés", est toujours "sérieux et volontaire". Ce n'est que dans les plus grandes classes qu'il devient un glandeur qui n'a que ce qu'il mérite.
Et c'est là que l'institution me fait la nique : moi qui croyais à mes principes éducatifs devant amener mes enfants à travailler de façon autonome, je me suis rendu compte que c'était bien à moi, parent, d'évaluer l'apprentissage de mes enfants, puisque l'institution ne le permet plus. Comment Poulette pourrait-elle comprendre ce que suppose "appendre une leçon" si jamais la maîtresse ne vérifie ce qu'elle sait quand elle lui demande d'apprendre ? Au mieux, la maîtresse interroge la classe, quelques élèves en particulier de temps à autre, mais cette évaluation informelle ne donne lieu à aucun retour clair, ni aux parents, ni aux élèves. Il faudra attendre les grilles de compétences absconses pour ne pas en savoir davantage...
Finalement, mes enfants auront appris des bases grammaticales assez solides parce que je les leur aurai apprises. Et si les leçons de grammaire sont maîtrisées, c'est parce que je me décide à faire le boulot d'évaluation que l'école ne fait plus. Cette évaluation a un objectif double :
1. Leur permettre de comprendre ce qu'on attend d'eux quand on leur demande d'apprendre quelque chose. De ce point de vue, les attentes de Papa suppléent aux silences institutionnels.
2. Leur mettre un peu la pression. Quand ils ne sont pas toujours assez mûrs pour comprendre l'intérêt supérieur de leurs apprentissages scolaires, l'envie d'éviter un sermon constitue un enjeu substitutif dont je me satisfais.
Mes deux premiers sont devenus suffisamment "scolaires" et autonomes. Ils aiment l'école et sont de très bons élèves. Reste à faire le même boulot avec la dernière.
De mon côté, j'arrive encore à me laisser surprendre par toutes ces petites blagues pernicieuses que nous ménage notre belle école égalitariste.
Je suis, depuis que j'enseigne, très en colère contre la suppression du travail écrit à la maison. Pour ce qui est des leçons à apprendre, j'ai toujours trouvé primordial de laisser autant que possible mes trois gosses se débrouiller seuls. La donne me semblait simple : les enfants devaient apprendre à assumer leurs responsabilités d'enfants et, quand ils avaient leurs devoirs à faire, nous avions, parents, deux ou trois autres bricoles pour nous occuper de notre côté. Nous restions simplement disponibles pour dispenser une explication, pour dicter des mots, pour écouter une récitation. D'autre part, mes enfants ont très vite appris qu'il valait mieux éviter de se faire remonter les bretelles si jamais une vérification fortuite révélait un apprentissage bâclé.
Seulement, je vis avec la dernière exactement ce que j'ai vécu avec ses deux aînés. Voilà ce que ça donne.
"Poulette, tu as fait tes devoirs ?
- Oui, Papa. Ce matin.
- Tu m'as demandé de te dicter les mots. Qu'avais-tu d'autre ?
- Une leçon de grammaire.
- Très bien, ça. Sur quoi ? Qu'as-tu appris ?"
Je vois Poulette se contracter un peu. Ça sent pas bon pour elle, et elle le sait. Elle finit par bredouiller que sa leçon parlait du nom commun et du nom propre, que ce dernier prend une majuscule, mais en dehors des connaissances qu'elle est censée avoir depuis deux ans déjà, rien ne sort (elle est en CE2).
Bref, un savon et une demi-heure plus tard, elle était devenue beaucoup plus savante sur le genre, le nombre et les déterminants (articles, possessifs et démonstratifs), et pouvait non pas réciter, mais expliquer tout cela.
Voilà qui est bien gentil, me direz-vous, mais en cherchant dans ma mémoire, je ne me rappelle pas avoir jamais vu formuler, pour aucun de mes gosses, la moindre alerte quand une leçon n'était pas correctement apprise. Jamais l'école ne nous a rendu compte de la qualité ou de la médiocrité de ces apprentissages qui ne donnent lieu à aucune évaluation explicite. Et je comprends bien comment mes enfants ont pu croire, les uns après les autres, avoir fait leur travail en lisant rapidement des leçons de grammaire plus ou moins bien construites.
Quand seules les activités sont évaluées, à coups de grilles de compétences illisibles que l'on voit passer deux ou trois fois par an, on ne donne plus aucun outil aux parents pour qu'ils puissent jouer leur rôle quotidien.
Le dernier bilan de Poulette disait que sa maîtresse était très fière d'elle, parce qu'elle était très sérieuse et travaillait sur ses difficultés... Sachant que ma fille a une mémoire d'éléphant, lit beaucoup et n'a aucune difficulté de compréhension, je me suis dit qu'il fallait que je refasse une tournée d'inspection plus minutieuse. Et ma sérieuse, que j'avais trop tôt laissée voler de ses propres ailes, n'apprenait plus rien de façon précise. J'ai compris que les "difficultés" étaient construites par des apprentissages lacunaires. C'est exactement ce que je vois en conseil de classe au collège : en sixième et en cinquième, un enfant docile et gentil, quelles que soient ses "difficultés", est toujours "sérieux et volontaire". Ce n'est que dans les plus grandes classes qu'il devient un glandeur qui n'a que ce qu'il mérite.
Et c'est là que l'institution me fait la nique : moi qui croyais à mes principes éducatifs devant amener mes enfants à travailler de façon autonome, je me suis rendu compte que c'était bien à moi, parent, d'évaluer l'apprentissage de mes enfants, puisque l'institution ne le permet plus. Comment Poulette pourrait-elle comprendre ce que suppose "appendre une leçon" si jamais la maîtresse ne vérifie ce qu'elle sait quand elle lui demande d'apprendre ? Au mieux, la maîtresse interroge la classe, quelques élèves en particulier de temps à autre, mais cette évaluation informelle ne donne lieu à aucun retour clair, ni aux parents, ni aux élèves. Il faudra attendre les grilles de compétences absconses pour ne pas en savoir davantage...
Finalement, mes enfants auront appris des bases grammaticales assez solides parce que je les leur aurai apprises. Et si les leçons de grammaire sont maîtrisées, c'est parce que je me décide à faire le boulot d'évaluation que l'école ne fait plus. Cette évaluation a un objectif double :
1. Leur permettre de comprendre ce qu'on attend d'eux quand on leur demande d'apprendre quelque chose. De ce point de vue, les attentes de Papa suppléent aux silences institutionnels.
2. Leur mettre un peu la pression. Quand ils ne sont pas toujours assez mûrs pour comprendre l'intérêt supérieur de leurs apprentissages scolaires, l'envie d'éviter un sermon constitue un enjeu substitutif dont je me satisfais.
Mes deux premiers sont devenus suffisamment "scolaires" et autonomes. Ils aiment l'école et sont de très bons élèves. Reste à faire le même boulot avec la dernière.
De mon côté, j'arrive encore à me laisser surprendre par toutes ces petites blagues pernicieuses que nous ménage notre belle école égalitariste.
- VerduretteModérateur
Et bien, Poulette a beaucoup de chance ...
Dans notre école, avec l'accord des 4 ou 5 parents sur 30 présents aux réunions de début d'année, qui sont demandeurs, nous avons conservé les exercices écrits, qui ont pour but de vérifier ce que l'on sait faire une fois seul devant sa feuille : des opérations, un exercice de grammaire, un verbe à conjuguer.... toujours un exercice d'entraînement sur une notion déjà vue en classe. Il y a aussi des leçons et des poésies à apprendre, des lectures à faire, et tout cela est vérifié et corrigé le lendemain. Parfois, je fais "réciter" la leçon ... par écrit.
Mais la plupart du temps, un nombre assez conséquent d'élèves n'ont PAS fait leurs devoirs, oraux ou écrits. Et le disent sans complexes ...
L'un d'eux m'a carrément dit, comme je lui demandais pourquoi ce n'était pas fait (je me demande bien pourquoi je me fatigue encore à poser cette question somme toute idiote) , "Parce que j'avais la flemme". (CM1) Et toute la classe a éclaté de rire... Moi j'aurais eu plutôt envie de m'asseoir et de pleurer devant ce gâchis, et ma collègue qui entrait précisément à ce moment là avec le cahier d'appel tournant les a vertement réprimandés.
J'ai rencontré plusieurs fois la mère de cet élève, qui m'a expliqué que son fils avait des entrainements de foot trois fois par semaine, plus les matches, donc les devoirs, pour un futur Neymar, quelle importance, hein ... Je lui ai dit et répété que les sections sport-études demandaient de bons résultats, mais autant p... dans un violon.
Cela est écrit dans le LSU sous le terme pudique : Travail personnel insuffisant (puisqu'il n'est pas envisageable d'écrire : devoirs non faits ...si nous voulons éviter que l'IEN nous fasse fouetter en place publique).
Nous sommes englués dans les nouveaux mantras débiles "apprendre par cœur c'est bête et ça sert à rien" , "à quoi bon apprendre tout est sur le Web .." comme des goélands dans le pétrole.
Une fois, à l'étude, dans une école précédente, des élèves sont venus me voir, bien embêtés. Ils ne savaient pas comment faire leurs devoirs. Je prends l'agenda et je lis : "faire la carte mentale du pluriel." Je leur ai avoué que je ne savais pas faire les devoirs non plus.
Tout ce que je peux te dire, Ventre Saint-Gris, c'est que les seuls élèves de ma classe qui réussissent, ce sont les 4 ou 5 "Poulettes" (ou Poulets) dont les parents sont derrière eux. Pas forcément pour leur expliquer ou vérifier leur travail, car ils ne le peuvent réellement pas pour certains, mais pour vérifier a minima que le travail est fait, et valoriser cet effort et leurs résultats.
Dans notre école, avec l'accord des 4 ou 5 parents sur 30 présents aux réunions de début d'année, qui sont demandeurs, nous avons conservé les exercices écrits, qui ont pour but de vérifier ce que l'on sait faire une fois seul devant sa feuille : des opérations, un exercice de grammaire, un verbe à conjuguer.... toujours un exercice d'entraînement sur une notion déjà vue en classe. Il y a aussi des leçons et des poésies à apprendre, des lectures à faire, et tout cela est vérifié et corrigé le lendemain. Parfois, je fais "réciter" la leçon ... par écrit.
Mais la plupart du temps, un nombre assez conséquent d'élèves n'ont PAS fait leurs devoirs, oraux ou écrits. Et le disent sans complexes ...
L'un d'eux m'a carrément dit, comme je lui demandais pourquoi ce n'était pas fait (je me demande bien pourquoi je me fatigue encore à poser cette question somme toute idiote) , "Parce que j'avais la flemme". (CM1) Et toute la classe a éclaté de rire... Moi j'aurais eu plutôt envie de m'asseoir et de pleurer devant ce gâchis, et ma collègue qui entrait précisément à ce moment là avec le cahier d'appel tournant les a vertement réprimandés.
J'ai rencontré plusieurs fois la mère de cet élève, qui m'a expliqué que son fils avait des entrainements de foot trois fois par semaine, plus les matches, donc les devoirs, pour un futur Neymar, quelle importance, hein ... Je lui ai dit et répété que les sections sport-études demandaient de bons résultats, mais autant p... dans un violon.
Cela est écrit dans le LSU sous le terme pudique : Travail personnel insuffisant (puisqu'il n'est pas envisageable d'écrire : devoirs non faits ...si nous voulons éviter que l'IEN nous fasse fouetter en place publique).
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Une fois, à l'étude, dans une école précédente, des élèves sont venus me voir, bien embêtés. Ils ne savaient pas comment faire leurs devoirs. Je prends l'agenda et je lis : "faire la carte mentale du pluriel." Je leur ai avoué que je ne savais pas faire les devoirs non plus.
Tout ce que je peux te dire, Ventre Saint-Gris, c'est que les seuls élèves de ma classe qui réussissent, ce sont les 4 ou 5 "Poulettes" (ou Poulets) dont les parents sont derrière eux. Pas forcément pour leur expliquer ou vérifier leur travail, car ils ne le peuvent réellement pas pour certains, mais pour vérifier a minima que le travail est fait, et valoriser cet effort et leurs résultats.
- egometDoyen
Excellente intervention, qui mériterait plus qu'un post sur un forum.
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Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
Verdurette a écrit:Et bien, Poulette a beaucoup de chance ...
Dans notre école, avec l'accord des 4 ou 5 parents sur 30 présents aux réunions de début d'année, qui sont demandeurs, nous avons conservé les exercices écrits, qui ont pour but de vérifier ce que l'on sait faire une fois seul devant sa feuille : des opérations, un exercice de grammaire, un verbe à conjuguer.... toujours un exercice d'entraînement sur une notion déjà vue en classe. Il y a aussi des leçons et des poésies à apprendre, des lectures à faire, et tout cela est vérifié et corrigé le lendemain. Parfois, je fais "réciter" la leçon ... par écrit.
Mais la plupart du temps, un nombre assez conséquent d'élèves n'ont PAS fait leurs devoirs, oraux ou écrits. Et le disent sans complexes ...
L'un d'eux m'a carrément dit, comme je lui demandais pourquoi ce n'était pas fait (je me demande bien pourquoi je me fatigue encore à poser cette question somme toute idiote) , "Parce que j'avais la flemme". (CM1) Et toute la classe a éclaté de rire... Moi j'aurais eu plutôt envie de m'asseoir et de pleurer devant ce gâchis, et ma collègue qui entrait précisément à ce moment là avec le cahier d'appel tournant les a vertement réprimandés.
J'ai rencontré plusieurs fois la mère de cet élève, qui m'a expliqué que son fils avait des entrainements de foot trois fois par semaine, plus les matches, donc les devoirs, pour un futur Neymar, quelle importance, hein ... Je lui ai dit et répété que les sections sport-études demandaient de bons résultats, mais autant p... dans un violon.
Cela est écrit dans le LSU sous le terme pudique : Travail personnel insuffisant (puisqu'il n'est pas envisageable d'écrire : devoirs non faits ...si nous voulons éviter que l'IEN nous fasse fouetter en place publique).
Nous sommes englués dans les nouveaux mantras débiles "apprendre par cœur c'est bête et ça sert à rien" , "à quoi bon apprendre tout est sur le Web .." comme des goélands dans le pétrole.
Une fois, à l'étude, dans une école précédente, des élèves sont venus me voir, bien embêtés. Ils ne savaient pas comment faire leurs devoirs. Je prends l'agenda et je lis : "faire la carte mentale du pluriel." Je leur ai avoué que je ne savais pas faire les devoirs non plus.
Tout ce que je peux te dire, Ventre Saint-Gris, c'est que les seuls élèves de ma classe qui réussissent, ce sont les 4 ou 5 "Poulettes" (ou Poulets) dont les parents sont derrière eux. Pas forcément pour leur expliquer ou vérifier leur travail, car ils ne le peuvent réellement pas pour certains, mais pour vérifier a minima que le travail est fait, et valoriser cet effort et leurs résultats.
:pleurs: :pleurs: :pleurs: :pleurs: :pleurs: :pleurs: :pleurs: :pleurs: :pleurs:
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- Isis39Enchanteur
Voilà. Et quand ils arrivent au collège et qu'on exige de l'apprentissage par coeur de notions, repères, etc, ils nous répondent que ça ne sert à rien. Et beaucoup ne savent d'ailleurs pas apprendre...
C'est d'ailleurs un dialogue de sourds avec certains profs des écoles sur ce sujet...
C'est d'ailleurs un dialogue de sourds avec certains profs des écoles sur ce sujet...
- egometDoyen
Je croyais que la pédagogie moderne consistait à apprendre à apprendre. On nous aurait menti?
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- BrindIfFidèle du forum
En CM1 et CM2, j'ai eu à signer pas mal d'évaluations de mes enfants, portant sur des leçons apprises à la maison. Et la correction était très exigeante, la moindre approximation donnait lieu à "En cours d'acquisition", au grand dam de ma perfectionniste de fille. À vous lire on a beaucoup de chance avec notre école de quartier...
- DeliaEsprit éclairé
Apprendre à apprendre... Un excellent manuel des éditions Magnard, Energie 6 était une mine. Ainsi, il posait la question : sous quelle forme se fera la restitution ? Récitation par cœur ? exercices d'application ? reformulation ? et il indiquait une stratégie d'apprentissage pour chacun des cas.
Dans les années 2000, j'ai tiré ce manuel de mes archives... pour l'AP de seconde... Je crains qu'il ne soit plus réédité, hélas.
P.S. « A quoi bon apprendre ce qui est dans les livres, puisque ça y est » est un mot de feu Sacha Guitry (1885-1957)
Dans les années 2000, j'ai tiré ce manuel de mes archives... pour l'AP de seconde... Je crains qu'il ne soit plus réédité, hélas.
P.S. « A quoi bon apprendre ce qui est dans les livres, puisque ça y est » est un mot de feu Sacha Guitry (1885-1957)
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- New ZealandNiveau 9
Verdurette a écrit:
Nous sommes englués dans les nouveaux mantras débiles "apprendre par cœur c'est bête et ça sert à rien" , "à quoi bon apprendre tout est sur le Web .." comme des goélands dans le pétrole.
Une fois, à l'étude, dans une école précédente, des élèves sont venus me voir, bien embêtés. Ils ne savaient pas comment faire leurs devoirs. Je prends l'agenda et je lis : "faire la carte mentale du pluriel." Je leur ai avoué que je ne savais pas faire les devoirs non plus.
C'est exactement ça et c'est d'autant plus absurde que le dernier mantra (pas si idiot) de ces dernières années est la créativité, qui s'appuie (à moins d'être un génie) sur des connaissances variées ET maîtrisées.
En ce qui concerne la carte mentale, n'est-ce pas un concept un poil compliqué pour des élèves de primaire ?!
egomet a écrit:Je croyais que la pédagogie moderne consistait à apprendre à apprendre. On nous aurait menti?
J'ai suivi un MOOC à ce sujet et j'aurais aimé qu'on m'apprenne à apprendre quand j'étais jeune ; dès le primaire, en fait (enseignement à adapter à chaque niveau, évidemment). Il est dommage que ce ne soit pas promu et enseigné dans les ESPE. Cela permettrait aux élèves de devenir plus indépendants et serait, il me semble (mais je peux me tromper), facteur d'égalité.
- egometDoyen
New Zealand a écrit:egomet a écrit:Je croyais que la pédagogie moderne consistait à apprendre à apprendre. On nous aurait menti?
J'ai suivi un MOOC à ce sujet et j'aurais aimé qu'on m'apprenne à apprendre quand j'étais jeune ; dès le primaire, en fait (enseignement à adapter à chaque niveau, évidemment). Il est dommage que ce ne soit pas promu et enseigné dans les ESPE. Cela permettrait aux élèves de devenir plus indépendants et serait, il me semble (mais je peux me tromper), facteur d'égalité.
Je ne doute pas de l'importance de la question. Mais quand ceux qui utilisent cette expression dans les ESPE commencent par dénigrer le travail de mémorisation et se retranchent derrière l'idée que tout est accessible sur Internet, on se dit que c'est mal barré. D'ailleurs presque toutes les grandes bêtises de l'institution reposent sur des formules qui sont presque vraies: enfant au centre du système, éducabilité, bienveillance etc. Qui n'y souscrirait pas? Le seul truc, c'est qu'il faut traduire le slogan en mesures concrètes. Et là, y a plus personne.
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- egometDoyen
Allez, ma petite contribution sur le sujet: http://egomet.sanqualis.com/its-important-to-learn-by-heart-sometimes/
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- Thalia de GMédiateur
egomet, il y a un problème avec l'accès à ton blog
"Not Found
The requested document was not found on this server.
Web Server at soramedia.com"
"Not Found
The requested document was not found on this server.
Web Server at soramedia.com"
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- egometDoyen
Merde...
L'article directement? Le blog lui-même? Sur quelle plateforme? Désolé de vous embêter avec ça, mais ça m'aidera peut-être à trouver une solution. De mon côté, tout semble fonctionner à peu près normalement. Je n'arrive pas à paramétrer Open Graph pour les partages sur Facebook, mais c'est presque un détail.
L'article directement? Le blog lui-même? Sur quelle plateforme? Désolé de vous embêter avec ça, mais ça m'aidera peut-être à trouver une solution. De mon côté, tout semble fonctionner à peu près normalement. Je n'arrive pas à paramétrer Open Graph pour les partages sur Facebook, mais c'est presque un détail.
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- LucreziaNiveau 9
@egomet Pour ma part, quand je clique sur le lien que tu as posté, tout s'affiche correctement. (je suis sur Google Chrome)
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« Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς, ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή, ἡ δὲ κρίσις χαλεπή. » Hippocrate
- egometDoyen
Merci.
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- Thalia de GMédiateur
Moi aussi. J'ai vérifié dans le topic des blogs, même message d'erreur.Lucrezia a écrit:@egomet Pour ma part, quand je clique sur le lien que tu as posté, tout s'affiche correctement. (je suis sur Google Chrome)
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- New ZealandNiveau 9
egomet a écrit:New Zealand a écrit:egomet a écrit:Je croyais que la pédagogie moderne consistait à apprendre à apprendre. On nous aurait menti?
J'ai suivi un MOOC à ce sujet et j'aurais aimé qu'on m'apprenne à apprendre quand j'étais jeune ; dès le primaire, en fait (enseignement à adapter à chaque niveau, évidemment). Il est dommage que ce ne soit pas promu et enseigné dans les ESPE. Cela permettrait aux élèves de devenir plus indépendants et serait, il me semble (mais je peux me tromper), facteur d'égalité.
Je ne doute pas de l'importance de la question. Mais quand ceux qui utilisent cette expression dans les ESPE commencent par dénigrer le travail de mémorisation et se retranchent derrière l'idée que tout est accessible sur Internet, on se dit que c'est mal barré. D'ailleurs presque toutes les grandes bêtises de l'institution reposent sur des formules qui sont presque vraies: enfant au centre du système, éducabilité, bienveillance etc. Qui n'y souscrirait pas? Le seul truc, c'est qu'il faut traduire le slogan en mesures concrètes. Et là, y a plus personne.
Le lien fonctionne pour moi également (Google Chrome).
A propos de ce que j'ai cité, je n'étais pas en train de te contredire, j'avais bien compris le sarcasme vis-à-vis des ESPE et autres intermédiaires ! D'ailleurs, si tu lis ce que j'ai écrit plus haut, je vais dans ton sens (et dans le sens de l'article que tu as cité, avec notamment cette pyramide - que je ne connaissais pas - qui place la mémorisation en bas et la créativité en haut).
Et comme toi, je trouve absurde de dire qu'on trouve tout sur Internet. Imaginez un monde où personne ne mémorise jamais rien, la teneur des débats, quel que soit le sujet !
- MathadorEmpereur
@egomet: J'ai regardé les IP associées au nom de domaine egomet.sanqualis.com.
J'ai obtenu ceci:
J'ai obtenu ceci:
- Spoiler:
- Code:
$ dig egomet.sanqualis.com
; <<>> DiG 9.12.1 <<>> egomet.sanqualis.com
;; global options: +cmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 3067
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 2, ADDITIONAL: 5
;; OPT PSEUDOSECTION:
; EDNS: version: 0, flags:; udp: 4096
;; QUESTION SECTION:
;egomet.sanqualis.com. IN A
;; ANSWER SECTION:
egomet.sanqualis.com. 86274 IN A 5.9.123.147
;; AUTHORITY SECTION:
sanqualis.com. 86274 IN NS ns2.sanqualis.com.
sanqualis.com. 86274 IN NS ns1.sanqualis.com.
;; ADDITIONAL SECTION:
ns1.sanqualis.com. 86274 IN A 5.9.123.147
ns1.sanqualis.com. 86274 IN AAAA 2a01:4f8:162:7382::2
ns2.sanqualis.com. 86274 IN A 5.9.123.147
ns2.sanqualis.com. 86274 IN AAAA 2a01:4f8:162:7382::2
;; Query time: 49 msec
;; SERVER: 91.121.161.184#53(91.121.161.184)
;; WHEN: jeu. mai 17 15:44:55 CEST 2018
;; MSG SIZE rcvd: 189
Voici ce que je tape dans telnet:
- Code:
GET / HTTP/1.1
Host: egomet.sanqualis.com
P.S.: si j'emploie le DNS de Google je n'obtiens pas l'IPv6. Voici la commande:
- Code:
$ dig @8.8.8.8 egomet.sanqualis.com
; <<>> DiG 9.12.1 <<>> @8.8.8.8 egomet.sanqualis.com
; (1 server found)
;; global options: +cmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 13930
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 1
;; OPT PSEUDOSECTION:
; EDNS: version: 0, flags:; udp: 512
;; QUESTION SECTION:
;egomet.sanqualis.com. IN A
;; ANSWER SECTION:
egomet.sanqualis.com. 21599 IN A 5.9.123.147
;; Query time: 104 msec
;; SERVER: 8.8.8.8#53(8.8.8.8)
;; WHEN: jeu. mai 17 15:54:33 CEST 2018
;; MSG SIZE rcvd: 65
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- egometDoyen
Merci!
_________________
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- Fesseur ProGuide spirituel
- Spoiler:
- Le titre manque d' "r".
_________________
Pourvu que ça dure...
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Fesseur Pro a écrit:
- Spoiler:
Le titre manque d' "r".
- Spoiler:
- On me l'a signalé en MP et je viens de corriger en loucedé. Balance pas, s'te plaît.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Je t'ai assez lue pour connaître tes désespoirs à ce sujet, Verdurette.Verdurette a écrit:Tout ce que je peux te dire, Ventre Saint-Gris, c'est que les seuls élèves de ma classe qui réussissent, ce sont les 4 ou 5 "Poulettes" (ou Poulets) dont les parents sont derrière eux. Pas forcément pour leur expliquer ou vérifier leur travail, car ils ne le peuvent réellement pas pour certains, mais pour vérifier a minima que le travail est fait, et valoriser cet effort et leurs résultats.
Nous avons fui notre école de quartier et avons opté pour le privé. Un privé qui avait une réputation d'exigence. Seulement, les parents d'élèves sont autant des gens qui fuient la mixité sociale que des parents cherchant une formation de qualité pour leurs enfants. On en est arrivé à cette formule bancale : les enseignants donnent des devoirs, rien que des choses à apprendre, mais ne prennent pas le risque d'aller au casse-pipe en reprochant un travail quotidien insuffisant. C'est du moins comme cela que je comprends les choses.
Le travail donné ne prend donc de sens pour les enfants que s'il est étroitement encadré par les parents, puisque les enseignants ne l'évaluent pas et ne le commentent pas.
Et, de temps en temps, on commence à voir des enseignants qui, lors de la petite réunion de début d'année, annoncent aux parents avec un sourire complice qu'ils ne donnent que très peu de devoirs.
C'est aussi chez moi un dialogue de sourds avec nombre de collègues qui n'évaluent rien d'autre que les activités faites en classe. Les activités sont tellement cadrées qu'un gamin qui joue le jeu et qui veut bien s'efforcer de reproduire immédiatement ce qu'on lui montre obtient dans les petites classes de très bonnes notes. Même quand il n'ouvre jamais un cahier chez lui, même quand il peine à lire le texte le plus simple. Les collègues qui ne demandent jamais la mémorisation de quoi que ce soit ne me comprennent pas. Quelques années plus tard, en fin de quatrième ou en troisième, les mêmes collègues sont "déçus" par ces mêmes élèves dont ils constatent les faiblesses et qu'ils trouvent désormais bien paresseux.Isis39 a écrit:Voilà. Et quand ils arrivent au collège et qu'on exige de l'apprentissage par coeur de notions, repères, etc, ils nous répondent que ça ne sert à rien. Et beaucoup ne savent d'ailleurs pas apprendre...
C'est d'ailleurs un dialogue de sourds avec certains profs des écoles sur ce sujet...
Oui ! Parmi tous ces microcosmes scolaires, certains résistent mieux que d'autres. Je connais deux écoles publiques de ce genre dans mon agglomération, mais leurs quartiers ne sont pas dans mes moyens !BrindIf a écrit:En CM1 et CM2, j'ai eu à signer pas mal d'évaluations de mes enfants, portant sur des leçons apprises à la maison. Et la correction était très exigeante, la moindre approximation donnait lieu à "En cours d'acquisition", au grand dam de ma perfectionniste de fille. À vous lire on a beaucoup de chance avec notre école de quartier...
- egometDoyen
Mathador a écrit:@egomet: J'ai regardé les IP associées au nom de domaine egomet.sanqualis.com.
J'ai obtenu ceci:
- Spoiler:
et j'ai ensuite testé un requête manuelle HTTP (avec telnet) sur chacune des IP proposées, où je demande la page d'accueil.
- Code:
$ dig egomet.sanqualis.com
; <<>> DiG 9.12.1 <<>> egomet.sanqualis.com
;; global options: +cmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 3067
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 2, ADDITIONAL: 5
;; OPT PSEUDOSECTION:
; EDNS: version: 0, flags:; udp: 4096
;; QUESTION SECTION:
;egomet.sanqualis.com. IN A
;; ANSWER SECTION:
egomet.sanqualis.com. 86274 IN A 5.9.123.147
;; AUTHORITY SECTION:
sanqualis.com. 86274 IN NS ns2.sanqualis.com.
sanqualis.com. 86274 IN NS ns1.sanqualis.com.
;; ADDITIONAL SECTION:
ns1.sanqualis.com. 86274 IN A 5.9.123.147
ns1.sanqualis.com. 86274 IN AAAA 2a01:4f8:162:7382::2
ns2.sanqualis.com. 86274 IN A 5.9.123.147
ns2.sanqualis.com. 86274 IN AAAA 2a01:4f8:162:7382::2
;; Query time: 49 msec
;; SERVER: 91.121.161.184#53(91.121.161.184)
;; WHEN: jeu. mai 17 15:44:55 CEST 2018
;; MSG SIZE rcvd: 189
Voici ce que je tape dans telnet:
Sur l'adresse IPv4 (5.9.123.147) j'ai une longue réponse qui semble être effectivement le contenu de la page d'accueil, mais lorsque je prends l'IPv6 (2a01:4f8:162:7382::2), je reconnais le message d'erreur qui apparaît lorsque j'essaye d'aller sur ton site directement avec mon navigateur. Il faudrait donc corriger tes entrées DNS…
- Code:
GET / HTTP/1.1
Host: egomet.sanqualis.com
P.S.: si j'emploie le DNS de Google je n'obtiens pas l'IPv6. Voici la commande:
- Code:
$ dig @8.8.8.8 egomet.sanqualis.com
; <<>> DiG 9.12.1 <<>> @8.8.8.8 egomet.sanqualis.com
; (1 server found)
;; global options: +cmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 13930
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 1
;; OPT PSEUDOSECTION:
; EDNS: version: 0, flags:; udp: 512
;; QUESTION SECTION:
;egomet.sanqualis.com. IN A
;; ANSWER SECTION:
egomet.sanqualis.com. 21599 IN A 5.9.123.147
;; Query time: 104 msec
;; SERVER: 8.8.8.8#53(8.8.8.8)
;; WHEN: jeu. mai 17 15:54:33 CEST 2018
;; MSG SIZE rcvd: 65
Les DNS ont été rechargées (j'ai demandé à un ami de le faire). Mais comme tout allait bien de son côté aussi, il n'a pas pu vérifié si cela suffisait. Est-ce que vous avez toujours des problèmes d'accès? Désolé pour le dérangement. C'est pour alimenter la conversation sur ce fil. J'espère qu'on va pouvoir fermer l'aparté.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- MathadorEmpereur
Cela fonctionne chez moi après un F5; avec dig je n'obtiens effectivement plus que l'IPv4, l'autre adresse ayant disparu.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LédisséEsprit sacré
Pour moi, ça fonctionne (avec Mozilla), alors qu'un autre lien vers ton site ne fonctionnait pas (sur un autre fil, mais j'ai oublié de quoi il s'agissait).
Le lien de ta signature fonctionne aussi, alors que j'avais le même souci.
Le lien de ta signature fonctionne aussi, alors que j'avais le même souci.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
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