- ViouNiveau 6
Bonjour tout le monde!
Alors, cas rare, je suis encore sans affectation pour l'instant. J'ai un emploi du temps dans mon RAD. Je dois faire du soutien, de l'aide aux devoirs. Le problème c'est que je n'ai pas grand chose à faire! Si j'attends dans ma salle qu'on m'envoie des élèves, je ne vois personne, si je decends en perm proposer mes services, ce n'est pas beaucoup plus fructueux. Des collègues doivent cibler des élèves qui pourraient avoir besoin de soutien. Le souci c'est que les élèves vraiment en difficultés sont déjà pris en charge dans les PPRE etc. et qu'on ne peut pas non plus surcharger leur emploi du temps (sinon ils ont l'impression d'être punis et l'effet est désastreux).
Bref, je crains qu'on finisse par me reprocher de ne rien faire et en plus c'est très frustrant de se sentir aussi inutile.
Quelles activités faites-vous quand vous êtes dans votre RAD? Y a-t-il des moyens pour être réellement utile à quelque chose?
Merci!
Alors, cas rare, je suis encore sans affectation pour l'instant. J'ai un emploi du temps dans mon RAD. Je dois faire du soutien, de l'aide aux devoirs. Le problème c'est que je n'ai pas grand chose à faire! Si j'attends dans ma salle qu'on m'envoie des élèves, je ne vois personne, si je decends en perm proposer mes services, ce n'est pas beaucoup plus fructueux. Des collègues doivent cibler des élèves qui pourraient avoir besoin de soutien. Le souci c'est que les élèves vraiment en difficultés sont déjà pris en charge dans les PPRE etc. et qu'on ne peut pas non plus surcharger leur emploi du temps (sinon ils ont l'impression d'être punis et l'effet est désastreux).
Bref, je crains qu'on finisse par me reprocher de ne rien faire et en plus c'est très frustrant de se sentir aussi inutile.
Quelles activités faites-vous quand vous êtes dans votre RAD? Y a-t-il des moyens pour être réellement utile à quelque chose?
Merci!
- papillonbleuEsprit éclairé
L'expérience que j'en ai est qu'il ne vaut mieux pas faire de zèle... J'ai voulu m'impliquer dans des projets avec une collègue (soutien à une jeune turcophone, atelier lecture etc.)
Tout est tombé à l'eau à la suite à un appel du rectorat m'affectant dans un collège éloigné.
Du jour au lendemain mon travail a été anéanti.
Je l'ai très mal vécu.
Tout est tombé à l'eau à la suite à un appel du rectorat m'affectant dans un collège éloigné.
Du jour au lendemain mon travail a été anéanti.
Je l'ai très mal vécu.
- Invité16Niveau 2
Même chose pour moi, tout ce que j'avais mis en place (FLE, préparation brevet etc) a été réduit à néant du jour au lendemain par un coup de fil du rectorat...depuis, je ne fais plus rien !
- ViouNiveau 6
C'est-à-dire Sophie? Tu ne vas plus dans ton RAD ou tu y vas et tu ne fais rien?
- DaphnéDemi-dieu
Viou tu te contentes de ton EDT sans faire de zèle, c'est la compensation d'une vie de TZR où tu devras jongler avec le collège puis le lycée sur des remplacements plus ou moins courts/longs.
Et ne culpabilise pas.
Et ne culpabilise pas.
- TournesolÉrudit
Pour ma part, j'ai appris un peu en six ans de TZR... Alors je propose des choses qui peuvent s'interrompre du jour au lendemain (pour l'avoir vécu également), je refuse les dédoublements de classe avec implication dans la séquence des collègues ; les projets "ateliers écriture/lecture", j'oublie... Alors, il ne reste pas grand chose, c'est vrai ! Des heures de soutien en ce qui me concerne. Pas facile, comme tu le dis Viou, de ne pas surcharger des élèves déjà en difficulté et pris en charge dans différents dispositifs, pas facile non plus de ne pas culpabiliser... J'ai proposé des créneaux durant lesquels je pourrais aider les élèves : les collègues n'avaient pas eu la possibilité jusque là de voir quels élèves m'envoyer, ce qui fait que, depuis la rentrée, j'ai fait "acte de présence" dans mon RAD aux heures convenues avec la principale. J'ai la chance d'être dans un établissement que je commence à connaître, avec des collègues sympas. De là à dire que je supporte cette situation, non, mais, ça pourrait être pire !
Comme je me doutais que je n'aurais pas d'élèves dans les premiers temps, je venais/viens dans mon RAD avec un travail précis, histoire de diminuer le sentiment d'être inutile et de perdre mon temps ! Quoi qu'il en soit, je reste vigilante et refuse de faire n'importe quoi (comme surveiller des élèves qui regardent un film, et ce pendant trois semaines, avec chaque classe concernée par un projet en HG, comme prendre en charge les élèves de telle collègue telle semaine parce qu'elle sera absente, ...). Je veux, bien sûr, travailler et "mériter" mon salaire, mais je ne veux pas me laisser user par l'absence totale de considération.
Bon courage à toi Viou !
Comme je me doutais que je n'aurais pas d'élèves dans les premiers temps, je venais/viens dans mon RAD avec un travail précis, histoire de diminuer le sentiment d'être inutile et de perdre mon temps ! Quoi qu'il en soit, je reste vigilante et refuse de faire n'importe quoi (comme surveiller des élèves qui regardent un film, et ce pendant trois semaines, avec chaque classe concernée par un projet en HG, comme prendre en charge les élèves de telle collègue telle semaine parce qu'elle sera absente, ...). Je veux, bien sûr, travailler et "mériter" mon salaire, mais je ne veux pas me laisser user par l'absence totale de considération.
Bon courage à toi Viou !
- zabouFidèle du forum
Je partage l'avis de Tournesol. L'an dernier je n'ai fait que de courts remplacements et je repassais dans mon rad dans les moments de "trou". Les collègues le savaient et s'ils avaient besoin de moi pour par ex. surveiller les élèves en salle info pour un travail, travail au cdi classe entière avec la doc + prof, surveiller des élèves qui ont séché ou manqué un devoir, prendre un élève à part pour lui expliquer ou rééxpliquer quelque chose...Sinon j'étais dans la salle des profs, je rangeais les docs de mon précédent remplacement, j'allais au cdi lire des revues, je lisais, papotais...C'est pas sérieux tout ce que je dis mais ce staut je ne l'ai pas voulu et j'accepte tous les remplacements hors zone de MA discipline, alors qu'on me prenne pas la tête.
Viou ne te tracasse pas!
Viou ne te tracasse pas!
- Invité16Niveau 2
J'y vais et je ne fais rien puisque rien ne peut être organisé...
- papillonbleuEsprit éclairé
Voilà. Essaie de t'accommoder au mieux de cette situation pénible.
- mélieNiveau 6
Moi aussi j'ai vécu ça l'année dernière et je faisais office de "plante verte" au CDI!! Quand tu es motivée et que tu as envie de bosser c'est très dur à vivre! Mais avec le recul, je me dis qu'il faut profiter tout simplement de cette situation absurde (générée par un système qui ne l'est pas moins!), faire de grands sourires à tout le monde et attendre que le temps passe jusqu'à la prochaine affectation... Au fond, tu es payée à glander, elle est pas belle la vie??? Bon courage
- Libé-RationGuide spirituel
Quand j'avais mes heures de "rien" dans mon RAD, j'allais au CDI et je piochais des idées dans les revues pédagogiques et je lisais, lisais, lisais...
- Dans ma commune : activités périscolaires obligatoires, payantes durant lesquelles on surveille les enfants pendant la pause méridienne (sans activités donc !). Je cherche à comprendre...
- TZR activités dans RAD?
- La Maif met en avant ses activités dans le domaine éducatif.
- Activités "pédagogiques" illégales pour le TZR dans son RAD. Suite et fin.
- Portfolio dans l'enseignement supérieur: quelles activités concrètes ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum