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- InvitéInvité
Bref, on supprime les lettres "modernes" !
... parce qu'à part la littérature comparée peut-être, je ne vois pas ce qu'un L.M. étudie à l'université qu'un L.C. n'étudie pas.
:dehors2:
... parce qu'à part la littérature comparée peut-être, je ne vois pas ce qu'un L.M. étudie à l'université qu'un L.C. n'étudie pas.
:dehors2:
- DeliaEsprit éclairé
Une formation universitaire attestée
Les professeurs qui demandent la certification complémentaire en latin et/ou grec doivent pouvoir attester d’un diplôme national ou universitaire et avoir satisfait à l’une des formations suivantes :
• être titulaires d’une licence et/ou d’un master de lettres classiques ;]
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- KilmenyEmpereur
Une langue vivante.Nizab a écrit:Bref, on supprime les lettres "modernes" !
... parce qu'à part la littérature comparée peut-être, je ne vois pas ce qu'un L.M. étudie à l'université qu'un L.C. n'étudie pas.
:dehors2:
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- InvitéInvité
Obligatoire en lettres classiques aussi, jusqu'au master.Kilmeny a écrit:Une langue vivante.Nizab a écrit:Bref, on supprime les lettres "modernes" !
... parce qu'à part la littérature comparée peut-être, je ne vois pas ce qu'un L.M. étudie à l'université qu'un L.C. n'étudie pas.
:dehors2:
- KilmenyEmpereur
Nizab a écrit:Obligatoire en lettres classiques aussi, jusqu'au master.Kilmeny a écrit:Une langue vivante.Nizab a écrit:Bref, on supprime les lettres "modernes" !
... parce qu'à part la littérature comparée peut-être, je ne vois pas ce qu'un L.M. étudie à l'université qu'un L.C. n'étudie pas.
:dehors2:
C'est nouveau ? Je n'en ai jamais eu. (c'est là que je m'aperçois que je suis vieille)
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- AustrucheerranteHabitué du forum
Il me semble qu'une langue vivante est désormais obligatoire dans à peu près toutes les formations universitaires (pas sûr que ce soit spécialement pertinent, d'ailleurs).
- InvitéInvité
Ouais, ne serait-ce pas une histoire d'uniformisation européenne, ECTS ou autres billevesées ?Austrucheerrante a écrit:Il me semble qu'une langue vivante est désormais obligatoire dans à peu près toutes les formations universitaires (pas sûr que ce soit spécialement pertinent, d'ailleurs).
Cela pourrait être très stimulant ; hélas, commencer une langue vivante à l'université est loin d'être simple (surtout quand on arrive en L3, même avec des garanties de rattraper le niveau en travaillant pendant l'été) et l'enseignement d'anglais/espagnol/allemand ne dépasse pas le niveau lycée, pour l'expérience que j'en ai faite en tout cas.
- AphrodissiaMonarque
Je me rappelle avoir eu de l'espagnol jusqu'en DEUG.Kilmeny a écrit:Nizab a écrit:Obligatoire en lettres classiques aussi, jusqu'au master.Kilmeny a écrit:Une langue vivante.Nizab a écrit:Bref, on supprime les lettres "modernes" !
... parce qu'à part la littérature comparée peut-être, je ne vois pas ce qu'un L.M. étudie à l'université qu'un L.C. n'étudie pas.
:dehors2:
C'est nouveau ? Je n'en ai jamais eu. (c'est là que je m'aperçois que je suis vieille)
J'ai découvert il n'y a pas très longtemps qu'il n'y a plus de version de langue étrangère au CAPES LM. Ça m'a étonnée d'autant plus qu'il me semblait que pour être certifié il fallait avoir un niveau européen (CLES2).
Si on remettait une version latine ou grecque au CAPES de LM, peut-être les universités proposeraient-elles un enseignement plus sérieux de ces langues?
Une copine, prof d'H-G, s'est inscrite à la formation pour cette certification: elle dit qu'elle n'avait pas compris que c'était ensuite pour enseigner le latin. De toute façon, dans son collège, le poste de LC a été supprimé. Bref.
- A reboursEsprit éclairé
Isaclem a écrit:Pour ma part, je suis prof de LM depuis 13 ans (CAPES) après une formation en LC et cette année, le poste de LC de mon collège n'ayant pas été pourvu (prof de LC muté), j'ai proposé de "dépanner", craignant qu'ils n'affectent un prof de SVT qui aurait vaguement fait du latin au lycée (véridique).
Résultat : je suis devenue prof de LC sans qu'il n'y ait eu une quelconque vérification de mes aptitudes en la matière ET ils n'ont pas ouvert le poste au mouvement pour 2018-19, comptant de nouveau sur moi (sans m'avoir consultée - ni remerciée ...) et l'inspecteur veut même me confier une stagiaire en LC ( j'ai été inspectée une fois en 13 ans, no comment) ...
Bon.
Un mail est arrivé les derniers jours de mai pour nous informer de l'existence de cette certification et je refuse catégoriquement de la passer : comment se sentir légitime en n'ayant que ce titre au rabais à présenter ?
J'ai déjà renoncé à enseigner les LC à la fin de ma formation parce que je ne me voyais pas être "un prof d'option" et cette certification, c'est la cerise sur le gâteau ...
Cependant, je trouve cela complètement cohérent avec l'esprit ambiant de course à la médiocrité et de nivellement par le bas ...
Voilà pour moi le problème, sans du tout m'en prendre à toi Isaclem puisque tu as gentiment dépanné.
Puisque un enseignant a bien voulu prendre les heures de LC non pourvues, alors le poste ne passe pas au mouvement et donc, aucun LC ne pourra accéder à ces heures. Peut-être qu'il y en aurait eu, peut-être pas. Et c'est ainsi que les postes de LC ferment sans rouvrir. Dommage car il est toujours difficile de faire marche arrière...
- NadejdaGrand sage
Plus d'informations sur cette certification dans ce "vademecum".
- IsaclemNiveau 1
A rebours a écrit:Isaclem a écrit:Pour ma part, je suis prof de LM depuis 13 ans (CAPES) après une formation en LC et cette année, le poste de LC de mon collège n'ayant pas été pourvu (prof de LC muté), j'ai proposé de "dépanner", craignant qu'ils n'affectent un prof de SVT qui aurait vaguement fait du latin au lycée (véridique).
Résultat : je suis devenue prof de LC sans qu'il n'y ait eu une quelconque vérification de mes aptitudes en la matière ET ils n'ont pas ouvert le poste au mouvement pour 2018-19, comptant de nouveau sur moi (sans m'avoir consultée - ni remerciée ...) et l'inspecteur veut même me confier une stagiaire en LC ( j'ai été inspectée une fois en 13 ans, no comment) ...
Voilà pour moi le problème, sans du tout m'en prendre à toi Isaclem puisque tu as gentiment dépanné.
Puisque un enseignant a bien voulu prendre les heures de LC non pourvues, alors le poste ne passe pas au mouvement et donc, aucun LC ne pourra accéder à ces heures. Peut-être qu'il y en aurait eu, peut-être pas. Et c'est ainsi que les postes de LC ferment sans rouvrir. Dommage car il est toujours difficile de faire marche arrière...
Le vrai problème est qu'il n'y a tout simplement plus de profs de lettres classiques à affecter sur les postes un peu éloignés des villes ... J'en ai discuté avec mon inspecteur. Cette année encore, tous les postes ne seront pas pourvus (cf. recrutement 2018 du CAPES). Il y a cinq ans, il y avait deux profs de LC dans mon établissement et le 2e est parti à la retraite...
Ajoutez à cela LA CONCURRENCE ENTRE LES OPTIONS et c'est parfait : cette année, le niveau 5e en latin ne compte que 12 élèves car les parents préfèrent que leurs enfants fassent l'option bilangue (proposée dès la 6e et non cumulable avec une autre option ...). Plus de latinistes / hellénistes, à terme et donc encore moins de profs ...
CQFD
- ElyasEsprit sacré
Isaclem a écrit:A rebours a écrit:Isaclem a écrit:Pour ma part, je suis prof de LM depuis 13 ans (CAPES) après une formation en LC et cette année, le poste de LC de mon collège n'ayant pas été pourvu (prof de LC muté), j'ai proposé de "dépanner", craignant qu'ils n'affectent un prof de SVT qui aurait vaguement fait du latin au lycée (véridique).
Résultat : je suis devenue prof de LC sans qu'il n'y ait eu une quelconque vérification de mes aptitudes en la matière ET ils n'ont pas ouvert le poste au mouvement pour 2018-19, comptant de nouveau sur moi (sans m'avoir consultée - ni remerciée ...) et l'inspecteur veut même me confier une stagiaire en LC ( j'ai été inspectée une fois en 13 ans, no comment) ...
Voilà pour moi le problème, sans du tout m'en prendre à toi Isaclem puisque tu as gentiment dépanné.
Puisque un enseignant a bien voulu prendre les heures de LC non pourvues, alors le poste ne passe pas au mouvement et donc, aucun LC ne pourra accéder à ces heures. Peut-être qu'il y en aurait eu, peut-être pas. Et c'est ainsi que les postes de LC ferment sans rouvrir. Dommage car il est toujours difficile de faire marche arrière...
Le vrai problème est qu'il n'y a tout simplement plus de profs de lettres classiques à affecter sur les postes un peu éloignés des villes ... J'en ai discuté avec mon inspecteur. Cette année encore, tous les postes ne seront pas pourvus (cf. recrutement 2018 du CAPES). Il y a cinq ans, il y avait deux profs de LC dans mon établissement et le 2e est parti à la retraite...
Ajoutez à cela LA CONCURRENCE ENTRE LES OPTIONS et c'est parfait : cette année, le niveau 5e en latin ne compte que 12 élèves car les parents préfèrent que leurs enfants fassent l'option bilangue (proposée dès la 6e et non cumulable avec une autre option ...). Plus de latinistes / hellénistes, à terme et donc encore moins de profs ...
CQFD
Au nom de quel texte réglementaire ou législatif a-t-on assuré que c'était non-cumulable ? C'est cumulable. Aucun texte n'interdit cette accumulation d'options. Chez moi, on a des bilangues latinistes en section sportive. Il y a là un loup à soulever. On vous roule dans la farine avec ce pseudo-principe de non-cumul.
- A reboursEsprit éclairé
Je confirme, chez nous les bilangues font aussi latin, voire une autre option. Et ça n'a jamais posé aucun problème, pas même d'emploi du temps. Là, il faut se défendre, même si le combat peut être rude, comme je viens d'en faire les frais pour retrouver 7h de latin pour tout le cycle.
Le non cumul des options, je me bats aussi au lycée, mais là seuls les parents d'élèves arrivent à quelque chose...
Le non cumul des options, je me bats aussi au lycée, mais là seuls les parents d'élèves arrivent à quelque chose...
- IsaclemNiveau 1
Je suis bien d'accord, ce non-cumul est une aberration, et les parents ont râlé, mais il leur a été opposé l'impossibilité de faire des emplois du temps avec ce cumul ... Mon inspecteur soutient aussi que c'est possible mais qu'il ne peut intervenir dans la constitution des emplois du temps. Je lui ai alors suggéré de faire soulever le problème à la prochaine réunion de principaux ... #cause toujours ma cocotte
- OudemiaBon génie
En vertu du nombre d'heures hebdomadaires à ne pas dépasser, comme me l'avait longuement expliqué, additions à l'appui, le principal de mon ancien collège, où les élèves bénéficiaient d'un peu plus que l'horaire plancher en français et en je ne sais plus quoi ; et c'était il y a plus de dix ans...Elyas a écrit:Isaclem a écrit:
Le vrai problème est qu'il n'y a tout simplement plus de profs de lettres classiques à affecter sur les postes un peu éloignés des villes ... J'en ai discuté avec mon inspecteur. Cette année encore, tous les postes ne seront pas pourvus (cf. recrutement 2018 du CAPES). Il y a cinq ans, il y avait deux profs de LC dans mon établissement et le 2e est parti à la retraite...
Ajoutez à cela LA CONCURRENCE ENTRE LES OPTIONS et c'est parfait : cette année, le niveau 5e en latin ne compte que 12 élèves car les parents préfèrent que leurs enfants fassent l'option bilangue (proposée dès la 6e et non cumulable avec une autre option ...). Plus de latinistes / hellénistes, à terme et donc encore moins de profs ...
CQFD
Au nom de quel texte réglementaire ou législatif a-t-on assuré que c'était non-cumulable ? C'est cumulable. Aucun texte n'interdit cette accumulation d'options. Chez moi, on a des bilangues latinistes en section sportive. Il y a là un loup à soulever. On vous roule dans la farine avec ce pseudo-principe de non-cumul.
Je me demande cependant si maintenant il n'y a pas une dérogation possible sur ce point
Sinon, bien sûr, certains chefs d'établissement se réfugient derrière le casse-tête des emplois du temps, ce qui est un autre problème.
- AustrucheerranteHabitué du forum
Il me semble pourtant que les enseignements complémentaires permettent d'aller au-delà du seuil d'heures maximum, non ?
- ElyasEsprit sacré
Oudemia a écrit:En vertu du nombre d'heures hebdomadaires à ne pas dépasser, comme me l'avait longuement expliqué, additions à l'appui, le principal de mon ancien collège, où les élèves bénéficiaient d'un peu plus que l'horaire plancher en français et en je ne sais plus quoi ; et c'était il y a plus de dix ans...Elyas a écrit:Isaclem a écrit:
Le vrai problème est qu'il n'y a tout simplement plus de profs de lettres classiques à affecter sur les postes un peu éloignés des villes ... J'en ai discuté avec mon inspecteur. Cette année encore, tous les postes ne seront pas pourvus (cf. recrutement 2018 du CAPES). Il y a cinq ans, il y avait deux profs de LC dans mon établissement et le 2e est parti à la retraite...
Ajoutez à cela LA CONCURRENCE ENTRE LES OPTIONS et c'est parfait : cette année, le niveau 5e en latin ne compte que 12 élèves car les parents préfèrent que leurs enfants fassent l'option bilangue (proposée dès la 6e et non cumulable avec une autre option ...). Plus de latinistes / hellénistes, à terme et donc encore moins de profs ...
CQFD
Au nom de quel texte réglementaire ou législatif a-t-on assuré que c'était non-cumulable ? C'est cumulable. Aucun texte n'interdit cette accumulation d'options. Chez moi, on a des bilangues latinistes en section sportive. Il y a là un loup à soulever. On vous roule dans la farine avec ce pseudo-principe de non-cumul.
Je me demande cependant si maintenant il n'y a pas une dérogation possible sur ce point
Sinon, bien sûr, certains chefs d'établissement se réfugient derrière le casse-tête des emplois du temps, ce qui est un autre problème.
Il y avait des horaires plus lourds à l'époque. Là, au collège, il y a (en enlevant les heures pour manger) une plage horaire de 32h pour les cours dont 26h obligatoires. Il reste 6h pour les options : 2-3h de latin et 2-3h de bilangue, c'est bon.
Pour les sections sportives, on fait déborder les horaires jusqu'à 18h (donc 4h de plus par semaine).
C'est marrant. Partout où je passe, pour les sections sportives, on trouve toutes les solutions. Pour le latin ou le grec, c'est toujours compliqué voire impossible...
- musaNeoprof expérimenté
Oui c'est théoriquement cumulable. J'ai d'ailleurs demandé à ce que ça le soit dans mon collège contre l'avis de mes collègues de langues qui voulaient qu'il soit possible que mes 4è latinistes arrêtent le latin pour commencer une section européenne qui se met en place en 3è l'an prochain. Finalement, la direction a imposé un compromis: pendant deux ans, les élèves pourront cumuler mais désormais on dit aux 6è que s'ils commencent latin, ils ne pourront pas prendre section européenne ensuite. je me demande ce que je vais avoir comme clients...
Et l'adjointe m'a envoyé un projet d'emploi du temps pour moi hallucinant pour l'année prochaine (j'ai avalé bien des couleuvres mais là ça dépasse l'entendement) au point que je suis en train d'étudier la possibilité de prendre une dispo pour élever un enfant de moins de 8 ans tellement je n'en peux plus.
Et l'adjointe m'a envoyé un projet d'emploi du temps pour moi hallucinant pour l'année prochaine (j'ai avalé bien des couleuvres mais là ça dépasse l'entendement) au point que je suis en train d'étudier la possibilité de prendre une dispo pour élever un enfant de moins de 8 ans tellement je n'en peux plus.
- IphigénieProphète
Il y a sûrement de la mauvaise volonté, mais il y a aussi une multiplication de profils (surtout en lycée cela dit, je connais moins bien le collège actuel) qui font que selon les "barrettes" que l'on choisit pour les ET (et il faut bien en choisir une.) ça coince.. Mais c'est vrai que c'est souvent les LA que l'on considère comme "sacrifiables".
à Musa
Je comprendrais que l'on fasse le choix de laisser tomber les LA dans ces conditions!
à Musa
Je comprendrais que l'on fasse le choix de laisser tomber les LA dans ces conditions!
- musaNeoprof expérimenté
Oui puis là, je ne sais pas ce qu'ils ont fichu, ils ont éclaté les latinistes dans 4 classes différentes (là où auparavant on les mettait dans 2 classes différentes ce qui suffisait bien pour garantir la sacro sainte hétérogénéité, le postulat de départ (de plus en plus contestable vu que j'"accueille" tout le monde contrairement aux sections européennes qui sélectionnent) étant que les latinistes sont les meilleurs élèves. Je ne sais pas à quoi je dois ce délire sinon peut-être à un surcroît d'idéologie ce qui ne serait pas invraisemblable vu le profil de notre nouveau principal. Quoi qu'il en soit, je ne sais pas ce que j'ai (l'âge peut-être?) mais je n'en peux plus de me battre.
- IphigénieProphète
Oui tu es tombé sur un "bon"...musa a écrit:Oui puis là, je ne sais pas ce qu'ils ont fichu, ils ont éclaté les latinistes dans 4 classes différentes (là où auparavant on les mettait dans 2 classes différentes ce qui suffisait bien pour garantir la sacro sainte hétérogénéité, le postulat de départ (de plus en plus contestable vu que j'"accueille" tout le monde contrairement aux sections européennes qui sélectionnent) étant que les latinistes sont les meilleurs élèves. Je ne sais pas à quoi je dois ce délire sinon peut-être à un surcroît d'idéologie ce qui ne serait pas invraisemblable vu le profil de notre nouveau principal. Quoi qu'il en soit, je ne sais pas ce que j'ai (l'âge peut-être?) mais je n'en peux plus de me battre.
Nous, je dois dire qu'on a laissé tomber le grec définitivement (après l'avoir sauvé une fois) quand on a eu un PA qui nous vantait sans cesse en comparaison des LA, les actions des professeurs du LP intégré à notre lycée.
- Spoiler:
- Je lui ai même répondu un jour, excédée, qu'on ne pouvait pas envoyer nos latinistes en stage de vente de fromage à Carrefour, nous. C'est mal, je sais c'est élitiste, mais le contre-élitisme à l'envers ça me débecte...
Le comble c'est qu'ensuite ce PA est partie en mutation à Rome et tout fièrement m'a dit:" je me suis remis au latin!". Du coup, je lui ai répondu:" pas la peine, ils ne parlent plus le latin à Rome aujourd'hui." :lol:
- ElyasEsprit sacré
musa a écrit:Oui puis là, je ne sais pas ce qu'ils ont fichu, ils ont éclaté les latinistes dans 4 classes différentes (là où auparavant on les mettait dans 2 classes différentes ce qui suffisait bien pour garantir la sacro sainte hétérogénéité, le postulat de départ (de plus en plus contestable vu que j'"accueille" tout le monde contrairement aux sections européennes qui sélectionnent) étant que les latinistes sont les meilleurs élèves. Je ne sais pas à quoi je dois ce délire sinon peut-être à un surcroît d'idéologie ce qui ne serait pas invraisemblable vu le profil de notre nouveau principal. Quoi qu'il en soit, je ne sais pas ce que j'ai (l'âge peut-être?) mais je n'en peux plus de me battre.
Ils ont fait ça chez nous une année. Les latinistes sur 6 classes. Cela a duré un an. Ils n'y reviennent plus. Trop de problèmes d'emploi du temps (bah ouais, entre les sciences en barrette, les LV en barrette, les demi-groupe français/maths en barrette, ça commençait à faire beaucoup sans parler de l'EPS ).
- A reboursEsprit éclairé
Comme Elyas, je constate qu'il n'y a jamais de problème pour caser les différentes activités sportives, il y a eu aussi une section échecs qui n'a pas eu le moindre obstacle. Et nous, nous devons sans cesse nous confronter aux divers "prétextes". Il y a pas mal d'années, je faisais au lycée une spé en L, deux options, avec une demi-journée en plus de DS, et un club. C'est marrant, à l'époque où nous avions plus d'heures par matière, il n'y avait aucun souci. Et j'avais des heures d'études. Fin des cours à 17h30.
Les CE se posent les contraintes d'EDT qu'ils veulent bien, en cédant plus ou moins à certaines injonctions. Ainsi, ils décrètent du jour au lendemain que les latinistes devront sacrifier leur option. Chez nous, il y a même des élèves qui s'en offusquent et vont jusqu'à leur suggérer la bonne manière d'accorder des priorités pour réussi à caser une spé et deux options dans un EDT de Terminale.
Les CE se posent les contraintes d'EDT qu'ils veulent bien, en cédant plus ou moins à certaines injonctions. Ainsi, ils décrètent du jour au lendemain que les latinistes devront sacrifier leur option. Chez nous, il y a même des élèves qui s'en offusquent et vont jusqu'à leur suggérer la bonne manière d'accorder des priorités pour réussi à caser une spé et deux options dans un EDT de Terminale.
- musaNeoprof expérimenté
Ils ont fait ça chez nous une année. Les latinistes sur 6 classes. Cela a duré un an. Ils n'y reviennent plus. Trop de problèmes d'emploi du temps (bah ouais, entre les sciences en barrette, les LV en barrette, les demi-groupe français/maths en barrette, ça commençait à faire beaucoup sans parler de l'EPS ).[/quote]
Sur 6 classes?!!! je n'aurais donc pas encore complètement touché le fond?
Il faut dire que dans mon cas, le problème est aggravé par le fait que je n'assure pas de cours de français parce que je suis à temps partiel (avec en plus une petite décharge syndicale). Bref j'ai 7h réparties comme suit lundi: 8h-9h 11h-12h et 16h30-17h30. mardi 8h-9h; 16h30-17h30. Jeudi 8h-9h 11-12h. C'est pas comme si j'avais pris un temps partiel pour pouvoir emmener et ramener mes enfants de l'école .
Iphigénie, merci pour tes encouragements!
J'ai en effet vraiment envie de jeter l'éponge au moins pour un an parce que j'ai l'impression de ne même plus arriver à envisager sainement la situation. Et à la fois, ça me rend triste; cette année, deux élèves de 3è m'ont offert chacune un livre avec une très gentille dédicace qui donne un sens à mon travail. Mais là j'ai l'impression que ça ne suffit plus à faire passer le reste.
- A reboursEsprit éclairé
Musa je suis un peu dans la même situation, TP avec un service partagé en plus entre collège et lycée. Ca donne un edt bien pourri, pour moi, et pour les lycéens. AU collège ça va à peu près, mais on change de CDE, et j'espère qu'il sera aussi favorable aux langues anciennes que le précédent, sinon je ne sais pas comment envisager la suite de mon métier, à me battre de plus en plus pour avoir le sentiment que chaque année je dois demander le droit d'enseigner le latin...
- musaNeoprof expérimenté
A rebours Ce qui m'achève aussi un peu c'est que je me bats contre la direction mais aussi contre mes collègues. Certaines collègues de langues ne me disent plus bonjour depuis que je n'ai pas été d'accord avec elles sur les possibilités de cumul. Ca m'a fait complètement halluciner, j'ai d'abord pris le parti de m'en foutre mais je me rends compte maintenant que ça m'affecte plus que prévu. Quand j'ai commencé, on était au moins deux profs de lettres classiques par établissement, c'était déjà plus facile.
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