Pétition : situation catastrophique de la cantine du lycée Turgot, Paris

Le 10 novembre 2017, une semoule moisie a été servie aux élèves. Il s’agissait des restes de la veille qui n’avaient pas été réfrigérés. La semoule a été retirée à la hâte, mais ce genre d’incident peut malheureusement se reproduire.
Un rapport de la société Agrobio du 5 octobre 2017 dénombre 26 réponses non satisfaisantes sur 122 points contrôles : denrées stockées à même le sol, présence de moisissures dans les chambres froides, protocole de décontamination des crudités inadapté, présence de souillures sur les embouts des fontaines à eau…

Thalia de G a écrit:Ils sont majoritairement boursiers. Dans le Marais, même un sandwich reste cher pour beaucoup de familles...

Marc Smith a écrit:

Thalia de G a écrit:Ils sont majoritairement boursiers. Dans le Marais, même un sandwich reste cher pour beaucoup de familles...

Si le lycée de secteur est le lycée Turgot, je ne pense pas qu'un sandwich soit cher pour beaucoup de familles...

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fifi51 a écrit:

Marc Smith a écrit:

Thalia de G a écrit:Ils sont majoritairement boursiers. Dans le Marais, même un sandwich reste cher pour beaucoup de familles...

Si le lycée de secteur est le lycée Turgot, je ne pense pas qu'un sandwich soit cher pour beaucoup de familles...

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A voir, car Turgot est le lycée qui avait récupéré 80% de boursiers en seconde avec les procédures Affelnet.

fifi51 a écrit:

Marc Smith a écrit:

Thalia de G a écrit:Ils sont majoritairement boursiers. Dans le Marais, même un sandwich reste cher pour beaucoup de familles...

Si le lycée de secteur est le lycée Turgot, je ne pense pas qu'un sandwich soit cher pour beaucoup de familles...

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A voir, car Turgot est le lycée qui avait récupéré 80% de boursiers en seconde avec les procédures Affelnet.

William Foster a écrit:Est-on bien sûr qu'il ne s'agisse pas d'un EPI géant sur la mithridatisation ?

Isidoria a écrit:De l'époque où j'étais surveillante en collège dans le 4è, il y a longtemps, on en entendait déjà parler. La situation ne date pas d'hier. Mais elle n'en est pas moins grave.
Par contre je me pose une question: dans le monde d'aujourd'hui, faut-il nécessairement en passer par une pétition pour obtenir quelque chose? Là un saignement de nourriture avariée ne devrait-elle pas suffire à faire réagir le MEN?
Bref, je suis un peu saoulée de toutes ces pétitions qui sont le plus souvent légitimes, mais à quoi servent-elles? N'est-ce pas aussi un moyen d'être fichés...?

Sphinx a écrit:Je ne connais ni la copine de Thalia ni personne au lycée Turgot, mais enfin, je suppose que s'ils en sont à la pétition, c'est qu'ils ont déjà tenté le reste.

Le Parisien a écrit:Les agents des services sanitaires, après une récente visite des lieux, ont rédigé une nouvelle mise en demeure imposant la mise aux normes des cuisines avec « une grosse alerte », sur l’état du site : la propreté a été dénoncée, le relevé des températures des produits était dans le rouge, des denrées étaient prêtes à être servies après rupture de la chaîne du froid…

Le Parisien a écrit:Le 10 novembre dernier, une semoule moisie a été servie aux élèves. Il s’agissait des restes de la veille qui n’avaient pas été réfrigérés. [...]Un rapport d’une société spécialisée externe, du 5 octobre dernier, dénombrait 26 réponses non satisfaisantes sur 122 points contrôles : denrées stockées à même le sol, présence de moisissures dans les chambres froides, protocole de décontamination des crudités inadapté, présence de souillures sur les embouts des fontaines à eau… Un mauvais menu en perspective. [...] le temps d’attente à l’entrée du self, qui peut s’élever à plus de 30 minutes. « Parfois, on ne peut pas attendre, parce que nos cours suivent », explique un autre élève, un sandwich à la main. L’insuffisante de capacité de la cantine de Turgot alors que 1 350 lycéens et étudiants auxquels il faut ajouter les élèves de deux établissements voisins (60 lycéens de L’Abbé Grégoire et 205 élèves du collège Montgolfier) a aussi des conséquences financières : entre le 6 septembre et le 28 novembre, pas moins de 1 144 repas réservés (et donc payés) n’ont pas été consommés. « Un véritable gâchis qui a aussi coûté 3 383 € aux familles ! », dénonce Béatrice de Mondelard.