- BoubouleDoyen
cecile23 a écrit:Du coup, un élève a-t-il le droit de prendre en Première Arts, Langues étrangères et Physique-chimie, puis Arts et Physique-chimie en Terminale par exemple? Il n' y a plus de couplages imposés (8 ou 9) comme dans l' avant-projet?
Il aura le droit en théorie.
Mais quel établissement le proposera ? Il faut que ce soit DGH et EDT-compatible.
- wilfried12Habitué du forum
Iphigénie a écrit:voui mais une majeure physique et info sans les maths, ça aboutit?
J'ai l'impression que cette histoire de suppression des filières, c'est un enjeu psychologique surtout (et de postes, répartition des effectifs en tronc commun, etc): les filières sont bien là pour les débouchés, par contre on crée un goulot d'étranglement avec le lycée: c'est mon impression, vu comme ça....Les mal informés seront les dindons de la farce...comme d'hab quoi. :|
On sent surtout comme enjeu enlever des heures de sciences.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Iphigénie a écrit:voui mais une majeure physique et info sans les maths, ça aboutit?
J'ai l'impression que cette histoire de suppression des filières, c'est un enjeu psychologique surtout (et de postes, répartition des effectifs en tronc commun, etc): les filières sont bien là pour les débouchés, par contre on crée un goulot d'étranglement avec le lycée: c'est mon impression, vu comme ça....Les mal informés seront les dindons de la farce...comme d'hab quoi. :|
Justement non :/ d'où mon inquiétude pour les mal informés. Au lycée on achète la paix sociale, on va leur dire "mais ouiiii quelle belle idée" et hop, le mur après le bac
- BoubouleDoyen
On raisonne partiellement en l'air.
On n'a pas les contenus. On peut compter sur le CSP pour foirer quelques programmes, dans lesquels ils mettront de l'inventivité, qui au final n'apportera rien, ou placer la barre trop haute.
Le but c'est de rester au minimum au même taux de réussite.
On partira sur des propositions qui essaieront de conserver au mieux les VS des équipes de chaque lycée, puis peu à peu, on verra qui sort gagnant et perdant sous la pression des choix des élèves.
En physique, on n'a pas besoin (au lycée) des probas-stats et de l'arithmétique mais on aurait bien besoin des équations différentielles, et de la géométrie (vectorielle). Où placera-t-on les différentes notions entre maths, maths expertes, maths complémentaires. De là, le couplage... Et 1 an pour y réfléchir, quand on sait comment les processus se mettent en route et l'organisation et le fonctionnement des commissions, bonjour pour tout ce qui est nettement cumulatif.
On n'a pas les contenus. On peut compter sur le CSP pour foirer quelques programmes, dans lesquels ils mettront de l'inventivité, qui au final n'apportera rien, ou placer la barre trop haute.
Le but c'est de rester au minimum au même taux de réussite.
On partira sur des propositions qui essaieront de conserver au mieux les VS des équipes de chaque lycée, puis peu à peu, on verra qui sort gagnant et perdant sous la pression des choix des élèves.
En physique, on n'a pas besoin (au lycée) des probas-stats et de l'arithmétique mais on aurait bien besoin des équations différentielles, et de la géométrie (vectorielle). Où placera-t-on les différentes notions entre maths, maths expertes, maths complémentaires. De là, le couplage... Et 1 an pour y réfléchir, quand on sait comment les processus se mettent en route et l'organisation et le fonctionnement des commissions, bonjour pour tout ce qui est nettement cumulatif.
- BoubouleDoyen
wilfried12 a écrit:Iphigénie a écrit:voui mais une majeure physique et info sans les maths, ça aboutit?
J'ai l'impression que cette histoire de suppression des filières, c'est un enjeu psychologique surtout (et de postes, répartition des effectifs en tronc commun, etc): les filières sont bien là pour les débouchés, par contre on crée un goulot d'étranglement avec le lycée: c'est mon impression, vu comme ça....Les mal informés seront les dindons de la farce...comme d'hab quoi. :|
On sent surtout comme enjeu enlever des heures de sciences.
Cela dépendra du choix des élèves pour l'horaire élève, et des heures à effectif réduit pour les collègues.
Actuellement, en S, pour l'élève :
- 1èreS : 4+3+3 = 10h sciences (+ 2h AP localement réparties)
- TS : 6 + 5 + 3,5 + 2 = 16,5 h (+ 2h AP)
Après :
- 1ère : 4*3 = 12h si 3 spécialités scientifiques (+ 2 h humanités scientifiques)
- maturité : 6*2 + 3 (si maths en option) = 15h (+ 2h humanités numériques)
J'attends quand même qu'il y ait un certain nombre d'élèves intéressés par un couplage maths + philosophie (+ maths expertes) : l'avantage, ce serait 10h philo et 9h de maths en terminale, ça évite de se disperser (mais on peut compter sur les lycées pour répartir ces heures entre plusieurs collègues).
- lene75Prophète
Eh bien moi je crois que le fait que les maths ne soient pas dans le tronc commun les renforce paradoxalement : on pourra maintenant beaucoup plus clairement faire la différence entre ceux qui les auront choisies (tous les élèves lucides) et les autres. Ça simplifie la sélection. Il ne faut pas rêver, les hiérarchies vont rapidement se recréer et le tiercé gagnant est maths/physique/maths expertes, ça me paraît évident : on ne change pas les mentalités d'un coup de baguette magique.
Contrairement à ce que certains croient, la philo sort affaiblie de cette réforme, même si moins que prévu : disparition des 8h en L sans compensation par une réelle spécialité (c'est quoi ce truc humanités/littérature/philo ? - qui en plus enferme définitivement la philo du côté littéraire alors qu'historiquement la plupart des philosophes sont des scientifiques, mais ça ce n'est pas nouveau), effectifs probablement chargés (et pertes d'heures) en tronc commun par regroupements d'élèves, épreuve terminale non prise en compte pour l'orientation et qui interviendra à un moment où beaucoup d'élèves sauront probablement déjà qu'ils ont leur bac quelle que soit leur note en philo. Mais plus encore, c'est l'esprit même de la réforme qui est anti-philosophique, avec sa vision purement utilitariste et son émiettement des savoirs.
La seule chose qui est certaine, c'est que Macron et Blanquer ont lu le Prince...
Je tiens exactement le même discours à mes élèves. On n'est bon que dans ce qu'on aime, or les portes ne s'ouvrent que pour ceux qui sont bons. C'est déjà suicidaire de s'enfermer dans une voie, ça l'est encore plus de s'enfermer dans une voie qu'on n'aime pas au prétexte qu'elle offrirait plus de débouchés (pour ceux qui y réussissent, mais ça on oublie toujours de le préciser). Le métier à vie c'est terminé, alors que la formation, elle, est pour la vie. Réfléchir en termes de métier est un non sens total quand on sait que dans les années à venir, de nombreux métiers vont disparaître et d'autres aujourd'hui inconnus apparaître. Ceux qui s'en sortent aujourd'hui sont ceux qui sont capables de changer de poste, et donc ceux qui ont une solide formation généraliste. Donc oui, à défaut de savoir lire les oracles, faire ce qu'on aime est bien plus judicieux que faire ce qu'on pense être utile à très court terme.
Questions subsidiaires : vous avez face à vous l'élève Macron Emmanuel qui vous dit qu'il veut travailler en banque d'affaires, quelles études lui conseillez-vous ? vous avez face à vous un autre élève, Macron... Emmanuel, qui vous dit qu'il veut devenir président de la République, quelle études lui conseillez-vous ? Pas les mêmes, je suppose.
Contrairement à ce que certains croient, la philo sort affaiblie de cette réforme, même si moins que prévu : disparition des 8h en L sans compensation par une réelle spécialité (c'est quoi ce truc humanités/littérature/philo ? - qui en plus enferme définitivement la philo du côté littéraire alors qu'historiquement la plupart des philosophes sont des scientifiques, mais ça ce n'est pas nouveau), effectifs probablement chargés (et pertes d'heures) en tronc commun par regroupements d'élèves, épreuve terminale non prise en compte pour l'orientation et qui interviendra à un moment où beaucoup d'élèves sauront probablement déjà qu'ils ont leur bac quelle que soit leur note en philo. Mais plus encore, c'est l'esprit même de la réforme qui est anti-philosophique, avec sa vision purement utilitariste et son émiettement des savoirs.
La seule chose qui est certaine, c'est que Macron et Blanquer ont lu le Prince...
Guermantes729 a écrit:[d'ailleurs, à ma grande stupéfaction, c'était le discours mot à mot d'une conseillère d'orientation dans mon lycée: ne vous demandez pas quel métier vous voulez faire, demandez vous, ce que vous aimez faire
Je tiens exactement le même discours à mes élèves. On n'est bon que dans ce qu'on aime, or les portes ne s'ouvrent que pour ceux qui sont bons. C'est déjà suicidaire de s'enfermer dans une voie, ça l'est encore plus de s'enfermer dans une voie qu'on n'aime pas au prétexte qu'elle offrirait plus de débouchés (pour ceux qui y réussissent, mais ça on oublie toujours de le préciser). Le métier à vie c'est terminé, alors que la formation, elle, est pour la vie. Réfléchir en termes de métier est un non sens total quand on sait que dans les années à venir, de nombreux métiers vont disparaître et d'autres aujourd'hui inconnus apparaître. Ceux qui s'en sortent aujourd'hui sont ceux qui sont capables de changer de poste, et donc ceux qui ont une solide formation généraliste. Donc oui, à défaut de savoir lire les oracles, faire ce qu'on aime est bien plus judicieux que faire ce qu'on pense être utile à très court terme.
Questions subsidiaires : vous avez face à vous l'élève Macron Emmanuel qui vous dit qu'il veut travailler en banque d'affaires, quelles études lui conseillez-vous ? vous avez face à vous un autre élève, Macron... Emmanuel, qui vous dit qu'il veut devenir président de la République, quelle études lui conseillez-vous ? Pas les mêmes, je suppose.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Oui Lene j'entends ton avis, et bien entendu qu'il faut aussi se poser la question de nos envies. Mais moi, j'avais envie (j'aurais toujours envie d'ailleurs ) d'être danseuse classique professionnelle. Et bien je suis très contente d'avoir eu un professeur de danse qui avec toute la bienveillance dont elle était capable m'a expliqué gentiment mais clairement que non, ça ne serait pas possible. Parce que mon envie, ma motivation, mon sérieux, mon travail n'y suffiraient pas. Ce qui m'a permis de ne pas perdre un temps fou et abîmer un égo pour une carrière que je n'aurais pas eue, et m'épanouir (si on peut dire) dans un autre travail.
A l'élève Macron, surdoué comme il était, qui me demanderait ça, je lui conseillerais sans doute une prépa commerce, une BL ou intégrer Sciences-po et je rajouterais que brillant comme il est, je ne me fais pas de souci pour lui, même s'il fait une erreur d'orientation.
ce ne sont pas les élèves Macron qui m'inquiètent, ce sont les élèves Brian , non pardon Brayanne, qui parlent à peine français (et je ne parle pas des étrangers bien sûr), qui savent à peine compter, qui pensent que Napoléon est un héros romantique et que Hitler est toujours vivant (cf la TS de Jenny)
oui à cet élève là, lui dire "Brayane qu'aimes-tu faire?" qu'il réponde "moi j'aime l'ordi madame, je joue toute la journée!" et lui dire "bien sûr mon petit Brayanne, fais donc une spécialité info couplée avec une spécialité arts , ça te plait, donc tu deviendras à coup sûr infographiste ou concepteur de jeux vidéos" je trouve ça , pour reprendre tes termes, un non sens absolu. Non sens, qui depuis des années, envoie des gamins à l'echec.
Je n'opposais pas (pardon si je me suis mal exprimée) "utilité" et "envie", j'oppose "envie" et "réalité", c'est différent :/
Bien sûr que le mot "métier" est trop réducteur mais nier qu'il n'est pas "que" question d'envie, mais aussi de capacités, de possibilités, de cohérence me parait dangereux et contre-productif.
EDIT: de façon générale, les élèves qui ont ne serait-ce qu'UN point fort, ne posent pas problème, mais l'immense majorité d'entre eux (en tous les cas, chez nous...) sont très très moyens (pour ne pas dire autre chose) en tout, et aucune matière ne leur suscite une envie particulière. Et c'est pour eux que la com' est dévastatrice :/ car on leur vend du rêve au lieu de les confronter à "leur" réalité :/
A l'élève Macron, surdoué comme il était, qui me demanderait ça, je lui conseillerais sans doute une prépa commerce, une BL ou intégrer Sciences-po et je rajouterais que brillant comme il est, je ne me fais pas de souci pour lui, même s'il fait une erreur d'orientation.
ce ne sont pas les élèves Macron qui m'inquiètent, ce sont les élèves Brian , non pardon Brayanne, qui parlent à peine français (et je ne parle pas des étrangers bien sûr), qui savent à peine compter, qui pensent que Napoléon est un héros romantique et que Hitler est toujours vivant (cf la TS de Jenny)
oui à cet élève là, lui dire "Brayane qu'aimes-tu faire?" qu'il réponde "moi j'aime l'ordi madame, je joue toute la journée!" et lui dire "bien sûr mon petit Brayanne, fais donc une spécialité info couplée avec une spécialité arts , ça te plait, donc tu deviendras à coup sûr infographiste ou concepteur de jeux vidéos" je trouve ça , pour reprendre tes termes, un non sens absolu. Non sens, qui depuis des années, envoie des gamins à l'echec.
Je n'opposais pas (pardon si je me suis mal exprimée) "utilité" et "envie", j'oppose "envie" et "réalité", c'est différent :/
Bien sûr que le mot "métier" est trop réducteur mais nier qu'il n'est pas "que" question d'envie, mais aussi de capacités, de possibilités, de cohérence me parait dangereux et contre-productif.
EDIT: de façon générale, les élèves qui ont ne serait-ce qu'UN point fort, ne posent pas problème, mais l'immense majorité d'entre eux (en tous les cas, chez nous...) sont très très moyens (pour ne pas dire autre chose) en tout, et aucune matière ne leur suscite une envie particulière. Et c'est pour eux que la com' est dévastatrice :/ car on leur vend du rêve au lieu de les confronter à "leur" réalité :/
- MoonchildSage
Proton a écrit:Ai-je bien compris ?
(1) À partir de la classe de première, il sera possible pour un élève de ne plus faire de mathématiques.
(2) Visiblement, il n'y aura pas plusieurs "niveau" de cours mathématiques.
Va-t-on se retrouver avec un programme de spécialité maths en première qui fusionnera ES et S ?
Je trouve que le (1) est une bonne nouvelle car en maths on ne peut déjà plus rien faire de certains élèves en seconde ; il arrive un moment où il faut savoir arrêter l'acharnement thérapeutique.
En revanche, le (2) me paraît beaucoup plus problématique car, même parmi des élèves qui auront choisi la spécialité maths pour diverses raisons, cela récréera une hétérogénéité qui sera difficilement gérable pour les enseignants tout en imposant des programmes qui ne pourront pas être ciblés en fonction des choix d'orientation des élèves alors que, même si on peut déplorer le contenu des programmes actuels, les filières permettaient une telle adaptation.
mathmax a écrit:Non mais soyons sérieux ! Les parents qui poussent leurs enfants à faire des math et des sciences vont continuer, reforme ou pas ! Les élèves actuellement perdus en S seront aussi bien perdus en spécialité math et physique.
C'est fort probable, du moins pour la première où, si j'ai bien compris, il faut choisir trois spécialités ce qui placera de fait les maths dans le tronc semi-commun pour tous ceux qui dans le système actuel seraient allés en S en y ajoutant une partie des ES.
Pour la terminale, ça me semble plus difficile à prévoir : il reste quand même une incertitude sur la proportion que prendra l'option utilitaire à courte vue (objectif Bac) qui pourrait pousser certains élèves à choisir un couplage physique/SVT ou physique/informatique ; logiquement le travail sur l'orientation devrait dans ce cas inciter à prendre l'option maths complémentaires, mais les élèves qui sont déjà en difficulté en première vont-ils vraiment décider de s'imposer 3h de maths facultatives en terminale ?
Bouboule a écrit:On raisonne partiellement en l'air.
On n'a pas les contenus. On peut compter sur le CSP pour foirer quelques programmes, dans lesquels ils mettront de l'inventivité, qui au final n'apportera rien, ou placer la barre trop haute.
Le but c'est de rester au minimum au même taux de réussite.
On partira sur des propositions qui essaieront de conserver au mieux les VS des équipes de chaque lycée, puis peu à peu, on verra qui sort gagnant et perdant sous la pression des choix des élèves.
En physique, on n'a pas besoin (au lycée) des probas-stats et de l'arithmétique mais on aurait bien besoin des équations différentielles, et de la géométrie (vectorielle). Où placera-t-on les différentes notions entre maths, maths expertes, maths complémentaires. De là, le couplage... Et 1 an pour y réfléchir, quand on sait comment les processus se mettent en route et l'organisation et le fonctionnement des commissions, bonjour pour tout ce qui est nettement cumulatif.
Oui c'est vrai ; tant qu'on ne connaît pas les contenus, on parle dans le vide. Cependant cette nouvelle structure du lycée et le format du futur Bac (avec ses épreuves en cours d'année et la préparation du "grand oral") seront des contraintes fortes et contradictoires dans la rédaction des programmes et on peut déjà prévoir que l'ensemble sera difficilement compatible avec une revalorisation du niveau d'exigence.
lene75 a écrit:Questions subsidiaires : vous avez face à vous l'élève Macron Emmanuel qui vous dit qu'il veut travailler en banque d'affaires, quelles études lui conseillez-vous ? vous avez face à vous un autre élève, Macron... Emmanuel, qui vous dit qu'il veut devenir président de la République, quelle études lui conseillez-vous ? Pas les mêmes, je suppose.
Je lui conseillerais d'aller demander l'avis de sa prof de lettres...
- BoubouleDoyen
Moonchild a écrit:Bouboule a écrit:On raisonne partiellement en l'air.
On n'a pas les contenus. On peut compter sur le CSP pour foirer quelques programmes, dans lesquels ils mettront de l'inventivité, qui au final n'apportera rien, ou placer la barre trop haute.
Le but c'est de rester au minimum au même taux de réussite.
On partira sur des propositions qui essaieront de conserver au mieux les VS des équipes de chaque lycée, puis peu à peu, on verra qui sort gagnant et perdant sous la pression des choix des élèves.
En physique, on n'a pas besoin (au lycée) des probas-stats et de l'arithmétique mais on aurait bien besoin des équations différentielles, et de la géométrie (vectorielle). Où placera-t-on les différentes notions entre maths, maths expertes, maths complémentaires. De là, le couplage... Et 1 an pour y réfléchir, quand on sait comment les processus se mettent en route et l'organisation et le fonctionnement des commissions, bonjour pour tout ce qui est nettement cumulatif.
Oui c'est vrai ; tant qu'on ne connaît pas les contenus, on parle dans le vide. Cependant cette nouvelle structure du lycée et le format du futur Bac (avec ses épreuves en cours d'année et la préparation du "grand oral") seront des contraintes fortes et contradictoires dans la rédaction des programmes et on peut déjà prévoir que l'ensemble sera difficilement compatible avec une revalorisation du niveau d'exigence.
Je suis d'accord.
Eclater les mathématiques en 3 va provoquer un casse-tête (sans compter les humanités numériques).
Pour qu'on puisse prendre maths + maths expertes avec un réel intérêt, il faut que les programmes soient différents.
Mais il fau(drai)t que maths convienne à PC comme à SES, tout en permettant maths complémentaires pour PC ou pour SES ou pour SVT.
Donc maths complémentaires serait un sous-ensemble de maths, et l'autre sous-ensemble serait des maths expertes de maths complémentaires mais maths de base pour maths expertes ?
Je n'ose même pas commencer à y réfléchir dans l'optique actuelle où les programmes s'éloignent d'une logique type syllabus pour aller vers une dissertation incompréhensible.
Des thèmes...
- mathmaxExpert spécialisé
Maths complémentaires pourrait reprendre le programme de TES, maths tout court celui de TS et expertes celui de spé TS, avec des approfondissement. Le problème c'est en première. Il faudrait autoriser deux options et proposer en option trigo et géométrie.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- BoubouleDoyen
mathmax a écrit:Maths complémentaires pourrait reprendre le programme de TES, maths tout court celui de TS et expertes celui de spé TS, avec des approfondissement. Le problème c'est en première. Il faudrait autoriser deux options et proposer en option trigo et géométrie.
Il y a potentiellement plus de maths dans cette nouvelle première (4h + humanités numériques).
Maths complémentaires, c'est 3h, maths en TES c'est 4h.
Et maths complémentaires doivent pouvoir compléter les spécialités physique+ SVT ou physique + SI.
Cela ne me paraît pas si simple.
- ycombeMonarque
J'ai finalement pas compris grand chose à cette réforme.
Je résume, dites-moi ce que j'ai mal compris.
- en seconde, je n'ai pas compris ce qui changeait. suppression des EE? des options? modification des horaires?
- plus de filière, les enseignements communs sont communs à tous et ceux de spécialités sont communs à tous ceux qui la choisissent. Donc les 4h de philo ont le même programme (et les mêmes exigences) que vous soyez plutôt bac S ou bac L, et la spé math est la même que vous soyez plutôt bac S/math ou bac ES. Voilà qui promet de beaux regroupements et de belles classes bien chargées (et des edt pourris par la magie des alignements).
- plus de classes euros. Que deviennent les filières internationales et autres abibac ?
- une seule option en première, au choix LCA/EPS/LV3/ARTS. Plus de possibilité de faire LV3+LCA, par exemple. L'option EPS existe déjà où c'est une nouveauté?
- une autre option possible en term (maturité) Math experte/Math complémentaire/droit et enjeux du monde contemporain. Math experte sera réservé à ceux qui ont spé math? Math complémentaire à ceux qui n'ont pas spé math?
- les options sont évaluées au bac? J'ai l'impression que leur seule place possible est en contrôle continu, avec le risque que faire une option en plus fasse baisser la moyenne. Le seul enjeux pour les étudiants sera de les valoriser pour l'orientation.
- le tronc commun est très déséquilibré avec une absence à peu près totale de sciences.
Est-ce que quelqu'un a tenté de faire des diagrammes pour comparer les horaires avant et après pour les filières actuelles?
Je résume, dites-moi ce que j'ai mal compris.
- en seconde, je n'ai pas compris ce qui changeait. suppression des EE? des options? modification des horaires?
- plus de filière, les enseignements communs sont communs à tous et ceux de spécialités sont communs à tous ceux qui la choisissent. Donc les 4h de philo ont le même programme (et les mêmes exigences) que vous soyez plutôt bac S ou bac L, et la spé math est la même que vous soyez plutôt bac S/math ou bac ES. Voilà qui promet de beaux regroupements et de belles classes bien chargées (et des edt pourris par la magie des alignements).
- plus de classes euros. Que deviennent les filières internationales et autres abibac ?
- une seule option en première, au choix LCA/EPS/LV3/ARTS. Plus de possibilité de faire LV3+LCA, par exemple. L'option EPS existe déjà où c'est une nouveauté?
- une autre option possible en term (maturité) Math experte/Math complémentaire/droit et enjeux du monde contemporain. Math experte sera réservé à ceux qui ont spé math? Math complémentaire à ceux qui n'ont pas spé math?
- les options sont évaluées au bac? J'ai l'impression que leur seule place possible est en contrôle continu, avec le risque que faire une option en plus fasse baisser la moyenne. Le seul enjeux pour les étudiants sera de les valoriser pour l'orientation.
- le tronc commun est très déséquilibré avec une absence à peu près totale de sciences.
Est-ce que quelqu'un a tenté de faire des diagrammes pour comparer les horaires avant et après pour les filières actuelles?
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- wilfried12Habitué du forum
Tu as plutôt bien compris à priori.
- BoubouleDoyen
ycombe a écrit:J'ai finalement pas compris grand chose à cette réforme.
Je résume, dites-moi ce que j'ai mal compris.
- en seconde, je n'ai pas compris ce qui changeait. suppression des EE? des options? modification des horaires?
- plus de filière, les enseignements communs sont communs à tous et ceux de spécialités sont communs à tous ceux qui la choisissent. Donc les 4h de philo ont le même programme (et les mêmes exigences) que vous soyez plutôt bac S ou bac L, et la spé math est la même que vous soyez plutôt bac S/math ou bac ES. Voilà qui promet de beaux regroupements et de belles classes bien chargées (et des edt pourris par la magie des alignements).
- plus de classes euros. Que deviennent les filières internationales et autres abibac ?
- une seule option en première, au choix LCA/EPS/LV3/ARTS. Plus de possibilité de faire LV3+LCA, par exemple. L'option EPS existe déjà où c'est une nouveauté?
- une autre option possible en term (maturité) Math experte/Math complémentaire/droit et enjeux du monde contemporain. Math experte sera réservé à ceux qui ont spé math? Math complémentaire à ceux qui n'ont pas spé math?
- les options sont évaluées au bac? J'ai l'impression que leur seule place possible est en contrôle continu, avec le risque que faire une option en plus fasse baisser la moyenne. Le seul enjeux pour les étudiants sera de les valoriser pour l'orientation.
- le tronc commun est très déséquilibré avec une absence à peu près totale de sciences.
Est-ce que quelqu'un a tenté de faire des diagrammes pour comparer les horaires avant et après pour les filières actuelles?
Tu as bien compris les certitudes et les incertitudes (la seconde 2019-2020...).
Je pense qu'il y aura un petit volant d'heures pour que les lycées proposent des trucs hors cadre.
L'UdPPc a proposé un diagramme :
http://national.udppc.asso.fr/
- mrlNiveau 10
Les diagrammes sont difficiles à réaliser car certaines spécialités sont floues.
Par exemple, en lettres, on ne peut pas chiffrer de manière certaine car on ignore ce qui se cache sous "humanités, littérature et philosophie".
edit : je n'ai pas vue de diagramme comparatif dans le lien proposé.
Par exemple, en lettres, on ne peut pas chiffrer de manière certaine car on ignore ce qui se cache sous "humanités, littérature et philosophie".
edit : je n'ai pas vue de diagramme comparatif dans le lien proposé.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Non, il y aura une seule épreuve terminale pour les spécialités vers les vacances de Pâques. Les trois épreuves en cours d'année (une en première en décembre, deux en terminale en janvier et avril) ne concernent que le tronc commun, en dehors du Français qui sera toujours évalué en fin d'année. et pour le reste, les notes de spécialités compteront dans les 10 % du contrôle continu correspondant aux moyennes.meskiangasher a écrit:Le contrôle continu concerne aussi les spécialités.Laotzi a écrit:Entièrement d'accord avec tout cela, je l'ai exprimé aussi un peu plus haut mais ce type de réflexion se perd dans le flot de messages se concentrant déjà sur la guerre des disciplines (certes, les professeurs de mathématiques étant exclus du tronc commun, ils n'ont du coup pas à se préoccuper du contrôle continu).
http://www.education.gouv.fr/cid126542/baccalaureat-2021.html
- CasparProphète
L'option EPS existe déjà...mais mon cde vient de décider della supprimer dans mon établissement.
Les sections internationales vont subsister je pense...pour les populations privilégiées dans le centre des grandes villes.
Les sections internationales vont subsister je pense...pour les populations privilégiées dans le centre des grandes villes.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
ycombe a écrit:J'ai finalement pas compris grand chose à cette réforme.
Je résume, dites-moi ce que j'ai mal compris.
- en seconde, je n'ai pas compris ce qui changeait. suppression des EE? des options? modification des horaires? En seconde, ils envisagent une refonte des enseignements d'exploration, ce qui n'a pas été annoncé par Blanquer le 14. L'ap est modifié puisque consacré au Français et il y a aussi les 1h30 consacrées à l'orientation.
- plus de filière, les enseignements communs sont communs à tous et ceux de spécialités sont communs à tous ceux qui la choisissent. Donc les 4h de philo ont le même programme (et les mêmes exigences) que vous soyez plutôt bac S ou bac L, et la spé math est la même que vous soyez plutôt bac S/math ou bac ES. Voilà qui promet de beaux regroupements et de belles classes bien chargées (et des edt pourris par la magie des alignements).
- plus de classes euros. Que deviennent les filières internationales et autres abibac ?
Les DNL, abibac, esabac et bachibac ne sont pas remis en cause par la réforme. En revanche, pour la DNL, on ne sait pas si elle sera un enseignement complémentaire ou bien si elle se substituera à l'option facultative.
- une seule option en première, au choix LCA/EPS/LV3/ARTS. Plus de possibilité de faire LV3+LCA, par exemple. L'option EPS existe déjà où c'est une nouveauté? il y a déjà une option EPS. Sinon, oui la réforme signifie que les élèves ne pourront plus prendre deux options faculatatives
- une autre option possible en term (maturité) Math experte/Math complémentaire/droit et enjeux du monde contemporain. Math experte sera réservé à ceux qui ont spé math? Math complémentaire à ceux qui n'ont pas spé math?
- les options sont évaluées au bac? J'ai l'impression que leur seule place possible est en contrôle continu, avec le risque que faire une option en plus fasse baisser la moyenne. Le seul enjeux pour les étudiants sera de les valoriser pour l'orientation.
- le tronc commun est très déséquilibré avec une absence à peu près totale de sciences.
Est-ce que quelqu'un a tenté de faire des diagrammes pour comparer les horaires avant et après pour les filières actuelles?
- lene75Prophète
Guermantes729 a écrit:Bien sûr que le mot "métier" est trop réducteur mais nier qu'il n'est pas "que" question d'envie, mais aussi de capacités, de possibilités, de cohérence me parait dangereux et contre-productif.
Mais justement, on est d'accord, beaucoup d'élèves envisagent des métiers qui sont sans rapport avec leurs capacités et parfois même leurs aspirations réelles, juste parce qu'on leur a dit que c'était bien et qu'il y avait du travail. Par exemple les élèves de S qui ont 8 de moyenne dans tous les matières scientifiques, qui disent qu'ils veulent être ingénieurs et que c'est pour ça qu'ils ont fait S malgré leurs difficultés en sciences et se décomposent quand on leur demande en quoi consiste le métier d'ingénieur, parce qu'ils n'en savent fichtre rien, mais qu'on leur a dit que c'était bien, qu'il y avait du travail et que ça payait bien. Ces élèves-là vont droit dans le mur parce qu'on leur a fait croire qu'il fallait s'orienter en fonction du métier choisi et surtout, surtout, ne pas se fermer de portes en faisant autre chose que S. Ils détestent les sciences, ils sont mauvais, mais c'est pas grave, hein, au pire ils feront une école d'ingé privée qui ne vaut rien puisque c'est leur "projet professionnel".
Inversement j'ai des élèves qui tiennent la route, qui s'intéressent à un tas de choses, qui pourraient faire une prépa ou une école de commerce qui leur ouvriraient plein de portes mais qui ne démordent pas du fait que non, ce sera BTS ressources humaines et rien d'autre, avec pour projet professionnel d'être DRH. On leur demande de se caser, donc ils se casent.
L'évolution est très sensible dans mon lycée : les élèves de séries générales, quel que soit leur niveau, même de très bons, s'orientent de plus en plus vers des études courtes et professionnalisantes, sans se rendre compte qu'ils hypothèquent paradoxalement leur avenir.
Quand tu parles de ton cas, tu parles en termes de métier, justement, tu voulais choisir une voie hyper spécialisée qui puisse te conduire à un métier donné, qui apparemment ne t'était pas accessible.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MoonchildSage
Ingeborg B. a écrit:Non, il y aura une seule épreuve terminale pour les spécialités vers les vacances de Pâques. Les trois épreuves en cours d'année (une en première en décembre, deux en terminale en janvier et avril) ne concernent que le tronc commun, en dehors du Français qui sera toujours évalué en fin d'année. et pour le reste, les notes de spécialités compteront dans les 10 % du contrôle continu correspondant aux moyennes.meskiangasher a écrit:Le contrôle continu concerne aussi les spécialités.Laotzi a écrit:Entièrement d'accord avec tout cela, je l'ai exprimé aussi un peu plus haut mais ce type de réflexion se perd dans le flot de messages se concentrant déjà sur la guerre des disciplines (certes, les professeurs de mathématiques étant exclus du tronc commun, ils n'ont du coup pas à se préoccuper du contrôle continu).
http://www.education.gouv.fr/cid126542/baccalaureat-2021.html
Mais, si j'ai bien compris, les élèves doivent choisir trois spécialités en première pour ensuite n'en conserver que deux parmi elles en terminale ; la troisième spécialité de première qui sera donc abandonnée l'année suivante ne serait évaluée ni en épreuve terminale ni en contrôle continu, son poids pour le bac serait alors réduit à une fraction des 10% de prise en compte des bulletins et elle compterait donc bien moins n'importe quelle discipline du tronc commun.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
lene75 a écrit:Guermantes729 a écrit:Bien sûr que le mot "métier" est trop réducteur mais nier qu'il n'est pas "que" question d'envie, mais aussi de capacités, de possibilités, de cohérence me parait dangereux et contre-productif.
Mais justement, on est d'accord, beaucoup d'élèves envisagent des métiers qui sont sans rapport avec leurs capacités et parfois même leurs aspirations réelles, juste parce qu'on leur a dit que c'était bien et qu'il y avait du travail. Par exemple les élèves de S qui ont 8 de moyenne dans tous les matières scientifiques, qui disent qu'ils veulent être ingénieurs et que c'est pour ça qu'ils ont fait S malgré leurs difficultés en sciences et se décomposent quand on leur demande en quoi consiste le métier d'ingénieur, parce qu'ils n'en savent fichtre rien, mais qu'on leur a dit que c'était bien, qu'il y avait du travail et que ça payait bien. Ces élèves-là vont droit dans le mur parce qu'on leur a fait croire qu'il fallait s'orienter en fonction du métier choisi et surtout, surtout, ne pas se fermer de portes en faisant autre chose que S. Ils détestent les sciences, ils sont mauvais, mais c'est pas grave, hein, au pire ils feront une école d'ingé privée qui ne vaut rien puisque c'est leur "projet professionnel".
Inversement j'ai des élèves qui tiennent la route, qui s'intéressent à un tas de choses, qui pourraient faire une prépa ou une école de commerce qui leur ouvriraient plein de portes mais qui ne démordent pas du fait que non, ce sera BTS ressources humaines et rien d'autre, avec pour projet professionnel d'être DRH. On leur demande de se caser, donc ils se casent.
L'évolution est très sensible dans mon lycée : les élèves de séries générales, quel que soit leur niveau, même de très bons, s'orientent de plus en plus vers des études courtes et professionnalisantes, sans se rendre compte qu'ils hypothèquent paradoxalement leur avenir.
Oui on est d'accord, tout à fait!!
Non parce que...j'étais nulllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllle !! :pleurs: :pleurs: :pleurs: ^^Quand tu parles de ton cas, tu parles en termes de métier, justement, tu voulais choisir une voie hyper spécialisée qui puisse te conduire à un métier donné, qui apparemment ne t'était pas accessible.
- BoubouleDoyen
mrl a écrit:Les diagrammes sont difficiles à réaliser car certaines spécialités sont floues.
Par exemple, en lettres, on ne peut pas chiffrer de manière certaine car on ignore ce qui se cache sous "humanités, littérature et philosophie".
edit : je n'ai pas vue de diagramme comparatif dans le lien proposé.
http://national.udppc.asso.fr/attachments/article/778/CP-Re%CC%81forme%20bac%20et%20enseignement%20sciences-12.02.2018_sanscontact.pdf
En fait c'est une comparaison des coefficients avant/après en se basant sur le rapport Mathiot.
Pour un parcours à coloration purement scientifique, l'horaire global est à peu près conservé sur l'ensemble du cycle terminal si on compte humanités numériques dedans.
- meskiangasherNiveau 9
Ce n'est pas ce que j'ai lu dans le dossier de presse page 15 :Ingeborg B. a écrit:Non, il y aura une seule épreuve terminale pour les spécialités vers les vacances de Pâques. Les trois épreuves en cours d'année (une en première en décembre, deux en terminale en janvier et avril) ne concernent que le tronc communmeskiangasher a écrit:Le contrôle continu concerne aussi les spécialités.
Le contrôle continu reposera sur des épreuves communes organisées au cours des
années de première et de terminale. Ces épreuves communes porteront sur les disciplines étudiées par l’élève.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
simeskiangasher a écrit:Ce n'est pas ce que j'ai lu dans le dossier de presse page 15 :Ingeborg B. a écrit:Non, il y aura une seule épreuve terminale pour les spécialités vers les vacances de Pâques. Les trois épreuves en cours d'année (une en première en décembre, deux en terminale en janvier et avril) ne concernent que le tronc communmeskiangasher a écrit:Le contrôle continu concerne aussi les spécialités.
Le contrôle continu reposera sur des épreuves communes organisées au cours des
années de première et de terminale. Ces épreuves communes porteront sur les disciplines étudiées par l’élève.
Les épreuves communes correspondent au tronc commun, pas aux spécialités. Blanquer l'a dit clairement depuis le début.
Le calendrier des épreuves finales
Les épreuves de spécialité seront passées au retour des vacances de printemps.
- meskiangasherNiveau 9
Excusez-moi de vous contredire mais ce n'est pas ce qui est est écrit dans le dossier de presse. Je ne me base que là dessus, si Blanquer a dit autre chose, soit.Ingeborg B. a écrit:Les épreuves communes correspondent au tronc commun, pas aux spécialités. Blanquer l'a dit clairement depuis le début.
Mais de ce que je lis c'est :
les épreuves de spécialité au retour des vacances de printemps;
et un contrôle continu sur les disciplines étudiées par l'élève, c'est-à-dire spécialités et tronc commun.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
La presse a compris comme Ingeborg
Personnellement je ne pense pas non plus qu'il y ait une grande épreuve au printemps PLUS 3 épreuves sur banque nationale à l'année. Ce sera l'un ou l'autre. ..à mon avis
https://www.capital.fr/votre-carriere/fin-des-series-grand-oral-controle-continu-ce-qui-est-prevu-dans-la-reforme-du-bac-1272041deux épreuves écrites portant sur les disciplines de spécialité choisies par le candidat, la sacro-sainte épreuve de philosophie, mais aussi un oral qui sera basé sur un projet issu de deux disciplines de spécialité choisies par l’élève. Cet oral sera préparé dès la classe de première, “d’abord en groupe”, a précisé le ministre de l’Éducation nationale, puis individuellement en terminale. L’épreuve anticipée, écrite et orale, passée dès la classe de première, ne sera quant à elle pas concernée par les changements.
Le contrôle continu viendra de son côté évaluer les disciplines du tronc commun.
Personnellement je ne pense pas non plus qu'il y ait une grande épreuve au printemps PLUS 3 épreuves sur banque nationale à l'année. Ce sera l'un ou l'autre. ..à mon avis
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