Le Neo-défi lecture 2018 - Ici, on papote !

C'est marrant, Frisouille, je n'ai pas lu le titre dont tu parles mais dont on avait en effet parlé, mais je viens de récupérer Les Disparus à la médiathèque, je l'ai commencé il y a quelques jours. On est en phase! Tu me donnes envie de lire cet autre livre.
Dans ma PAL, Les Douze tribus d'Hattie dont tu avais parlé et que j'ai acheté mais pas encore lu!

Courage à ceux qui avancent dans le défi! Pour vous motiver, rappelez-vous la règle : ceux qui ont fini le défi précédent peuvent mettre leur veto quand on préparera le nouveau pour 2019!!

Je me demandais justement si ma lecture était valide...

Amaliah a écrit:J'ai donc fini le défi 2018!

Félicitations !


Je ne suis sur Neo que depuis quelques mois et n'ai pas commencé le défi, je pense que ce sera serré pour celui de 2019 aussi puisque je suis stagiaire.
Il y a de l'espoir pour 2020 !

Amaliah a écrit:C'est marrant, Frisouille, je n'ai pas lu le titre dont tu parles mais dont on avait en effet parlé, mais je viens de récupérer Les Disparus à la médiathèque, je l'ai commencé il y a quelques jours. On est en phase! Tu me donnes envie de lire cet autre livre.
Dans ma PAL, Les Douze tribus d'Hattie dont tu avais parlé et que j'ai acheté mais pas encore lu!

Courage à ceux qui avancent dans le défi! Pour vous motiver, rappelez-vous la règle : ceux qui ont fini le défi précédent peuvent mettre leur veto quand on préparera le nouveau pour 2019!!

Pour le prochain défi, je propose : un livre qu'Amaliah n'a pas lu dans le temps imparti  

Moi, j'en suis à la moitié. Mon 25e est le livre en moins de 80 pages: j'ai relu le premier tome de Silex and the city. C'est toujours très drôle.
En ce moment je lis un petit récit de Musset, tout à fait charmant, "Margot", mais je ne vois pas trop où je pourrais le caser. J'ai aussi Le rapport de Brodeck (récit de déportation) et la biographie de Duras par Adler en cours.

Tem-to, tu exagères : Babarette est autrement plus rapide.

J'espère pouvoir avancer plus vite dans le défi en novembre et début décembre : je serai en congé maternité et le bébé n'aura (espérons-le) pas encore pointé le bout de son nez !

Amaliah a écrit:Tem-to, tu exagères : Babarette est autrement plus rapide.

J'avais du temps devant moi !

Babarette a écrit:

Amaliah a écrit:Tem-to, tu exagères : Babarette est autrement plus rapide.

J'avais du temps devant moi !

Plus maintenant

Pour un livre écrit par un auteur allemand du XXe siècle : Entre Frères de sang, d'Ernst Haffner. C'est une fiction qui évoque le quotidien des adolescents des rues dans le Berlin de l'entre-deux guerres, quelque chose entre Oliver Twist et Les quatre cents Coups. D'après la présentation de l'éditeur, le livre a connu les autodafés nazis et on ne sait pas ce qu'est devenu l'auteur ensuite...

J'avais l'impression d'avoir presque fini avant l'été mais en fait il m'en reste... dix !

21e défi relevé : un récit de déportation. J'ai lu Une journée d'Ivan Denissovitch d'Alexandre Soljenitsyne.
Une journée dans l'enfer du goulag. Nous sommes au début des années 1950 et l'on suit le parcours de Choukhov du matin au soir, au travail, à l'appel, à la soupe...

Mon avis : un livre pas simple du tout. L'auteur emploie beaucoup de mots d'argot, des tournures de phrases familières qui sont déroutantes. Les personnages autour de Choukhov sont nombreux et il est parfois compliqué de s'y retrouver. Certains passages sont assez ennuyeux comme la description des travaux par le détail. D'autres sont plus forts.

Le classique russe en 26e défi: Premier amour de Tourgueniev.
Je m'attendais tout à fait à autre chose, je ne sais pas pourquoi; je ne m'attendais pas à une fin d'une telle tristesse.

C'est marrant, moi aussi je viens de lire Premier Amour de Tourgueniev pour le classique russe. J'ai trouvé ça bien écrit.

Et pour le livre publié à titre posthume : Le Temps retrouvé de Proust. J'ai commencé à lire la Recherche il y a 19 ans, en en lisant un de temps en temps. C'est fini, je prends un coup de vieux quand même en m'en rendant compte...

Il me reste 18 défis et 3 mois : il y a du travail!

Défi 14 : Un livre qui réchauffe - Estelle-Sarah Bulle - Là où les chiens aboient par la queue
Un livre qui réchauffe grâce au soleil de la Guadeloupe, mais aussi à la galerie de personnages pittoresques que l'on croise dans le roman. La narratrice, est née en France en banlieue parisienne, comme l'auteur, qui s'est inspirée de sa famille pour ce premier roman. Elle interroge les membres de sa famille pour en apprendre plus sur son histoire et sur celle de la Guadeloupe. Petit-Frère, son père, revient sur les tensions avec ses deux grandes soeurs, qui alternent tendresse et rudesse avec lui. Il raconte aussi son émerveillement à son arrivée à Paris, fasciné par la vie nocturne, les théâtres, les librairies... Antoine, une des deux tantes, est un personnage haut en couleur, généreuse et superstitieuse, qui vit de sa boutique et de trafics divers. Lucinde, couturière aux doigts de fée, ne épanouit pas dans son mariage et vit dans les regrets. Hilaire, le père, est resté au pays, entretenant une famille plus ou moins éloignée. Il espère toujours que ses enfants viennent à nouveau travailler la terre.
L'écriture du livre est intéressante, entre français et créole, avec des expressions très imagées. "Là où les chiens aboient par la queue" désigne un trou perdu, comme les Grands Fonds, village constitué de Guadeloupéens d'origine bretonne, les Blancs Matignons. Ils vivent en autarcie, isolés. Eulalie, la femme d'Hilaire, disparue prématurèment vient de ce village. J'ai appris beaucoup de choses au cours de la lecture : la dissidence, résistance qui se développe en Guadeloupe pendant la Seconde Guerre mondiale, le mouvement de grève de mai 1967...

44. Un livre publié à titre posthume. Jane Austen, Lady Susan. Un court roman épistolaire écrit dans la jeunesse d'Austen et jamais publié à propos d'une coureuse de bourse éhontée. Moi j'aime bien Jane Austen, donc j'ai bien aimé aussi celui-ci C'est court et moins développé et subtil que ce à quoi elle nous a habitués mais on apprécie tout de même l'ironie subtile, aussi bien sur la séductrice sans vergogne que sur les indignations moralisatrices et outrées des autres personnages. Dans la même édition, deux débuts de romans inachevés, Mary Barton (avec le schéma habituel de la jeune fille introduite dans une société au-dessus de son rang et qui regarde tout ça avec un regard distancié) et Sanditon, sur l'éclosion d'une petite ville balnéaire sur la côte anglaise.

Vite lu : 36. Le feu. Jules Verne, Le Rayon Vert. Je continue ma série des Verne pour les quatre éléments. Ce court roman est assez inhabituel il me semble (enfin, je suis très loin d'avoir tout lu), Verne venait visiblement de se refaire l'intégrale de Walter Scott : la figure du savant est tournée en dérision, vive la littérature et le folklore, et ça sonne assez romantique (au sens littéraire) : une jeune héritière écossaise s'embarque dans un périple pour voir un phénomène d'optique, le fameux rayon vert, et va au passage rencontrer l'amour entre deux running gags avec le scientifique lourdaud, au milieu des rochers écossais, de la mer et des tempêtes et d'un paquet de citations d'Ossian. Assez agréable à lire. Je classe ça dans "feu" parce que le rayon en question provient du soleil mais à part ça il y a assez peu de feu dans l'histoire.

Tu avances vite, Sphinx.
(Même si Lady Susan n'est pas bien épais).

Le Jules Verne non plus, je l'ai éclusé en quelques trajets de bus et de train aujourd'hui

Défi 33: l'eau.
Pour le lycée, j'ai relu Le Quart Livre, pérégrinations maritimes de Pantagruel et sa bande à la recherche de la dive bouteille. C'est toujours aussi drôle.

Pour le défi "un roman gothique" : j'ai découvert La Maison aux sept pignons de Hawthorne. La maison est envoûtante et le livre fait place à l'humour : les déboires de la pauvre Hepzibah qui tente de tenir un commerce sont bien divertissants.

Défi "l'eau" : Lourdes, de Zola (coucou Sphinx !). Je suis amoureuse de Zola, ça s'est confirmé. Ville des miracles... et du buisness autour des miracles! Zola décrit magnifiquement la façon dont est instrumentalisée la vision d'une gamine, et si on croirait parfois à un roman pieu, Zola revient à la charge et la critique reste acerbe. Je me suis laissée entraîner par la beauté de la langue de Zola qui, décidément, est mon auteur préféré.

Défi 2017: "un conte": Lise changée en lis, de Marie Noël. Un bouquin que j'ai depuis des années et qui me vient de mes grands-parents. C'est d'un niais ! Lise est une fillette, elle meurt, la mort la change en lis et sa mère la reconnaît dans la fleur. Mouais bon. Vraiment une bondieuserie. Next...

Défi 32 : Un livre dont le personnage principal est ouvrier ou paysan. - Lucie Pierrat-Pajot, Les mystères de Larispem. Tome 3 : L'élixir ultime

Tome 3 et dernier de la série. La comtesse Vérité de Maugardin possède un pouvoir qui lui permet de contrôler n'importe qui et a pris le pouvoir à Larispem, nouveau nom de Paris, devenue indépendante après la Commune. Les bouchers ont détrôné les aristocrates au moment de la commune, Vérité apparaît comme le moyen de restaurer le pouvoir de l'aristocratie. Face à elle, Carmine et la confrérie des louchébems (bouchers en argot), Nathaniel et Liberté, dotés du pouvoir du sang. Face à la guerre qui menace, les adolescents font tous pour freiner la dangereuse comtesse, avide de vengeance...
Un bon roman jeunesse.

Contente que ça t'ait plu Babarette

Pour le récit de déportation, j'ai lu Le rapport de Brodeck de Claudel.
J'ai trouvé belle cette histoire écrite comme au fil des souvenirs, une sensation, une idée en appelant une autre; belle et émouvante, mais terriblement effrayante aussi.

Mise à jour

Défi 2018

Un livre d'un auteur allemand du XXe siècle: Rouge rubis, de Kerstin Gier. Un roman qui parle de voyage dans le temps. C'est de la littérature jeunesse, assez agréable. Il reste deux tomes, que je lirai.

45 Un livre qui répond à un autre livre du défi: Administration et bibliothèques. Assez rébarbatif, mais plus qu'utile. Je recommande à tout fonctionnaire de lire la partie qui concerne la fonction publique, c'est très utile. Ça répond au dernier défi, "un livre qui parle de bibliothèques": j'avais lu le côté rêvé, voici la réalité brute.

20: Un roman gothique. Carmilla, de Sheridan Le Fanu. Conseillé par mon copain, fan du genre. J'ai apprécié ce bref roman qui parle de la relation homosexuelle entre la narratrice et Carmilla, qu'on devine être une vampire.

Défi 2017:
2: Un livre conseillé par un libraire. Les Enfants de Coeur, de Heather O'Neil. Très beau roman canadien. J'avais demandé une oeuvre proche de Dickens, j'ai été servie. Rose et Pierrot, deux orphelins, grandissent ensemble. Ils s'aiment, mais n'en ont pas le droit. Rose va devenir une prostituée, Pierrot, un pianiste. Leurs vies restent liées, ils traversent tout deux la Grande Dépression. Une belle découverte!

Je suis à la moitié du défi. (Je ne suis pas en avance, mais je profite des vacances pour lire. )

Pour le défi 11, un livre édité par une petite maison - Zora Neale Hurston - Mais leurs yeux dardaient sur Dieu chez Zulma : un classique de la littérature noire, enfin traduit en français. Janie est une jeune fille noire qui vit avec sa grand-mère, elle grandit et embrasse un garçon. Mais sa grand-mère la voir et décide de la marier le plus vite possible avec un vieux monsieur, mais qui a des terres. Elle ne parvient pas à aimer son mari et ne tarde pas à repartir en quête de liberté. Elle devient l'épouse du maire dans une des premières villes gérées par des Noirs, mais en supporte mal les contraintes... Elle se marie trois fois et raconte ses trois mariages successifs à la recherche de son identité, de l'amour, de son émancipation. Le livre est écrit en "Black English" et la traduction veille à reconstituer le dialecte utilisé par l'auteur (ça a dû être coton à traduire), ça ne rend pas la lecture simple au début.
La présentation de l'éditrice Laure Leroy :


Pour le défi 40, un titre avec une heure ou une date - Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel, 68, une histoire collective (1962-1981) Ouvrage intéressant sur Mai 68 qui évoque l'événement dans un temps long et dans différents pays. Chaque période évoque des films, des objets emblématiques, des portraits, des événements à l'étranger.