Le Neo-défi lecture 2018 - Ici, on papote !

Les belles endormies de Y. Kawabata ou Les mystères de Yoshiwara de M. Kesako.

Jenny a écrit:Les belles endormies de Y. Kawabata ou Les mystères de Yoshiwara de M. Kesako.

Il faut maintenant plonger dans Tanizaki.

Déjà fait, mais je n’ai pas encore tout lu.
(C’est comme pour Zweig, je ne veux pas tout lire d’un coup pour en garder un peu à lire.)

Kawabata et Tanizaki (et Sôseki ?) nous suivront toute la vie.
Saikaku aussi, mais il se laisse apprivoiser plus difficilement, je trouve.

Jenny a écrit:Les belles endormies de Y. Kawabata ou Les mystères de Yoshiwara de M. Kesako.

Je ne connais pas! Mais vu la réaction de JPhMM, je devrais m'y mettre.

JPhMM a écrit:Kawabata et Tanizaki (et Sôseki ?) nous suivront toute la vie.
Saikaku aussi, mais il se laisse apprivoiser plus difficilement, je trouve.

Je ne connais pas Saikaku, merci pour le conseil.

Un livre qui parle de liberté : ce sont plutôt trois livres du génial Malcolm Mackay: Il faut tuer Lewis Winter, Comment tirer sa révérence, Ne reste que la violence; ou la Trilogie de Glasgow. Le héros est un tueur à gages qui veut retrouver sa liberté et cesser de tuer.

J'espère que Super 8 éditions peut être qualifiée comme "petite" maison d'édition. Elle publie huit livres par an et s'intéresse à la culture geek. J'ai bien aimé Dark net de Benjamin Percy, à part la fin un peu décevante... mais du coup je pourrais me laisser tenter par d'autres titres de cette maison...

Pointàlaligne a écrit:

J'espère que Super 8 éditions peut être qualifiée comme "petite" maison d'édition. Elle publie huit livres par an et s'intéresse à la culture geek.

Vu ce que je lis ici https://www.societe.com/societe/super-8-editions-539454249.html , je dirais que c'est bien une "petite maison d'édition".

Merci petite éléphantine !

Je t'en prie petit point!

Pour le défi 26 (un livre à propos de la prostitution qui ne soit pas de Virginie Despentes) : Splendeurs et misères des courtisanes d’Honoré de Balzac (1847). Un roman un peu différent de ceux de Balzac que j’avais lus jusque là : celui-ci est plein d’action, de rebondissements et de morts. Des machinations immorales et criminelles s’y étalent du début à la fin de l’intrigue, avec bien sûr notamment la figure de Vautrin, le forçat évadé.

Salut à tous! En avril pour le défi j'ai lu:
4. Un texte qui parle de religion ou de spiritualité.   Les sorcières de la république de Chloé Delaume.
Résumé: Il s'est passé de bien vilaines choses, en France, entre 2017 et 2020, avec l'arrivé au pouvoir du Parti du Cercle, émanation d'une secte féministe qui a voulu compenser quelques millénaires de domination masculine. De ces trois ans il ne reste toutefois rien : l'amnésie collective a été décidée par un référendum. On l'appelle le Grand Blanc.
En 2062, au Tribunal du Grand Paris, anciennement Stade de France, la fondatrice du Parti du Cercle va enfin être jugée. Son nom est la Sibylle. Prophétesse de métier, conseillère des déesses de l'Olympe, elle va devoir tout raconter.

Mon avis: Le pitch était très prometteur, il y a pas mal d'humour mais ça ne prend pas vraiment. Le style varie beaucoup d'un chapitre à l'autre (témoignage, scène de théâtre, reportage TV...) et on dirait que l'auteur a tenté de recycler des brouillons sur différents sujets. Dans ce thème car les personnages principaux sont les déesses de l'Olympe, qui croisent Jésus ou Allah.

9. Un texte vieux de plus de mille ans.   La Guerre des Gaules de Jules César.
Résumé: Pas de chance le Juju! Il vient passer tous ses étés en "France" mais à chaque fois paf! Une révolte! Les helvètes puis les gaulois puis les belges puis les germains puis les aquitains puis les bretons puis les gaulois mais pas les mêmes que précédemment... Remets-toi en question Juju je crois qu'on t'aime pas trop dans la région. Spoiler: il gagne à la fin.

Mon avis: J'espérais apprendre sur les moeurs gauloises mais Jules César, malgré toute la révérence qu'il a pour lui-même, est pas trop crédible :assez vite des fuites sont décrites comme des replis stratégiques (donc il ne perd pas donc il gagne CQFD) , la construction navale c'est pas trop son fort mais alors il m'a achevée avec la description de la faune gauloise

Spoiler:

Bon allez, ça se lit quand même, et c'est bien amené on n'a même pas l'impression de lire la description d'un génocide.

21. Une biographie.  Madeleine project de Clara Beaudoux
Résumé: En 2013, Clara Beaudoux, journaliste web à France Info, s’installe dans un appartement parisien dont la cave n’a pas été vidée.  Beaudoux découvre, derrière la porte, une pièce remplie de coffres et de valises, qui renferment les archives de l’ancienne locataire, une prénommée Madeleine.
Des souvenirs de cette mystérieuse femme née en 1915 et morte en 2012, la journaliste ne jette rien. En 2015 Beaudoux se lance dans l’exploration du contenu des boîtes, expérience qu’elle choisit de partager. Tous les jours du 2 au 6 novembre 2015, la journaliste publie des commentaires et des photos de ses trouvailles sur les réseaux sociaux.

Mon avis : il s'agit donc de la version papier d'un webdocumentaire twitter (la saison 1 est ici :https://storify.com/clarabdx/madeleineproject) et donc c'est forcément un objet un peu bizarre. Des pages entières ne contiennent que la reproduction de un ou deux twits et il y a donc une sensation d'arnaque, amplifiée par le fait que le livre ne contienne que deux saisons alors qu'il y en a 5 en tout. Malgré tout l'auteur soulève des questions intéressantes, son enquête est très poignante et très bien amenée et donne envie de se jeter sur tous les vieux pour connaître leur enfance. Ca a très bien marché sur moi.

23. Un livre qui n'a pas été adapté au cinéma ni à la télévision.   L'année dernière de Moynot et Marc Lizano.  
Sébastien, Anne et leurs deux filles passent chaque année leurs vacances en Bretagne où ils retrouvent leurs amis d'enfance. Mais cet été, les relations du couple sont tendues : Sébastien se fait distant, il s'interroge sur ce qu'il veut réellement faire de sa vie. Epris d'une autre, il ne pense qu'à échapper à un quotidien familial qui lui pèse...

Mon avis: Cette BD m'a l'air vaguement autobiographique (le personnage principal n'est pas dessinateur mais musicien) mais pas de chance: on s'en fout un peu de ses atermoiements. Qu'il est geignard! Quelques dessins sont sympas mais ceux des enfants font parfois carrément flipper. De façon générale les personnages féminins sont à peine identifiables d'une case à l'autre. Bref je n'ai pas aimé du tout.

Merci Escargot Géant, j'ai bien ri en lisant ton compte rendu de juju...
J'ai bien envie de lire la version numérique du Madeleine project aussi.

Pour le coup des élans, je me suis toujours demandé s'il l'avait vraiment gobé ou s'il s'était simplement dit que ça faisait une bonne histoire à raconter aux copains, là-bas à Rome. C'est clair que c'est une anecdote que j'aime bien raconter aux élèves

Merci pour ton compte rendu, Escargot Géant, j'ai moi aussi bien ri! J'attends les prochains avec impatience.

Un livre dont l'histoire se déroule sur plus de 50 ans - Gudbergur Bergsson - Il n’en revint que trois
Direction l'Islande avec Gudbergur Bergsson, dans une ferme isolée au milieu de la nature. Un vieux couple et deux petites filles y habitent. Les fillettes les appellent maman et papa, mais elles vivent avec leurs grands-parents et leur oncle, laissées à la ferme par leurs mères parties découvrir le monde. Les échos de la Seconde Guerre mondiale leur parviennent progressivement, apportés par les rares visiteurs, guettés avec impatience par les habitants de la ferme dont on ne connaît pas le nom... Le temps s'écoule et le récit s'achève par une réflexion sur le développement du tourisme.

Sur le thème "le feu", j'ai lu Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaître. L'incendie est symbolique ici. On retrouve Madeleine Péricourt qui hérite de la fortune de son père. Elle va devoir la gérer au milieu des requins et s'occuper de son fils Paul, grièvement blessé.
Comme d'habitude avec Pierre Lemaître, on a un roman assez époustouflant avec des personnages hauts en couleur, des rebondissements parfaitement amenés, de la tension, de l'émotion. Un excellent livre.

Entièrement d'accord, je le finis aujourd'hui, c'est un très bon roman.
J'ai beaucoup ri en lisant les scènes avec les filles de Charles.

Je finis ce soir les dernières pages de L'Education sentimentale (agrég 2018) sur ma Kindle et autant j'aime beaucoup Madame Bovary, autant là j'ai eu du mal à m'intéresser à ce roman.

Malaga a écrit:Sur le thème "le feu", j'ai lu Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaître. L'incendie est symbolique ici. On retrouve Madeleine Péricourt qui hérite de la fortune de son père. Elle va devoir la gérer au milieu des requins et s'occuper de son fils Paul, grièvement blessé.
Comme d'habitude avec Pierre Lemaître, on a un roman assez époustouflant avec des personnages hauts en couleur, des rebondissements parfaitement amenés, de la tension, de l'émotion. Un excellent livre.

Je l'ai lu et je partage ton avis. Digne suite d'Au revoir là-haut!

En littérature jeunesse, j'ai lu les quatre tomes de Avec un peu d’amour et beaucoup de chocolat de Christian Grenier : il s'agit de quatre variantes à partir d'un même point de départ (Emma prend le train de 8h46 ou le suivant ; elle fait telle rencontre ou telle autre), principe qui me plaisait bien. Je les ai lues dans leur ordre d'écriture (L'écolo et L'attentat sont parus en même temps). Ils correspondent tous aux défis 40 (un titre avec une heure ou une date), 45 (un livre qui répond à un autre livre du défi) et 23 (qui n'a pas été adapté au cinéma ou à la télévision).

L’écolo _ Quand Emma rate le TGV de 8h46… (2014) _ Concourt pour le défi 7 (un livre sur l'écologie).
   Un roman jeunesse (mais pas bébé) qui se lit bien, comme toujours avec Christian Grenier : sans être extraordinaire, c’est bien écrit, bien construit, intéressant.
 
L’attentat _ Quand Emma prend le TGV de 8h46…  (2014) _ Concourt pour le défi 40 + défi 46 (couverture rouge)
   Même si la façon dont l’enquête est menée n’est pas très vraisemblable, on passe outre car le récit est très prenant. Le meilleur des quatre tomes.
 
Aminata _ Quand Emma vient en aide à une clandestine dans le TGV de 10h46… (2015) _ défi 3 (cinq défis) puisque 16 (évoque la liberté : Aminata, infibulée malgré elle, s'enfuit pour échapper à un mariage forcé), 23, 40, 45, 46 (couverture bleue)
   3e variante, la moins convaincante, un peu « bricolée » (le thème de départ est un peu perdu en cours de route, remplacé par l’enlèvement d'un car de jeunes filles ; le personnage éponyme n’a pas beaucoup de présence).
 
L’écrivaine _ Quand Emma subit l’attentat du TGV de 8h46… (2016) _ défi 45 plus encore que les autres
   Ultime variante, à lire après les trois autres qui sont présentées comme les œuvres de fiction d’Emma devenue écrivaine. Une présentation exclusivement en dialogues façon théâtre (Emma interviewée par un journaliste) ou scénario (des reconstitutions vidéo passées lors de cette interview télévisée). C’est d’un intérêt inégal : il y a évidemment des redites par rapport aux tomes précédents (cela n’était pas évitable) et la fin ne m’a pas convaincue ; cependant les passages de réflexion sur la création littéraire sont intéressants (je serais curieuse en revanche de savoir comment un collégien y réagirait).

Escargot Géant a écrit:

21. Une biographie.  Madeleine project de Clara Beaudoux
Résumé: En 2013, Clara Beaudoux, journaliste web à France Info, s’installe dans un appartement parisien dont la cave n’a pas été vidée.  Beaudoux découvre, derrière la porte, une pièce remplie de coffres et de valises, qui renferment les archives de l’ancienne locataire, une prénommée Madeleine.
Des souvenirs de cette mystérieuse femme née en 1915 et morte en 2012, la journaliste ne jette rien. En 2015 Beaudoux se lance dans l’exploration du contenu des boîtes, expérience qu’elle choisit de partager. Tous les jours du 2 au 6 novembre 2015, la journaliste publie des commentaires et des photos de ses trouvailles sur les réseaux sociaux.

Mon avis : il s'agit donc de la version papier d'un webdocumentaire twitter (la saison 1 est ici :https://storify.com/clarabdx/madeleineproject) et donc c'est forcément un objet un peu bizarre. Des pages entières ne contiennent que la reproduction de un ou deux twits et il y a donc une sensation d'arnaque, amplifiée par le fait que le livre ne contienne que deux saisons alors qu'il y en a 5 en tout. Malgré tout l'auteur soulève des questions intéressantes, son enquête est très poignante et très bien amenée et donne envie de se jeter sur tous les vieux pour connaître leur enfance. Ca a très bien marché sur moi.

J'y suis allée, ai dévoré les 5 saisons : ce que c'est bien ! Merci pour cette découverte.

Est-ce qu'un webdocumentaire twitter marche pour le défi livre en format numérique ?

Bonjour à tous !

J'avance un peu dans le défi, lentement mais sûrement ! J'ai pu remplir trois défis :

- 12. Un livre dont le titre contient un verbe à l'impératif. J'ai lu une bande dessinée : Bébé blues, tome 1 : Devine qui n'a pas fait de sieste, de Rick Kirkman. C'est drôle et très juste. En tant que maman d'un tout petit, ça m'a fait du bien (et beaucoup rire).
- 41. Un livre qui évoque une catastrophe naturelle : Hugo le terrible de Maryse Condé. Un petit roman jeunesse qui permet de suivre le narrateur, Michel, 13 ans, qui se prépare avec sa famille à l'arrivée de l'ouragan Hugo qui avait fait beaucoup de dégâts en Guadeloupe et dans la région en 1989. C'est intéressant pour comprendre certaines choses (comment on se prépare à l'arrivée d'un phénomène de cette ampleur, comment on vit son passage et ses conséquences, etc.), ça se lit bien et vite, mais je l'ai trouvé un peu court et pas franchement passionnant.
- 43. Un livre au format numérique ou audio. J'ai écouté La Fille du train de Paula Hawkins. J'ai beaucoup aimé, même si au début, j'étais un peu agacée par les obsessions du personnage principal, Rachel. Et puis j'ai fini par comprendre ce qui la pousse à prendre le train pour Londres pour passer devant les numéros 15 et 23 de Blenheim Road à Witney. Il est vraiment très addictif ce thriller psychologique. Par contre, c'est la première fois que j'écoutais un roman et je n'aime pas. Je préfère tourner des pages .

J'ai commencé Une Odyssée américaine de Jim Harrison (qui est mort en 2016) pour le défi 28. Pour le moment, j'aime beaucoup.

37. Un livre dans lequel la science est à l’honneur / joue un rôle. David Lodge, Pensées secrètes.
J'aime beaucoup les romans de David Lodge en général. Celui-ci date de 2001, je crois, et met en scène un professeur d'université qui travaille sur les sciences cognitives et une romancière. En toile de fond de l'intrigue, on trouve les débats scientifiques et philosophiques au sujet de la conscience: c'est l'époque de Dolly, la brebis clonée, du Scaphandre et le Papillon de Baudis. Bien sûr l'intrigue amoureuse est aussi très distrayante.

Dernières lectures

Défi 13. Un livre qui donne froid. - Andrej Umansky - La Shoah à l'Est, Regards d'Allemands
Livre glaçant qui regroupe des témoignages d'Allemands sur l'extermination des Juifs dans les pays de l'Est, principalement par balles, mais aussi par camion à gaz. Andrej Umansky classe les témoignages en trois catégories : les bourreaux, les petites mains et les spectateurs et nous fait prendre conscience que ces exécutions avaient souvent lieu en public. Les témoignages sont variées : des SS, des membres de la Wehrmacht, des policiers, le chauffeur de R. Heydrich, une Allemande aryenne qui a épousé un Juif, des administratifs... Parmi eux, certains témoignages évoquent la participation progressive aux massacres ou le refus d'y participer. Certains témoins ont pris quelques photographies publiés dans l'ouvrage. Le témoignage d'un fils de gardien de camp, ayant assisté à des scènes d'exécution commises par son père, est bouleversant.
Le livre comporte beaucoup de notes, ce qui rend la lecture plus facile. La lecture est éprouvante, mais passionnante.

Défi 17. Un livre de moins de 80 pages. - Marc Dugain - Liens de sang
Courte nouvelle de Marc Dugain où le narrateur revient, à l'occasion de la disparition de son grand-père, sur le parcours de sa famille. Son grand-père est un héros de la Première Guerre mondiale, une gueule cassée. Pour fuir le regard des autres, il se déplace inlassablement à pied, marchant plusieurs heures par jour y compris pendant la Seconde Guerre mondiale, période de toutes les inquiétudes pour sa femme et sa fille. La grande-mère est en effet juive...
Ca se lit bien, mais je suis un peu frustrée par la brièveté du récit... Ca me donne envie de lire La chambre des officiers.

J'avais beaucoup aimé La chambre des officiers Jenny.

Défi 1 : Un livre de Fantasy que vous n'avez jamais lu : Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski
Long roman de 800 pages (sur ma liseuse) qui m'a occupée un bon mois.
Le premier chapitre est épique, violent, enthousiasmant, saisissant, j'ai failli être aussi emballée que lors des chapitres introductifs de La horde du Contrevent, c'est dire.  Le narrateur et personnage principal -Benvenuto Gesufal- se retrouve emporté dans une intrigue au long cours qui l'amène à parcourir les  différentes géographies de cet univers inspiré de la Renaissance par son aspect politique et du Moyen-Age par d'autres thèmes. Les strates successives se dévoilent peu à peu pour un final virtuose, le sous-texte politique avec le monde contemporain se devine par endroits et arrivé au bout de ce long récit,  on aspirerait encore à découvrir davantage cet univers foisonnant.
Bref une lecture riche et captivante.

https://www.neoprofs.org/t115438-neo-defi-lecture-2018-listes-des-participants#4310137

Frisouille a écrit:J'avais beaucoup aimé La chambre des officiers Jenny.

Merci !