Le Neo-défi lecture 2018 - Ici, on papote !

Caspar a écrit:PS: Jenny, tu as un tout petit peu spoilé la fin des Vestiges du Jour mais je te conseille quand même la lecture des oeuvres complètes d'Ishiguro, un écrivain que j'adore.

Tu as raison, j’ai édité. Je vais retenter avec un autre livre. Le thème du livre ne me tentait pas plus que ça en fait.

Caspar a écrit:Je ne participe pas au défi mais je me permets quand même de conseiller La main gauche de la nuit d'Ursula Le Guin  ( qui vient de mourir (cf le fil qui lui est consacré). Un livre de science-fiction qui se passe sur une planète en pleine ère glaciaire, il y fait donc très froid.

PS: Jenny, tu as un tout petit peu spoilé la fin des Vestiges du Jour mais je te conseille quand même la lecture des oeuvres complètes d'Ishiguro, un écrivain que j'adore.

Oh non, allez, viens jouer avec nous ! Le défi est assorti à tes avatars!

J'ai lu ces derniers jours:
- un biographie Heydrich de R Diederich
- 45 un livre qui répond à un autre livre du défi HHhH, de Laurent Binet. Excellent roman, qui traite aussi de la difficulté décrire une biographie, de faire la part entre le réel (ses occupation) et le romancé (les dialogues). Je ne m'attendais pas à un aussi bon livre et vraiment, j'ai eu une belle surprise.
- 20 un roman gothique Le Démon du vitrail, d'Helen Grant, que ma meilleure amie m'avait offert il y a quelques temps. Ca ne m'a pas plu, c'est un roman pour ado quoi. A faire lire à vos ados d'appartement si vous en avez, éventuellement sur une liste de lectures cursives au choix mais sinon, on peut s'en passer.

Je me lance dans Les Versets Sataniques (un livre qui parle de religion).

Je testerai probablement le livre que tu conseilles; Caspar, après lecture de ce qui reste dans ma PAL

Pour HHhH, j’avais été déçue du film, il faudrait que je lise le livre (que M. Jenny avait beaucoup aimé).

Pour te réconcilier avec Ishiguro, et si tu aimes le Japon: Lumière pâle sur les collines et Un artiste du monde flottant. Sinon j'adore Auprès de moi toujours. Désolé pour l'absence d'italiques, je suis sur mon téléphone.

PS: je ne peux pas jouer car je ne lis plus beaucoup depuis que j'ai commencé l'étude de deux (parce qu'un seul c'est trop simple) instruments de musique. 🤤

Pour le livre dont la couverture est bleue ou rouge...

Les pilules bleues sont celles de la trithérapie, et l'histoire est "positive" !
J'ai hésité à le mettre dans la catégorie "livre qui réchauffe".

Caspar a écrit:Pour te réconcilier avec Ishiguro, et si tu aimes le Japon: Lumière pâle sur les collines  et Un artiste du monde flottant. Sinon j'adore Auprès de moi toujours. Désolé pour l'absence d'italiques, je suis sur mon téléphone.

PS: je ne peux pas jouer car je ne lis plus beaucoup depuis que j'ai commencé l'étude de deux (parce qu'un seul c'est trop simple) instruments de musique. 🤤

J’adore le Japon, je vais essayer un des deux premiers. Merci pour les conseils.

49. Un livre dont l'histoire se déroule sur plus de 50 ans. A. Zeniter, L'Art de perdre.
Le Goncourt des lycéens : pas mal du tout finalement. L'histoire d'une famille de harkis des années 1940 à nos jours, se lit d'une traite.

Jenny a écrit:Pour HHhH, j’avais été déçue du film, il faudrait que je lise le livre (que M. Jenny avait beaucoup aimé).

Le livre est très bon, je ne sais pas ce que vaut le film, je ne l'ai pas vu.

Caspar a écrit:Pour te réconcilier avec Ishiguro, et si tu aimes le Japon: Lumière pâle sur les collines  et Un artiste du monde flottant. Sinon j'adore Auprès de moi toujours. Désolé pour l'absence d'italiques, je suis sur mon téléphone.

PS: je ne peux pas jouer car je ne lis plus beaucoup depuis que j'ai commencé l'étude de deux (parce qu'un seul c'est trop simple) instruments de musique. 🤤

Ah ben oui, forcément, ça laisse peu de temps pour lire. Bon apprentissage alors!



Pour Les Versets sataniques, si d'autres que moi le lisent/l'ont lu, je veux bien échanger un petit peu: j'ai l'impression de ne pas retenir grand chose, c'est assez compliqué. Quelqu'un d'autre s'est-il lancé?

Fini Le Dieu des Petits Riens, Arundhati Roy. Un très beau roman ! Les jumeaux Rahel et Esthappen voient leur enfance (leur vie) brisée dans un drame savamment minuté ; la structure du roman est intéressante : tantôt des chapitres qui remontent à leur enfance et côtoient le drame (en amont / en aval, se rapprochant peu à peu du foyer qui n'est révélé qu'au tout dernier moment, et dont l'horreur se distille partout ailleurs), tantôt des chapitres sur maintenant, les retrouvailles des jumeaux, le mutisme d'Estha.

Pour le défi 36, le feu, j'entame Le Feu de Barbusse. Quel à propos ! C'est beau, pour l'instant. J'avais peur de m'ennuyer car les récits de guerre ne sont pas ma tasse de thé, mais ici, on entend les soldats, on les voit et les sent.

Trois petits ajouts :

Vies minuscules de Pierre Michon (21. Une biographie). C'est une autobiographie en creux, en racontant l'histoire de plusieurs de ses parents (au sens large) Michon se raconte une cosmogonie littéraire. L'aspect autobiographique transparaît pleinement sur les derniers récits, un peu moins sur les trois premiers.

Parfums de Philippe Claudel (35. L'air ). J'avais lu Les petites mécaniques pour le défi 27 (Livre qui ne soit pas un roman) et j'ai donc décidé de lire un second Claudel ... Parfums c'est des fragments proustiens : des évocations de souvenirs par le biais d'odeurs et le coté lorrain, ces lieux entre Nancy et les Vosges, actionne chez moi ce coté madeleine. Je ne sais pas si ce n'est pas un brin régionaliste ?

Le plus et le moins d'Erri de Luca. (41. Un livre qui évoque une catastrophe naturelle.) Il y a de nombreux textes qui évoquent Naples, les tremblements de terres et le Vésuve. Je le fais rentrer un peu aux forceps puisque le texte est bien plus vaste.

Pour le défi 28 (un livre écrit par un auteur mort au XXIe siècle), j'ai fini hier King de John Berger (mort en janvier 2017).

C'est un roman assez court qui raconte la vie de marginaux dans un terrain vague du point de vue de leur chien (qui s'appelle King, donc). Cela m'a évoqué un peu Suttree de McCarthy (pour le côté clochard) et Anima de Mouawad (pour le côté narrateur animalier), sans atteindre la qualité que je trouve à ces deux ouvrages (la faute peut-être à un rythme un peu longuet, un peu trop "poétique" pour le sujet ?).
C'est toutefois un bon livre, d'un auteur que je remercie Austruchette de m'avoir fait découvrir.

Et sinon, j'ai failli faire une comparaison avec Kipling, genre lien insoupçonné et tout, avant de me souvenir que celui-ci avait écrit KIM

Miettes a écrit:Pour le défi 36, le feu, j'entame Le Feu de Barbusse. Quel à propos ! C'est beau, pour l'instant. J'avais peur de m'ennuyer car les récits de guerre ne sont pas ma tasse de thé, mais ici, on entend les soldats, on les voit et les sent.

Je te rejoins totalement. Ce livre est plein d'humanité !

Mise à jour de mes défis : 9/50 _ https://www.neoprofs.org/t115438-neo-defi-lecture-2018-listes-des-participants?highlight=d%E9fi

Pour le 33, "l'eau", j'ai relu un roman qui avait marqué mon adolescence, L’or bleu de Danielle Martinigol (1989) ; il rentre aussi dans les défis 5 (SF), 7 (écologie), 23 (pas adapté). De la bonne littérature jeunesse.

Pour le 20, "un roman gothique" : Carmilla de Joseph Sheridan Le Fanu (1872). Je n’étais au départ pas très inspirée par l’entrée « roman gothique » (raison pour laquelle je l’ai choisi le plus court possible) mais dans cette histoire de vampire féminin, le charme opère !

Pour ceux qui cherchent un « livre qui répond à un autre livre du défi » (n°45), L’abbaye de Northanger de Jane Austen (1818) met en scène une héroïne dont le goût immodéré pour les romans gothiques (surtout Les mystères d’Udolpho d’Ann Radcliffe) biaise quelque peu sa vision du monde (ajouté à une naïveté qui lui fait aussi très mal décrypter les comportements des personnages qu’elle rencontre)… La jeune fille expérimente donc quelques déconvenues, voire se retrouve parfois dans des situations délicates ; Jane Austen s’amuse et nous aussi.

Je suis bien embêtée!
Je suis allée à la bibliothèque et j'ai demandé un livre "rigolo", humoristique, où je me bidonne...tout ça dans l'optique de remplir le défi 14 : un livre qui réchauffe. On m'a conseillé La vie selon Juan Salvador, palmipède d'Uruguay. je l'ai donc emprunté ravie à l'idée de passer un bon moment de lecture.
Oui...ce livre est distrayant. Mais alors je cherche encore l'humour! Je ne me bidonne absolument pas, il n'y a même pas un passage qui m'a tiré un sourire! Et j'ai quand même lu plus de la moitié du livre!
Vais-je le garder pour valider le défi 14? Honnêtement, je ne sais pas! :|

Miettes a écrit:
Pour le défi 36, le feu, j'entame Le Feu de Barbusse. Quel à propos ! C'est beau, pour l'instant. J'avais peur de m'ennuyer car les récits de guerre ne sont pas ma tasse de thé, mais ici, on entend les soldats, on les voit et les sent.

Quand tu l'auras fini, je t'invite à rechercher ou lire ce qu'en pense Norton Cru.

Je viens de finir mon deuxième livre pour le défi : Le pouvoir de Naomi Alderman. Il m'a été conseillé et offert par une amie et je l'ai classé dans le défi 5 : livre de SF. Le livre raconte une histoire de l'humanité : les femmes découvrent progressivement (et en commençant par les plus jeunes) qu'elles disposent d'un pouvoir faisant d'elles des tueuses en puissances (même si elles peuvent ne pas aller jusqu'à tuer) en lançant des décharges électriques. Ce nouveau pouvoir les place en situation de supériorité et provoque un certain nombre de bouleversements politiques, économiques, sociaux et religieux. Le lecteur suit les histoires croisées et entremêlées de quelques personnages, hommes et femmes, qui réagissent différemment à cette nouvelle.

Le livre, lui, est écrit comme un récit historique : les passages qui évoquent le "personnage de l'auteur" montrent que le livre évoque des temps anciens (les nôtres finalement) qui divisent puisque incompatibles avec les connaissances historiques d'alors (du fait de la domination masculine par exemple).

La lecture du livre déroute un peu mais j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher.

fifi51 a écrit:

Miettes a écrit:
Pour le défi 36, le feu, j'entame Le Feu de Barbusse. Quel à propos ! C'est beau, pour l'instant. J'avais peur de m'ennuyer car les récits de guerre ne sont pas ma tasse de thé, mais ici, on entend les soldats, on les voit et les sent.

Quand tu l'auras fini, je t'invite à rechercher ou lire ce qu'en pense Norton Cru.

J'ai fait une petite recherche mais n'ai pas trouvé de texte proprement dit, juste des paroles rapportées. Tu aurais une référence à me conseiller ? Car si je comprends bien ses accusations, il accuse Barbusse de déformer la réalité pour "faire des effets". Je n'ai pas été soldat en 14, alors je peux difficilement en juger, mais Barbusse a tout de même vécu ce dont il parle, et je ne vois pour l'instant pas d'héroïsation dans ce qu'il raconte. Mais je connais mal le chef d'accusation de Norton Cru !

J'ai fini Eugène Oneguine de Pouchkine (47. Un classique de la littérature russe), que j'ai beaucoup aimé. La traduction ne cherche pas à rendre les vers, mais le ton est vraiment extraordinaire, et les images très différentes de la poésie romantique anglaise que je connais mieux que la russe...

Ainsi qu’un forçat transporté pendant son sommeil d’un sombre bagne dans un bois verdoyant, nous étions ramenés par la mémoire vers les jeunes épanouissements de la vie.

J'ai vu que le texte (traduction par Tourgueniev) était disponible ici --
https://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Pouchkine%20-%20Eugene%20Oneguine.htm

28. Un livre écrit par un auteur mort au XXIe siècle :     12. Guy Dupré Les manœuvres d’automne
Auteur mort en janvier 2018.
Ses nécrologies débordaient d’éloges pour son œuvre courte et méconnue, en particulier pour ce livre, que j’ai fait venir de la réserve centrale des bibliothèques de la ville de Paris. Ce n’est pas du tout le grand roman dont j’avais lu des rapports enthousiastes, ce n’est pas un roman : l’auteur évoque, d’un chapitre à un autre,  des célébrités qu’il a côtoyées (Philippe Barrès, Cécile Sorel, Madame Simone, Julien Gracq, Julien Green, Maurice Rostand…), c’est assez étourdissant ; on distingue quand même le lien, des réflexions sur les femmes de sa vie, -un premier et marquant amour à la Macron-, sur sa vie.
Je vais chercher son vrai roman, prix Novembre, Les fiancées sont froides.



7. Un livre sur l'écologie. :   13. Joël Baqué La fonte des glaces
D'après le titre je pensais trouver un livre pour le défi 13, mais la 4e de couverture assurait que le héros était « une icône de la cause écologique ».
Histoire loufoque où l’on trouve très vite les manchots empereurs, dans une expédition menée par un Inuit (mais tout s’éclaire de façon satisfaisante), il y a des longueurs, l’écologie n’est qu’un prétexte, mais c’est assez divertissant, avec un passage savoureux sur les chiens.

ami des chiens, passe ton chemin:

Coucou tout le monde! En janvier j'ai lu:

5. Un livre de SF. Martin le mercredi de Nancy Kress+ toutes les autres nouvelles du Bifrost 89
Je découvre la revue SF Bifrost à l'occasion de ce numéro spécial Nancy Kress que j'aime beaucoup.Pour 6 euros on a accès à plusieurs nouvelles et des dossiers très complets, je le conseille.
L'histoire racontée c'est celle de Martin chez qui on induit un trouble de la personnalité multiple afin de soigner son cancer. Bien sûr les personnalités créées vont se confronter les unes aux autres....Nouvelle assez classique. J'ai bien aimé les suivantes notamment une très courte écrite par une française que j'ai ainsi pu découvrir.

17. Un livre de moins de 80 pages.Le poids du papillon de Erri de Luca 3 13 17 23 24 35
Le livre ne m'a pas parlé du tout, au contraire mon conjoint a adoré ce combat entre l'homme et le chamois et la poésie du récit.

38. Un livre d'un auteur né dans l'empire colonial de son pays. Le cas Malaussène de Daniel Pennac 14 23 38
J'ai ressenti les mêmes sensations qu'en lisant les Malaussène à mon adolescence et j'ai vraiment beaucoup apprécié. J'adore le style,j'ai peut-être un peu moins aimé l'histoire mais bon j'ai vieilli! Les personnages aussi d'ailleurs qui évoluent toujours à Paris mais bien dans celui de 2017 dans lequel on twitte et résosociote.


49. Un livre dont l'histoire se déroule sur plus de 50 ans. Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher 23 49
BD reçue pour Noel, le dessin ne m'attirait pas vraiment mais le scénario m'a emportée, pas par son originalité mais bien par les questions qu'il a soulevées en moi. Je conseille cette lecture.
Lubin Maréchal, un jeune homme d’une vingtaine d’années se réveille plusieurs fois alors qu’un jour entier vient de s’écouler sans qu’il n’en ait le moindre souvenir. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps.

J'entame (enfin, j'en suis à la page 100) le défi sur l'eau avec Vingt mille lieues sous les mers, alors je me régale. Je retarde le moment où je commencerai L'Archipel du goulag (pour "un récit de déportation") parce que ça va me mettre un sacré coup au moral.

Le bouquin de Joël Baqué La fonte des glaces me fait bien envie (je ne suis pas une amoureuse des chiens), ça sera peut-être dans ma PAL (qui monte même si j'avance à grands pas dans le défi lecture).

RogerMartin a écrit:J'ai fini Eugène Oneguine de Pouchkine (47. Un classique de la littérature russe), que j'ai beaucoup aimé. La traduction ne cherche pas à rendre les vers, mais le ton est vraiment extraordinaire, et les images très différentes de la poésie romantique anglaise que je connais mieux que la russe...

Ainsi qu’un forçat transporté pendant son sommeil d’un sombre bagne dans un bois verdoyant, nous étions ramenés par la mémoire vers les jeunes épanouissements de la vie.

J'ai vu que le texte (traduction par Tourgueniev) était disponible ici --
https://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Pouchkine%20-%20Eugene%20Oneguine.htm

J'ai bien envie de le lire... depuis que j'ai lu le bouquin de Clémentine Beauvais, Songe à la douceur, qui reprend cette histoire mais de manière novatrice et moderne pour les jeunes...

Comme d'autres ici je crois, j'ai choisi Le Maître du Haut-Château pour le défi n°5 (un livre de SF) ; j'ai beaucoup aimé, plus encore qu'Ubik. Cela donne envie de découvrir d'autres livres du même auteur

Pointàlaligne a écrit:Pour le livre dont la couverture est bleue ou rouge...

Les pilules bleues sont celles de la trithérapie, et l'histoire est "positive" !
J'ai hésité à le mettre dans la catégorie "livre qui réchauffe".

Waouh, il est même bleu ET rouge! Grande classe.

Dans la même catégorie j'ai lu "La servante écarlate" de Margaret Atwood.



J'ai eu un peu de mal avec l'indolence qui émane du récit... Je n'aime que les personnages dynamiques, je crois   j'avais eu le même ressenti avec Le maître du Haut Château!

Sinon je continue la saga le siècle... Ce sont des pavés et je ne veux pas les faire rentrer dans d'autres catégories, alors le défi n'avance pas tellement ! Mais bon, on est qu'en février...

Bonne journée à tous !

Babarette a écrit:J'entame (enfin, j'en suis à la page 100) le défi sur l'eau avec Vingt mille lieues sous les mers, alors je me régale. Je retarde le moment où je commencerai L'Archipel du goulag (pour "un récit de déportation") parce que ça va me mettre un sacré coup au moral.

Le bouquin de Joël Baqué La fonte des glaces me fait bien envie (je ne suis pas une amoureuse des chiens), ça sera peut-être dans ma PAL (qui monte même si j'avance à grands pas dans le défi lecture).

Effectivement !! quelle efficacité !

Stance86 a écrit:

Babarette a écrit:J'entame (enfin, j'en suis à la page 100) le défi sur l'eau avec Vingt mille lieues sous les mers, alors je me régale. Je retarde le moment où je commencerai L'Archipel du goulag (pour "un récit de déportation") parce que ça va me mettre un sacré coup au moral.

Le bouquin de Joël Baqué La fonte des glaces me fait bien envie (je ne suis pas une amoureuse des chiens), ça sera peut-être dans ma PAL (qui monte même si j'avance à grands pas dans le défi lecture).

Effectivement !! quelle efficacité !

Comme quoi, le chômage a du bon.
Je sens que je vais bientôt passer à La Recherche du temps perdu.

Miettes a écrit:

fifi51 a écrit:

Miettes a écrit:
Pour le défi 36, le feu, j'entame Le Feu de Barbusse. Quel à propos ! C'est beau, pour l'instant. J'avais peur de m'ennuyer car les récits de guerre ne sont pas ma tasse de thé, mais ici, on entend les soldats, on les voit et les sent.

Quand tu l'auras fini, je t'invite à rechercher ou lire ce qu'en pense Norton Cru.

J'ai fait une petite recherche mais n'ai pas trouvé de texte proprement dit, juste des paroles rapportées. Tu aurais une référence à me conseiller ? Car si je comprends bien ses accusations, il accuse Barbusse de déformer la réalité pour "faire des effets". Je n'ai pas été soldat en 14, alors je peux difficilement en juger, mais Barbusse a tout de même vécu ce dont il parle, et je ne vois pour l'instant pas d'héroïsation dans ce qu'il raconte. Mais je connais mal le chef d'accusation de Norton Cru !

J'avais lu un compte rendu assez détaillé (idéalement, il faudrait que lise 'Témoins'). Je pense que je relirai le Feu, mais aussi peut être le Colonel Campagne (voire Gabriel Chevalier la peur ou Jean Galtier Boissière la fleur au fusil).
Un peu en vrac:
Il y a de grosses invraisemblances dans certains épisodes, il pointait ,également, une ignorance manifeste de la part de l'auteur de certaines situations (ce qui le faisait douter de la participation de Barbusse au front). Il reprochait aussi le manque de profondeur psychologique des personnages.
Le meilleur résumé semble être celui ci: www.memoire-ardeche.com/libre_acces/101_barbe.pdf