Elève perturbateur : expérience avec groupe témoin

Bon le titre c'est pour rigoler, mais un jour j'avais à la suite deux cours avec deux classes de secondes, et ce jour là il y avait quelque chose avec l'option sport, donc dans chaque classe il me manquait plusieurs élèves, résultat pour la première classe je n'avais plus qu'un élève perturbateur, et dans la deuxième aucun. J'ai fait le même cours aux deux classes, avec la deuxième j'ai fini dix minutes en avance sur la première.

Bon évidemment on peut dire que je suis allé plus vite la deuxième fois parce que je refaisais le même cours, mais tout de même je trouvais ça intéressant. Même si ça ne vaut pas une vraie étude, malgré tout ce jour là les conditions étaient réunies pour que je puisse approximativement mesurer le temps perdu à devoir reprendre tout le temps un élève.

Soyons précis : avais-tu exactement le même nombre d'élèves dans chaque groupe ? Avec des répartitions de niveau mesuré équivalentes ?

Non parce que sinon, je ne vois vraiment pas ce qui te permet d'affirmer un truc que personne n'a jamais constaté, que si on n'a pas d'élèves perturbateurs, on va plus vite.

Et puis faudrait quand même calculer le d de Cohen

Mais avant, il faut calculer un test de Student.

Dalvar a écrit:Bon le titre c'est pour rigoler, mais un jour j'avais à la suite deux cours avec deux classes de secondes, et ce jour là il y avait quelque chose avec l'option sport, donc dans chaque classe il me manquait plusieurs élèves, résultat pour la première classe je n'avais plus qu'un élève perturbateur, et dans la deuxième aucun. J'ai fait le même cours aux deux classes, avec la deuxième j'ai fini dix minutes en avance sur la première.

Bon évidemment on peut dire que je suis allé plus vite la deuxième fois parce que je refaisais le même cours, mais tout de même je trouvais ça intéressant. Même si ça ne vaut pas une vraie étude, malgré tout ce jour là les conditions étaient réunies pour que je puisse approximativement mesurer le temps perdu à devoir reprendre tout le temps un élève.

C'est pour cela que créer des classes à 35 ou laisser des classes s'emplir de "cas particuliers" contribue à créer les inégalités : un élève qui aura subi ( et j'emploie ce verbe sciemment) une scolarité de cet acabit dans ce genre de classe aura perdu des heures entières d'enseignement au bout du compte.
S'interrompre sans cesse pour demander à un seul ou à plusieurs de se tenir tranquille(s), c'est imposer au reste de la classe un retard dans le cours.
Et oui: le phénomène est plus que fréquent ( je pourrais te dresser le tableau d'un cours type avec une de mes classes de CAP cette année quand le perturbateur habituel est là et quand il ne l'est pas, c'est le jour et la nuit, en effet la perte de minutes consacrées au travail peut être considérable).