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- GravityNiveau 5
La dernière semaine avant le départ pour les vacances de décembre, notre établissement organise une semaine de bac blanc..
Habituellement, une telle semaine, j'aurais eu 19 heures de présence face aux élèves...
Je découvre (avec stupeur et tremblement ) que le pro-adjoint m'a collé des surveillances entraînant des changements dans mon emploi du temps...mais surtout une présence de 21 heures. au lieu des 19 heures habituelles..
Est-ce normal ?
Les "2 heures supplémentaires" sont-elles rémunérées ?
Dois-je aller voir le pro-adjoint pour rétablir cette injustice ?
Habituellement, une telle semaine, j'aurais eu 19 heures de présence face aux élèves...
Je découvre (avec stupeur et tremblement ) que le pro-adjoint m'a collé des surveillances entraînant des changements dans mon emploi du temps...mais surtout une présence de 21 heures. au lieu des 19 heures habituelles..
Est-ce normal ?
Les "2 heures supplémentaires" sont-elles rémunérées ?
Dois-je aller voir le pro-adjoint pour rétablir cette injustice ?
- DeliaEsprit éclairé
Réclame la rémunération des deux heures en HSE.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- JennyMédiateur
Je demanderais aussi la paiement des heures supplémentaires.
- sansaraModérateur
Tu peux essayer de réclamer. Chez nous, la direction a décidé cette année que les heures de surveillance étaient rémunérées 1/2 HSE, donc j'imagine qu'on nous dirait que 19h de surveillance ne valent pas 19h de cours, et que les 2h supplémentaires sont donc à faire gratuitement.
- GravityNiveau 5
Et pourquoi la faveur ne se ferait-elle pas dans dans l'autre sens alors en nous déchargeant de quelques heures de cours ?
Surtout qu'on a hérité cette année d'une équipe de direction très portée sur les textes et prête à tout pour gratter un maximum de temps de présence enseignant face aux élèves...
Et bien moi, face à une telle équipe, j'ai envie de ne pas faire de fleurs non plus...
Surtout qu'on a hérité cette année d'une équipe de direction très portée sur les textes et prête à tout pour gratter un maximum de temps de présence enseignant face aux élèves...
Et bien moi, face à une telle équipe, j'ai envie de ne pas faire de fleurs non plus...
- User17095Érudit
Surveiller un examen blanc et conduire un cours avec le temps de préparation que ça réclame ne sont pas du tout la même chose, donc c'est difficile de réclamer une heure pour une heure. La surveillance des examens (y compris les examens blancs organisés par l'établissement) fait de toutes façons partie des missions des enseignants, et sauf dépassement des 35h qui serait difficile à imaginer, la base réglementaire pour contester est inexistante.
En revanche, je me demande comment on en arrive à des enseignants qui passent plus de temps en surveillance que leur emploi du temps habituel. Quand j'organise un examen blanc, j'essaie de faire en sorte que les temps de surveillance correspondent aux demies journées de cours des enseignants, et sauf mercredi matin ou vendredi après-midi qui sont un peu dépeuplés, j'arrive à ne pas dépasser le temps habituel (je bricole et échange des demies journées en concertation avec les intéressés, et ça passe).
Soit il y a une organisation à reprendre pour essayer de mieux répartir la charge entre enseignants, soit tu confonds "temps de présence dans l'établissement" et "temps en salle d'examen", ce qui expliquerait que tu atteignes autant d'heures.
Enfin, "les fleurs", ce n'est pas à l'équipe de direction que tu les fais mais aux élèves hein...
En revanche, je me demande comment on en arrive à des enseignants qui passent plus de temps en surveillance que leur emploi du temps habituel. Quand j'organise un examen blanc, j'essaie de faire en sorte que les temps de surveillance correspondent aux demies journées de cours des enseignants, et sauf mercredi matin ou vendredi après-midi qui sont un peu dépeuplés, j'arrive à ne pas dépasser le temps habituel (je bricole et échange des demies journées en concertation avec les intéressés, et ça passe).
Soit il y a une organisation à reprendre pour essayer de mieux répartir la charge entre enseignants, soit tu confonds "temps de présence dans l'établissement" et "temps en salle d'examen", ce qui expliquerait que tu atteignes autant d'heures.
Enfin, "les fleurs", ce n'est pas à l'équipe de direction que tu les fais mais aux élèves hein...
- Une passanteEsprit éclairé
pogonophile a écrit:Surveiller un examen blanc et conduire un cours avec le temps de préparation que ça réclame ne sont pas du tout la même chose, donc c'est difficile de réclamer une heure pour une heure. La surveillance des examens (y compris les examens blancs organisés par l'établissement) fait de toutes façons partie des missions des enseignants, et sauf dépassement des 35h qui serait difficile à imaginer, la base réglementaire pour contester est inexistante.
En revanche, je me demande comment on en arrive à des enseignants qui passent plus de temps en surveillance que leur emploi du temps habituel. Quand j'organise un examen blanc, j'essaie de faire en sorte que les temps de surveillance correspondent aux demies journées de cours des enseignants, et sauf mercredi matin ou vendredi après-midi qui sont un peu dépeuplés, j'arrive à ne pas dépasser le temps habituel (je bricole et échange des demies journées en concertation avec les intéressés, et ça passe).
Soit il y a une organisation à reprendre pour essayer de mieux répartir la charge entre enseignants, soit tu confonds "temps de présence dans l'établissement" et "temps en salle d'examen", ce qui expliquerait que tu atteignes autant d'heures.
Enfin, "les fleurs", ce n'est pas à l'équipe de direction que tu les fais mais aux élèves hein...
Non, la surveillance des examens blancs ne fait absolument pas partie des missions des enseignants (ils doivent en effet préparer aux examens, mais selon des modalités qui relèvent de leur liberté pédagogique, les bacs blancs ne sont donc nullement une obligation), et la base du service des enseignants, c'est la ventilation de service établie en début d'année !
Si un CDE impose des heures supplémentaires, il DOIT les rémunérer, ou bien demander aux enseignants s'ils acceptent de surveiller davantage, le bénévolat doit se faire avec l'accord du bénévole !
- User17095Érudit
Je sais que certains syndicats n'en font pas la même lecture, mais :
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=87302
Article II Missions liées aux services d'enseignement
Certes, la notion d'examen blanc n'est pas citée ni définie. En revanche, on considère qu'un dispositif d'évaluation (tel qu'un bac blanc donc) discuté en conseil d'enseignement ou en conseil pédagogique, et aux dates annoncées au conseil d'administration, entre dans ce cadre.
Enfin, les services ne se limitent pas aux temps face aux élèves mais aux missions liées... l'article 2 justement.
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=87302
Article II Missions liées aux services d'enseignement
Relèvent ainsi pleinement du service des personnels enseignants régis par ces dispositions, sans faire l'objet d'une rémunération spécifique supplémentaire autre que l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (...)
la participation à des dispositifs d'évaluation des élèves au sein de l'établissement
Certes, la notion d'examen blanc n'est pas citée ni définie. En revanche, on considère qu'un dispositif d'évaluation (tel qu'un bac blanc donc) discuté en conseil d'enseignement ou en conseil pédagogique, et aux dates annoncées au conseil d'administration, entre dans ce cadre.
Enfin, les services ne se limitent pas aux temps face aux élèves mais aux missions liées... l'article 2 justement.
- JennyMédiateur
sansara a écrit:Tu peux essayer de réclamer. Chez nous, la direction a décidé cette année que les heures de surveillance étaient rémunérées 1/2 HSE, donc j'imagine qu'on nous dirait que 19h de surveillance ne valent pas 19h de cours, et que les 2h supplémentaires sont donc à faire gratuitement.
Chez nous aussi, mais je suis payée des heures de surveillance en plus.
- Une passanteEsprit éclairé
Je ne vois pas où il est indiqué que du temps de surveillance en plus des heures inscrites dans son VS apparaît....
Contrairement à la correction des examens terminaux, qui donnent lieu à rémunération supplémentaire, ce n'est pas le cas de la correction des examens blancs.
Oui, les services ne se limitent pas aux heures effectuées devant élèves mais ces dernières sont fixées par les VS (à moins que de la surveillance, pour toi, ne soit pas considérée comme des heures devant élèves )
Contrairement à la correction des examens terminaux, qui donnent lieu à rémunération supplémentaire, ce n'est pas le cas de la correction des examens blancs.
Oui, les services ne se limitent pas aux heures effectuées devant élèves mais ces dernières sont fixées par les VS (à moins que de la surveillance, pour toi, ne soit pas considérée comme des heures devant élèves )
- User17095Érudit
Je me suis effectivement mal exprimé, plutôt que "temps devant élèves" j'aurais dû dire "temps de cours", puisqu'on est aussi dans la même salle que des élèves, mais ce n'est pas du tout la même chose... bref.
Il reste que la "participation à des dispositifs d'évaluation" implique nécessairement du temps de préparation du sujet, de surveillance, et de correction, donc des heures, comme toutes les missions décrites dans l'article 2.
Et (mais c'est un autre sujet) je n'ai jamais compris pourquoi la correction des examens donnait lieu à rémunération, puisqu'elle se fait sur une période où on ne donne pas cours sans pour autant être en vacances, ni pourquoi elle était si différente entre les examens.
Il reste que la "participation à des dispositifs d'évaluation" implique nécessairement du temps de préparation du sujet, de surveillance, et de correction, donc des heures, comme toutes les missions décrites dans l'article 2.
Et (mais c'est un autre sujet) je n'ai jamais compris pourquoi la correction des examens donnait lieu à rémunération, puisqu'elle se fait sur une période où on ne donne pas cours sans pour autant être en vacances, ni pourquoi elle était si différente entre les examens.
- henrietteMédiateur
Certes elle est rémunérée, mais si tu as des HSA, elles te sont déduites puisque tu n'as pas fait cours... donc pour le DNB cela peut être quasi à perte, les corrections, pour peu que tu fasses plusieurs HSA.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User17095Érudit
@ysabel effectivement, la question de l'équité. Mais le fait que la rémunération soit très différente entre les examens est quand même difficile à justifier.
@henriette tu veux dire HSE j'imagine, puisque les HSA sont sur l'année ?
Pour revenir au sujet initial, Gryphe avait trouvé un jugement un peu antérieur à la circulaire de 2015 :
https://www.neoprofs.org/t86931-jugement-ta-un-professeur-peut-il-refuser-de-surveiller-un-examen-blanc
Comme elle le dit elle-même, on peut imaginer que c'est toujours valable - le jugement se fondait sur le devoir d'obéissance, la circulaire sur les missions renforce.
@henriette tu veux dire HSE j'imagine, puisque les HSA sont sur l'année ?
Pour revenir au sujet initial, Gryphe avait trouvé un jugement un peu antérieur à la circulaire de 2015 :
https://www.neoprofs.org/t86931-jugement-ta-un-professeur-peut-il-refuser-de-surveiller-un-examen-blanc
Comme elle le dit elle-même, on peut imaginer que c'est toujours valable - le jugement se fondait sur le devoir d'obéissance, la circulaire sur les missions renforce.
- henrietteMédiateur
Non non, pogonophile, je dis bien HSA.
Pour les corrections du brevet, tu n'es pas devant tes classes, donc on te déduit une fraction de ton ou tes HSA. On en avait parlé sur je ne sais plus quel fil.
Pour les corrections du brevet, tu n'es pas devant tes classes, donc on te déduit une fraction de ton ou tes HSA. On en avait parlé sur je ne sais plus quel fil.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User17095Érudit
henriette a écrit:Non non, pogonophile, je dis bien HSA.
Pour les corrections du brevet, tu n'es pas devant tes classes, donc on te déduit une fraction de ton ou tes HSA. On en avait parlé sur je ne sais plus quel fil.
Je découvre et ça me paraît très très étrange, puisque c'est aussi payé pendant les petites vacances.
Merci de m'indiquer le lien parce que je sèche complètement.
- HocamSage
Depuis 2012, retrait d'HSA pour participation à un jury d'examen ou de concours, oui :
https://www.snes.edu/Indemnites-de-jury-et-d-examen.html
https://www.snes.edu/Indemnites-de-jury-et-d-examen.html
- Une passanteEsprit éclairé
pogonophile, il n'est pas question de refuser de surveiller mais de refuser de faire des heures supplémentaires non rémunérées.
J'ai lu le lien de Gryphe, mais je trouve que la situation manque de clarté puisqu'il n'est pas indiqué s'il était demandé au professeur concerné de faire des heures en plus de sa VS.
J'ai lu le lien de Gryphe, mais je trouve que la situation manque de clarté puisqu'il n'est pas indiqué s'il était demandé au professeur concerné de faire des heures en plus de sa VS.
- beloteHabitué du forum
Il y a deux ans, j'ai fait passer les TPE aux élèves de première de mon lycée. J'ai été payée une trentaine d'euros pour toute la matinée... et j'ai perdu un trentième de mes HSA et de ma prime professeur principal.
- User17095Érudit
Je suis assez étonné puisque la convocation pour participer à un jury (est-ce la même chose qu'une mission de correction d'ailleurs ?) n'est pas un choix type demande de congé. C'est d'autant plus incohérent que lorsque l'établissement ne donne pas cours pour examen, celui qui est chez lui libéré de fait est payé en entier, celui qui est convoqué est rémunéré pour la mission mais après une déduction ?
Enfin, donner une cohérence à la rémunération des enseignants supposerait de remettre tant de choses à plat dans un chantier si vaste...
@une passante : il manque effectivement la question des heures, mais si on ajoute ce paramètre, on retombe dans deux questions liées et sans réponse satisfaisante :
- le rapprochement "obligations de service" et "temps de travail des enseignants"
- la tension entre la notion d'enseignants cadres, payés pour des missions, et celle d'enseignants exécutants, payés en comptant des heures
C'est pour ça que je le dis partout, faites personnel de direction, pas d'heure sup, pas de complication, et de toutes façons pas le temps de compter
Enfin, donner une cohérence à la rémunération des enseignants supposerait de remettre tant de choses à plat dans un chantier si vaste...
@une passante : il manque effectivement la question des heures, mais si on ajoute ce paramètre, on retombe dans deux questions liées et sans réponse satisfaisante :
- le rapprochement "obligations de service" et "temps de travail des enseignants"
- la tension entre la notion d'enseignants cadres, payés pour des missions, et celle d'enseignants exécutants, payés en comptant des heures
C'est pour ça que je le dis partout, faites personnel de direction, pas d'heure sup, pas de complication, et de toutes façons pas le temps de compter
- Une passanteEsprit éclairé
pogonophile a écrit:
@une passante : il manque effectivement la question des heures, mais si on ajoute ce paramètre, on retombe dans deux questions liées et sans réponse satisfaisante :
- le rapprochement "obligations de service" et "temps de travail des enseignants"
- la tension entre la notion d'enseignants cadres, payés pour des missions, et celle d'enseignants exécutants, payés en comptant des heures
C'est pour ça que je le dis partout, faites personnel de direction, pas d'heure sup, pas de complication, et de toutes façons pas le temps de compter
Je ne vois pas en quoi les deux questions sont sans réponse satisfaisante, est-ce parce que toi, elles ne te satisfont pas ?
Dans nos obligations de service se trouvent un certain nombre de missions que notre liberté pédagogique nous permet d'accomplir comme bon nous semble, et pas selon les desiderata de CDE parfois trop tyranniques.
Je ne vois pas pourquoi tu parles de "tension", les quotités horaires des enseignants ont été établies à l'origine d'après une règle très simple : une heure de cours en collège nécessiterait 1.5 heure de travail à l'extérieur du cours, une heure en lycée en nécessiterait deux. Cette répartition date de l'époque où les certifiés étaient en collège et les agrégés en lycée, et où tout le monde travaillait 45 heures.
Les enseignants ne sont jamais passés aux 35 heures, et leur charge de travail ne cesse de s'alourdir, voilà pourquoi il est important de s'appuyer sur les textes pour éviter les abus de toute sorte dont certains CDE peu scrupuleux se font les spécialistes.
Comme je le disais, on peut tout à fait travailler bénévolement pour arranger une direction qui demande et n'impose pas, et je n'ai jamais refusé de rendre service à une administration "humaine", mais quand on cherche à imposer quelque chose à travers une lecture erronée des textes, cela ne passe pas du tout !
- mafalda16Modérateur
Petit HS. Le bac blanc la semaine avant les vacances de Noël d'un point de vue pédagogique et pratique je ne trouve pas ça génial.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- User17095Érudit
@une passante
Je dis qu'elles n'ont pas de réponse satisfaisante parce que ce principe des 1,5h de travail hors cours pour 1h de cours ne correspond à aucun texte, que les missions des enseignants ont considérablement évolué depuis, et que la question du temps de travail est un débat sans fin - encore plus quand, comme tu le rappelles, on n'est plus à 45h. Pas parce que "elles ne me satisfont pas", merci pour le soupçon en passant.
Là où il y a une tension, c'est entre :
- une posture de cadre (correspondant en théorie à la catégorie du concours), où l'enseignant est rémunéré globalement pour ses missions, qui lui prennent le temps... qu'elles lui prennent, et qui est variable selon les périodes
- une posture d'exécutant, rémunéré à l'heure effective, qui oublie que le temps de travail des enseignants n'est pas vraiment mesurable
L'application des 108h dans le premier degré ou le serpent de mer des 1607h, correspondent plutôt à cette dernière conception, et ont comme énorme effet pervers que les PE ont vite fait de dégainer la calculatrice pour dire "désolé, moi je ne suis plus payé donc je ne fais pas" ; et c'est une réaction parfaitement normale si on leur martèle "tant que vous n'avez pas fait vos 108h vous n'avez rien à dire." On ne peut pas demander aux gens de se comporter comme des cadres si on les fait pointer.
Enfin, sur les "CdE peut scrupuleux", il faut se rappeler que leur intérêt c'est censé être le service public... Ce n'est pas comme s'ils s'enrichissaient sur le temps présence des enseignants.
@mafalda : tout à fait d'accord, tant pour les élèves qui sont épuisés, que pour les enseignants qui ne vont sûrement pas se jeter sur les copies le 26 décembre
Je dis qu'elles n'ont pas de réponse satisfaisante parce que ce principe des 1,5h de travail hors cours pour 1h de cours ne correspond à aucun texte, que les missions des enseignants ont considérablement évolué depuis, et que la question du temps de travail est un débat sans fin - encore plus quand, comme tu le rappelles, on n'est plus à 45h. Pas parce que "elles ne me satisfont pas", merci pour le soupçon en passant.
Là où il y a une tension, c'est entre :
- une posture de cadre (correspondant en théorie à la catégorie du concours), où l'enseignant est rémunéré globalement pour ses missions, qui lui prennent le temps... qu'elles lui prennent, et qui est variable selon les périodes
- une posture d'exécutant, rémunéré à l'heure effective, qui oublie que le temps de travail des enseignants n'est pas vraiment mesurable
L'application des 108h dans le premier degré ou le serpent de mer des 1607h, correspondent plutôt à cette dernière conception, et ont comme énorme effet pervers que les PE ont vite fait de dégainer la calculatrice pour dire "désolé, moi je ne suis plus payé donc je ne fais pas" ; et c'est une réaction parfaitement normale si on leur martèle "tant que vous n'avez pas fait vos 108h vous n'avez rien à dire." On ne peut pas demander aux gens de se comporter comme des cadres si on les fait pointer.
Enfin, sur les "CdE peut scrupuleux", il faut se rappeler que leur intérêt c'est censé être le service public... Ce n'est pas comme s'ils s'enrichissaient sur le temps présence des enseignants.
@mafalda : tout à fait d'accord, tant pour les élèves qui sont épuisés, que pour les enseignants qui ne vont sûrement pas se jeter sur les copies le 26 décembre
- DanskaProphète
Je suis plutôt d'accord sur le reste du message, mais c'est peut-être sur la partie en gras que le bât blesse : les enseignants sont rémunérés, certes, mais moins que les autres cadres... Quitte à recevoir un salaire d'exécutant, j'ai de plus en plus tendance à me comporter comme telle - alors même que faire quelques heures en plus, même non rémunérées, ne m'aurait pas dérangé si le salaire reçu correspondait effectivement à un salaire de cadre, avec les missions qui vont avec.pogonophile a écrit:@une passante
Je dis qu'elles n'ont pas de réponse satisfaisante parce que ce principe des 1,5h de travail hors cours pour 1h de cours ne correspond à aucun texte, que les missions des enseignants ont considérablement évolué depuis, et que la question du temps de travail est un débat sans fin - encore plus quand, comme tu le rappelles, on n'est plus à 45h. Pas parce que "elles ne me satisfont pas", merci pour le soupçon en passant.
Là où il y a une tension, c'est entre :
- une posture de cadre (correspondant en théorie à la catégorie du concours), où l'enseignant est rémunéré globalement pour ses missions, qui lui prennent le temps... qu'elles lui prennent, et qui est variable selon les périodes
- une posture d'exécutant, rémunéré à l'heure effective, qui oublie que le temps de travail des enseignants n'est pas vraiment mesurable
L'application des 108h dans le premier degré ou le serpent de mer des 1607h, correspondent plutôt à cette dernière conception, et ont comme énorme effet pervers que les PE ont vite fait de dégainer la calculatrice pour dire "désolé, moi je ne suis plus payé donc je ne fais pas" ; et c'est une réaction parfaitement normale si on leur martèle "tant que vous n'avez pas fait vos 108h vous n'avez rien à dire." On ne peut pas demander aux gens de se comporter comme des cadres si on les fait pointer.
Enfin, sur les "CdE peut scrupuleux", il faut se rappeler que leur intérêt c'est censé être le service public... Ce n'est pas comme s'ils s'enrichissaient sur le temps présence des enseignants.
@mafalda : tout à fait d'accord, tant pour les élèves qui sont épuisés, que pour les enseignants qui ne vont sûrement pas se jeter sur les copies le 26 décembre
- Dadoo33Grand sage
mafalda16 a écrit:Petit HS. Le bac blanc la semaine avant les vacances de Noël d'un point de vue pédagogique et pratique je ne trouve pas ça génial.
C’est la nouvelle mode dans mon bahut
- WahlouNiveau 9
mafalda16 a écrit:Petit HS. Le bac blanc la semaine avant les vacances de Noël d'un point de vue pédagogique et pratique je ne trouve pas ça génial.
Question sincèrement naïve : Pourquoi ?
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