- SeiferÉrudit
skindiver a écrit:Oui la plupart des stages se passent bien, je ne parle pas de moi précisément.
Oui c'est une année où il faut bosser, oui c'est une année ou il faut savoir faire profil bas par moment.
Oui il y a surement des licenciement abusifs.
Non tous les licenciements ne sont pas abusifs.
C'est pareil dans le privé, il y a une période d'essai, si la personne ne convient pas, si la personne ne fait pas le boulot correctement, si la personne n'écoute pas les recommandations on ne la garde pas et c'est la même chose dans l'enseignement.
J'en suis à mon 6ième établissement, le seul stagiaire qui a rencontré des difficultés (et qui a été titularisé dès la première année de stage) en avait parce que son tuteur, ses formateurs et l'inspecteur voulaient qu'il "construise" ses cours mais il ne pouvait pas s'empêcher de photocopier des pages de TD....
Ce qui me gène dans certains discours c'est que si le stagiaire n'est pas titularisé c'est du aux "pratiques staliniennes de l'éducation nationale comme c'est écrit dans le premier message de ce fil.
On n'a jamais eu autant de licenciements et de démissions de la part de stagiaires. Pour avoir fait deux ans de stage (j'ai plein de choses scandaleuses à raconter sur ma première année par ailleurs, mais au moins celle-ci m'aura permis de ressentir ce que peuvent vivre les femmes au quotidien à travers le harcèlement, notamment au travail et les moyens de pression qui peuvent être exercés par tous ces vautours), en très grande majorité et en ne prenant pas qu'en lettres, venant de l'Université d'origine, étant membre et créateur d'un syndicat étudiant là-bas, je connaissais du monde dans plusieurs filières.
Etant aussi le type sympa qui prend soin des autres, j'ai dû, durant l'année, ne pas recevoir d'appels d'en gros 1/5ème de la promo, à peine, à savoir grand maximum 4 à 5 personnes. De nombreuses personnes m'ont appelé en larmes, proches de la démission. Je pense n'avoir jamais vu autant de personnes en dépression de ma vie.
Non, rien ne va, maintenant si tu te satisfait de tout ça, très bien, sois heureux du malheur des autres.
- User20401Vénérable
C'est vrai. Ceci dit, je pense que même le meilleur concours du monde ne pourrait pas tout détecter. C'est d'ailleurs à ça que sert l'année de stage. Certaines personnes ne sont pas faites pour ce métier et c'est difficile de détecter 100% de ces personnes au concours. Mais je suis bien d'accord que si les concours étaient mieux pensés et plus sélectifs, le nombre de personnes qui passent à travers les mailles et donc licenciées devrait être très très faible.archeboc a écrit:Cicyle a écrit:skindiver, ça fait plusieurs fois que je lis tes interventions sur les stagiaires "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes". Clairement, ça n'est pas le cas. Tant mieux si ça s'est bien passé pour toi mais dans beaucoup de cas, ça se passe mal. La responsabilité, selon les cas, peut incomber au stagiaire (totalement incompétent ou juste débutant qui galère le temps de trouver les réflexes professionnels), au tuteur (la prime est tellement ridicule qu'on a du mal à en trouver et que donc parfois on prend nimporte qui, y compris des dingues), souvent aux deux.
Si le stagiaire glande, c'est lui qui est responsable. En revanche, s'il est totalement incompétent, c'est totalement de la faute de l'administration. C'est elle qui l'a recruté, et qui l'envoie dans une classe sans supplément de formation. C'est encore une des aberrations de l'Education Nationale : on forme les stagiaires au moyen de la pédagogie par l'échec, et on s'étonne qu'il y ait des échecs.
Oh, tu sais, ça permet de se rassurer sur soi, de se dire qu'on est doué et que franchement, il y a un paquet d'incompétents (à en juger par le nombre de licenciements). Parce que si on admet que le système est absurde, on peut aussi se dire que, finalement, on ne méritait pas plus sa titularisation que le voisin et qu'on a eu un coup de bol et ça, c'est bof pour l'égo… (C'est ce que je pense à propos d'un ami licencié dès la première année : sa dingue de tutrice était bien vue de tout le monde… Pas de bol pour lui. Ça n'était pas le cas de la mienne : j'ai été titularisée, j'ai eu de la chance…).Seifer a écrit:skindiver a écrit:Oui la plupart des stages se passent bien, je ne parle pas de moi précisément.
Oui c'est une année où il faut bosser, oui c'est une année ou il faut savoir faire profil bas par moment.
Oui il y a surement des licenciement abusifs.
Non tous les licenciements ne sont pas abusifs.
C'est pareil dans le privé, il y a une période d'essai, si la personne ne convient pas, si la personne ne fait pas le boulot correctement, si la personne n'écoute pas les recommandations on ne la garde pas et c'est la même chose dans l'enseignement.
J'en suis à mon 6ième établissement, le seul stagiaire qui a rencontré des difficultés (et qui a été titularisé dès la première année de stage) en avait parce que son tuteur, ses formateurs et l'inspecteur voulaient qu'il "construise" ses cours mais il ne pouvait pas s'empêcher de photocopier des pages de TD....
Ce qui me gène dans certains discours c'est que si le stagiaire n'est pas titularisé c'est du aux "pratiques staliniennes de l'éducation nationale comme c'est écrit dans le premier message de ce fil.
On n'a jamais eu autant de licenciements et de démissions de la part de stagiaires. Pour avoir fait deux ans de stage (j'ai plein de choses scandaleuses à raconter sur ma première année par ailleurs, mais au moins celle-ci m'aura permis de ressentir ce que peuvent vivre les femmes au quotidien à travers le harcèlement, notamment au travail et les moyens de pression qui peuvent être exercés par tous ces vautours), en très grande majorité et en ne prenant pas qu'en lettres, venant de l'Université d'origine, étant membre et créateur d'un syndicat étudiant là-bas, je connaissais du monde dans plusieurs filières.
Etant aussi le type sympa qui prend soin des autres, j'ai dû, durant l'année, ne pas recevoir d'appels d'en gros 1/5ème de la promo, à peine, à savoir grand maximum 4 à 5 personnes. De nombreuses personnes m'ont appelé en larmes, proches de la démission. Je pense n'avoir jamais vu autant de personnes en dépression de ma vie.
Non, rien ne va, maintenant si tu te satisfait de tout ça, très bien, sois heureux du malheur des autres.
- BabaretteDoyen
Seifer a écrit:skindiver a écrit:Oui la plupart des stages se passent bien, je ne parle pas de moi précisément.
Oui c'est une année où il faut bosser, oui c'est une année ou il faut savoir faire profil bas par moment.
Oui il y a surement des licenciement abusifs.
Non tous les licenciements ne sont pas abusifs.
C'est pareil dans le privé, il y a une période d'essai, si la personne ne convient pas, si la personne ne fait pas le boulot correctement, si la personne n'écoute pas les recommandations on ne la garde pas et c'est la même chose dans l'enseignement.
J'en suis à mon 6ième établissement, le seul stagiaire qui a rencontré des difficultés (et qui a été titularisé dès la première année de stage) en avait parce que son tuteur, ses formateurs et l'inspecteur voulaient qu'il "construise" ses cours mais il ne pouvait pas s'empêcher de photocopier des pages de TD....
Ce qui me gène dans certains discours c'est que si le stagiaire n'est pas titularisé c'est du aux "pratiques staliniennes de l'éducation nationale comme c'est écrit dans le premier message de ce fil.
On n'a jamais eu autant de licenciements et de démissions de la part de stagiaires. Pour avoir fait deux ans de stage (j'ai plein de choses scandaleuses à raconter sur ma première année par ailleurs, mais au moins celle-ci m'aura permis de ressentir ce que peuvent vivre les femmes au quotidien à travers le harcèlement, notamment au travail et les moyens de pression qui peuvent être exercés par tous ces vautours), en très grande majorité et en ne prenant pas qu'en lettres, venant de l'Université d'origine, étant membre et créateur d'un syndicat étudiant là-bas, je connaissais du monde dans plusieurs filières.
Etant aussi le type sympa qui prend soin des autres, j'ai dû, durant l'année, ne pas recevoir d'appels d'en gros 1/5ème de la promo, à peine, à savoir grand maximum 4 à 5 personnes. De nombreuses personnes m'ont appelé en larmes, proches de la démission. Je pense n'avoir jamais vu autant de personnes en dépression de ma vie.
Non, rien ne va, maintenant si tu te satisfait de tout ça, très bien, sois heureux du malheur des autres.
J'ajouterai ceci: "la plupart des stages se passent bien", c'est faux. La plupart des stagiaires sont titularisés, c'est vrai. La plupart des stagiaires que je connais ont vécu une période de gros doutes, ont vraiment cru qu'ils ne seraient pas titularisés. Oui, des gens qui faisaient leur travail au mieux, qui étaient brillants, passionnés par leur boulot, qui se donnaient à fond ont eu cette pression: on leur a dit que ce n'était pas assez bien, que ceci ceci cela n'allait pas dut tout... Pourquoi faire autant souffrir des gens en sachant très bien qu'ils font du bon travail?
- SeiferÉrudit
Je ne sais pas. Mais skindiver doit vivre dans une dimension parallèle, ce n'est pas possible autrement.
_________________
De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- skindiverÉrudit
Seifer a écrit:Je ne sais pas. Mais skindiver doit vivre dans une dimension parallèle, ce n'est pas possible autrement.
Parce que je pense différemment de toi et de certains je devrais vivre dans une dimension parallèle?
Il faut arrêter un peu!
Personne ne remet en cause que c'est une année avec beaucoup de taff, qu'il faut s'adapter à différentes situations mais c'est pas non plus le bagne!
- BabaretteDoyen
Philomène87 a écrit:L'année de stage c'est souvent un coup de poker : soit on tombe bien, sur les bonnes personnes ; soit on tombe mal.
Oui, il y a des gens qui ne sont pas faits pour ce métier et qui sont licenciés.
Il y en a aussi qui ont eu pour seul tort d'être débutants.
J'ai vu moi aussi des abus, et j'en vois encore.
Des tuteurs qui engueulent leur stagiaire devant leur classe, rendant impossible toute récupération de la classe par ledit stagiaire (et donc, licenciement programmé).
Des tuteurs qui n'acceptent pas que le gars ou la fille qu'ils sont censés former, soit débutant.
Et puis ceux qui interdisent aux stagiaires d'avoir leur personnalité, les obligent à être des robots confectionnant leurs cours exactement comme on leur a dit de faire, et qu'ils n'arrivent évidemment pas à mettre en pratique.
Et enfin, ceux qui disent toute l'année au stagiaire que tout va bien (ou alors ne disent rien), et qui à la fin font un rapport pourri.
Alors oui, on pourrait choisir de se taire, car après tout, "chez-moi-ça-va-bien", et "tous-les-stagiaires-que-je-connais-ça-va-bien-aussi".
Mais on va peut-être éviter de faire taire les autres, hein ? On peut peut-être leur donner la parole, à ces stagiaires licenciés ?
Il y a aussi des gens qui, effectivement, ne sont pas faits pour le métier, mais à qui on pourrait au moins le dire avec tact.
Je suis toujours assez impressionnée par l'hypocrisie de mon ancien tuteur, qui prône la plus immense bienveillance envers les élèves, qui considère que paresse, absentéisme, insolence et agitation sont entièrement de la faute du professeur, que si l'élève échoue au contrôle, c'est le professeur qui est mauvais... et qui hurlait chaque fois que je me trouvais en difficulté. Monsieur parlait sans cesse de bienveillance, l'échec n'est jamais de la faute de l'élève... Alors pourquoi me traitait-il comme cela, pourquoi est-ce qu'il n'était pas capable de me dire autrement qu'en hurlant que je n'avais pas fait le bon geste professionnel? Pourquoi disait-il que je faisais exprès d'échouer? Est-ce qu'il partait du principe, quand un élève était en difficulté, qu'il le faisait exprès? Vraiment? Parce que si c'est le cas, il n'a pas de leçon de bienveillance à donner.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- dami1kdHabitué du forum
skindiver a écrit:Oui la plupart des stages se passent bien, je ne parle pas de moi précisément.
Oui c'est une année où il faut bosser, oui c'est une année ou il faut savoir faire profil bas par moment.
Oui il y a surement des licenciement abusifs.
Non tous les licenciements ne sont pas abusifs.
C'est pareil dans le privé, il y a une période d'essai, si la personne ne convient pas, si la personne ne fait pas le boulot correctement, si la personne n'écoute pas les recommandations on ne la garde pas et c'est la même chose dans l'enseignement.
J'en suis à mon 6ième établissement, le seul stagiaire qui a rencontré des difficultés (et qui a été titularisé dès la première année de stage) en avait parce que son tuteur, ses formateurs et l'inspecteur voulaient qu'il "construise" ses cours mais il ne pouvait pas s'empêcher de photocopier des pages de TD....
Ce qui me gène dans certains discours c'est que si le stagiaire n'est pas titularisé c'est du aux "pratiques staliniennes de l'éducation nationale comme c'est écrit dans le premier message de ce fil.
Merci d'avoir essayé.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
En vous lisant tous, il me vient une analyse psy à deux euros:
Est-ce que les mauvais formateurs, ceux qui hurlent, crient, humilient, ne déportent pas sur les stagiaires, une autorité actuellement de fait, inapplicable sur les élèves?
Est-ce qu'à force, le fait de n'avoir aucune autorité (au sens "large" du terme, çàd pas d'influence sur le moyen et long terme) sur des élèves parfois "odieux" ne rend pas totalement frustrés, au point de déporter cette autorité sur ce qu'on a sous la main: les stagiaires?
J'ai été à l'IUFM en 1995, agrégée j'étais dispensée du mémoire, et oui, on nous bassinait "un peu" avec la théorie fumiste mais ça n'avait rien à voir avec ce que vous décrivez actuellement!! et d'ailleurs, la portion de licenciés était...infime. C'est bien simple, je n'en ai connu aucun !
Est-ce que les mauvais formateurs, ceux qui hurlent, crient, humilient, ne déportent pas sur les stagiaires, une autorité actuellement de fait, inapplicable sur les élèves?
Est-ce qu'à force, le fait de n'avoir aucune autorité (au sens "large" du terme, çàd pas d'influence sur le moyen et long terme) sur des élèves parfois "odieux" ne rend pas totalement frustrés, au point de déporter cette autorité sur ce qu'on a sous la main: les stagiaires?
J'ai été à l'IUFM en 1995, agrégée j'étais dispensée du mémoire, et oui, on nous bassinait "un peu" avec la théorie fumiste mais ça n'avait rien à voir avec ce que vous décrivez actuellement!! et d'ailleurs, la portion de licenciés était...infime. C'est bien simple, je n'en ai connu aucun !
- ElyasEsprit sacré
Je ne pense pas, Guermantes. C'est plus une question de pouvoir.
Ce fil me fait réfléchir et me permet de résoudre un souci moral qui se pose à ma personne depuis un mois.
Merci.
Ce fil me fait réfléchir et me permet de résoudre un souci moral qui se pose à ma personne depuis un mois.
Merci.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Elyas a écrit:Je ne pense pas, Guermantes. C'est plus une question de pouvoir.
Ce fil me fait réfléchir et me permet de résoudre un souci moral qui se pose à ma personne depuis un mois.
Merci.
Merci de ta réponse Elyas oui de pouvoir tout à fait ! Mais justement, est ce que ces gens, qu'on nous décrit ici, n'assoient pas leur pouvoir via les stagiaires, à défaut de pouvoir le faire avec les élèves?
Le témoignage de Babarette va un peu dans ce sens je trouve. ..
Mais oui je me trompe peut être
- ElyasEsprit sacré
Guermantes729 a écrit:Elyas a écrit:Je ne pense pas, Guermantes. C'est plus une question de pouvoir.
Ce fil me fait réfléchir et me permet de résoudre un souci moral qui se pose à ma personne depuis un mois.
Merci.
Merci de ta réponse Elyas oui de pouvoir tout à fait ! Mais justement, est ce que ces gens, qu'on nous décrit ici, n'assoient pas leur pouvoir via les stagiaires, à défaut de pouvoir le faire avec les élèves?
Le témoignage de Babarette va un peu dans ce sens je trouve. ..
Mais oui je me trompe peut être
Je ne sais pas. Les tuteurs qui me troublent sont souvent des gens sans souci de discipline et qui aiment le pouvoir et l'ont déjà exercé.
- VatrouchkaNiveau 9
skindiver a écrit:Seifer a écrit:Je ne sais pas. Mais skindiver doit vivre dans une dimension parallèle, ce n'est pas possible autrement.
Parce que je pense différemment de toi et de certains je devrais vivre dans une dimension parallèle?
Il faut arrêter un peu!
Personne ne remet en cause que c'est une année avec beaucoup de taff, qu'il faut s'adapter à différentes situations mais c'est pas non plus le bagne!
Tu as eu de la chance de tomber sur une ESPE sans fous furieux.
Il n'y avait que deux formateurs mauvais dans mon ESPE (l'une avait dit à sa stagiaire, sans même l'avoir vue en classe, qu'elle y allait avec un très mauvais a priori parce qu'elle n'aimait ni sa tête ni sa voix, l'autre vivait dans son monde et essayait d'être le psy des stagiaires au lieu d'être un formateur). Il suffit que ça se passe mal avec le tuteur terrain pour que l'année devienne invivable et qu'on n'arrive même plus à travailler.
Heureusement que les autres tenaient la route, voulaient qu'on réussisse et et nous défendaient. Il y a eu quelques renouvellements et l'unique licenciée était en fait un abandon de poste.
- VinZTDoyen
Guermantes729 a écrit:En vous lisant tous, il me vient une analyse psy à deux euros:
Est-ce que les mauvais formateurs, ceux qui hurlent, crient, humilient, ne déportent pas sur les stagiaires, une autorité actuellement de fait, inapplicable sur les élèves?
Est-ce qu'à force, le fait de n'avoir aucune autorité (au sens "large" du terme, çàd pas d'influence sur le moyen et long terme) sur des élèves parfois "odieux" ne rend pas totalement frustrés, au point de déporter cette autorité sur ce qu'on a sous la main: les stagiaires?
J'ai été à l'IUFM en 1995, agrégée j'étais dispensée du mémoire, et oui, on nous bassinait "un peu" avec la théorie fumiste mais ça n'avait rien à voir avec ce que vous décrivez actuellement!! et d'ailleurs, la portion de licenciés était...infime. C'est bien simple, je n'en ai connu aucun !
Même année mais notre responsable de formation (le grand manitou de la didactique à moustaches) avait jugé bon de nous faire faire un mémoire aussi, pour que les certifiés ne se sentent pas stigmatisés.
Je te rejoins en effet sur la pression qui était bien moindre que ce que j'entends actuellement. À l'époque il fallait quasiment avoir tripoté une élève ou se cacher dans une armoire pendant les cours pour se faire lourder.
Et surtout à l'époque j'avais 6h (soit une classe de seconde) de classe en responsabilité, ce qui change absolument tout.
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- BabaretteDoyen
Guermantes729 a écrit:Elyas a écrit:Je ne pense pas, Guermantes. C'est plus une question de pouvoir.
Ce fil me fait réfléchir et me permet de résoudre un souci moral qui se pose à ma personne depuis un mois.
Merci.
Merci de ta réponse Elyas oui de pouvoir tout à fait ! Mais justement, est ce que ces gens, qu'on nous décrit ici, n'assoient pas leur pouvoir via les stagiaires, à défaut de pouvoir le faire avec les élèves?
Le témoignage de Babarette va un peu dans ce sens je trouve. ..
Mais oui je me trompe peut être
Oh, il n'avait pas de difficulté de gestion de classe ce fou furieux. Justement, n'en ayant jamais eu, il trouvait scandaleux qu'on puisse ne pas tenir une classe. Il n'en a jamais eu parce qu'il fait peur, tout simplement, pas parce que c'est un bon, prof, contrairement à ce qu'il croit.
- JennyMédiateur
Rien de pire pour un stagiaire renouvelé ou licencié d'entendre que seuls les incompétents (ou ceux qui ont agressé un élève) ne sont pas titularisés.
Parfois, certains stagiaires n'ont pas de bol, et ça ne devrait pas être une question de chance.
J'ai fait une très bonne 2e année de stage après une année calamiteuse. Je reste persuadée que j'aurais pu faire aussi une bonne première année de stage avec des conditions normales. Je suis désolée, quand un tuteur vous hurle dessus en plein cours, on ne peut pas rattraper ça. J'ai passé une année affreuse, la boule au ventre à l'idée que mon tuteur débarque dans mon cours par surprise en hurlant (parce que ça arrivait très souvent). Il faut y ajouter les appels incessants, avec parfois des conversations délirantes comme me dire que je ne serais pas titularisée parce que j'échangeais des bouquins avec une autre collègue sans avoir demandé l'autorisation.
Et malheureusement, je me dis que je ne suis pas la seule à avoir connu un tuteur à qui on ne devrait pas confier de stagiaire...
Heureusement que la plupart des stagiaires ne connaissent pas ça, mais ce n'est pas une raison pour ne pas dénoncer ce qui se passe dans certains établissements.
Parfois, certains stagiaires n'ont pas de bol, et ça ne devrait pas être une question de chance.
J'ai fait une très bonne 2e année de stage après une année calamiteuse. Je reste persuadée que j'aurais pu faire aussi une bonne première année de stage avec des conditions normales. Je suis désolée, quand un tuteur vous hurle dessus en plein cours, on ne peut pas rattraper ça. J'ai passé une année affreuse, la boule au ventre à l'idée que mon tuteur débarque dans mon cours par surprise en hurlant (parce que ça arrivait très souvent). Il faut y ajouter les appels incessants, avec parfois des conversations délirantes comme me dire que je ne serais pas titularisée parce que j'échangeais des bouquins avec une autre collègue sans avoir demandé l'autorisation.
Et malheureusement, je me dis que je ne suis pas la seule à avoir connu un tuteur à qui on ne devrait pas confier de stagiaire...
Heureusement que la plupart des stagiaires ne connaissent pas ça, mais ce n'est pas une raison pour ne pas dénoncer ce qui se passe dans certains établissements.
- BabaretteDoyen
Oui, c'est insultant.
J'ai entendu ça à la réunion avec les inspecteurs lors de ma deuxième année de stage: "Si vous n'êtes pas titularisé, c'est que les élèves dansent sur les tables, que vous n'avez pas les connaissances nécessaires et que vous ne préparez pas vos cours".
J'ai entendu ça à la réunion avec les inspecteurs lors de ma deuxième année de stage: "Si vous n'êtes pas titularisé, c'est que les élèves dansent sur les tables, que vous n'avez pas les connaissances nécessaires et que vous ne préparez pas vos cours".
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- Guermantes729Neoprof expérimenté
VinZT a écrit:
Et surtout à l'époque j'avais 6h (soit une classe de seconde) de classe en responsabilité, ce qui change absolument tout.
ceci dit, encore maintenant, cette classe reste la pire classe que j'ai jamais eue^^
Babarette a écrit:Oh, il n'avait pas de difficulté de gestion de classe ce fou furieux.
Je ne parlais pas de gestion de classe je parlais de "pouvoir", ton tuteur il terrorisait peut-être les élèves, mais à la fin des fins, si l'élève veut aller en 2nde/1ère/etc... il n'a aucun POUVOIR dessus. Alors qu'il avait tout pouvoir sur les stagiaires. Le pouvoir de changer leur vie. Alors que ça fait belle lurette qu'il n'a plus le pouvoir de changer la vie des élèves (et dans son cas, tant mieux!!)
- madigoùNiveau 5
Guermantes729, je rejoins un peu ton analyse. En tout cas pour ma tutrice.
Le jour de la pré-rentrée, ma CDE m'a reçue et m'a expliqué que tutrice ne pouvait pas être là, car la pôôôvre rentrait tout juste de vacances, et qu'il fallait lui laisser le temps de défaire ses valises, qu'elle espérait qu'elle ait profité de ses vacances, car l'année précédente avait été terrible pour tutrice, problème de gestion de classe, plainte des parents, dépôt de plainte d'un des parents à la gendarmerie (elle était accusée de ne pas avoir soutenu une élève qui avait fait l'objet d'insultes à caractère raciste pendant son cours).
En fait, je me fichais bien qu'elle ne soit pas présente, j'avais déjà enseigné et commencé à récupérer tout ce que je pouvais. J'aurais même préféré qu'elle se repose toute l'année, vu comment elle me l'a bien pourrie.
Tout ça pour dire que : si elle a été nommée tutrice, c'était pour l'aider à se refaire une virginité et soigner son petit ego endolori. J'ai donc subi ses frustrations, toute son aigreur accumulée. Et tout ce qu'on lui avait reproché, elle me l'a reproché et elle m'a fait payer ce qu'on lui avait fait subir.
En plus, j'avais pour moi le tort de ne pas être débutante, et d'avoir eu envie de construire mes cours (en lui montrant, bien évidemment, j'ai toujours joué le jeu), mais ça lui a déplu et elle m'a reproché de ne pas suivre le plan que l'on avait établi ensemble (alors qu'elle me l'avait imposé). Il y aurait beaucoup à dire, mais ça a été le début de mes tourments. Et elle n'a eu de cesse de me pourrir mon année. Donc, oui, il y a des gens très fragiles et instables psychologiquement au sein de l'EN (pour ne pas dire bien atteints parfois) et ce ne sont malheureusement pas des stagiaires, quoi qu'on en dise. Et je pense que le système favorise ce genre de comportements, en n'ayant aucun CHSCT, aucun garde-fou, aucune DRH, en faisant régner l'arbitraire total. ça passe ou ça casse, c'est tout. Mais c'est anormal de jouer une année de stage comme on joue une partie de poker, surtout que les risques sont plus grands : ce n'est pas de l'argent que l'on perd, mais son boulot et sa santé.
Et ça me fait frémir aussi de voir que l'on peut laisser ce genre de dingues enseigner à nos enfants.
Le jour de la pré-rentrée, ma CDE m'a reçue et m'a expliqué que tutrice ne pouvait pas être là, car la pôôôvre rentrait tout juste de vacances, et qu'il fallait lui laisser le temps de défaire ses valises, qu'elle espérait qu'elle ait profité de ses vacances, car l'année précédente avait été terrible pour tutrice, problème de gestion de classe, plainte des parents, dépôt de plainte d'un des parents à la gendarmerie (elle était accusée de ne pas avoir soutenu une élève qui avait fait l'objet d'insultes à caractère raciste pendant son cours).
En fait, je me fichais bien qu'elle ne soit pas présente, j'avais déjà enseigné et commencé à récupérer tout ce que je pouvais. J'aurais même préféré qu'elle se repose toute l'année, vu comment elle me l'a bien pourrie.
Tout ça pour dire que : si elle a été nommée tutrice, c'était pour l'aider à se refaire une virginité et soigner son petit ego endolori. J'ai donc subi ses frustrations, toute son aigreur accumulée. Et tout ce qu'on lui avait reproché, elle me l'a reproché et elle m'a fait payer ce qu'on lui avait fait subir.
En plus, j'avais pour moi le tort de ne pas être débutante, et d'avoir eu envie de construire mes cours (en lui montrant, bien évidemment, j'ai toujours joué le jeu), mais ça lui a déplu et elle m'a reproché de ne pas suivre le plan que l'on avait établi ensemble (alors qu'elle me l'avait imposé). Il y aurait beaucoup à dire, mais ça a été le début de mes tourments. Et elle n'a eu de cesse de me pourrir mon année. Donc, oui, il y a des gens très fragiles et instables psychologiquement au sein de l'EN (pour ne pas dire bien atteints parfois) et ce ne sont malheureusement pas des stagiaires, quoi qu'on en dise. Et je pense que le système favorise ce genre de comportements, en n'ayant aucun CHSCT, aucun garde-fou, aucune DRH, en faisant régner l'arbitraire total. ça passe ou ça casse, c'est tout. Mais c'est anormal de jouer une année de stage comme on joue une partie de poker, surtout que les risques sont plus grands : ce n'est pas de l'argent que l'on perd, mais son boulot et sa santé.
Et ça me fait frémir aussi de voir que l'on peut laisser ce genre de dingues enseigner à nos enfants.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Guermantes729 a écrit:VinZT a écrit:
Et surtout à l'époque j'avais 6h (soit une classe de seconde) de classe en responsabilité, ce qui change absolument tout.
ceci dit, encore maintenant, cette classe reste la pire classe que j'ai jamais eue^^Babarette a écrit:Oh, il n'avait pas de difficulté de gestion de classe ce fou furieux.
Je ne parlais pas de gestion de classe je parlais de "pouvoir", ton tuteur il terrorisait peut-être les élèves, mais à la fin des fins, si l'élève veut aller en 2nde/1ère/etc... il n'a aucun POUVOIR dessus. Alors qu'il avait tout pouvoir sur les stagiaires. Le pouvoir de changer leur vie. Alors que ça fait belle lurette qu'il n'a plus le pouvoir de changer la vie des élèves (et dans son cas, tant mieux!!)
C'est assez juste ; effectivement cette formatrice IUFM qui me terrorisait terrorisait aussi ses élèves, elle avait beaucoup de charisme ; mais en fait à l'époque déjà le redoublement était quasi impossible (dans les classes difficiles les élèves ayant déjà redoublé en primaire passaient déjà à l'âge) et même si elle se faisait respecter elle n'avait réellement un pouvoir de décision/orientation qu'avec les stagiaires. Elle avait bien dit au stagiaire qui retentait l'agreg que s'il la ratait elle se débrouillerait pour qu'il refasse une année, par contre à l'époque elle avait conscience de ne pouvoir faire licencier directement une personne déjà admissible à l'agreg et faisant correctement le job, et elle savait que s'il la décrochait elle ne pourrait rien faire. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Issue du CAPES interne elle avait une haine viscérale pour tous les externes, nous soutenait en gros que plus on en savait plus on était loin des élèves donc inaptes à les aider. Et malgré tout pédante (je me rappelle des documents destinés aux 6èmes sur l'énonciation, avec des élèves en difficulté quelle absurdité). Et des gens comme elle ont un pouvoir accru à l'heure qu'il est. Pouvoir qui va s'étendre à la fac. Je n'arrive pas à voir comment les choses peuvent s'arranger.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- BabaretteDoyen
Oui, c'est effectivement ça Guermantes. Et ajoutons aussi que s'il traitait les élèves de la sorte, il aurait affaire à une horde de parents en colère (à raison) qui feraient un scandale auprès du CDE et au rectorat, donc il s'en prend à ceux qui sont sans défense.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- SeiferÉrudit
skindiver a écrit:Seifer a écrit:Je ne sais pas. Mais skindiver doit vivre dans une dimension parallèle, ce n'est pas possible autrement.
Parce que je pense différemment de toi et de certains je devrais vivre dans une dimension parallèle?
Il faut arrêter un peu!
Personne ne remet en cause que c'est une année avec beaucoup de taff, qu'il faut s'adapter à différentes situations mais c'est pas non plus le bagne!
Donc sur tout ce que j'ai dit, ta seule réponse est : "c'est pas non plus le bagne!" ? Niveau argumentation ça se place là.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- Philomène87Grand sage
Babarette a écrit:Philomène87 a écrit:L'année de stage c'est souvent un coup de poker : soit on tombe bien, sur les bonnes personnes ; soit on tombe mal.
Oui, il y a des gens qui ne sont pas faits pour ce métier et qui sont licenciés.
Il y en a aussi qui ont eu pour seul tort d'être débutants.
J'ai vu moi aussi des abus, et j'en vois encore.
Des tuteurs qui engueulent leur stagiaire devant leur classe, rendant impossible toute récupération de la classe par ledit stagiaire (et donc, licenciement programmé).
Des tuteurs qui n'acceptent pas que le gars ou la fille qu'ils sont censés former, soit débutant.
Et puis ceux qui interdisent aux stagiaires d'avoir leur personnalité, les obligent à être des robots confectionnant leurs cours exactement comme on leur a dit de faire, et qu'ils n'arrivent évidemment pas à mettre en pratique.
Et enfin, ceux qui disent toute l'année au stagiaire que tout va bien (ou alors ne disent rien), et qui à la fin font un rapport pourri.
Alors oui, on pourrait choisir de se taire, car après tout, "chez-moi-ça-va-bien", et "tous-les-stagiaires-que-je-connais-ça-va-bien-aussi".
Mais on va peut-être éviter de faire taire les autres, hein ? On peut peut-être leur donner la parole, à ces stagiaires licenciés ?
Il y a aussi des gens qui, effectivement, ne sont pas faits pour le métier, mais à qui on pourrait au moins le dire avec tact.
Je suis toujours assez impressionnée par l'hypocrisie de mon ancien tuteur, qui prône la plus immense bienveillance envers les élèves, qui considère que paresse, absentéisme, insolence et agitation sont entièrement de la faute du professeur, que si l'élève échoue au contrôle, c'est le professeur qui est mauvais... et qui hurlait chaque fois que je me trouvais en difficulté. Monsieur parlait sans cesse de bienveillance, l'échec n'est jamais de la faute de l'élève... Alors pourquoi me traitait-il comme cela, pourquoi est-ce qu'il n'était pas capable de me dire autrement qu'en hurlant que je n'avais pas fait le bon geste professionnel? Pourquoi disait-il que je faisais exprès d'échouer? Est-ce qu'il partait du principe, quand un élève était en difficulté, qu'il le faisait exprès? Vraiment? Parce que si c'est le cas, il n'a pas de leçon de bienveillance à donner.
T'as hérité d'un cas ! Ma tutrice de ma 1ère année ne hurlait pas mais passait son temps à me dézinguer, ce que je faisais n'était jamais bien, même quand je faisais des trucs qu'elle me "conseillait". Puis après, elle disait que je n'écoutais pas les conseils. Enfin ça c'est le reproche formulé à tous les stagiaires en difficulté.
Ce que tu racontes sur ton tuteur est complètement hallucinant : comment peut-il se prendre le droit de hurler ainsi ???? Enfin, je connais quelqu'un, son tuteur le traitait comme un élève, devant sa classe : "nan regarde les cahiers là, comment veux-tu qu'ils s'y retrouvent ?"
Le tuteur que j'ai eu l'année suivante était l'exact opposé de la 1ère. Et, comme par hasard, j'ai été titularisée...
- ZagaraGuide spirituel
Anecdote qui vaut ce qu'elle vaut : alors que mon stage s'est très bien passé, il y a un formateur de l'ESPE qui a passé toutes ses interactions avec moi à essayer de m'humilier, de me mettre des bâtons dans les roues, de me dire que je n'étais "pas faite pour ce métier" et d'aller jusqu'à me demander fortement de me reconvertir (lol). Heureusement, il n'était ni mon tuteur-ESPE référent, ni mon tuteur de terrain. Je ne sais pas ce qu'il serait advenu si, par hasard, on me l'avait assigné. Je serais certainement passée de tête de promo à fin de promo, ou pire.
Il y a vraiment quelques têtes de veaux dans les ESPE qui peuvent détruire des gens. Des stagiaires compétents mais laminés, j'en ai vus. Souvent pour de mauvaises raisons : les mêmes personnes entourées d'autres tuteurs auraient brillé. Ils excédaient en nombre, de très loin, les stagiaires en difficulté du fait de leur véritable incompatibilité avec le métier.
Un audit de tous ces formateurs afin de retirer ceux qui ne sont là que pour vivre leur trip de contrôle et de pouvoir ferait beaucoup de bien à l'institution.
Il y a vraiment quelques têtes de veaux dans les ESPE qui peuvent détruire des gens. Des stagiaires compétents mais laminés, j'en ai vus. Souvent pour de mauvaises raisons : les mêmes personnes entourées d'autres tuteurs auraient brillé. Ils excédaient en nombre, de très loin, les stagiaires en difficulté du fait de leur véritable incompatibilité avec le métier.
Un audit de tous ces formateurs afin de retirer ceux qui ne sont là que pour vivre leur trip de contrôle et de pouvoir ferait beaucoup de bien à l'institution.
- BabaretteDoyen
Ah ben ça...
En général, après chaque entretien avec lui, je me mettais à pleurer. Et quand ça ne lui avait pas suffit d'avoir passé une heure à me dire à quel point mon cours était minable, il lui arrivait, après le cours de l'ESPE (parce qu'il était mon tuteur terrain ET mon formateur à l'ESPE), il me demandait de rester pour m'accabler de reproches. A téléphone aussi, il me criait dessus. Notamment un jour où j'ai eu l'audace de ne pas pouvoir lui répondre parce que j'étais à la bibliothèque: "Mais qu'est-ce que vous êtes allée faire à la bibliothèque?".
Mais il avait très bonne presse à l'ESPE et auprès de l'inspection...
En général, après chaque entretien avec lui, je me mettais à pleurer. Et quand ça ne lui avait pas suffit d'avoir passé une heure à me dire à quel point mon cours était minable, il lui arrivait, après le cours de l'ESPE (parce qu'il était mon tuteur terrain ET mon formateur à l'ESPE), il me demandait de rester pour m'accabler de reproches. A téléphone aussi, il me criait dessus. Notamment un jour où j'ai eu l'audace de ne pas pouvoir lui répondre parce que j'étais à la bibliothèque: "Mais qu'est-ce que vous êtes allée faire à la bibliothèque?".
Mais il avait très bonne presse à l'ESPE et auprès de l'inspection...
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- OlympiasProphète
Le problème Zagara, c'est que les brêles dont tu parles étaient déjà dans les IUFM.Zagara a écrit:Anecdote qui vaut ce qu'elle vaut : alors que mon stage s'est très bien passé, il y a un formateur de l'ESPE qui a passé toutes ses interactions avec moi à essayer de m'humilier, de me mettre des bâtons dans les roues, de me dire que je n'étais "pas faite pour ce métier" et d'aller jusqu'à me demander fortement de me reconvertir (lol). Heureusement, il n'était ni mon tuteur-ESPE référent, ni mon tuteur de terrain. Je ne sais pas ce qu'il serait advenu si, par hasard, on me l'avait assigné. Je serais certainement passée de tête de promo à fin de promo, ou pire.
Il y a vraiment quelques têtes de veaux dans les ESPE qui peuvent détruire des gens. Des stagiaires compétents mais laminés, j'en ai vus. Souvent pour de mauvaises raisons : les mêmes personnes entourées d'autres tuteurs auraient brillé. Ils excédaient en nombre, de très loin, les stagiaires en difficulté du fait de leur véritable incompatibilité avec le métier.
Un audit de tous ces formateurs afin de retirer ceux qui ne sont là que pour vivre leur trip de contrôle et de pouvoir ferait beaucoup de bien à l'institution.
Mes stagiaires MEEF 1 vont arriver et je vais déjà passer deux bonnes heures à discuter avec eux.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Il y a des classements, dans les ESPE, maintenant ?Zagara a écrit: Je serais certainement passée de tête de promo à fin de promo, ou pire.
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Asinus asinum fricat
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