- RogerMartinBon génie
On pourrait tout à fait imaginer que la bourse pour cette année-là soit décomptée à part, ce serait la moindre des choses si c'est une année obligatoire pour certains.henriette a écrit:Merci beaucoup, RM. Si cette année zéro imposée devait compter dans l'attribution des bourses, ce serait très rude alors.RogerMartin a écrit:Henriette : après vérification, ce qui se passe c'est que la 3e année n'est actuellement accordée que s'il y a eu validation de 60 crédits (deux semestres), la 4e s'il y a eu validation de 120 crédits.
Cela voudrait dire que pour ces étudiants en année zéro, il n'y a ensuite plus de droit à l'erreur, ils doivent avoir leur L1 et leur L2 du premier coup.Le 3e droit ne peut être accordé que si l'étudiant a validé au moins 60 crédits, 2 semestres ou 1 année.
Le 4e ou le 5e droit ne peuvent être accordés que si l'étudiant a validé au moins 120 crédits, 4 semestres ou 2 années.
Le 6e ou le 7e droit ne peuvent être accordés que si l'étudiant a validé au moins 180 crédits, 6 semestres ou 3 années.
Il y a un plafond global de 7 années pour L+M
Dans mon souvenir, les étudiants qui prenaient cette année que nous leur suggérions après "diagnostic" suivaient ensuite sans aucun problème les années suivantes, ceux qui décrochaient / redoublaient étaient ceux qui n'avaient pas suivi cette année. Mais à l'époque, les boursiers utilisaient en effet une année de bourse.
- celitianSage
+1 pour le principe mais pas du tout d'accord avec tes propositions, les S ne doivent pas pouvoir aller partout, pourquoi en droit ou en sciences éco ? Si les filières restent, il faudrait en profiter pour revaloriser les autres bacs en faisant en sorte que chaque bac ouvre à des poursuites spécifiques et réservées, et les place restantes pour les autres bacs avec un examen du dossier ou carrément des épreuves d'entrée.LaMaisonQuiRendFou a écrit:Dr Raynal a écrit:Que les universités se saisissent de leur autonomie tant vantée, et organisent clairement un examen d'entrée, rapide à passer, suffisamment sélectif (comme cela se fait un peu partout - particulièrement en "grandes écoles", via concours).
Et profitons-en pour tordre le cou à cette farce qu'est le bac (sas parler du brevet). Les millions économisés pourront abonder nos mirifiques traitements.
Il n'y a pas besoin d'une sélection drastique pour réduire la taille des amphis, supprimer des groupes de TD et faire augmenter les taux de réussite. Il suffit d'ouvrir les L1 en fonction du bac qui aura été passé.
-> Médecine = bac S.
-> Droit = L, ES, S.
-> Sciences éco = ES, S.
etc...
Le bac remplirait alors parfaitement son rôle et il n'y aurait plus de problèmes de place dans les universités. De plus, une telle réforme pourrait être acceptable sur le plan politique.
Cela obligerait les élèves à choisir !à section de bac pour de vraies raisons, et pas parce que les S sont les meilleures classes.
- henrietteMédiateur
On verra bien si ça se met en place. (Mais avec ce gouvernement, m'étonnerait pas que ce deviennent une occasion de faire des économies sur le dos des boursiers.)RogerMartin a écrit:On pourrait tout à fait imaginer que la bourse pour cette année-là soit décomptée à part, ce serait la moindre des choses si c'est une année obligatoire pour certains.henriette a écrit:Merci beaucoup, RM. Si cette année zéro imposée devait compter dans l'attribution des bourses, ce serait très rude alors.RogerMartin a écrit:Henriette : après vérification, ce qui se passe c'est que la 3e année n'est actuellement accordée que s'il y a eu validation de 60 crédits (deux semestres), la 4e s'il y a eu validation de 120 crédits.
Cela voudrait dire que pour ces étudiants en année zéro, il n'y a ensuite plus de droit à l'erreur, ils doivent avoir leur L1 et leur L2 du premier coup.Le 3e droit ne peut être accordé que si l'étudiant a validé au moins 60 crédits, 2 semestres ou 1 année.
Le 4e ou le 5e droit ne peuvent être accordés que si l'étudiant a validé au moins 120 crédits, 4 semestres ou 2 années.
Le 6e ou le 7e droit ne peuvent être accordés que si l'étudiant a validé au moins 180 crédits, 6 semestres ou 3 années.
Il y a un plafond global de 7 années pour L+M
Dans mon souvenir, les étudiants qui prenaient cette année que nous leur suggérions après "diagnostic" suivaient ensuite sans aucun problème les années suivantes, ceux qui décrochaient / redoublaient étaient ceux qui n'avaient pas suivi cette année. Mais à l'époque, les boursiers utilisaient en effet une année de bourse.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ben2510Expert spécialisé
Anaxagore a écrit:Je sens que ça va être galère de conseiller les TS cette année.
Mais non.
- Spoiler:
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- RogerMartinBon génie
henriette a écrit:On verra bien si ça se met en place. (Mais avec ce gouvernement, m'étonnerait pas que ce deviennent une occasion de faire des économies sur le dos des boursiers.)RogerMartin a écrit:On pourrait tout à fait imaginer que la bourse pour cette année-là soit décomptée à part, ce serait la moindre des choses si c'est une année obligatoire pour certains.henriette a écrit:Merci beaucoup, RM. Si cette année zéro imposée devait compter dans l'attribution des bourses, ce serait très rude alors.RogerMartin a écrit:Henriette : après vérification, ce qui se passe c'est que la 3e année n'est actuellement accordée que s'il y a eu validation de 60 crédits (deux semestres), la 4e s'il y a eu validation de 120 crédits.
Cela voudrait dire que pour ces étudiants en année zéro, il n'y a ensuite plus de droit à l'erreur, ils doivent avoir leur L1 et leur L2 du premier coup.
Il y a un plafond global de 7 années pour L+M
Dans mon souvenir, les étudiants qui prenaient cette année que nous leur suggérions après "diagnostic" suivaient ensuite sans aucun problème les années suivantes, ceux qui décrochaient / redoublaient étaient ceux qui n'avaient pas suivi cette année. Mais à l'époque, les boursiers utilisaient en effet une année de bourse.
Les boursiers auraient toujours droit au même nombre d'annuités de bourse, en soi ce ne serait pas une économie. Cette idée d'année zéro n'est pas mauvaise à mon avis, mais à mettre sur pied en catastrophe c'est du grand n'importe quoi. En fac on n'a pas un centime de marge de manœuvre en l'état. Si on veut ne serait-ce que 10% d'étudiants dans cette année, il va falloir abouler des pépètes (rêvons un peu).
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- AnaxagoreGuide spirituel
ben2510 a écrit:Anaxagore a écrit:Je sens que ça va être galère de conseiller les TS cette année.
Mais non.
- Spoiler:
:lol:
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- User17706Bon génie
Oui voilà, comme dit RM, la plupart des facs sont financièrement exsangues. Bien des filières n'ont pas assez d'argent pour respecter la loi (c'est-à-dire pour assurer le nombre d'heures de cours qui théoriquement définit un diplôme donné). Parler d'ajouter une année dans ces conditions, c'est au mieux grotesque.
- barègesÉrudit
Pardon d'insister, mais...
Quelqu'un a-t-il la moindre idée de ce que ça va donner ? Les établissements vont sélectionner des gens qui potentiellement sont pris à beaucoup d'autres endroits en même temps, il va falloir plusieurs "tours" d'admission à chaque endroit avec à chaque fois le temps pour que l'heureux lauréat fasse son choix, et chaque établissement remettra des places en jeu au fur et à mesure... Non ? Juillet sera passionnant
Will.T a écrit:>>> la suite...Guillaume Ouattara a écrit:
Comment le nouveau système APB risque d’augmenter considérablement les listes d’attente
Depuis mardi, on connaît les détails du Plan Etudiants mis en place par le Ministère pour « accompagner chacun vers la réussite ». Amélioration de l’orientation en terminale, avis du conseil de classe sur les vœux des lycéens ou encore instauration d’une année préparatoire pour « prendre le temps de se décider » : l’objectif du gouvernement est d’éviter à tout prix les cafouillages de la procédure APB l’an dernier.
Pourtant, parmi toutes les mesures annoncées hier, l’une d’entre elles me semble quelque peu inquiétante : la fin de la hiérarchisation des vœux des candidats. Jusqu’à présent, les lycéens devaient formuler 24 vœux ordonnés. Et dès qu’une formation les acceptait, ils démissionnaient automatiquement de tous les vœux suivants dans leur liste, libérant ainsi des places pour les autres candidats.
Désormais, les lycéens devront formuler 10 vœux non-hiérarchisés et pourront être admis dans plusieurs filières à la fois. Le risque de cette mesure ? Une augmentation considérable du nombre de candidats sur liste d’attente…
Quelqu'un a-t-il la moindre idée de ce que ça va donner ? Les établissements vont sélectionner des gens qui potentiellement sont pris à beaucoup d'autres endroits en même temps, il va falloir plusieurs "tours" d'admission à chaque endroit avec à chaque fois le temps pour que l'heureux lauréat fasse son choix, et chaque établissement remettra des places en jeu au fur et à mesure... Non ? Juillet sera passionnant
- ycombeMonarque
Le but de cette année supplémentaire n'est évidemment pas que les étudiants la suive, mais plutôt que les étudiants concernés se détournent des études en question.RogerMartin a écrit:henriette a écrit:On verra bien si ça se met en place. (Mais avec ce gouvernement, m'étonnerait pas que ce deviennent une occasion de faire des économies sur le dos des boursiers.)RogerMartin a écrit:On pourrait tout à fait imaginer que la bourse pour cette année-là soit décomptée à part, ce serait la moindre des choses si c'est une année obligatoire pour certains.henriette a écrit:
Merci beaucoup, RM. Si cette année zéro imposée devait compter dans l'attribution des bourses, ce serait très rude alors.
Dans mon souvenir, les étudiants qui prenaient cette année que nous leur suggérions après "diagnostic" suivaient ensuite sans aucun problème les années suivantes, ceux qui décrochaient / redoublaient étaient ceux qui n'avaient pas suivi cette année. Mais à l'époque, les boursiers utilisaient en effet une année de bourse.
Les boursiers auraient toujours droit au même nombre d'annuités de bourse, en soi ce ne serait pas une économie. Cette idée d'année zéro n'est pas mauvaise à mon avis, mais à mettre sur pied en catastrophe c'est du grand n'importe quoi. En fac on n'a pas un centime de marge de manœuvre en l'état. Si on veut ne serait-ce que 10% d'étudiants dans cette année, il va falloir abouler des pépètes (rêvons un peu).
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- PrezboGrand Maître
ycombe a écrit:Le but de cette année supplémentaire n'est évidemment pas que les étudiants la suive, mais plutôt que les étudiants concernés se détournent des études en question.RogerMartin a écrit: Cette idée d'année zéro n'est pas mauvaise à mon avis, mais à mettre sur pied en catastrophe c'est du grand n'importe quoi. En fac on n'a pas un centime de marge de manœuvre en l'état. Si on veut ne serait-ce que 10% d'étudiants dans cette année, il va falloir abouler des pépètes (rêvons un peu).
Oui mais s'il y a des malcomprenants qui veulent la suivre quand même ?
- lisa81Habitué du forum
Prezbo a écrit:ycombe a écrit:Le but de cette année supplémentaire n'est évidemment pas que les étudiants la suive, mais plutôt que les étudiants concernés se détournent des études en question.RogerMartin a écrit: Cette idée d'année zéro n'est pas mauvaise à mon avis, mais à mettre sur pied en catastrophe c'est du grand n'importe quoi. En fac on n'a pas un centime de marge de manœuvre en l'état. Si on veut ne serait-ce que 10% d'étudiants dans cette année, il va falloir abouler des pépètes (rêvons un peu).
Oui mais s'il y a des malcomprenants qui veulent la suivre quand même ?
Et bien on leur trouvera une place....mais pas dans la fac la plus proche de chez eux.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
celitian a écrit:+1 pour le principe mais pas du tout d'accord avec tes propositions, les S ne doivent pas pouvoir aller partout, pourquoi en droit ou en sciences éco ? Si les filières restent, il faudrait en profiter pour revaloriser les autres bacs en faisant en sorte que chaque bac ouvre à des poursuites spécifiques et réservées, et les place restantes pour les autres bacs avec un examen du dossier ou carrément des épreuves d'entrée.LaMaisonQuiRendFou a écrit:Dr Raynal a écrit:Que les universités se saisissent de leur autonomie tant vantée, et organisent clairement un examen d'entrée, rapide à passer, suffisamment sélectif (comme cela se fait un peu partout - particulièrement en "grandes écoles", via concours).
Et profitons-en pour tordre le cou à cette farce qu'est le bac (sas parler du brevet). Les millions économisés pourront abonder nos mirifiques traitements.
Il n'y a pas besoin d'une sélection drastique pour réduire la taille des amphis, supprimer des groupes de TD et faire augmenter les taux de réussite. Il suffit d'ouvrir les L1 en fonction du bac qui aura été passé.
-> Médecine = bac S.
-> Droit = L, ES, S.
-> Sciences éco = ES, S.
etc...
Le bac remplirait alors parfaitement son rôle et il n'y aurait plus de problèmes de place dans les universités. De plus, une telle réforme pourrait être acceptable sur le plan politique.
Cela obligerait les élèves à choisir !à section de bac pour de vraies raisons, et pas parce que les S sont les meilleures classes.
C'est se compliquer la vie. Si les S réussissent bien partout (ou presque), alors autant les accepter partout...
Pour ce que je connais :
- En sciences éco c'est évident, les S réussissent mieux que les ES en raison d'une formation plus poussée en mathématiques.
- En droit, les S se débrouillent très bien également. Un ami juriste (ancien bac S spé maths) m'a toujours soutenu qu'il y avait de fortes similitudes entre la logique mathématique et juridique... De toute façon aucun bac spécifique ne prépare aux études de droit, d'où ce fléchage L, ES, S.
Pour ce qui est surligné en gras, dans le cas de la L1, je le redis c'est inutile. Si nous n'avions que des bacs généraux dans les licences générales (et pas des bacs pro et techno), il n'y aurait aucun problème de place.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
ycombe a écrit:
Le but de cette année supplémentaire n'est évidemment pas que les étudiants la suive, mais plutôt que les étudiants concernés se détournent des études en question.
C'est évident.
- archebocEsprit éclairé
RogerMartin a écrit:On donne déjà une équivalence L3 aujourd'hui à un cube sortant de CPGE. Alors que de mon temps, même les normaliens n'avaient que l'équivalence de la L2.Dans les cursus d'excellence, le M2 va devenir un diplôme bac+4. Typiquement, les élèves qui intégreront Normal Sup du premier coup gagneront un an de cursus. Ils pourront le reconfigurer soit en première année de thèse, soit en préparation à un autre concours, soit en césure internationale.
Il me semble qu'en 1990 les cubes entraient directement en M1 - et les bicubes en M2.
celitian a écrit:+1 pour le principe mais pas du tout d'accord avec tes propositions, les S ne doivent pas pouvoir aller partout, pourquoi en droit ou en sciences éco ? Si les filières restent, il faudrait en profiter pour revaloriser les autres bacs en faisant en sorte que chaque bac ouvre à des poursuites spécifiques et réservées, et les place restantes pour les autres bacs avec un examen du dossier ou carrément des épreuves d'entrée.LaMaisonQuiRendFou a écrit:
-> Médecine = bac S.
-> Droit = L, ES, S.
-> Sciences éco = ES, S.
etc...
Le bac remplirait alors parfaitement son rôle et il n'y aurait plus de problèmes de place dans les universités. De plus, une telle réforme pourrait être acceptable sur le plan politique.
Cela obligerait les élèves à choisir !à section de bac pour de vraies raisons, et pas parce que les S sont les meilleures classes.
Pas parce que les S sont les meilleures classes, mais parce que c'est la seule filière généraliste. S est à peine une filière scientifique. Pensez qu'il y a autant d'heures de math en 6e qu'en 1ere S.
RogerMartin a écrit:Les boursiers auraient toujours droit au même nombre d'annuités de bourse, en soi ce ne serait pas une économie. Cette idée d'année zéro n'est pas mauvaise à mon avis, mais à mettre sur pied en catastrophe c'est du grand n'importe quoi. En fac on n'a pas un centime de marge de manœuvre en l'état. Si on veut ne serait-ce que 10% d'étudiants dans cette année, il va falloir abouler des pépètes (rêvons un peu).
Ce n'est pas du rêve, c'est du délire.
Bon, en s'y mettant tous, on a trouvé la solution : les élèves normaux iront directement en L2, le L1 existant servira de remise à niveau.
barèges a écrit:Quelqu'un a-t-il la moindre idée de ce que ça va donner ? Les établissements vont sélectionner des gens qui potentiellement sont pris à beaucoup d'autres endroits en même temps, il va falloir plusieurs "tours" d'admission à chaque endroit avec à chaque fois le temps pour que l'heureux lauréat fasse son choix, et chaque établissement remettra des places en jeu au fur et à mesure... Non ? Juillet sera passionnant
Je suis heureux de n'avoir aucun de mes globules en terminal. Quoique, j'en ai un en 3e, cela va être mignon aussi. Ceux que je plains le plus, ce sont les soutiers des agences de l'Etat chargées du numérique qui vont se voir refiler les commandes des politiques.
- RogerMartinBon génie
archeboc a écrit:RogerMartin a écrit:On donne déjà une équivalence L3 aujourd'hui à un cube sortant de CPGE. Alors que de mon temps, même les normaliens n'avaient que l'équivalence de la L2.
Il me semble qu'en 1990 les cubes entraient directement en M1 - et les bicubes en M2.
Merci de corriger les balises de citations, ce n'est pas moins qui ait écrit le paragraphe avec "Dans les cursus d'excellence...". Pour répondre sur les équivalences : dans les années 80, si des normaliens cubes ou des bica entraient en maîtrise directement, c'est parce qu'ils avaient validé la licence, en en passant les examens en septembre. L'entrée à l'ENS ne donnait que l'équivalence du DEUG.
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User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- archebocEsprit éclairé
RogerMartin a écrit:archeboc a écrit:RogerMartin a écrit:On donne déjà une équivalence L3 aujourd'hui à un cube sortant de CPGE. Alors que de mon temps, même les normaliens n'avaient que l'équivalence de la L2.
Il me semble qu'en 1990 les cubes entraient directement en M1 - et les bicubes en M2.
Merci de corriger les balises de citations, ce n'est pas moins qui ait écrit le paragraphe avec "Dans les cursus d'excellence...". Pour répondre sur les équivalences : dans les années 80, si des normaliens cubes ou des bica entraient en maîtrise directement, c'est parce qu'ils avaient validé la licence, en en passant les examens en septembre. L'entrée à l'ENS ne donnait que l'équivalence du DEUG.
Tu as raison, ils passaient quelques examens en septembre.
Balises corrigées.
- meskiangasherNiveau 9
Non, il y en a plus en 6ème qu'en 1èreS, depuis la dernière réforme du collège : 4h30 en 6ème contre 4h en 1èreS !archeboc a écrit:Pensez qu'il y a autant d'heures de math en 6e qu'en 1ere S.
- boris vassilievGrand sage
Chez nous, réunion en fin de semaine prochaine sur l'APB nouveau genre. Peut-être que d'ici là les CDE en sauront un peu plus.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- celitianSage
celitian a écrit:+1 pour le principe mais pas du tout d'accord avec tes propositions, les S ne doivent pas pouvoir aller partout, pourquoi en droit ou en sciences éco ? Si les filières restent, il faudrait en profiter pour revaloriser les autres bacs en faisant en sorte que chaque bac ouvre à des poursuites spécifiques et réservées, et les place restantes pour les autres bacs avec un examen du dossier ou carrément des épreuves d'entrée.LaMaisonQuiRendFou a écrit:
-> Médecine = bac S.
-> Droit = L, ES, S.
-> Sciences éco = ES, S.
etc...
Le bac remplirait alors parfaitement son rôle et il n'y aurait plus de problèmes de place dans les universités. De plus, une telle réforme pourrait être acceptable sur le plan politique.
Cela obligerait les élèves à choisir !à section de bac pour de vraies raisons, et pas parce que les S sont les meilleures classes.
Pas parce que les S sont les meilleures classes, mais parce que c'est la seule filière généraliste. S est à peine une filière scientifique. Pensez qu'il y a autant d'heures de math en 6e qu'en 1ere S. [/quote]
Pas d'accord, lorsque je regarde les horaires les filières généralistes sont plutôt ES et L, les 2 avec option math.
Mais dans l'esprit de beaucoup, professeurs comme élèves, les S sont les classes avec le meilleur niveau, les plus sélectives et qui permettent de continuer partout (c'est même dit par certaines COP et écrit sur des sites d'orientation).
Je suis confrontée depuis peu à ce discours à la maison, mon fils en seconde a le profil et aime les matières en ES mais "tu comprends, je vais faire S, même si j'aime pas les sciences, parce que le niveau est mieux et que les classes sont plus calmes", au bout de 2 mois en seconde, c'est déjà intégré.
Il ne faut pas s'étonner ensuite que de moins en moins d'élèves se dirigent vers des études scientifiques.
- InvitéInvité
Mouais.celitian a écrit:
Pas d'accord, lorsque je regarde les horaires les filières généralistes sont plutôt ES et L, les 2 avec option math.
Mais dans l'esprit de beaucoup, professeurs comme élèves, les S sont les classes avec le meilleur niveau, les plus sélectives et qui permettent de continuer partout (c'est même dit par certaines COP et écrit sur des sites d'orientation).
Je suis confrontée depuis peu à ce discours à la maison, mon fils en seconde a le profil et aime les matières en ES mais "tu comprends, je vais faire S, même si j'aime pas les sciences, parce que le niveau est mieux et que les classes sont plus calmes", au bout de 2 mois en seconde, c'est déjà intégré.
Il ne faut pas s'étonner ensuite que de moins en moins d'élèves se dirigent vers des études scientifiques.
ES serait vraiment généraliste si on y faisait encore des sciences.
Je ne vois pas le rapport entre ce que tu écris et ta conclusion sur le fait que moins d'élèves poursuivent en sciences !
- DesolationRowEmpereur
archeboc a écrit:RogerMartin a écrit:On donne déjà une équivalence L3 aujourd'hui à un cube sortant de CPGE. Alors que de mon temps, même les normaliens n'avaient que l'équivalence de la L2.Dans les cursus d'excellence, le M2 va devenir un diplôme bac+4. Typiquement, les élèves qui intégreront Normal Sup du premier coup gagneront un an de cursus. Ils pourront le reconfigurer soit en première année de thèse, soit en préparation à un autre concours, soit en césure internationale.
Il me semble qu'en 1990 les cubes entraient directement en M1 - et les bicubes en M2.
On se répète, mais non seulement l'équivalence de L3 n'est pas donnée à un carré, mais un cube qui entrerait avec une licence se verra fréquemment conseiller de ne pas entrer en M1 immédiatement pour prendre le temps de la réflexion. Ce n'est pas une course de vitesse, surtout pour les normaliens, dont les études sont financées.
- RuthvenGuide spirituel
Les questions pratiques commencent à se poser :
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/entree-a-l-universite-la-reforme-a-l-heure-de-la-faisabilite.html
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/entree-a-l-universite-la-reforme-a-l-heure-de-la-faisabilite.html
- celitianSage
S est trop souvent choisie pour de mauvaises raisons, meilleure classe, plus calme...,et pas parce que les élèves aiment les matières ou souhaitent se diriger vers des études scientifiques.Will.T a écrit:Mouais.celitian a écrit:
Pas d'accord, lorsque je regarde les horaires les filières généralistes sont plutôt ES et L, les 2 avec option math.
Mais dans l'esprit de beaucoup, professeurs comme élèves, les S sont les classes avec le meilleur niveau, les plus sélectives et qui permettent de continuer partout (c'est même dit par certaines COP et écrit sur des sites d'orientation).
Je suis confrontée depuis peu à ce discours à la maison, mon fils en seconde a le profil et aime les matières en ES mais "tu comprends, je vais faire S, même si j'aime pas les sciences, parce que le niveau est mieux et que les classes sont plus calmes", au bout de 2 mois en seconde, c'est déjà intégré.
Il ne faut pas s'étonner ensuite que de moins en moins d'élèves se dirigent vers des études scientifiques.
ES serait vraiment généraliste si on y faisait encore des sciences.
Je ne vois pas le rapport entre ce que tu écris et ta conclusion sur le fait que moins d'élèves poursuivent en sciences !
Et pour les sciences, cela reviendrait à dire que S serait vraiment généraliste si on y faisait de l'économie, matière présente dans beaucoup de cursus.
Mais bon le système d'orientation m'énerve en ce moment car je le trouve très hypocrite, autant dire que les bons vont en S et les autres...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
DesolationRow a écrit:archeboc a écrit:RogerMartin a écrit:On donne déjà une équivalence L3 aujourd'hui à un cube sortant de CPGE. Alors que de mon temps, même les normaliens n'avaient que l'équivalence de la L2.Dans les cursus d'excellence, le M2 va devenir un diplôme bac+4. Typiquement, les élèves qui intégreront Normal Sup du premier coup gagneront un an de cursus. Ils pourront le reconfigurer soit en première année de thèse, soit en préparation à un autre concours, soit en césure internationale.
Il me semble qu'en 1990 les cubes entraient directement en M1 - et les bicubes en M2.
On se répète, mais non seulement l'équivalence de L3 n'est pas donnée à un carré, mais un cube qui entrerait avec une licence se verra fréquemment conseiller de ne pas entrer en M1 immédiatement pour prendre le temps de la réflexion. Ce n'est pas une course de vitesse, surtout pour les normaliens, dont les études sont financées.
Je suis sortie de prépa au moment de la réforme LMD. Mes deux ans m'ont permis d'entrer en L3 directement. Mais pas de valider la L3, en effet.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- AjupouetFidèle du forum
henriette a écrit:Merci beaucoup, RM. Si cette année zéro imposée devait compter dans l'attribution des bourses, ce serait très rude alors.RogerMartin a écrit:Henriette : après vérification, ce qui se passe c'est que la 3e année n'est actuellement accordée que s'il y a eu validation de 60 crédits (deux semestres), la 4e s'il y a eu validation de 120 crédits.
Cela voudrait dire que pour ces étudiants en année zéro, il n'y a ensuite plus de droit à l'erreur, ils doivent avoir leur L1 et leur L2 du premier coup.Le 3e droit ne peut être accordé que si l'étudiant a validé au moins 60 crédits, 2 semestres ou 1 année.
Le 4e ou le 5e droit ne peuvent être accordés que si l'étudiant a validé au moins 120 crédits, 4 semestres ou 2 années.
Le 6e ou le 7e droit ne peuvent être accordés que si l'étudiant a validé au moins 180 crédits, 6 semestres ou 3 années.
Il y a un plafond global de 7 années pour L+M
Le meilleur ami de ma fille a eu le bac cette année, en candidat libre.
Comme il n’a que 15 ans, il a volontairement fait l’impasse sur APB.
Cette année, il s’est inscrit à la fac en candidat libre encore , et à conçu son emploi du temps.
Il fait de l’anatomie en médecine,
Du droit constitutionnel.
Et des cours de sociologie.
Il a aussi un siège au conseil régional des jeunes.
Il se prend parfois pour Hermione Granger avec son retourneur de temps, mais il s’en sort.
Je trouve ça intelligent, de s’interesser à des matières disparates pour découvrir sa voie.
C’est déjà possible sans la moindre réforme.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- lisette83Érudit
Pour avoir eu "ce cas" autour de moi, à long terme le choix de carrière reste souvent difficile et il y a un côté touche à tout qui ne construit pas toujours un avenir, mais si ce n'est que pour un temps et qu'il en est conscient, cet éclectisme peut être enrichissant.
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