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- InvitéInvité
Bien sûr, il y a la collègue qui te prend le chou sous prétexte que tu ne lui as pas rendu son manuel ("Comment veux-tu que je travaille, moi? Va falloir que tu me passes ton cours, maintenant! C'est bien le moins que tu puisses faire!")
le directeur qui râle parce que le quota de photocopies de certains a explosé dès le premier mois; ("Mais vous les bouffez, ou quoi? C'est pas possible, vous travaillez pour la concurrence?!")
les parents d'élèves qui se fâchent parce que tu as osé mettre un 8 à leur petit chérubin ("Vous ne savez pas le prendre, c'est évident!") ;
l'élève qui met un point d'honneur à te faire remarquer que ton remplaçant était meilleur que toi (C'est une agression, non?) : "Avec lui, on a enfin appris plein de choses en français!"
il y a bien des raisons valables ou pas de se fâcher au bahut, mais là n'est pas le propos.
J'aimerais savoir si vous avez déjà été agressée physiquement ou verbalement, au point peut-être de porter plainte.
En près de 18 ans de carrière, ça m'est arrivé deux fois. La première fois, physiquement, par un pauvre gamin complètement déphasé à cause de problèmes familiaux et devant qui j'ai eu la malchance de me trouver le jour où il a explosé.
La seconde fois, verbalement, par un papa mécontent qui réglait ses comptes avec son ex-épouse par école interposée (c'est-à-dire par moi, puisque j'étais p.p de son fils), en montrant qu'il était quelqu'un devant qui les autres pliaient. "Tu n'as aucune personnalité, ma pauvre! Aucun tempérament! Décidément, entre toi et l'école, comment veux-tu que notre fils devienne un homme comme moi?"
Manque de bol, ça s'est mal passé pour lui : l'établissement a porté plainte, ce qui n'a pas empêché ce bellâtre d'aller refaire son cinéma au rectorat... Mais bon, passons. Ca me fait de beaux souvenirs pour ma retraite...
Bref, ça arrive, les agressions. Seulement, on n'en parle pas toujours. Cela vous est-il déjà arrivé? Comment l'avez-vous vécu?
le directeur qui râle parce que le quota de photocopies de certains a explosé dès le premier mois; ("Mais vous les bouffez, ou quoi? C'est pas possible, vous travaillez pour la concurrence?!")
les parents d'élèves qui se fâchent parce que tu as osé mettre un 8 à leur petit chérubin ("Vous ne savez pas le prendre, c'est évident!") ;
l'élève qui met un point d'honneur à te faire remarquer que ton remplaçant était meilleur que toi (C'est une agression, non?) : "Avec lui, on a enfin appris plein de choses en français!"
il y a bien des raisons valables ou pas de se fâcher au bahut, mais là n'est pas le propos.
J'aimerais savoir si vous avez déjà été agressée physiquement ou verbalement, au point peut-être de porter plainte.
En près de 18 ans de carrière, ça m'est arrivé deux fois. La première fois, physiquement, par un pauvre gamin complètement déphasé à cause de problèmes familiaux et devant qui j'ai eu la malchance de me trouver le jour où il a explosé.
La seconde fois, verbalement, par un papa mécontent qui réglait ses comptes avec son ex-épouse par école interposée (c'est-à-dire par moi, puisque j'étais p.p de son fils), en montrant qu'il était quelqu'un devant qui les autres pliaient. "Tu n'as aucune personnalité, ma pauvre! Aucun tempérament! Décidément, entre toi et l'école, comment veux-tu que notre fils devienne un homme comme moi?"
Manque de bol, ça s'est mal passé pour lui : l'établissement a porté plainte, ce qui n'a pas empêché ce bellâtre d'aller refaire son cinéma au rectorat... Mais bon, passons. Ca me fait de beaux souvenirs pour ma retraite...
Bref, ça arrive, les agressions. Seulement, on n'en parle pas toujours. Cela vous est-il déjà arrivé? Comment l'avez-vous vécu?
- NestyaEsprit sacré
Physiquement, non et heureusement! Je crois les doigts pour que ça n'arrive jamais.
Verbalement, oui malheureusement mais je n'ai jamais été déposée plainte car j'avais la chance d'être soutenue par la hiérarchie et par les parents de l'affreux.
Je ne parle même pas des incivilités quasi quotidiennes qu'on peut subir.
Verbalement, oui malheureusement mais je n'ai jamais été déposée plainte car j'avais la chance d'être soutenue par la hiérarchie et par les parents de l'affreux.
Je ne parle même pas des incivilités quasi quotidiennes qu'on peut subir.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- Invité24Vénérable
jamais, grace à dieu (ou grace à qui vous voulez...)
- carlottaHabitué du forum
Oui cela m'est arrivé. Un gamin qui était un ancien élève et que je ne connaissais pas s'est installé dans ma classe et ne voulait plus en sortir. Je demande à une élève d'aller chercher le princiapl adjoint et à ce moment là le gamin se lève pour sortir. Je lui dit que c'est trop facile et qu'on va attendre l'adjoint. Comme une idiote je me mets devant la porte pour l'empêcher de sortir, il panique , m'attrape et me lance contre le mur , j'atterris sur le truc à incendie et je suis un peu sonnée, surtout moralement... j'ai déposé une plainte au commissariat, je n'étais pas le premier prof de la journée dans le coin...
- AëmielExpert
Physiquement, non, mais il m'est arrivé (jamais en face) d'entendre des "XXX (mon nom de famille) sal*** !!!" résonner dans les couloirs. :lol:
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Auteur
- InvitéInvité
sur les tables, se trouvent quelques dédicaces qui survivront certainement à mon passage dans l'établissement.
Sur FB, une photo où un élève se plaignait en terme peu élogieux de ma présence à ses côtés!
Mais, fort heureusement, rien de plus grave que cela.
Sur FB, une photo où un élève se plaignait en terme peu élogieux de ma présence à ses côtés!
Mais, fort heureusement, rien de plus grave que cela.
- Reine MargotDemi-dieu
Une fois une insulte d'une élève, l'an dernier.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- kimyGrand sage
L'année passée, je me suis fait traiter de p*** par écrit sur un agenda.
J'avais donné une punition à l'élève et chose que je ne fais jamais (intuition féminine ...), j'ai vérifié s'il l'avait noté.
Cela ne l'était pas et à la place, il avait écrit: "Pute de Français" ...
Je l'ai amené sur-le-champ chez la PA ... les autres n'ont pas bougé pendant ce temps ...
J'avais donné une punition à l'élève et chose que je ne fais jamais (intuition féminine ...), j'ai vérifié s'il l'avait noté.
Cela ne l'était pas et à la place, il avait écrit: "Pute de Français" ...
Je l'ai amené sur-le-champ chez la PA ... les autres n'ont pas bougé pendant ce temps ...
- AudreyOracle
Ma première année de titulaire, lors de la deuxième réunion parents-profs 3è... j'ai eu la mauvaise idée de dire à un couple de parents que leur fils en grec n'avait pas une attitude honnête face au travail en classe, ne participant pas à la réflexion collective pour construire la conjugaison de l'imparfait, mais préférant lire le manuel et balancer directement la conjugaison, et le père a explosé.
Il était convaincu que je venais de dire que son fils était un tricheur (ce qui était vrai au demeurant, mais je me suis bien gardée de le dire...), qu'il était malhonnête en général, que c'était un voyou...
Il s'est levé, a fermé violemment la porte de la salle de classe, disant aux gens à l'extérieur qu'il ne voulait pas que sa vie privée soit étalée devant tous, et a passé 10 minutes à me crier dessus. J'ai eu droit à des remarques du genre "Vous n'allez pas m'apprendre mon rôle de père...vous n'êtes qu'une prof..vu votre âge, ce n'est pas vous qui allez me donner des leçons... vous êtes incompétente...", un vrai moment de bonheur, accompagné de gestes très "amples" et inquiétants. Sa femme, assise tranquillement à côté, essayait de le calmer... Les parents qui attendaient dans le couloir, inquiets pour moi, ont fait venir le principal adjoint, mais le père, enjoint par sa femme, avait déjà quitté ma salle.
Le lendemain, la principale a pris le téléphone, exigeant des excuses de la part du père, qui a vaguement reconnu qu'il avait été très "démonstratif"...tout en ajoutant que j'avais tenu des propos irrespectueux et prétentieux. La principale lui a rappelé que j'étais enseignante, qualifiée, que je n'avais pas vocation à brosser les parents dans le sens du poil, mais à porter un jugement sur le travail et l'attitude d'un élève, qui pouvait se révéler très différent en classe de ce qu'il était en tant qu'enfant à la maison. Elle lui a dit que si un tel débordement se produisait à nouveau, elle m'encouragerait à porter plainte, chose qu'elle faisait déjà au vu de l'intimidation physique que j'avais subie la veille, pour laquelle il y avait des témoins. Le père lui a quasiment raccroché au nez.
Je n'ai finalement pas porté plainte, mais je pense qu'aujourd'hui, je le ferais. Au bout de 7 ans d'enseignement, je crois que je ne laisse plus rien passer, et je photocopie systématiquement ma correspondance avec les parents quand le ton de leurs mots commence à monter via le carnet de correspondance.
Une chose est sûre: c'est indispensable d'avoir des chefs d'établissement à nos côtés dans ces situations, et je plains vraiment ceux qui n'ont pas cette chance...
Il était convaincu que je venais de dire que son fils était un tricheur (ce qui était vrai au demeurant, mais je me suis bien gardée de le dire...), qu'il était malhonnête en général, que c'était un voyou...
Il s'est levé, a fermé violemment la porte de la salle de classe, disant aux gens à l'extérieur qu'il ne voulait pas que sa vie privée soit étalée devant tous, et a passé 10 minutes à me crier dessus. J'ai eu droit à des remarques du genre "Vous n'allez pas m'apprendre mon rôle de père...vous n'êtes qu'une prof..vu votre âge, ce n'est pas vous qui allez me donner des leçons... vous êtes incompétente...", un vrai moment de bonheur, accompagné de gestes très "amples" et inquiétants. Sa femme, assise tranquillement à côté, essayait de le calmer... Les parents qui attendaient dans le couloir, inquiets pour moi, ont fait venir le principal adjoint, mais le père, enjoint par sa femme, avait déjà quitté ma salle.
Le lendemain, la principale a pris le téléphone, exigeant des excuses de la part du père, qui a vaguement reconnu qu'il avait été très "démonstratif"...tout en ajoutant que j'avais tenu des propos irrespectueux et prétentieux. La principale lui a rappelé que j'étais enseignante, qualifiée, que je n'avais pas vocation à brosser les parents dans le sens du poil, mais à porter un jugement sur le travail et l'attitude d'un élève, qui pouvait se révéler très différent en classe de ce qu'il était en tant qu'enfant à la maison. Elle lui a dit que si un tel débordement se produisait à nouveau, elle m'encouragerait à porter plainte, chose qu'elle faisait déjà au vu de l'intimidation physique que j'avais subie la veille, pour laquelle il y avait des témoins. Le père lui a quasiment raccroché au nez.
Je n'ai finalement pas porté plainte, mais je pense qu'aujourd'hui, je le ferais. Au bout de 7 ans d'enseignement, je crois que je ne laisse plus rien passer, et je photocopie systématiquement ma correspondance avec les parents quand le ton de leurs mots commence à monter via le carnet de correspondance.
Une chose est sûre: c'est indispensable d'avoir des chefs d'établissement à nos côtés dans ces situations, et je plains vraiment ceux qui n'ont pas cette chance...
- miss teriousDoyen
Eh bien, Audrey, tu as de la chance d'avr une telle ppale.
Quant à moi, un élève m'a traitée de "salope" pdt un cours, dans ma classe de troisièmes infects, l'année dernière (2007-2008). C'était des élèves qui ne venaient pas au collège pour bosser. Ex. de leur comportement :
- jet de claque-doigts dès que le prof a le dos tourné
- venir en cours en chaussons
- apporter des oeufs frais et jouer à se les écraser qui dans la trousse, qui dans la poche, qui dans le claseeur...
- fermer la porte de salle de l'intérieur
- choisir un mot avant d'entrer en cours et le lancer, chacun leur tour, sans raison aucune
- décider de faire le chambard jusqu'au moment où le prof réclame vivement le silence et alors se taire, mais vraiment, ne plus répondre à rien.
Bref, de quoi te faire tourner en bourrique.
Un jour, donc, où on n'avait pas pu travailler à cause de leur attitude, je les ai sanctionnés (une heure de plus peut-être, je ne sais plus bien) et là, en fond de classe, A lance "salope!". Il se trouve que la ppale nous a expliqué que l'on ne peut rien faire si l'élève ne repéte pas (est-ce vrai ?). Je lui demande donc : "Qu'as-tu dit ?" Et lui de me répondre: "Ben quoi, j'ai pas le droit de chanter : çaaaaa alors!" Evidemment, les autres étaient morts de rire et je n'ai eu aucun élève à se présenter comme témoin.
Dans la même classe, deux élèves ont "piraté" mon compte Gibi et ont validé toutes les demandes qui s'y trouvaient, le tout émaillé de gentils commentaires vulgaires et racistes. Heureusement, la surveillante qui étaient avec eux en salle info s'en est aperçu et j'ai pu dévalider les réponses (du moins la majorité). Pour le coup, j'ai porté plainte, mais il n'y a eu aucune suite, si ce n'est qu'un élève a été exclu de l'étb et que l'autre a écopé d'une 10aine de jours d'exclusion.
Toujours dans cette même classe, je me suis fait incendier par des parents parce que je n'étais pas assez gentille dans mes commentaires sur les copies de leur fils. A cause de moi, il détestait le français. Ils se sont emportés et le fils s'est mis à me parler sur le même ton, sous le regard attendri de mamounette : "Et pourquoi vous avez validé cet item du B2i à machin et pas à moi?" Et blablabli et blablabla. Bref, ils se sont énervés seuls. J'ai mis un terme à l'entretien en leur conseillant de voir avec le chef d'établissement. Ils m'ont répondu avoir déjà contacté l'IA ! Que pouvais-je ajouter. La secrétaire - dont le bureau est à côté de la salle de réception des parents - est venue me trouver ensuite, choquée par leur attitude.
Bref, les agressions verbales, je connais. Je touche du bois pour ne pas avoir à affronter d'agression physique (même si je me suis déjà pris des coups malencontreux en séparant des élèves qui se battaient ou en rattrapant un élève qui fuguait du collège).
Désolée, j'ai été longue !
_________________
"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- AudreyOracle
Je n'ai eu cette principale que cette année-là..et encore, peu de temps, puisqu'elle a été en arrêt maladie quasiment toute l'année.
Depuis, j'ai eu moins de chance....
Depuis, j'ai eu moins de chance....
- RaphFidèle du forum
eaudere a écrit:Eh bien, Audrey, tu as de la chance d'avr une telle ppale.Quant à moi, un élève m'a traitée de "salope" pdt un cours, dans ma classe de troisièmes infects, l'année dernière (2007-2008). C'était des élèves qui ne venaient pas au collège pour bosser. Ex. de leur comportement :- jet de claque-doigts dès que le prof a le dos tourné- venir en cours en chaussons- apporter des oeufs frais et jouer à se les écraser qui dans la trousse, qui dans la poche, qui dans le claseeur...- fermer la porte de salle de l'intérieur- choisir un mot avant d'entrer en cours et le lancer, chacun leur tour, sans raison aucune- décider de faire le chambard jusqu'au moment où le prof réclame vivement le silence et alors se taire, mais vraiment, ne plus répondre à rien.Bref, de quoi te faire tourner en bourrique.Un jour, donc, où on n'avait pas pu travailler à cause de leur attitude, je les ai sanctionnés (une heure de plus peut-être, je ne sais plus bien) et là, en fond de classe, A lance "salope!". Il se trouve que la ppale nous a expliqué que l'on ne peut rien faire si l'élève ne repéte pas (est-ce vrai ?). Je lui demande donc : "Qu'as-tu dit ?" Et lui de me répondre: "Ben quoi, j'ai pas le droit de chanter : çaaaaa alors!" Evidemment, les autres étaient morts de rire et je n'ai eu aucun élève à se présenter comme témoin.Dans la même classe, deux élèves ont "piraté" mon compte Gibi et ont validé toutes les demandes qui s'y trouvaient, le tout émaillé de gentils commentaires vulgaires et racistes. Heureusement, la surveillante qui étaient avec eux en salle info s'en est aperçu et j'ai pu dévalider les réponses (du moins la majorité). Pour le coup, j'ai porté plainte, mais il n'y a eu aucune suite, si ce n'est qu'un élève a été exclu de l'étb et que l'autre a écopé d'une 10aine de jours d'exclusion.Toujours dans cette même classe, je me suis fait incendier par des parents parce que je n'étais pas assez gentille dans mes commentaires sur les copies de leur fils. A cause de moi, il détestait le français. Ils se sont emportés et le fils s'est mis à me parler sur le même ton, sous le regard attendri de mamounette : "Et pourquoi vous avez validé cet item du B2i à machin et pas à moi?" Et blablabli et blablabla. Bref, ils se sont énervés seuls. J'ai mis un terme à l'entretien en leur conseillant de voir avec le chef d'établissement. Ils m'ont répondu avoir déjà contacté l'IA ! Que pouvais-je ajouter. La secrétaire - dont le bureau est à côté de la salle de réception des parents - est venue me trouver ensuite, choquée par leur attitude.Bref, les agressions verbales, je connais. Je touche du bois pour ne pas avoir à affronter d'agression physique (même si je me suis déjà pris des coups malencontreux en séparant des élèves qui se battaient ou en rattrapant un élève qui fuguait du collège).Désolée, j'ai été longue !
Effrayant...Tu es restée combien de temps dans cet établissement?
- lene75Prophète
l se trouve que la ppale nous a expliqué que l'on ne peut rien faire si l'élève ne repéte pas (est-ce vrai ?).
Euh, je ne sais pas légalement mais en tout cas tous les élèves qui m'ont dit des trucs, des trucs moins graves (enfin je trouve), du style "C'est toi qui nous énerves" ou "la prof, elle nous casse les couilles" ou "Ah bravo, bonjours l'EN, on se demande où ils les recrutent", ouais, ouais, plein de trucs sympas comme ça, bon ben, ils n'ont jamais répété et pourtant ils ont tous eu 2 jours d'exclusion suite à mes rapports, et sans qu'on cherche des témoins, alors que franchement mon lycée, c'était le laxisme généralisé !
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- miss teriousDoyen
Raph a écrit:Effrayant...Tu es restée combien de temps dans cet établissement?
J'y suis encore. Et pour un bon moment semble-t-il. Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme ça !!
Suis-je une grosse méchante si ça m'a tiré un sourire d'apprendre que ceux de cette classe qui étaient allés au lycée sans jamais avr bossé de leur vie, se sont rétamés ?
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- miss teriousDoyen
lene75 a écrit:Il se trouve que la ppale nous a expliqué que l'on ne peut rien faire si l'élève ne repéte pas (est-ce vrai ?).
Euh, je ne sais pas légalement mais en tout cas tous les élèves qui m'ont dit des trucs, des trucs moins graves (enfin je trouve), du style "C'est toi qui nous énerves" ou "la prof, elle nous casse les couilles" ou "Ah bravo, bonjours l'EN, on se demande où ils les recrutent", ouais, ouais, plein de trucs sympas comme ça, bon ben, ils n'ont jamais répété et pourtant ils ont tous eu 2 jours d'exclusion suite à mes rapports, et sans qu'on cherche des témoins, alors que franchement mon lycée, c'était le laxisme généralisé !
Je ne parlais pas de sanction à l'interne mais bel et bien de porter plainte à la gendarmerie. Il est clair que l'élève qui m'a traitée ainsi a été exclu (3 jours je crois). J'ai fait le pied de grue ds le bureau de la ppale pour obtenir cette sanction.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- AudreyOracle
Non...tu apprécies à sa juste valeur l'expression de la justice cosmique, tout simplement...lol
- Reine MargotDemi-dieu
Mais tu ne peux pas demander de mut? à l'intra je veux dire. Parce que là franchement...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RaphFidèle du forum
eaudere a écrit:Raph a écrit:Effrayant...Tu es restée combien de temps dans cet établissement?J'y suis encore. Et pour un bon moment semble-t-il. Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme ça !!Suis-je une grosse méchante si ça m'a tiré un sourire d'apprendre que ceux de cette classe qui étaient allés au lycée sans jamais avr bossé de leur vie, se sont rétamés ?
Hé faut demander une mut'! Tu es dans quel coin? C'est vraiment infaisable ou tu veux cumuler des points pour un endroit précis?
- miss teriousDoyen
Merci de me rassurer sur mon âme !Audrey a écrit:Non...tu apprécies à sa juste valeur l'expression de la justice cosmique, tout simplement...lol
marquisedemerteuil a écrit:Mais tu ne peux pas demander de mut? à l'intra je veux dire. Parce que là franchement...
Pour la mut', je n'ai pas envie de la demander à l'intra parce que :
1. j'accumule les pts pour rentrer en Bretagne
2. il n'y a guère mieux comme établissement autour du mien (surtout avec mon pauvre petit nombre de points).
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- lene75Prophète
Je ne parlais pas de sanction à l'interne mais bel et bien de
porter plainte à la gendarmerie. Il est clair que l'élève qui m'a
traitée ainsi a été exclu (3 jours je crois). J'ai fait le pied de grue
ds le bureau de la ppale pour obtenir cette sanction.
Ah, on peut porter plainte pour une insulte ?
En tout cas bon courage
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ysabelDevin
lene75 a écrit:
Euh, je ne sais pas légalement mais en tout cas tous les élèves qui m'ont dit des trucs, des trucs moins graves (enfin je trouve), du style "C'est toi qui nous énerves" ou "la prof, elle nous casse les couilles" ou "Ah bravo, bonjours l'EN, on se demande où ils les recrutent", ouais, ouais, plein de trucs sympas comme ça, bon ben, ils n'ont jamais répété et pourtant ils ont tous eu 2 jours d'exclusion suite à mes rapports, et sans qu'on cherche des témoins, alors que franchement mon lycée, c'était le laxisme généralisé !
quand un élève me sort cela (ça arrive) je lui réponds du tac au tac : "encore faudrait-il que tu en aies" Je n'ai jamais eu de réponse... l'élève se planque plutôt...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
J'ai eu qq confrontations physiques avec de élèves et ce, dès l'année de stage. DEvinez qui a gagné ? Les morveux se sont écrasés...
L'année 2007-2008 j'ai un parent qui m'a cherché des noises durant un entretien, il était venu bouffer du prof, mais le pauvre... il est tombé sur moi. Très agressif en paroles, des gestes violents de l'autre côté de la table et moi ricanant, me moquant ouvertement de lui (le môsieur voulait que je retire un 00 à Monchérimoncoeur d'un DM fait par pôpa himself - il me l'a dit ) et me disant que si une de ses mains s'approchait de moi, il se bouffait la table :marteau:
Jusqu'au moment où j'ai brisé l'entretien parce que j'en avait marre de l'entendre vociférer.
L'année 2007-2008 j'ai un parent qui m'a cherché des noises durant un entretien, il était venu bouffer du prof, mais le pauvre... il est tombé sur moi. Très agressif en paroles, des gestes violents de l'autre côté de la table et moi ricanant, me moquant ouvertement de lui (le môsieur voulait que je retire un 00 à Monchérimoncoeur d'un DM fait par pôpa himself - il me l'a dit ) et me disant que si une de ses mains s'approchait de moi, il se bouffait la table :marteau:
Jusqu'au moment où j'ai brisé l'entretien parce que j'en avait marre de l'entendre vociférer.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- lene75Prophète
J'ai eu qq confrontations physiques avec de élèves et ce, dès l'année de stage.
Z'aurais p't'être pas dû lire ce topic...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DwarfVénérable
A vous lire, je dois m'estimer heureux, je suppose.
Il y a neuf ans, à Gennevilliers, lors d'une sortie au Grand Rex (puis aux Etoiles du Grand Rex, attraction sur l'histoire du cinéma), le groupe que j'encadrais se met à se battre (comme ça, pour rire... ) lors d'un passage en ascenseur dans le noir (partie de l'attraction). Le temps de m'interposer, je me prends un coup de pied dans le derrière (involontaire, puisque je m'interposais dans le noir, mais tout de même). L'auteur finit contre le mur avec une clé de bras (un grand dadais de dix-neuf ans en bac pro). Allez savoir pourquoi, ils n'ont jamais recommencé et les CPE m'ont soutenu. C'est ma seule "agression" physique.
- En revanche, si les élèves et les parents dans leur immense majorité me laissent tranquille et même me soutiennent, je ne puis en dire de certaines collègues (toujours les quatre/cinq mêmes...) et de l'ancien CPE (qui vient de partir à la retraite, bon débarras!) : il lui est arrivé de m'agresse verbalement et de manière totalement déplacée (mais jamais devant les élèves, cependant). Quant aux autres harpies, elles sont tellement finaudes que leur dernière agression verbale (et quasiment physique puisqu'elles m'entouraient en m'acculant contre un mur... :shock: ) s'est faite en plein hall en fin de récréation devant les élèves médusés qui m'en ont parlé après (choqués par la scène, vous imaginez). Et ce n'est que la dernière histoire (je vous passe les autres).
Plusieurs personnes (élèves ou collègues) m'ont trouvé trop passif : je leur ai répondu que tout se paie un jour car il y a une justice. Et c'est ce qui se passe à chaque fois sans que j'aie à bouger le moindre petit doigt... Mais cela reste pesant.
Tout ça pour dire que les pires des agressions sont selon moi d'ordre moral, ces petites piques régulières, ces regards et ces chuchotements sur votre passage font autant de dégâts sinon plus qu'une atteinte physique (mais là je parle pour mon gabarit et pour mon sexe - désolé Marquise -, je suppose.
Il y a neuf ans, à Gennevilliers, lors d'une sortie au Grand Rex (puis aux Etoiles du Grand Rex, attraction sur l'histoire du cinéma), le groupe que j'encadrais se met à se battre (comme ça, pour rire... ) lors d'un passage en ascenseur dans le noir (partie de l'attraction). Le temps de m'interposer, je me prends un coup de pied dans le derrière (involontaire, puisque je m'interposais dans le noir, mais tout de même). L'auteur finit contre le mur avec une clé de bras (un grand dadais de dix-neuf ans en bac pro). Allez savoir pourquoi, ils n'ont jamais recommencé et les CPE m'ont soutenu. C'est ma seule "agression" physique.
- En revanche, si les élèves et les parents dans leur immense majorité me laissent tranquille et même me soutiennent, je ne puis en dire de certaines collègues (toujours les quatre/cinq mêmes...) et de l'ancien CPE (qui vient de partir à la retraite, bon débarras!) : il lui est arrivé de m'agresse verbalement et de manière totalement déplacée (mais jamais devant les élèves, cependant). Quant aux autres harpies, elles sont tellement finaudes que leur dernière agression verbale (et quasiment physique puisqu'elles m'entouraient en m'acculant contre un mur... :shock: ) s'est faite en plein hall en fin de récréation devant les élèves médusés qui m'en ont parlé après (choqués par la scène, vous imaginez). Et ce n'est que la dernière histoire (je vous passe les autres).
Plusieurs personnes (élèves ou collègues) m'ont trouvé trop passif : je leur ai répondu que tout se paie un jour car il y a une justice. Et c'est ce qui se passe à chaque fois sans que j'aie à bouger le moindre petit doigt... Mais cela reste pesant.
Tout ça pour dire que les pires des agressions sont selon moi d'ordre moral, ces petites piques régulières, ces regards et ces chuchotements sur votre passage font autant de dégâts sinon plus qu'une atteinte physique (mais là je parle pour mon gabarit et pour mon sexe - désolé Marquise -, je suppose.
- Invité24Vénérable
quel genre de remarque te font tes collègues?????????????
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