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- profdedatesNiveau 1
Bonjour,
La semaine dernière, un de mes élèves en classe a tenté de regardé sous ma jupe. Je l'ai immédiatement exclu de cours et envoyé à la vie scolaire. J'ai cette classe de nouveau demain. Dois-je le prendre en classe? Quels sont mes recours? Cet épisode m'a beaucoup choquée, ainsi que les élèves présents, et je ne me sens pas du tout de faire face à lui de nouveau.
La semaine dernière, un de mes élèves en classe a tenté de regardé sous ma jupe. Je l'ai immédiatement exclu de cours et envoyé à la vie scolaire. J'ai cette classe de nouveau demain. Dois-je le prendre en classe? Quels sont mes recours? Cet épisode m'a beaucoup choquée, ainsi que les élèves présents, et je ne me sens pas du tout de faire face à lui de nouveau.
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Bonjour
- quel niveau ? Collège ? Lycée ?
- quel type d'établissement ?
- s'agit-il d'une classe difficile ? D'un élève isolé ?
- comment est l'équipe de direction ?
- as-tu donné suite à cet événement ? Rédigé un rapport écrit mentionnant les faits ? Comment ont réagi chefs et CPE ?
- quel niveau ? Collège ? Lycée ?
- quel type d'établissement ?
- s'agit-il d'une classe difficile ? D'un élève isolé ?
- comment est l'équipe de direction ?
- as-tu donné suite à cet événement ? Rédigé un rapport écrit mentionnant les faits ? Comment ont réagi chefs et CPE ?
- SteredDoyen
Parce qu'il n'est pas en mesure conservatoire pré-conseil de disc ? Qu'en dit ta direction ? Leur as-tu dit que tu ne pouvais/voulais pas le reprendre ?
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- pseudo-intelloSage
Difficile, en effet, de faire comme si de rien n'était.
Si tu ne te sens pas d'accepter l'élève, étant donné les circonstances, peut-être que tu peux demander à ne pas l'avoir en classe au moins, par exemple, d'avoir rencontré les parents en présence d'un membre de la direction et/ou avant qu'une sanction soit donnée par la direction (et appropriée aux faits).
Je ne suis pas dans ta tête, mais si la direction s'en f*** et que tu le vis mal, peut-être que ton médecin peut t'arrêter jusqu'aux vacances, pour reprendre après trois semaines, avec de nouvelles idées en tête.
Si tu ne te sens pas d'accepter l'élève, étant donné les circonstances, peut-être que tu peux demander à ne pas l'avoir en classe au moins, par exemple, d'avoir rencontré les parents en présence d'un membre de la direction et/ou avant qu'une sanction soit donnée par la direction (et appropriée aux faits).
Je ne suis pas dans ta tête, mais si la direction s'en f*** et que tu le vis mal, peut-être que ton médecin peut t'arrêter jusqu'aux vacances, pour reprendre après trois semaines, avec de nouvelles idées en tête.
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- profdedatesNiveau 1
En collège REP (pas de violence spécifiquement, à l'exception de quelques rares agités, essentiellement de la précarité sociale très importante), classe de 5e. Il s'agit d'une classe difficile, aucun collègue n'en vient à bout. L'équipe de direction : le principal dirige deux collèges et est donc absent un jour sur deux, et l'adjoint n'est pas d'un grand secours, pour des raisons que je ne tiens pas à évoquer et sur lesquelles je ne porte aucun jugement. Les conseils de discipline sont une denrée extrêmement rare. La CPE n'était pas là, le principal non plus, c'est le directeur de la SEGPA qui a pris en charge. Il a rédigé un rapport d'exclusion temporaire. Le principal était revenu entre temps, je l'ai croisé en prenant ma classe suivante après la récréation. Il était informé de ce qui s'était passé mais en est resté à un "on va suivre ça".
- pseudo-intelloSage
profdedates a écrit:Il s'agit d'une classe difficile, aucun collègue n'en vient à bout.
D'où le besoin soit de sévir, soit de s'arrêter si personne ne traite l'affaire comme il se doit, afin de mettre de la distance entre le fâcheux incident et le moment de revenir en classe.
profdedates a écrit: le principal dirige deux collèges et est donc absent un jour sur deux
- IlianaGrand sage
Je refuserais absolument de le reprendre en classe.
Et tes collègues ? Ils savent ce qui s’est passé ? Ils te soutiennent ? Y a-t-il un délégué syndical ? Peut-il t´accompagner chez le chef pour réclamer un dépôt de plainte ?
Et tes collègues ? Ils savent ce qui s’est passé ? Ils te soutiennent ? Y a-t-il un délégué syndical ? Peut-il t´accompagner chez le chef pour réclamer un dépôt de plainte ?
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- User17095Érudit
Dans l'immédiat, le conseil de te protéger est à envisager sérieusement. Si tu as été affectée - et on le serait à moins - et si tu ne te sens pas de l'accueillir, il est tout à fait audible de t'arrêter ; tu peux aussi t'arranger avec la CPE pour, oh comme ça tombe bien, qu'il soit reçu précisément sur le prochain cours, l'idée étant de temporiser. Ce tour de passe-passe me semble préférable à un arrêt, qui soulignerait aux yeux des élèves que tu as été blessée.
Pour la suite, tu n'es pas censée refuser un élève par anticipation, techniquement tu te mets en faute - après, il y a des établissements où on s'arrange comme ça, et le temps qu'une décision soit prise, ce n'est pas aberrant. Mais quoi qu'il en soit, ça ne peut pas être pérenne.
Dans tous les cas, si tu ne peux pas envisager d'être à nouveau en classe avec cet élève, il y a plusieurs cas de figure :
- conseil de discipline avec mesure conservatoire ; ça suppose qu'il est certain qu'on finira en exclusion définitive
- conseil de discipline sans MC, qui suppose que l'exclusion définitive ne sera pas forcément proposée, auquel cas il peut changer de classe pour régler le problème de son accueil, indépendamment des suites
- changement de classe tout court, après une exclusion temporaire
Quoi qu'il en soit, il est indispensable que tu sois reçue par ton CdE, et vite. Je trouve qu'on a vite tendance à nous demander d'être disponibles pour tout et n'importe quoi, mais en l'occurrence, c'est tout sauf n'importe quoi, et on est obligé de prendre ça au sérieux.
En parallèle, un peu de prévention dans les classes ne ferait pas de mal, selon un calendrier qui intègre comme paramètre "veut-on que les élèves fassent le lien avec ce qu'il s'est passé ?"
Pour la suite, tu n'es pas censée refuser un élève par anticipation, techniquement tu te mets en faute - après, il y a des établissements où on s'arrange comme ça, et le temps qu'une décision soit prise, ce n'est pas aberrant. Mais quoi qu'il en soit, ça ne peut pas être pérenne.
Dans tous les cas, si tu ne peux pas envisager d'être à nouveau en classe avec cet élève, il y a plusieurs cas de figure :
- conseil de discipline avec mesure conservatoire ; ça suppose qu'il est certain qu'on finira en exclusion définitive
- conseil de discipline sans MC, qui suppose que l'exclusion définitive ne sera pas forcément proposée, auquel cas il peut changer de classe pour régler le problème de son accueil, indépendamment des suites
- changement de classe tout court, après une exclusion temporaire
Quoi qu'il en soit, il est indispensable que tu sois reçue par ton CdE, et vite. Je trouve qu'on a vite tendance à nous demander d'être disponibles pour tout et n'importe quoi, mais en l'occurrence, c'est tout sauf n'importe quoi, et on est obligé de prendre ça au sérieux.
En parallèle, un peu de prévention dans les classes ne ferait pas de mal, selon un calendrier qui intègre comme paramètre "veut-on que les élèves fassent le lien avec ce qu'il s'est passé ?"
- GabyeNiveau 2
Il y a peut-être moyen ( quand tu réussiras à voir le cde 😏) pour que cet élève change de classe ? Ou que toi tu échanges cette classe avec un collègue?
- PetraPortoNiveau 10
Et déposer main courante pour te protéger?
- ysabelDevin
On peut considérer cela comme une agression sexuelle : refus de reprendre le gamin en classe.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéInvité
Même question que celle d'Iliana, comment tes collègues ont-ils réagi ? Et que t'ont-ils conseillé de faire ? Perso, je reprendrais l'élève, mais je l'allumerais comme il faut. Mais j'ai débuté dans une zone hyper sensible, donc j'ai été aguerrie très vite.
- DjorgalNiveau 4
http://media.eduscol.education.fr/file/Action_sanitaire_et_sociale/27/9/guide_reagir_115279.pdf
Tu as été victime d'une agression sexuelle de la part d'un de tes élèves. Première chose à faire, aller voir son CdE, puis porter plainte (pas une main courante, c'est une agression). A partir de là tu as d'autres possibilités suivant ce que tu veux faire.
Tu as été victime d'une agression sexuelle de la part d'un de tes élèves. Première chose à faire, aller voir son CdE, puis porter plainte (pas une main courante, c'est une agression). A partir de là tu as d'autres possibilités suivant ce que tu veux faire.
- archebocEsprit éclairé
Parmi les mesures à prendre ou à envisager, personne n'a rappelé ici deux d'entre elle : le cahier CHSCT et le dépôt de plainte. Si l'agression sexuelle n'est pas retenue, l'outrage à agent dépositaire de l'autorité publique semble défendable.
pogonophile a écrit:Dans tous les cas, si tu ne peux pas envisager d'être à nouveau en classe avec cet élève, il y a plusieurs cas de figure :
- conseil de discipline avec mesure conservatoire ; ça suppose qu'il est certain qu'on finira en exclusion définitive
- conseil de discipline sans MC, qui suppose que l'exclusion définitive ne sera pas forcément proposée, auquel cas il peut changer de classe pour régler le problème de son accueil, indépendamment des suites
- changement de classe tout court, après une exclusion temporaire
Trois questions :
- n'y a-t-il pas un problème de légalité à être certain "qu'on finira en exclusion définitive" ? N'est-il pas attaquable de préjuger ainsi du résultat du conseil de discipline ?
- pourquoi la MC (mesure conservatoire, qui n'est pas une sanction mais une mesure d'ordre publique) n'est-elle pas envisageable lorsqu'on n'est pas sûr d'aller jusqu'à l'exclusion définitive ?
- quelle est la base légale du changement de classe ?
Quoi qu'il en soit, il est indispensable que tu sois reçue par ton CdE, et vite.
... et ne pas hésiter à parler du CHSCT et d'un éventuel dépôt de plainte. Y aller avec un collègue bien sûr.
- User17095Érudit
Je suis allé un peu vite donc je vais détailler.
On prononce une mesure conservatoire lorsqu'on estime que la présence de l'élève constitue un danger. Si on en arrive à une telle décision, c'est que la situation est particulièrement grave et qu'on va donc envisager l'exclusion définitive.
Intervient alors une considération stratégique : il serait hasardeux de poser une mesure conservatoire et proposer une exclusion définitive, si on n'est pas absolument certain qu'elle va être votée. Quel sens cela aurait de dire "bon, alors on a mis une mesure conservatoire parce que la présence de cet élève pose un danger, mais finalement on le garde" ? C'est un risque qu'on ne peut pas prendre. Mais tout cela relève de l'informel, et c'est un secret de polichinelle.
(pour rappel, c'est le président du conseil de discipline qui propose les sanctions au vote, en commençant par la plus sévère ; il ne peut donc pas y avoir d'exclusion définitive sans sursis s'il n'est pas convaincu de sa pertinence...)
Le changement de classe ne repose pas sur une base légale particulière, on peut le proposer de façon vraiment exceptionnelle en concertation avec la famille, quand on est face à une situation pour laquelle les sanctions ne sont pas la réponse appropriée.
Concernant le dépôt de plainte, c'est ton choix en tant que citoyenne. Il est certain que ça peut expliciter ta perception de l'acte, au cas où ce ne serait pas clair.
Concernant le RSST (le CHSCT en tant que tel n'existe pas en collège), la pertinence est moins évidente. En théorie, il sert à alerter sur un problème structurel, au départ sur les conditions matérielles (un mur qui manque de s'effondrer, de l'amiante...), par extension sur les aspects psycho-sociaux (harcèlement notamment). La logique veut donc qu'il serve à décrire une situation installée dans l'établissement, plutôt qu'un acte isolé.
En revanche, s'il y a plusieurs actes dans le même répertoire (remarques graveleuses, avances, etc.), on peut parler d'un problème installé, qui exige une réponse au niveau de l'établissement.
C'est un débat ouvert, on observe une tendance qui consiste à l'utiliser comme moyen de pression, qui me semble dommageable.
Dans ce cas précis, s'il y a une prise en compte sérieuse et une réponse appropriée, il n'y a pas de sens à l'utiliser pour alerter.
On prononce une mesure conservatoire lorsqu'on estime que la présence de l'élève constitue un danger. Si on en arrive à une telle décision, c'est que la situation est particulièrement grave et qu'on va donc envisager l'exclusion définitive.
Intervient alors une considération stratégique : il serait hasardeux de poser une mesure conservatoire et proposer une exclusion définitive, si on n'est pas absolument certain qu'elle va être votée. Quel sens cela aurait de dire "bon, alors on a mis une mesure conservatoire parce que la présence de cet élève pose un danger, mais finalement on le garde" ? C'est un risque qu'on ne peut pas prendre. Mais tout cela relève de l'informel, et c'est un secret de polichinelle.
(pour rappel, c'est le président du conseil de discipline qui propose les sanctions au vote, en commençant par la plus sévère ; il ne peut donc pas y avoir d'exclusion définitive sans sursis s'il n'est pas convaincu de sa pertinence...)
Le changement de classe ne repose pas sur une base légale particulière, on peut le proposer de façon vraiment exceptionnelle en concertation avec la famille, quand on est face à une situation pour laquelle les sanctions ne sont pas la réponse appropriée.
Concernant le dépôt de plainte, c'est ton choix en tant que citoyenne. Il est certain que ça peut expliciter ta perception de l'acte, au cas où ce ne serait pas clair.
Concernant le RSST (le CHSCT en tant que tel n'existe pas en collège), la pertinence est moins évidente. En théorie, il sert à alerter sur un problème structurel, au départ sur les conditions matérielles (un mur qui manque de s'effondrer, de l'amiante...), par extension sur les aspects psycho-sociaux (harcèlement notamment). La logique veut donc qu'il serve à décrire une situation installée dans l'établissement, plutôt qu'un acte isolé.
En revanche, s'il y a plusieurs actes dans le même répertoire (remarques graveleuses, avances, etc.), on peut parler d'un problème installé, qui exige une réponse au niveau de l'établissement.
C'est un débat ouvert, on observe une tendance qui consiste à l'utiliser comme moyen de pression, qui me semble dommageable.
Dans ce cas précis, s'il y a une prise en compte sérieuse et une réponse appropriée, il n'y a pas de sens à l'utiliser pour alerter.
- archebocEsprit éclairé
Merci pogonophile.
pogonophile a écrit:On prononce une mesure conservatoire lorsqu'on estime que la présence de l'élève constitue un danger. Si on en arrive à une telle décision, c'est que la situation est particulièrement grave et qu'on va donc envisager l'exclusion définitive.
Intervient alors une considération stratégique : il serait hasardeux de poser une mesure conservatoire et proposer une exclusion définitive, si on n'est pas absolument certain qu'elle va être votée. Quel sens cela aurait de dire "bon, alors on a mis une mesure conservatoire parce que la présence de cet élève pose un danger, mais finalement on le garde" ? C'est un risque qu'on ne peut pas prendre. Mais tout cela relève de l'informel, et c'est un secret de polichinelle.
Un élève ne pose pas un danger par son existence même, en dehors de ceux qu'on enferme en hôpital ou en prison. L'élève exclu ira généralement dans un autre collège. C'est la rencontre entre l'élève et d'autres acteurs de l'établissement qui est non un facteur de danger mais une menace pour l'ordre public. La mesure conservatoire est une mesure d'ordre public plutôt que de mise en sécurité. Vous confirmez ?
pogonophile a écrit:(pour rappel, c'est le président du conseil de discipline qui propose les sanctions au vote, en commençant par la plus sévère ; il ne peut donc pas y avoir d'exclusion définitive sans sursis s'il n'est pas convaincu de sa pertinence...)
Est-ce seulement un usage ? Ou une règle imposée par un texte ?
pogonophile a écrit:Concernant le RSST (le CHSCT en tant que tel n'existe pas en collège), la pertinence est moins évidente. En théorie, il sert à alerter sur un problème structurel, au départ sur les conditions matérielles (un mur qui manque de s'effondrer, de l'amiante...), par extension sur les aspects psycho-sociaux (harcèlement notamment). La logique veut donc qu'il serve à décrire une situation installée dans l'établissement, plutôt qu'un acte isolé.
En revanche, s'il y a plusieurs actes dans le même répertoire (remarques graveleuses, avances, etc.), on peut parler d'un problème installé, qui exige une réponse au niveau de l'établissement.
C'est un débat ouvert, on observe une tendance qui consiste à l'utiliser comme moyen de pression, qui me semble dommageable.
Dans ce cas précis, s'il y a une prise en compte sérieuse et une réponse appropriée, il n'y a pas de sens à l'utiliser pour alerter.
Dans ce cas précis était exprimées des craintes de voir l'administration adopter la stratégie du "pas de vague", propre à mettre les enseignants dans un climat d'insécurité psychologique relevant du RSST. Plus globalement, utiliser le RSST est un moyen local pour lutter contre la dégradation générale de la condition enseignante.
Enfin, à quelle condition existe le CHSCT ? L'absence de CHSCT dans un établissement employant soixante personnes et accueillant 400 usagers est-elle la règle en France, ou un privilège de l'EN ?
- User17095Érudit
archeboc a écrit:
Un élève ne pose pas un danger par son existence même, en dehors de ceux qu'on enferme en hôpital ou en prison. L'élève exclu ira généralement dans un autre collège. C'est la rencontre entre l'élève et d'autres acteurs de l'établissement qui est non un facteur de danger mais une menace pour l'ordre public. La mesure conservatoire est une mesure d'ordre public plutôt que de mise en sécurité. Vous confirmez ?
Il peut s'agir des deux, dans les deux cas c'est selon les besoins de l'établissement. Imaginons une histoire particulièrement violente, de harcèlement ou d'atteinte sexuelle entre élèves, on peut difficilement envisager que les deux se croisent dans la cour comme si de rien, en attendant le conseil de discipline : il s'agit de protéger la victime comme l'auteur d'éventuelles représailles.
archeboc a écrit:pogonophile a écrit:(pour rappel, c'est le président du conseil de discipline qui propose les sanctions au vote, en commençant par la plus sévère ; il ne peut donc pas y avoir d'exclusion définitive sans sursis s'il n'est pas convaincu de sa pertinence...)
Est-ce seulement un usage ? Ou une règle imposée par un texte ?
C'est la circulaire : le président propose les sanctions.
archeboc a écrit:
Dans ce cas précis était exprimées des craintes de voir l'administration adopter la stratégie du "pas de vague", propre à mettre les enseignants dans un climat d'insécurité psychologique relevant du RSST. Plus globalement, utiliser le RSST est un moyen local pour lutter contre la dégradation générale de la condition enseignante.
Enfin, à quelle condition existe le CHSCT ? L'absence de CHSCT dans un établissement employant soixante personnes et accueillant 400 usagers est-elle la règle en France, ou un privilège de l'EN ?
Pour faire simple, la CHS existe dès qu'il y a des ateliers (lycée pro, SEGPA, EREA, etc.) Elle peut être instituée en collège sans SEGPA mais elle n'est pas obligatoire (dans les faits, je crois que c'est presque systématique).
Sa mission est centrée sur les conditions matérielles, elle inclut les "conditions de travail" mais la notion est floue. La solliciter à chaque incident isolé tend à la faire sortir de son rôle et à la décrédibiliser, même si c'est une préconisation de plusieurs syndicats. A mon sens, elle ne doit être alertée que lorsqu'un problème est structurel, systémique.
- pseudo-intelloSage
Si je comprends bien, c'est grâce à la SEGPA intégrée au collège que nous avons un CHSCT (artificiel, que je n'ai jamais vu se réunir, mais qui existe au moins en théorie) ?
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- User17095Érudit
Commission Hygiène et Sécurité.. et Conditions de Travail (le CT apparaît lorsqu'il y a des apprentis je crois, mais les missions sont équivalentes)
- profdedatesNiveau 1
Je viens aux nouvelles, j'ai finalement pris un arrêt, je suis plus éprouvée que je ne l'aurai cru de prime abord. Aucun retour de mon CDE, j'ai écrit à ma déléguée syndicale pour l'informer de l'affaire, pas de retour pour l'instant. Le peu que j'en ai parlé en salle des profs n'a pas débouché sur du positif, uniquement un con fini qui s'est cru brillant en me disant que je n'avais qu'à pas venir en jupe. Bref, culture du viol et culpabilisation de la victime.
- DanskaProphète
Encore un qui va pouvoir finir sur Twitter, c'est le bon moment...profdedates a écrit:Je viens aux nouvelles, j'ai finalement pris un arrêt, je suis plus éprouvée que je ne l'aurai cru de prime abord. Aucun retour de mon CDE, j'ai écrit à ma déléguée syndicale pour l'informer de l'affaire, pas de retour pour l'instant. Le peu que j'en ai parlé en salle des profs n'a pas débouché sur du positif, uniquement un con fini qui s'est cru brillant en me disant que je n'avais qu'à pas venir en jupe. Bref, culture du viol et culpabilisation de la victime.
Courage à toi, en tout cas !
- pseudo-intelloSage
L'arrêt va peut-être aider à la prise de conscience de la gravité de la situation au sein du collège. Re-demande un retour au CDE (en passant éventuellement par le CPE pour lui demander quelle suite a été bonnée à l'incident, si tu ne veux pas demander frontalement).
Bon courage, en tout cas.
Bon courage, en tout cas.
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- RendashBon génie
profdedates a écrit:Je viens aux nouvelles, j'ai finalement pris un arrêt, je suis plus éprouvée que je ne l'aurai cru de prime abord. Aucun retour de mon CDE, j'ai écrit à ma déléguée syndicale pour l'informer de l'affaire, pas de retour pour l'instant. Le peu que j'en ai parlé en salle des profs n'a pas débouché sur du positif, uniquement un con fini qui s'est cru brillant en me disant que je n'avais qu'à pas venir en jupe. Bref, culture du viol et culpabilisation de la victime.
Quelle a été la réaction des collègues présents lorsque ce foutu demeuré a sorti cette foutue connerie ?
Bon courage, profededates.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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