- capucine42Érudit
Si poser des questions sur les apprentissages est une intrusion dans la pédagogie comme tu le dis et si ne poser des questions essentiellement sur les sorties scolaires signifie prendre l'école pour un centre de loisirs comme cela a été suggéré à juste titre plus haut, si s'inquiéter, à juste titre aussi, des méthodes de lecture, constitue une remise en question jugée intolérable des PE qui subissent un endoctrinement que je ne nie pas cependant ....quelle est donc la bonne posture de parents à avoir selon vous?
Il ne me viendrait pas à l'idée lors de la réunion parents/équipe pédagogique de dire: "J'applique le programme 2017, allez voir ce qu'il en est."
Il ne me viendrait pas à l'idée lors de la réunion parents/équipe pédagogique de dire: "J'applique le programme 2017, allez voir ce qu'il en est."
- VerduretteModérateur
J'ai été aussi parent d'élève, cela ne me choque pas qu'on me demande quelles méthodes j'utilise, d'ailleurs je les présente à la réunion de rentrée (devant 6 ou 7 parents présents sur 25...).
Je trouve même cela tout à fait légitime. Ce que je trouverais anormal, en revanche, ce serait qu'on vienne me dire que je dois faire autre chose...
Je trouve même cela tout à fait légitime. Ce que je trouverais anormal, en revanche, ce serait qu'on vienne me dire que je dois faire autre chose...
- Ma'amÉrudit
Je suis complètement d'accord avec toi Verdurette, c'est pour ça que je ne dis rien aux PE de mes enfants aux réunions de rentrée. Mais pourtant, je fais quand même à ma sauce à la maison.
Quelque part, je nous (les autres parents font pareil) trouve très polis et très hypocrites. Si personne n'ose rien dire, c'est normal aussi que les enseignants n'aient pas conscience du problème.
Si j'apprenais que les parents se refilent des méthodes d'anglais en douce pour enseigner l'anglais à leurs enfants parce qu'ils trouvent que la méthode que je suis n'est pas efficace, je serais sûrement en colère, ça me ferait un sacré choc, mais peut-être un choc salutaire.
Enfin, après tout, ils le font peut-être, je ne sais pas...
Quelque part, je nous (les autres parents font pareil) trouve très polis et très hypocrites. Si personne n'ose rien dire, c'est normal aussi que les enseignants n'aient pas conscience du problème.
Si j'apprenais que les parents se refilent des méthodes d'anglais en douce pour enseigner l'anglais à leurs enfants parce qu'ils trouvent que la méthode que je suis n'est pas efficace, je serais sûrement en colère, ça me ferait un sacré choc, mais peut-être un choc salutaire.
Enfin, après tout, ils le font peut-être, je ne sais pas...
- AjupouetFidèle du forum
Verdurette a écrit:J'ai été aussi parent d'élève, cela ne me choque pas qu'on me demande quelles méthodes j'utilise, d'ailleurs je les présente à la réunion de rentrée (devant 6 ou 7 parents présents sur 25...).
Je trouve même cela tout à fait légitime. Ce que je trouverais anormal, en revanche, ce serait qu'on vienne me dire que je dois faire autre chose...
Certes.
Donc on s'écrase, et on fait bosser nos mômes à la maison pour leur garder la tête hors de l'eau.
Je me sens mal sur ce coup là. À un moment, il faut bien le dire, non ?
Édit : grillée par Ma'am
_________________
Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
- caroletteNeoprof expérimenté
Verdurette a écrit:Pour moi, malheureusement c'est aussi la même chose ...Yazilikaya a écrit:carolette a écrit:
Dans ma classe de 25 CP cette année, j'ai 6 enfants qui sont dans leur rôle d'élève.
Les autres sifflent, chantonnent, crient des gros mots à tue-tête, se jettent par terre, lancent leurs affaires en l'air à travers la classe, certains parmi eux écoutent peu et chahutent (on n'est même plus dans le bavardage à ce niveau-là), soufflent quand on lance une activité (alors qu'il y a encore 3 ans tout le monde tait enthousiaste pour tout), et se permettent même de ranger cahier ou fichier dès qu'ils en ont marre, qu'il faut chercher ou s'appliquer, bref tenir un effort. Dix enfants environ ont une concentration qui n'excède pas quelques minutes, et ne savent pas travailler seuls.
C'est la seconde année que c'est si pénible (et c'est pareil dans les classes de mes collègues, j'ai enquêté pour me demander si cela ne venait pas de moi ; j'enseigne pourtant en CP-CE1 depuis 13 ans maintenant !).
Dans les conseils d'école, on n'aborde jamais le rôle principal de l'école, qui est à mon sens l'instruction : les parents parlent de la cantine, du périscolaire, du papier toilettes, des sorties scolaires jamais assez nombreuses...
Ils croient aider leur enfant en lui enlevant toutes les grosses, mais aussi les petites pierres du chemin, lui proposant des activités de délestage dès qu'il manifeste un refus ou un énervement, comme on le fait avec un petit de 2 ou 3 ans. Les enfants ne savent donc plus se gérer, gérer leurs émotions, la contrariété, la frustration. Ils sont entièrement soumis à leurs pulsions, c'est infernal.
Je plussoie tout ce que tu dis. C'est exactement ça.
C'est indiscret de vous demander si vous êtes en zone urbaine ou en province/campagne ?
Campagne : je suis dans un village de 5 000 habitants, à quelques minutes de Salon de Provence.
- caroletteNeoprof expérimenté
A la réunion de rentrée, je raconte aux parents une journée type de CP, lecture, écriture, maths, manipulations, ardoise, éveil. Je ne rentre pas dans le détail des programmes, mais j'explique comment je travaille, pour qu'ils comprennent ce que j'attends de leurs enfants, qu'ils puissent les aider correctement à faire leurs devoirs, corriger la position du crayon dans la main si besoin, etc.
Je dois être très claire, rassurante, ou alors franchement saoûlante, parce qu'on me pose rarement de questions à ces sujets-là. Par contre j'ai systématiquement droit à l'inévitable "Et vous ferez une sortie scolaire ?".
Détailler les programmes n'a pas grand intérêt, expliquer quelle méthode, quelle approche par domaine sont choisies me semble essentielle. Et je comprends qu'un parent pose la question.
Et effectivement certains PE n'aimeraient pas qu'on leur pose ces questions-là, parce qu'au fond ils ne sauraient pas y répondre.
Pour en revenir aux méthodes de lecture en CP, je crois en effet dommageable de ne rien dire (on peut lâcher l'info en fin d'année, c'est moche mais ça fait du bien ), parce que cela entretient certains dans l'idée que leur méthode est efficace, et à donc ne pas la remettre en question.
Bon, de toute façon, les enfants sont des pipelettes, alors j'imagine bien que dans l'année certains doivent dire "maman me l'a déjà appris" ou autre phrase équivalente. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif...
Je dois être très claire, rassurante, ou alors franchement saoûlante, parce qu'on me pose rarement de questions à ces sujets-là. Par contre j'ai systématiquement droit à l'inévitable "Et vous ferez une sortie scolaire ?".
Détailler les programmes n'a pas grand intérêt, expliquer quelle méthode, quelle approche par domaine sont choisies me semble essentielle. Et je comprends qu'un parent pose la question.
Et effectivement certains PE n'aimeraient pas qu'on leur pose ces questions-là, parce qu'au fond ils ne sauraient pas y répondre.
Pour en revenir aux méthodes de lecture en CP, je crois en effet dommageable de ne rien dire (on peut lâcher l'info en fin d'année, c'est moche mais ça fait du bien ), parce que cela entretient certains dans l'idée que leur méthode est efficace, et à donc ne pas la remettre en question.
Bon, de toute façon, les enfants sont des pipelettes, alors j'imagine bien que dans l'année certains doivent dire "maman me l'a déjà appris" ou autre phrase équivalente. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif...
- LouisBarthasExpert
Eh bien non, la lecture globale n'existe pas. Il existe des méthodes globales et une idéologie globaliste de la lecture, mais la lecture globale n'existe pas ; un prix Nobel de médecine a été décerné pour l'avoir démontré. Le modèle globaliste de la lecture est maintenant totalement invalidé : les mots ne sont pas traités comme des images par le cerveau, et adultes et enfants sollicitent les mêmes aires cérébrales pour lire. C'est la vitesse de traitement des signes graphiques qui change et non la nature de l'acte.Delia a écrit:
Je suis au regret de vous apprendre que nous globalisons tous, lecteurs performants que nous sommes.
La lecture globale est une illusion, tout comme celle de croire que la terre est plate, qu'elle ne tourne pas ou que c'est le Soleil qui tourne autour de la Terre et non l'inverse.
Actuellement, la quasi-totalité des enseignants de primaire épousent la théorie globaliste de la lecture même s'ils le nient farouchement, avec leurs méthodes dites "mixtes", l'emploi des concepts de lectures "directe" et "indirecte", leur utilisation d'étiquettes et de "mots-outils".
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- archebocEsprit éclairé
LouisBarthas a écrit:
Eh bien non, la lecture globale n'existe pas. Il existe des méthodes globales et une idéologie globaliste de la lecture, mais la lecture globale n'existe pas ; un prix Nobel de médecine a été décerné pour l'avoir démontré. Le modèle globaliste de la lecture est maintenant totalement invalidé : les mots ne sont pas traités comme des images par le cerveau, et adultes et enfants sollicitent les mêmes aires cérébrales pour lire. C'est la vitesse de traitement des signes graphiques qui change et non la nature de l'acte.
Que la théorie de la lecture globale soit fumisterie, c'est une chose, mais il me semblait que la fluidité de la lecture était obtenu non pas, ou pas seulement par une accélération des traitements, mais aussi par un raccourcissement du trajet de l'information, certaines aires du cerveau se trouvant court-circuitées lors de l'automatisation de la lecture.
Est-ce faux ? Et sinon, qui est ce prix Nobel ?
- VerduretteModérateur
Je pourrais répéter au mot près ce que décrit Carolette.
J'imagine que tu choisis les ingrédients de ta sauce en fonction de ce que tu as appris à la réunion de rentrée ... et tu as bien raison. J'ai été amenée à considérer de manière très négative les fautes d'orthographe et les errances grammaticales d'autres PE, qu'elles soient simples collègues ou PE de mes enfants... et j'en suis vraiment marrie, principalement parce que cela implique qu'on cautionne, en haut lieu, une éducation de piètre qualité. Je ne peux imaginer une seconde que cela ne se sache pas. Ce qui me hérisse, c'est surtout qu'on vienne me taper sur les doigts parce que je ne fais pas joujou avec des tablettes ou choisis une méthode de lecture "vieillotte" (mais qui fait lire les enfants, même en zone difficile) et qu'on ne fasse rien pour ces manquements que je considère bien plus graves !
En revanche, si nous ne le disons pas, profs ou non, c'est davantage pour ne pas nuire à nos enfants que par lâcheté. Ce sont eux qui passent six heures en classe, et qui pourraient faire les frais de ce désaccord. Une amie m'a raconté une fois que sa fille avait dit à sa maîtresse, lors d'une séance de "devinette contextuelle" , que sa mère la faisait travailler avec une méthode syllabique, et ladite maîtresse, de manière très adulte et intelligente, lui a dit que puisque c'était comme ça elle ne s'occuperait plus d'elle. Et elle l'a fait. J'imagine que l'enfant a progressé néanmoins (grâce à sa mère) mais c'est très violent pour un enfant de six ans pour qui "Maîtresse" est sacrée, quoi que nous en ayons ...
Alors que Fille 2 était en CM1, j'ai trouvé une erreur vraiment hénaurme dans son cahier, je ne me rappelle plus exactement laquelle, mais du genre confusion entre complément du nom et complément circonstanciel. J'ai corrigé et mis un mot très très soft. Manque de chance, la mère de sa meilleure amie, également instit, avait fait de même, sans concertation. Elles ont eu droit à une diatribe sur les "filles d'instit", et ma fille est revenue en larmes en me disant qu'elle ne voulait plus que je mette de mot ... Hé bien, c'est cela, bien plus que la méthode, qui m'a décidée à la mettre dans le privé.
Ma'am a écrit:Je suis complètement d'accord avec toi Verdurette, c'est pour ça que je ne dis rien aux PE de mes enfants aux réunions de rentrée. Mais pourtant, je fais quand même à ma sauce à la maison.
Quelque part, je nous (les autres parents font pareil) trouve très polis et très hypocrites. Si personne n'ose rien dire, c'est normal aussi que les enseignants n'aient pas conscience du problème.
Si j'apprenais que les parents se refilent des méthodes d'anglais en douce pour enseigner l'anglais à leurs enfants parce qu'ils trouvent que la méthode que je suis n'est pas efficace, je serais sûrement en colère, ça me ferait un sacré choc, mais peut-être un choc salutaire.
Enfin, après tout, ils le font peut-être, je ne sais pas...
J'imagine que tu choisis les ingrédients de ta sauce en fonction de ce que tu as appris à la réunion de rentrée ... et tu as bien raison. J'ai été amenée à considérer de manière très négative les fautes d'orthographe et les errances grammaticales d'autres PE, qu'elles soient simples collègues ou PE de mes enfants... et j'en suis vraiment marrie, principalement parce que cela implique qu'on cautionne, en haut lieu, une éducation de piètre qualité. Je ne peux imaginer une seconde que cela ne se sache pas. Ce qui me hérisse, c'est surtout qu'on vienne me taper sur les doigts parce que je ne fais pas joujou avec des tablettes ou choisis une méthode de lecture "vieillotte" (mais qui fait lire les enfants, même en zone difficile) et qu'on ne fasse rien pour ces manquements que je considère bien plus graves !
En revanche, si nous ne le disons pas, profs ou non, c'est davantage pour ne pas nuire à nos enfants que par lâcheté. Ce sont eux qui passent six heures en classe, et qui pourraient faire les frais de ce désaccord. Une amie m'a raconté une fois que sa fille avait dit à sa maîtresse, lors d'une séance de "devinette contextuelle" , que sa mère la faisait travailler avec une méthode syllabique, et ladite maîtresse, de manière très adulte et intelligente, lui a dit que puisque c'était comme ça elle ne s'occuperait plus d'elle. Et elle l'a fait. J'imagine que l'enfant a progressé néanmoins (grâce à sa mère) mais c'est très violent pour un enfant de six ans pour qui "Maîtresse" est sacrée, quoi que nous en ayons ...
Alors que Fille 2 était en CM1, j'ai trouvé une erreur vraiment hénaurme dans son cahier, je ne me rappelle plus exactement laquelle, mais du genre confusion entre complément du nom et complément circonstanciel. J'ai corrigé et mis un mot très très soft. Manque de chance, la mère de sa meilleure amie, également instit, avait fait de même, sans concertation. Elles ont eu droit à une diatribe sur les "filles d'instit", et ma fille est revenue en larmes en me disant qu'elle ne voulait plus que je mette de mot ... Hé bien, c'est cela, bien plus que la méthode, qui m'a décidée à la mettre dans le privé.
- musaNeoprof expérimenté
carolette a écrit:A la réunion de rentrée, je raconte aux parents une journée type de CP, lecture, écriture, maths, manipulations, ardoise, éveil. Je ne rentre pas dans le détail des programmes, mais j'explique comment je travaille, pour qu'ils comprennent ce que j'attends de leurs enfants, qu'ils puissent les aider correctement à faire leurs devoirs, corriger la position du crayon dans la main si besoin, etc.
Je dois être très claire, rassurante, ou alors franchement saoûlante, parce qu'on me pose rarement de questions à ces sujets-là. Par contre j'ai systématiquement droit à l'inévitable "Et vous ferez une sortie scolaire ?".
Détailler les programmes n'a pas grand intérêt, expliquer quelle méthode, quelle approche par domaine sont choisies me semble essentielle. Et je comprends qu'un parent pose la question.
Et effectivement certains PE n'aimeraient pas qu'on leur pose ces questions-là, parce qu'au fond ils ne sauraient pas y répondre.
Pour en revenir aux méthodes de lecture en CP, je crois en effet dommageable de ne rien dire (on peut lâcher l'info en fin d'année, c'est moche mais ça fait du bien ), parce que cela entretient certains dans l'idée que leur méthode est efficace, et à donc ne pas la remettre en question.
Bon, de toute façon, les enfants sont des pipelettes, alors j'imagine bien que dans l'année certains doivent dire "maman me l'a déjà appris" ou autre phrase équivalente. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif...
Ah ben le monde est mal fait parce que moi en tant que parent, j'ai l'impression que les maîtresses ne parlent que des sorties scolaires. Je dois reconnaître que les autres parents ont l'air absolument ravi. Et moi ça m'éneeeeerve! (enfin c'est surtout les parents qui m'énervent d'avoir l'air de se f... complètement du travail accompli).
- musaNeoprof expérimenté
Une fois, j'ai dit de manière très soft que je faisais un peu écrire mon fils parce que je trouvais que sa calligraphie laissait à désirer et la maîtresse (CE2) m'a répondu (elle n'était pas fâchée c'est déjà ça) "vous savez l'écriture c'est la science des ânes" (comme l'orthographe je sais ) Donc pendant qu'à l'école, on fait des trucs méga intelligents et sympas, nous on se garde les trucs bêtement mécaniques à la maison.
- lene75Prophète
D'accord avec Verdurette. Moi non plus je ne dis rien. Pas envie de me mettre les maîtresses à dos, surtout quand elles prennent soin en début d'année de commencer la réunion en disant que leur méthode globale ne l'est pas avant même qu'un parent ait le temps de poser la question. Même en fin d'année, je ne dis rien, parce que des années, il y en a d'autres, et que derrière il y a les petites soeurs. En revanche les parents se parlent entre eux.
Pour les problèmes de logique, j'arrive après la bataille, mais dans ma discipline c'est un véritable fléau.
Et cette année je découvre d'autres horreurs. Entre la gamine de TL qui lit "Socrate vénère les dieux" et me demande pourquoi Socrate est en colère contre les dieux (vous remarquerez qu'en plus de sa merveilleuse maîtrise du vocabulaire, elle lit la phrase à l'envers...) et celles (au pluriel, oui), qui ne comprennent plus rien dès que je parle ou lis en faisant des liaisons ultra-courantes, au point que je suis obligée de répéter toutes mes phrases sans faire les liaisons, je touche le fond (enfin j'espère qu'on ne peut pas tomber plus bas, mais chaque année j'ai des surprises...).
Pour les problèmes de logique, j'arrive après la bataille, mais dans ma discipline c'est un véritable fléau.
Et cette année je découvre d'autres horreurs. Entre la gamine de TL qui lit "Socrate vénère les dieux" et me demande pourquoi Socrate est en colère contre les dieux (vous remarquerez qu'en plus de sa merveilleuse maîtrise du vocabulaire, elle lit la phrase à l'envers...) et celles (au pluriel, oui), qui ne comprennent plus rien dès que je parle ou lis en faisant des liaisons ultra-courantes, au point que je suis obligée de répéter toutes mes phrases sans faire les liaisons, je touche le fond (enfin j'espère qu'on ne peut pas tomber plus bas, mais chaque année j'ai des surprises...).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lene75Prophète
V.Marchais a écrit:C'est sûr que ce que vous décrivez, Carolette et Yazi, n'arrange rien.
Mais cela ne justifie pas le fait qu'après tant de preuves de leur infériorité, on utilise à 90 % des méthodes mixtes au CP.
Ni que les élèves n'écrivent quasiment plus (quelques mots sur un fichier au lieu des lignes de leurs aînés, avec des lettres qu'on apprenait à tracer méthodiquement, élément après élément).
Ça ne le justifie notamment pas dans les écoles où les élèves ne se comportent pas comme ça.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CathyFidèle du forum
Ce fil est à la fois intéressant et inquiétant!
En tant que maman d'une petite en PSM et en tant qu'orthophoniste, je m'avoue très inquiète: au-delà des méthodes catastrophiques qui peuvent être employées, on assiste quand même à une transformation de l'école en machine à tout sauf à apprendre. Les gamins que je reçois font souvent plein de "trucs super chouettes/machins chose/projets/sorties/pluridisciplines/blabla" et les bases sont maigre portion avec trois lignes dans un fichier.
Et puis, le programme de maternelle est quand même assez vide et d'un niveau d'exigence assez pauvre. Dans l'école de mon village -plutôt privilégiée, grande banlieue parisienne chic-, en fin de GSM, les enfants doivent connaître le son des lettres, reconnaître -arghhh- quelques mots et compter jusqu'à 20. Bon, ben, ma fille de trois ans connaît le son des lettres et compte jusqu'à 16. Autant dire que je vais la faire "travailler" et que je vise qu'elle soit lectrice avant le CP.
En tant que maman d'une petite en PSM et en tant qu'orthophoniste, je m'avoue très inquiète: au-delà des méthodes catastrophiques qui peuvent être employées, on assiste quand même à une transformation de l'école en machine à tout sauf à apprendre. Les gamins que je reçois font souvent plein de "trucs super chouettes/machins chose/projets/sorties/pluridisciplines/blabla" et les bases sont maigre portion avec trois lignes dans un fichier.
Et puis, le programme de maternelle est quand même assez vide et d'un niveau d'exigence assez pauvre. Dans l'école de mon village -plutôt privilégiée, grande banlieue parisienne chic-, en fin de GSM, les enfants doivent connaître le son des lettres, reconnaître -arghhh- quelques mots et compter jusqu'à 20. Bon, ben, ma fille de trois ans connaît le son des lettres et compte jusqu'à 16. Autant dire que je vais la faire "travailler" et que je vise qu'elle soit lectrice avant le CP.
- InstantKarmaNiveau 6
La disparition des liaisons est inquiétante, le français est une langue à liaisons. Ça évite l'hiatus !lene75 a écrit:
Et cette année je découvre d'autres horreurs. Entre la gamine de TL qui lit "Socrate vénère les dieux" et me demande pourquoi Socrate est en colère contre les dieux (vous remarquerez qu'en plus de sa merveilleuse maîtrise du vocabulaire, elle lit la phrase à l'envers...) et celles (au pluriel, oui), qui ne comprennent plus rien dès que je parle ou lis en faisant des liaisons ultra-courantes, au point que je suis obligée de répéter toutes mes phrases sans faire les liaisons, je touche le fond (enfin j'espère qu'on ne peut pas tomber plus bas, mais chaque année j'ai des surprises...).
C'est dû à la mauvaise orthographe et à la mauvaise lecture.
Les mêmes qui disent « deux zheures » ne pas foutus de dire « deux zeuros » mais « deu heuros » !
- V.MarchaisEmpereur
Les liaisons peuvent même changer le sens de la phrase orale.
En lecture, je reprends les élèves qui lisent "il arrive" au lieu de "ils arrivent". Ils trouvent que j'exagère. Mais je suis désolée, à l'oral, le seul sens possible de [il ariv], c'est du singulier.
Et je ne parle même pas de cette habitude qui se répand (enfin, chez vous, je ne sais pas, mais ici, c'est net) d'employer le pronom "il" comme un pronom neutre, reprenant aussi bien des noms féminins que masculins.
Je ne sais pas comment les mômes se comprennent encore un peu : parfois, moi, je ne comprends plus rien à ce qu'ils racontent. J'en arrive à penser qu'ils pensent se comprendre, mais seraient sûrement surpris de découvrir ce que leur interlocuteur a réellement entendu.
Cela risque de leur poser un certain nombre de problèmes dans l'avenir.
En lecture, je reprends les élèves qui lisent "il arrive" au lieu de "ils arrivent". Ils trouvent que j'exagère. Mais je suis désolée, à l'oral, le seul sens possible de [il ariv], c'est du singulier.
Et je ne parle même pas de cette habitude qui se répand (enfin, chez vous, je ne sais pas, mais ici, c'est net) d'employer le pronom "il" comme un pronom neutre, reprenant aussi bien des noms féminins que masculins.
Je ne sais pas comment les mômes se comprennent encore un peu : parfois, moi, je ne comprends plus rien à ce qu'ils racontent. J'en arrive à penser qu'ils pensent se comprendre, mais seraient sûrement surpris de découvrir ce que leur interlocuteur a réellement entendu.
Cela risque de leur poser un certain nombre de problèmes dans l'avenir.
- pseudo-intelloSage
V.Marchais a écrit:Et je ne parle même pas de cette habitude qui se répand (enfin, chez vous, je ne sais pas, mais ici, c'est net) d'employer le pronom "il" comme un pronom neutre, reprenant aussi bien des noms féminins que masculins.
Il faut s'empresser de rapporter le fait aux chantres de l'écriture dite "inclusive"!
- chmarmottineGuide spirituel
musa a écrit:carolette a écrit:A la réunion de rentrée, je raconte aux parents une journée type de CP, lecture, écriture, maths, manipulations, ardoise, éveil. Je ne rentre pas dans le détail des programmes, mais j'explique comment je travaille, pour qu'ils comprennent ce que j'attends de leurs enfants, qu'ils puissent les aider correctement à faire leurs devoirs, corriger la position du crayon dans la main si besoin, etc.
Je dois être très claire, rassurante, ou alors franchement saoûlante, parce qu'on me pose rarement de questions à ces sujets-là. Par contre j'ai systématiquement droit à l'inévitable "Et vous ferez une sortie scolaire ?".
Détailler les programmes n'a pas grand intérêt, expliquer quelle méthode, quelle approche par domaine sont choisies me semble essentielle. Et je comprends qu'un parent pose la question.
Et effectivement certains PE n'aimeraient pas qu'on leur pose ces questions-là, parce qu'au fond ils ne sauraient pas y répondre.
Pour en revenir aux méthodes de lecture en CP, je crois en effet dommageable de ne rien dire (on peut lâcher l'info en fin d'année, c'est moche mais ça fait du bien ), parce que cela entretient certains dans l'idée que leur méthode est efficace, et à donc ne pas la remettre en question.
Bon, de toute façon, les enfants sont des pipelettes, alors j'imagine bien que dans l'année certains doivent dire "maman me l'a déjà appris" ou autre phrase équivalente. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif...
Ah ben le monde est mal fait parce que moi en tant que parent, j'ai l'impression que les maîtresses ne parlent que des sorties scolaires. Je dois reconnaître que les autres parents ont l'air absolument ravi. Et moi ça m'éneeeeerve! (enfin c'est surtout les parents qui m'énervent d'avoir l'air de se f... complètement du travail accompli).
Je me souviens d'une année où la maman d'une amie de ma grande avait changé sa fille d'école car, je cite "dans cette école, ils ne font ni sortie ni spectacle".
- NitaEmpereur
V.Marchais a écrit:Et je ne parle même pas de cette habitude qui se répand (enfin, chez vous, je ne sais pas, mais ici, c'est net) d'employer le pronom "il" comme un pronom neutre, reprenant aussi bien des noms féminins que masculins.
J'ai repris ce matin une de mes 4e qui parlait du personnage féminin du texte que nous lisions en disant "Eh bien, il a décidé..." J'ai fait rire toute la classe en disant que je trouvais ça insupportable de la part des garçons, et parfaitement intolérable qu'une fille fasse ce genre de faute (je crois pourtant que cet hommage inconscient au Renne est passé inaperçu ).
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A clean house is a sign of a broken computer.
- RendashBon génie
Nita a écrit:V.Marchais a écrit:Et je ne parle même pas de cette habitude qui se répand (enfin, chez vous, je ne sais pas, mais ici, c'est net) d'employer le pronom "il" comme un pronom neutre, reprenant aussi bien des noms féminins que masculins.
J'ai repris ce matin une de mes 4e qui parlait du personnage féminin du texte que nous lisions en disant "Eh bien, il a décidé..." J'ai fait rire toute la classe en disant que je trouvais ça insupportable de la part des garçons, et parfaitement intolérable qu'une fille fasse ce genre de faute (je crois pourtant que cet hommage inconscient au Renne est passé inaperçu ).
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- PabloPEExpert
PabloPE a écrit:
Je crois aussi qu'il m'est arrivé de répondre "j'applique les programmes de 20XX" à ce type de questions. Ce n'est pas pour autant parce que c'est ma "chasse gardée"ni encore moins parce que je ne suis pas "une jeune PE soucieuse de bien faire" mais juste parce que la manière de le demander laisse parfois supposer que on n'applique pas les programmes. Par contre si on me demande ce qu'ils vont apprendre de nouveau cette année je réponds toujours avec plaisir.
On est bien d'accord, je ne vois pas l'intérêt de demander les programmes, je n'ai jamais dit autre chose.carolette a écrit:
Détailler les programmes n'a pas grand intérêt, expliquer quelle méthode, quelle approche par domaine sont choisies me semble essentielle. Et je comprends qu'un parent pose la question.
Et effectivement certains PE n'aimeraient pas qu'on leur pose ces questions-là, parce qu'au fond ils ne sauraient pas y répondre.
..
Là encore je n'ai parlé que de la manière de le demandercapucine42 a écrit:Si poser des questions sur les apprentissages est une intrusion dans la pédagogie comme tu le dis et si ne poser des questions essentiellement sur les sorties scolaires signifie prendre l'école pour un centre de loisirs comme cela a été suggéré à juste titre plus haut, si s'inquiéter, à juste titre aussi, des méthodes de lecture, constitue une remise en question jugée intolérable des PE qui subissent un endoctrinement que je ne nie pas cependant ....quelle est donc la bonne posture de parents à avoir selon vous?
Il ne me viendrait pas à l'idée lors de la réunion parents/équipe pédagogique de dire: "J'applique le programme 2017, allez voir ce qu'il en est."
Par contre je n'ai jamais entendu qui que ce soit demander lors d'une réunion parents/profs au collège quels sont les programmes... Les profs exposent leur méthode et ce qu'ils attendent des élèves, on écoute et on hoche la tête.
Lors des réunions individuelles on ne parle que du gosse et ça me semble tout aussi normal.
Si vous voulez je peux demander à la prochaine réunion à chaque prof quel est le programme dans sa matière et je vous ferai une compil des réactions
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- amethysteDoyen
Ah si, j'ai régulièrement des parents qui me demandent ce que les élèves vont faire (mais c'est parce qu'ils veulent savoir s'il y aura des dissections ).PabloPE a écrit:
Par contre je n'ai jamais entendu qui que ce soit demander lors d'une réunion parents/profs au collège quels sont les programmes... Les profs exposent leur méthode et ce qu'ils attendent des élèves, on écoute et on hoche la tête.
Lors des réunions individuelles on ne parle que du gosse et ça me semble tout aussi normal.
Si vous voulez je peux demander à la prochaine réunion à chaque prof quel est le programme dans sa matière et je vous ferai une compil des réactions
Par contre, le coup du "il" pour n'importe quel nom, j'ai découvert ça cette année.
- LédisséEsprit sacré
Cela me semble plus normal d'évoquer le programme en primaire, parce que (à ce qu'il me semble, de très loin : je ne suis ni PE ni parent d'enfant en primaire, alors...) je l'imagine plus réduit (moins divers, vu le nombre de matières au collège) et plus compréhensible par les parents. Je pense à des grandes lignes, bien sûr : voilà à peu près jusqu'où on va aller dans l'apprentissage de la lecture, voilà les époques abordées en histoire... Rapidement (j'ai toujours moi-même un gros doute sur l'utilité d'évoquer le programme lors de la première réunion parents-profs ; j'en dis trois mots quand même, au cas où certains se poseraient des questions, mais c'est bouclé en moins d'une minute : les thèmes/mouvements littéraires abordés, et basta ; d'ailleurs, jamais de questions).
Anecdote dyslexique du jour : plusieurs de mes 4e étaient incapables de lire "cale" écrit au tableau ; je n'ai pas la plus belle écriture du monde, mais quand même, j'écris beaucoup en script, et pas moyen de confondre mon "l" (simple barre) avec... un k, ce qu'ils ont fait avec insistance (ah, le bateau qui remplit ses cakes ; il devait être ivre ).
Plutôt que de lire un mot de quatre lettres simples mais inconnues, ils voulaient absolument y voir un mot connu, fût-il impossible à faire correspondre à la graphie exposée.
Anecdote dyslexique du jour : plusieurs de mes 4e étaient incapables de lire "cale" écrit au tableau ; je n'ai pas la plus belle écriture du monde, mais quand même, j'écris beaucoup en script, et pas moyen de confondre mon "l" (simple barre) avec... un k, ce qu'ils ont fait avec insistance (ah, le bateau qui remplit ses cakes ; il devait être ivre ).
Plutôt que de lire un mot de quatre lettres simples mais inconnues, ils voulaient absolument y voir un mot connu, fût-il impossible à faire correspondre à la graphie exposée.
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- PabloPEExpert
:aaq: Il suffit d'ajouter un e au pronom et ils sont au top de l'écriture inclusive pourtant.amethyste a écrit:Ah si, j'ai régulièrement des parents qui me demandent ce que les élèves vont faire (mais c'est parce qu'ils veulent savoir s'il y aura des dissections ).PabloPE a écrit:
Par contre je n'ai jamais entendu qui que ce soit demander lors d'une réunion parents/profs au collège quels sont les programmes... Les profs exposent leur méthode et ce qu'ils attendent des élèves, on écoute et on hoche la tête.
Lors des réunions individuelles on ne parle que du gosse et ça me semble tout aussi normal.
Si vous voulez je peux demander à la prochaine réunion à chaque prof quel est le programme dans sa matière et je vous ferai une compil des réactions
Par contre, le coup du "il" pour n'importe quel nom, j'ai découvert ça cette année.
Pour les dissections j'avoue que je la posais ado tous les ans
C'est justement parce que on a toutes les matières que le programme est loin d'être réduit :lol: Surtout en sciencesLadyC a écrit:Cela me semble plus normal d'évoquer le programme en primaire, parce que (à ce qu'il me semble, de très loin : je ne suis ni PE ni parent d'enfant en primaire, alors...) je l'imagine plus réduit (moins divers, vu le nombre de matières au collège) et plus compréhensible par les parents. Je pense à des grandes lignes, bien sûr : voilà à peu près jusqu'où on va aller dans l'apprentissage de la lecture, voilà les époques abordées en histoire... Rapidement (j'ai toujours moi-même un gros doute sur l'utilité d'évoquer le programme lors de la première réunion parents-profs ; j'en dis trois mots quand même, au cas où certains se poseraient des questions, mais c'est bouclé en moins d'une minute : les thèmes/mouvements littéraires abordés, et basta ; d'ailleurs, jamais de questions).
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Après encore une fois je présente toujours le fonctionnement de la classe et les apprentissages nouveaux et j'ai bien dit que je refusais de répondre sur les programmes suivant la manière de poser la question.
La dernière fois j'ai eu droit à une question sur le respect des horaires légaux en EPS : je n'ai la salle que 2h/semaine et le père avait lu dans les programmes qu'il y avait 3h d'EPS.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- LédisséEsprit sacré
Je ne doute pas que tu répondes aux parents aimables Je ne voulais pas être dépréciative avec "réduit" ; je sais bien que vous ne vous ennuyez pas ! J'aurais dû m'en tenir à "compréhensible", sans doute.
Moi, j'aimerais bien qu'un parent s'indigne du peu d'heures de ma matière (français)
Moi, j'aimerais bien qu'un parent s'indigne du peu d'heures de ma matière (français)
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
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