- morgane.chavatteJe viens de m'inscrire !
bonjour à tous,
je me présente brièvement, je suis contractuelle depuis maintenant plus d'un an et j'ai été appelée vendredi dernier pour un remplacement dans un lycée. Même si on est toujours d'avoir du boulot je vous avoue que j'étais pas mal stressée sur la somme de travail à gérer... Je me retrouve donc avec 4 classes : 2 secondes générales, une 1ère S et une 1ère STMG.
J'ai pu récupérer les progressions passées (celles de 2016-2017) de la personnes que je remplace jusque janvier mais j'ai énormément de mal à construire mes séquences : le temps que je dois accorder à une lecture analytique, la transition à effectuer pour donner des notions, comment mettre en place des évaluations pendant ma séquence...
Je fais la même séquence pour mes 1ère : Regards sur l’autre
OBJET(S) D’ÉTUDE : La question de l’homme dans les genres de l’argumentation du XVIe siècle à nos jours
PROBLÉMATIQUE CHOISIE : Quels regards l’homme porte-t-il sur l’autre et quelles conséquences cela implique-t-il ?
pour les secondes je travaille également sur l'argumentation : Séquence 1 : La lutte contre les injustices
Problématique : Comment l’écrivain ou le philosophe s’engage-t-il pour lutter ou dénoncer les injustices ?
OE : Genres et formes de l’argumentation : XVIIe et XVIIIe siècle
Donc si un collègue ou une collègue pourrait m'aiguiller en me disant comme il gère ses séquences, je lui serai éternellement reconnaissante. Merci d'avance !
je me présente brièvement, je suis contractuelle depuis maintenant plus d'un an et j'ai été appelée vendredi dernier pour un remplacement dans un lycée. Même si on est toujours d'avoir du boulot je vous avoue que j'étais pas mal stressée sur la somme de travail à gérer... Je me retrouve donc avec 4 classes : 2 secondes générales, une 1ère S et une 1ère STMG.
J'ai pu récupérer les progressions passées (celles de 2016-2017) de la personnes que je remplace jusque janvier mais j'ai énormément de mal à construire mes séquences : le temps que je dois accorder à une lecture analytique, la transition à effectuer pour donner des notions, comment mettre en place des évaluations pendant ma séquence...
Je fais la même séquence pour mes 1ère : Regards sur l’autre
OBJET(S) D’ÉTUDE : La question de l’homme dans les genres de l’argumentation du XVIe siècle à nos jours
PROBLÉMATIQUE CHOISIE : Quels regards l’homme porte-t-il sur l’autre et quelles conséquences cela implique-t-il ?
pour les secondes je travaille également sur l'argumentation : Séquence 1 : La lutte contre les injustices
Problématique : Comment l’écrivain ou le philosophe s’engage-t-il pour lutter ou dénoncer les injustices ?
OE : Genres et formes de l’argumentation : XVIIe et XVIIIe siècle
Donc si un collègue ou une collègue pourrait m'aiguiller en me disant comme il gère ses séquences, je lui serai éternellement reconnaissante. Merci d'avance !
- IllianeExpert
Bonjour morgane.chavatte, j'étais en train de t'écrire un (très) long message mais Néoprofs a soudain décidé de me ramener à la page d'accueil :baoum: ... Du coup je vais faire plus bref (je n'ai plus la patience !) en espérant que ce sera assez clair. Je précise toutefois qu'en entrant dans ma troisième année de TZR-ariat j'ai toujours l'impression de ne pas faire ce qu'il faut (sans doute à juste titre : merci (non-)formations de l'ESPE ^^ !), c'est pourquoi je serais moi aussi ravie que des "vétérans" répondent pour nous faire part de leurs bons conseils !
1) D'après une partie de mon entourage, une lecture analytique devrait se faire en deux heures... Moi c'est plutôt trois voire quatre selon les textes ... Que voulez-vous, je suis perfectionniste et ai l'impression de ne pas pouvoir commenter correctement un texte en deux heures...
2) J'étudie les notions en constituant des liens avec les textes que j'étudie. Exemples : faire comprendre la différence argumentation directe/indirecte à partir de nos lectures analytiques (dans ma séquence sur l'Autre, c'est trois textes en argumentation indirecte et un seul en argumentation directe) ; à chaque nouvelle figure de style que nous rencontrons, les élèves sortent leur abécédaire : nous notons alors la définition de la figure de style et l'exemple issu du texte que nous sommes en train d'étudier, etc.
3) Pour les évaluations, c'est une grosse type bac (à adapter avec des secondes pour faire la transition avec le collège) en fin de séquence, généralement une question sur corpus (de manière à ce que le corpus intègre ensuite les textes complémentaires) ou un commentaire (la dernière lecture analytique prévue pour la séance). En cours de séquence, cela peut être : contrôles de lecture, commentaires à la maison (la moitié de la classe une semaine sur deux et je ne ramasse que quelques copies - plus ou moins selon ma charge de travail à ce moment-là) ou à défaut rédaction de l'introduction et de la conclusion du commentaire après lecture analytique faite en classe, écritures d'invention (souvent pendant les vacances, et là encore toujours liées aux textes de la séquence). Si tu as la chance de les avoir parfois en demi-groupes tu peux également leur demander de travailler en groupes de trois-quatre et de proposer une problématique et un plan pour la lecture analytique que vous venez de faire en classe (et tu ne ramasses qu'un travail par groupe) ; tu peux essayer de leur faire faire cela en individuel éventuellement (ça n'a pas franchement marché avec ma classe de STMG l'année dernière mais faut dire qu'à part quelques élèves ils n'en fichaient pas une ^^).
Après relecture je trouve toutes mes suggestions un peu bêbêtes, mais dis-toi que cela part d'un bon sentiment ! N'hésite pas à poser des questions plus précises si cela peut t'aider. Bon courage !
1) D'après une partie de mon entourage, une lecture analytique devrait se faire en deux heures... Moi c'est plutôt trois voire quatre selon les textes ... Que voulez-vous, je suis perfectionniste et ai l'impression de ne pas pouvoir commenter correctement un texte en deux heures...
2) J'étudie les notions en constituant des liens avec les textes que j'étudie. Exemples : faire comprendre la différence argumentation directe/indirecte à partir de nos lectures analytiques (dans ma séquence sur l'Autre, c'est trois textes en argumentation indirecte et un seul en argumentation directe) ; à chaque nouvelle figure de style que nous rencontrons, les élèves sortent leur abécédaire : nous notons alors la définition de la figure de style et l'exemple issu du texte que nous sommes en train d'étudier, etc.
3) Pour les évaluations, c'est une grosse type bac (à adapter avec des secondes pour faire la transition avec le collège) en fin de séquence, généralement une question sur corpus (de manière à ce que le corpus intègre ensuite les textes complémentaires) ou un commentaire (la dernière lecture analytique prévue pour la séance). En cours de séquence, cela peut être : contrôles de lecture, commentaires à la maison (la moitié de la classe une semaine sur deux et je ne ramasse que quelques copies - plus ou moins selon ma charge de travail à ce moment-là) ou à défaut rédaction de l'introduction et de la conclusion du commentaire après lecture analytique faite en classe, écritures d'invention (souvent pendant les vacances, et là encore toujours liées aux textes de la séquence). Si tu as la chance de les avoir parfois en demi-groupes tu peux également leur demander de travailler en groupes de trois-quatre et de proposer une problématique et un plan pour la lecture analytique que vous venez de faire en classe (et tu ne ramasses qu'un travail par groupe) ; tu peux essayer de leur faire faire cela en individuel éventuellement (ça n'a pas franchement marché avec ma classe de STMG l'année dernière mais faut dire qu'à part quelques élèves ils n'en fichaient pas une ^^).
Après relecture je trouve toutes mes suggestions un peu bêbêtes, mais dis-toi que cela part d'un bon sentiment ! N'hésite pas à poser des questions plus précises si cela peut t'aider. Bon courage !
- NLM76Grand Maître
Le première question à se poser est : quels textes veux-je faire étudier à mes élèves?
A mon avis, le problème est entièrement différent en 2de et en 1re pour ce qui est des "lectures analytiques". En tout cas, en 1re, en dehors de classes d'un niveau exceptionnel, les "explications de texte" en moins de trois-quatre heures, en début d'année, relèvent à mon avis de la joyeuse plaisanterie.
Je pense qu'il est bon de prévoir en alternance 1DM+1DS par mois. Si on fait des devoirs très courts (2de, 1re techno), on peut tenir le rythme sur la quinzaine — en début d'année.
Je pense en outre que le terme "évaluation" peut induire une perte de temps : l'essentiel n'est pas d'évaluer, mais de faire travailler et progresser les élèves. Ce devrait être essentiellement le jour du bac que l'évaluation devrait se tenir.
A mon avis, le problème est entièrement différent en 2de et en 1re pour ce qui est des "lectures analytiques". En tout cas, en 1re, en dehors de classes d'un niveau exceptionnel, les "explications de texte" en moins de trois-quatre heures, en début d'année, relèvent à mon avis de la joyeuse plaisanterie.
Je pense qu'il est bon de prévoir en alternance 1DM+1DS par mois. Si on fait des devoirs très courts (2de, 1re techno), on peut tenir le rythme sur la quinzaine — en début d'année.
Je pense en outre que le terme "évaluation" peut induire une perte de temps : l'essentiel n'est pas d'évaluer, mais de faire travailler et progresser les élèves. Ce devrait être essentiellement le jour du bac que l'évaluation devrait se tenir.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- VatrouchkaNiveau 9
Mes explications en 1ère durent généralement 3 ou 4h (plus 4 que 3 d'ailleurs). Selon le texte, elles peuvent aller jusqu'à 5h : nous étudions actuellement un extrait de Montaigne, faire une paraphrase solide du texte qui sera utile aux élèves dans six mois nous a pris toute une séance, alors que mon public est plutôt vif et intéressé.
- IllianeExpert
Voilà qui me rassure un peu quant à ma propre pratique ! Ceci dit, je me demande toujours comment font ceux qui disent faire des lectures analytiques en deux heures :fifi2: ... Quant aux lectures analytiques sur lesquelles travailler, j'avais cru comprendre au message de morgane.chavatte (mais peut-être à tort) qu'elle allait reprendre la progression de la personne qu'elle remplace. Si tel n'est pas le cas, il faut bien évidemment réfléchir à la question : quelle problématique pour ma séquence ? Quels textes permettent de bien traiter cette problématique ? etc.
- morgane.chavatteJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Merci à toutes pour vos témoignages. Me concernant, j'ai commencé à donner à mes élèves de première, un extrait sur les Cannibales de Montaigne. Concernant la lecture analytique, nous commençons par lire l'extrait, puis je suis passée par la phase compréhension. Qu'avez-vous retenu, compris.... il n'est pas évident de dresser ou de dessiner pour ces élèves un plan comme ils devront le faire en commentaire.
Merci à toutes pour vos témoignages. Me concernant, j'ai commencé à donner à mes élèves de première, un extrait sur les Cannibales de Montaigne. Concernant la lecture analytique, nous commençons par lire l'extrait, puis je suis passée par la phase compréhension. Qu'avez-vous retenu, compris.... il n'est pas évident de dresser ou de dessiner pour ces élèves un plan comme ils devront le faire en commentaire.
- nitescenceÉrudit
Eh bien, je vais mettre les pieds dans le plat : mes lectures analytiques en 1ère, je les fais en 2h00. Au-delà on ergote sur des détails et on épuise l'attention des élèves en voulant épuiser le texte.
Le propre d'une lecture analytique est de répondre à une problématique, pas de relever le moindre fait linguistique (ce n'est pas une lecture linéaire). Cernez les enjeux du texte, y répondre par un plan progressif et relevez les figures de style qui justifient l'analyse suffit amplement. N'oubliez pas qu'à l'arrivée, tout cela sera restitué en 10 minutes, lecture comprise.
On n'est pas là pour se faire plaisir !
Le propre d'une lecture analytique est de répondre à une problématique, pas de relever le moindre fait linguistique (ce n'est pas une lecture linéaire). Cernez les enjeux du texte, y répondre par un plan progressif et relevez les figures de style qui justifient l'analyse suffit amplement. N'oubliez pas qu'à l'arrivée, tout cela sera restitué en 10 minutes, lecture comprise.
On n'est pas là pour se faire plaisir !
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- IllianeExpert
Il ne s'agit pas de "mettre les pieds dans le plat", je pense qu'il est intéressant de se confronter aux pratiques d'autrui, même si (et surtout si !) elles sont différentes des nôtres. Pour ma part je ne relève pas le moindre fait linguistique ou stylistique : comme tu l'as dit, le but est de traiter sa problématique, mais même en me "cantonnant" à cela j'ai du mal à ne faire que deux heures (perfectionnisme mentionné plus haut, aussi impression - sans doute illusoire - qu'en en faisant moins je ferais mal mon travail et prendrais mes élèves pour des idiots qui n'auraient droit qu'à une explication "au rabais"...). Si tu en as le temps (et la volonté !) ce serait très intéressant que tu développes ton propos : que décides-tu t'écarter de ton analyse ? As-tu des critères pour cela ? etc.
- nitescenceÉrudit
- 1ère heure : lecture du texte + intro + 1ère partie
- 2e heure : 2e et 3e parties + conclusion
Chaque heure de cours représente une page de notes (pour moi, donc très condensées : je développe à l'oral) et chaque commentaire fait une copie double de prise de notes pour les élèves.
Il y a une part de cours magistral et une part semi dialoguée : trouver la problématique, le plan du texte, repérer telle figure style ou tel effet. C'est la part de cours magistral qui me permet de gagner du temps et qui concerne le contenu de chaque partie.
A mon avis, il faut inverser la perspective : ne pas se demander ce qu'on veut dire sur le texte, mais se demander en deux heures ce qu'on peut en dire, ce qui oblige à hiérarchiser et écarter l'accessoire.
Exemple : j'évite au maximum la paraphrase qui est inutile, qui constitue une perte de temps et surtout qui donne de très mauvaises habitudes aux élèves.
- 2e heure : 2e et 3e parties + conclusion
Chaque heure de cours représente une page de notes (pour moi, donc très condensées : je développe à l'oral) et chaque commentaire fait une copie double de prise de notes pour les élèves.
Il y a une part de cours magistral et une part semi dialoguée : trouver la problématique, le plan du texte, repérer telle figure style ou tel effet. C'est la part de cours magistral qui me permet de gagner du temps et qui concerne le contenu de chaque partie.
A mon avis, il faut inverser la perspective : ne pas se demander ce qu'on veut dire sur le texte, mais se demander en deux heures ce qu'on peut en dire, ce qui oblige à hiérarchiser et écarter l'accessoire.
Exemple : j'évite au maximum la paraphrase qui est inutile, qui constitue une perte de temps et surtout qui donne de très mauvaises habitudes aux élèves.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- trompettemarineMonarque
Sinon, même s'il y a des choses à rediscuter et à remettre en perspective, l'essentiel est là :
http://media.eduscol.education.fr/file/Francais/09/5/LyceeGT_Ressources_Francais_Explication_Laudet_182095.pdf
http://media.eduscol.education.fr/file/Francais/09/5/LyceeGT_Ressources_Francais_Explication_Laudet_182095.pdf
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
nitescence a écrit:Eh bien, je vais mettre les pieds dans le plat : mes lectures analytiques en 1ère, je les fais en 2h00. [1] Au-delà on ergote sur des détails et [2] on épuise l'attention des élèves [3]en voulant épuiser le texte.
[1] Gratuit.
[2] Gratuit.
[3] Gratuit.
Je suis étonné de te voir signer cela.
nitescence a écrit:Le propre d'une lecture analytique est de répondre à une problématique, pas de relever le moindre fait linguistique (ce n'est pas une lecture linéaire).
J'avoue ne pas comprendre. On y répond comment, à la question, sinon en relevant des faits linguistiques ? Pourquoi c'est mal ? Et qu'est-ce qui interdit l'analyse linéaire ?
nitescence a écrit:N'oubliez pas qu'à l'arrivée, tout cela sera restitué en 10 minutes, lecture comprise.
Et alors ? Le BO précise bien qu'il ne s'agit pas de restituer en totalité l'étude faite en classe.
nitescence a écrit:On n'est pas là pour se faire plaisir !
Sympa.
- NLM76Grand Maître
Je pense qu'il ne faut pas s'efforcer de se demander ce qu'on peut dire sur le texte; je m'efforce de me demander ce que je peux dire et faire faire aux élèves pour qu'ils accèdent au texte.
Le but n'est pas le commentaire (ni l'explication de texte, ni la "lecture méthodique", ni la "lecture analytique"), le but est le texte.
L'élève, le jour du bac, montre, à sa mesure, qu'il est capable de prendre un peu la place du professeur; l'examinateur se fait un peu béotien et évalue dans quelle mesure l'élève réussit à lui montrer l'intérêt du texte.
Le but n'est pas le commentaire (ni l'explication de texte, ni la "lecture méthodique", ni la "lecture analytique"), le but est le texte.
L'élève, le jour du bac, montre, à sa mesure, qu'il est capable de prendre un peu la place du professeur; l'examinateur se fait un peu béotien et évalue dans quelle mesure l'élève réussit à lui montrer l'intérêt du texte.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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