Envie de changement pour intégrer un ministère lié à l'économie ou à la finance

Modulo et LittleJulie, quand êtes vous sortis de l'école du coup ? Si c'est très récent, est ce difficile d'avoir sa région (si c'est la Lorraine ) à moins d'être très bien classé à l'entrée ? Je crois que la demande de rapprochement de conjoint joue ? Et si on a des enfants, cela a une importance ?

J'ai eu la chance et l'honneur de rencontrer Modulo en 2018
J'ai pu rentrer dans ma région d'origine, sur mon premier voeu MAIS 
- les mutations se faisaient selon l'échelon et j'étais déjà au 8ème alors que maintenant c'est au classement. Je n'ai pas eu besoin de faire valoir mon rapprochement de conjoint ni l'existence de mes enfants ;
- les règles de mutation permettaient une stratégie géographique assez fine (= demander un type de poste dans une zone réduite) alors que maintenant on demande un département dans lequel on est affecté selon les besoins (et normalement aussi selon ses compétences et ses goûts).
Bref, ce qui a été possible pour moi en 2018 ne l'est peut-être plus aujourd'hui. 

J'avoue avoir très mal dormi jusqu'à la parution du mouvement.

Oui c'est certain que les nouvelles règles d'affectation en sortie d'école ne sont plus du tout à l'avantage des "faux externes"...
Mais je dois dire que je n'en peux tellement plus de mon métier (sans arrêt tiraillée entre enseignement, recherche, tâches administratives super lourdes mais non reconnues, travail le soir, le WE, les vacances...) que je pense être prête à prendre le risque.

Une question vraiment importante pour moi du coup, pour ceux qui sont inspecteurs notamment : est ce que vous rencontrez des problèmes à prendre toutes vos vacances et RTT ? Est ce que cela vous arrive de rapporter du travail le soir ?

EN effet, ce que je recherche le plus, c'est un métier qui me permet de "couper" entre travail et vie privée, et de prendre du temps pour ma famille et pour moi...

Sauf télétravail ou travail en entreprise, je laisse tout au bureau : ordi, dossier, téléphone pro...
J'arrive dans les 3 premiers, je pars dans les 3 derniers : ça laisse assez de temps pour travailler !
Moi auss j'étais à la recherche d'une vraie coupure vie pro / vie privée et je suis ravie de ne plus partager mes soirées, week-ends et vacances avec l'EN.

Je prends toutes mes vacances et, parce que je travaille en autonomie, quand je veux : pas de continuité du service à assurer.

Le bonheur absolu quoi !

Enfin presque, ça reste le service public français, en plein déclin un peu partout... Mais bon, rien que de pouvoir avoir des vrais WE, des vraies vacances, ça serait juste déjà énorme...

Sans indiscrétion, tu arrives vers quelle heure, tu repars vers quelle heure ?

Et est ce que tu trouves le métier intéressant ? Sur le coup, je sais que vérificateur/trice n'est qu'un métier parmi d'autres finalement, mais j'avoue que c'est celui qui m'intéresserait le plus je pense. Ceci dit, les postes de vérificateur doivent être prisés, j'imagine ?

Merci en tout cas de prendre le temps de répondre, ça fait du bien de savoir un peu mieux où on s'apprête à vouloir aller, ça permet aussi de mieux mesurer les risques et les avantages à franchir le cap... Et en plus, je crois que je ne suis pas la seule intéressée par tes réponses, si j'ai bien compris !

A mon tour de poser des questions (après avoir lu les 28 pages qui précèdent) : je pense également à quitter le navire, depuis un moment déjà - la crise sanitaire actuelle étant un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les concours ne m'inquiètent pas (il y a du travail évidemment, mais j'ai une solide formation d'économiste et des souvenirs de maths qui ne sont pas trop lointains), la question du reclassement non plus (je suis encore en début de carrière, si on peut parler de carrière à l'EN, donc pas grand chose à perdre de tout façon) ; en revanche, comme beaucoup, la question de l'affectation me freine...

D'où mes questions :

- la formation, que ce soit pour les contrôleurs ou les inspecteurs, se fait forcément sur place dans un des deux ou trois centres évoqués sur ce fil ? La durée de cette formation est-elle toujours de 1 an, ou a-t-elle été réduite à 6 mois comme il en était question à un moment ?
- j'ai l'impression qu'il est beaucoup plus simple d'accéder à un poste en province en étant contrôleur qu'inspecteur, est-ce que je me trompe ?
- concernant les affectations, je ne suis pas sûre d'avoir compris comment ça fonctionnait : uniquement selon le rang au concours pour la première affectation, qui dure trois ans minimum, puis selon un autre critère pour les affectations suivantes... ?

Merci d'avance à ceux qui pourront me répondre, et à tous ceux qui ont déjà fourni des informations précieuses sur ce fil !

Danska a écrit:
- la formation, que ce soit pour les contrôleurs ou les inspecteurs, se fait forcément sur place dans un des deux ou trois centres évoqués sur ce fil ? La durée de cette formation est-elle toujours de 1 an, ou a-t-elle été réduite à 6 mois comme il en était question à un moment ?

Huit mois d'école chez les inspecteurs puis 4 mois de stage (avec des vacances tout de même). Pour les contrôleurs, c'est six et six.

Danska a écrit:- j'ai l'impression qu'il est beaucoup plus simple d'accéder à un poste en province en étant contrôleur qu'inspecteur, est-ce que je me trompe ?

Oui... et non ^^ L'an passé, obtenir la région parisienne a été difficile pour tout le monde (corollaire, la province était plus accessible). Mais avant le changement des règles de mutation, il était effectivement plus simple d'obtenir la province en tant que contrôleur.

Danska a écrit:- concernant les affectations, je ne suis pas sûre d'avoir compris comment ça fonctionnait : uniquement selon le rang au concours pour la première affectation, qui dure trois ans minimum, puis selon un autre critère pour les affectations suivantes... ?

Tu as bien compris. J'ajoute cependant un détail : le délai de la première affectation peut être réduit à un an pour cause de rapprochement conjoint. La situation prise en compte pour un mouvement au 1er septembre N est celle du 31/12/N-1.

Merci pour ces infos Modulo !

Je rebondis sur ta dernière réponse liée au rapprochement de conjoint : peut-il être mis en avant déjà en sortie d'école lors de la
première affectation ?

Merci pour les informations, Modulo. Ce qui veut dire minimum deux ans loin de mon conjoint et de mon jeune fils, potentiellement plus... Pas facile de prendre une décision. Je regrette de plus en plus de ne pas avoir passé ces concours à la fin de mes études plutôt que ceux de l'EN !

Non : c'est un an de formation loin de chez toi + éventuellement 1 an plus ou moins loin avant de pouvoir retenter ta chance au mouvement. 
Je suis allée en formation à Noisiel avec ma plus jeune fille. Les horaires sont compatibles, la charge de travail aussi. Je pouvais même la déposer à l'école tous les matins. Elle a apprécié de se trouver "fille unique" la semaine et a fait un bon CP.

Malheureusement j'aurais du mal à faire la même chose avec mon fils, qui est loin d'avoir l'âge d'être scolarisé

En tout cas ça fait bien un an de formation/stage + encore un an de première affectation = deux ans au loin avant de pouvoir espérer un rapprochement. Enfin, pas tout à fait si j'ai de la chance pour la première affectation, mais c'est risqué de partir sur cette idée... Je continue à y réfléchir, ça m'intéresse vraiment, mais il faut reconnaître qu'avec un enfant en bas âge et d'autres à venir, c'est un sacré frein. Des formations locales, partiellement à distance ou regroupées sur trois jours par semaine par exemple m'auraient bien arrangée !

D'ailleurs, tant que j'y pense, un autre élément sur lequel j'ai du mal à trouver des infos concrètes : dans quels types de bureaux peut travailler un contrôleur ou un inspecteur, en dehors des grandes structures de Paris ? Est-ce que ce sont des contrôleurs qui travaillent dans les centres des impôts locaux par exemple ?


Édit : et merci pour toutes tes interventions sur ce topic, c'est une mine d'informations utiles

Un contrôleur ou un inspecteur peuvent travailler dans un centre des impôts "local" pour les entreprises SIE ou les particuliers SIP mais aussi dans les services de direction départementale (sur des missions transverses comme les RH), dans des services liés au contrôle fiscal (en amont et en aval de mon métier), au recouvrement...
Il y aussi toute la gestion publique : gestion des budgets des collectivités locales : communes départements régions mais aussi hôpitaux ... dans des trésoreries.

Des métiers très différents accessibles avec un même grade !

Je crois que pour les inspecteurs, c'est comme pour les contrôleurs : on fait son stage sur son lieu de 1ere affectation, donc si tu as du bol, il n'y a que les mois d'école qui t'éloignent. On peut faire valoir sa situation familiale dès la première affectation en plus du rang au concours, mais il faut que le conjoint ne soit pas mobile. Certaines de mes collègues stagiaires contrôleuses en formation à Noisy le Grand et venant des Ardennes s'étaient montées une collocation de jeunes mamans avec leurs gosses à la crèche (je pense qu'il doit y avoir des places réservées par la DGFIP), les horaires des cours sont hyper compatibles avec une garde d'enfant en bas âge, par ailleurs il n'y a pas cours les vendredis aprem pour faciliter les retours en régions.

littleJulie a écrit:Un contrôleur ou un inspecteur peuvent travailler dans un centre des impôts "local" pour les entreprises SIE ou les particuliers SIP mais aussi dans les services de direction départementale (sur des missions transverses comme les RH), dans des services liés au contrôle fiscal (en amont et en aval de mon métier), au recouvrement...
Il y aussi toute la gestion publique : gestion des budgets des collectivités locales : communes départements régions mais aussi hôpitaux ... dans des trésoreries.

Des métiers très différents accessibles avec un même grade !

Merci pour toutes ces infos ! Dernière question (j'ai l'impression d'abuser un peu ) : on choisit son domaine d'exercice après obtention du concours, si je comprends bien ?


@mel93, vu son domaine d'activité hyper spécialisé, mon conjoint n'est clairement pas du genre mobile Par contre c'est lui qui resterait avec le petit, donc il faut qu'il soit d'accord aussi... Merci à toi aussi pour les infos en tout cas - ça reste une décision pas simple à prendre, mais au moins j'aurai toutes les cartes en main pour me décider.

On fait des voeux de domaine d'activité (en B : fiscalité perso / fiscalité des professionnels / gestion publique ; en A : fiscalité / gestion publique) en cours de formation et l'administration décide en fonction des besoins des services et des demandes.

A quel moment fait-on ces vœux ? A t'on le temps de voir un peu ce qui pourrait nous intéresser, grâce aux cours que l'on peut avoir, avant de faire les vœux ? Est ce que les postes de vérificateur sont très prisés ?
Bonne soirée

On n'a que très peu de temps avant de faire les vœux, seulement quelques semaines à l'ENFIP durant lesquelles il y a beaucoup de conférences et tables rondes pour présenter les différents métiers.
En 2018 j'avais fait des vœux département + "bloc fonctionnel" (contrôle fiscal, gestion fiscale, gestion publique d'Etat ou secteur public local), je ne sais pas si on peut encore choisir son bloc ou si on ne liste plus que les départements.
Une bonne moitié de ma promo avait été affectée en contrôle fiscal.

Danska a écrit:Merci pour les informations, Modulo. Ce qui veut dire minimum deux ans loin de mon conjoint et de mon jeune fils, potentiellement plus... Pas facile de prendre une décision. Je regrette de plus en plus de ne pas avoir passé ces concours à la fin de mes études plutôt que ceux [/b[b]]de l'EN !

Pareil! Pas ce concours, mais d'autres de la FP. Je m'en mords les doigts.
Un peu tard pour moi, mais je conseille à tous ceux qui le peuvent de se casser fissa de l'EN.

Marxou a écrit:

Danska a écrit:Merci pour les informations, Modulo. Ce qui veut dire minimum deux ans loin de mon conjoint et de mon jeune fils, potentiellement plus... Pas facile de prendre une décision. Je regrette de plus en plus de ne pas avoir passé ces concours à la fin de mes études plutôt que ceux [/b]de l'EN !

Pareil! Pas ce concours, mais d'autres de la FP. Je m'en mords les doigts.
Un peu tard pour moi, mais je conseille à tous ceux qui le peuvent de se casser fissa de l'EN.

Seul conseil sensé en effet...on est très loin d'avoir tout vu!

Balthazaard a écrit:Seul conseil sensé en effet...on est très loin d'avoir tout vu!

En effet... D'ailleurs, après avoir quitté le navire, l'idéal serait d'aller dans les universités et de partager son expérience afin de conseiller aux étudiants de se diriger dans d'autres voies. Lorsque je serai parti, c'est ce que je ferai auprès des étudiants en mathématiques et cela ne sera pas trop compliqué de leur proposer d'autres possibilités professionnelles, même dans le public.

Peinard a écrit:

Balthazaard a écrit:Seul conseil sensé en effet...on est très loin d'avoir tout vu!

En effet... D'ailleurs, après avoir quitté le navire, l'idéal serait d'aller dans les universités et de partager son expérience afin de conseiller aux étudiants de se diriger dans d'autres voies. Lorsque je serai parti, c'est ce que je ferai auprès des étudiants en mathématiques et cela ne sera pas trop compliqué de leur proposer d'autres possibilités professionnelles, même dans le public.

Je crois que sans qu'on ait besoin de se déplacer, les jeunes ont compris qu'il fallait absolument éviter ce métier. J'en connais beaucoup par mes relations, ma famille, leurs copains, et absolument  personne ne veut faire ce métier. Je serais bien en peine de citer parmi des dizaines un jeune qui a ne serait-ce qu'entrevu l'idée.  Soit ils sont dans des filières qui permettent d'éviter de "finir" dans l'EN (scientifiques économiques) , et c'est tout  sauf ça. Soit ils sont dans des filières littéraires, et ils bifurquent avant d'être coincés, soit carrément ils évitent ces filières cul de sac. Le ministère tape désormais dans les très jeunes étudiants, en proposant une bourse  d'"apprenti professeur".

Justement j'espère au moins convaincre quelques irréductibles de changer d'avis afin de leur épargner 10-15 ans d'enseignement, avant de fuir, dans des conditions de travail et salariales qui se dégraderont d'année en année, comme cela a été le cas depuis au moins 20 ans. Ceci dit, c'est plus facile à faire dans le cas des mathématiques.

Je pense la même chose, malheureusement. Je ne suis pas à l'EN, mais à l'ESR, mais ce n'est guère mieux. Et je suis de près ce qui ses passe à l'EN et je suis effarée, encore plus avec les derniers échos de ce que veut faire Blanquer de l'EN, il n'a absolument rien compris de ce qui se passe, c'est surréaliste...
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/01/26012021Article637472421238032434.aspx

Bon après, vu comme Blanquer est décrié actuellement, il y a peu de chances que tout cela se mette en place, mais rien que de l'avoir imaginé est juste dingue... Je me demande où va la France, si les enseignants qui seront recrutés pour former les jeunes d'ici quelques temps, le seront simplement tous ou presque parce qu'ils n'auront absolument rien trouvé d'autre...

Je me demande ce qu'il en est dans les autres ministères, et notamment si le Ministère des finances est quand même plus épargné ? Qu'en pensez vous ceux qui y sont ?

Bon dimanche

danoo a écrit:Je pense la même chose, malheureusement. Je ne suis pas à l'EN, mais à l'ESR, mais ce n'est guère mieux. Et je suis de près ce qui ses passe à l'EN et je suis effarée, encore plus avec les derniers échos de ce que veut faire Blanquer de l'EN, il n'a absolument rien compris de ce qui se passe, c'est surréaliste...http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/01/26012021Article637472421238032434.aspx

Bon après, vu comme Blanquer est décrié actuellement, il y a peu de chances que tout cela se mette en place, mais rien que de l'avoir imaginé est juste dingue... Je me demande où va la France, si les enseignants qui seront recrutés pour former les jeunes d'ici quelques temps, le seront simplement tous ou presque parce qu'ils n'auront absolument rien trouvé d'autre...

Je me demande ce qu'il en est dans les autres ministères, et notamment si le Ministère des finances est quand même plus épargné ? Qu'en pensez vous ceux qui y sont ?

Bon dimanche

Blanquer a tout compris au contraire, mais il fait partie d'un gouvernement dont la feuille de route néolibérale est de tout casser, d'aller encore plus loin que le gouvernement précédent, déjà dans cette logique destructrice (réformes de la santé, du code du travail, de l'école...) et qui d'ailleurs a accouché d'une bonne partie des politiciens qui nous cognent aujourd'hui dessus. Les dégâts déjà causés sont à mon avis irréparables à terme, vu le temps qu'il faut pour inverser la vapeur : remettre un bac digne de ce nom, donc anticiper avec les niveaux précédents qui sont saccagés, remettre à flots les universités, rendre au métier d'enseignant ses lettres de noblesse... Il aura fallu beaucoup moins de temps pur tout briser, et je sais que je ne verrai pas ça.

Bonjour à tous,

Je suis un mari d'une professeure des écoles qui a, elle aussi, des envies d'ailleurs depuis quelques temps... Ses questions sont multiples, notamment sur ses possibilités de bouger de l'EN, les conditions financières... Mais surtout je vois qu'au quotidien elle n'en peut plus, et comme nombre d'entre vous est envahie par son métier, elle travaille tous les soirs, le week-end (coucou les livrets ce dimanche !) et bien sûr pendant les vacances. Elle a le sentiment de ne jamais couper, ce qui est vrai, et c'est le cas de beaucoup d'enseignants. Nerveusement elle a désormais plus souvent des bas que de hauts. Nous avons 3 enfants, et bien sûr nous voulons en profiter. Pas de problème de garde (le plus petit est au collège). De mon côté je suis assez disponible (évidemment pas mal de télétravail en ce moment) et salairé d'un organisme de sécurité sociale, donc avec un temps de travail de 39h maitrisé au cadre légal (5 semaines de congés + 19 jrs de rtt). Nous essayons donc de trouver des portes de sortie : le ministère de finances en est une. Ma femme a 44 ans ce mois-ci, concours obtenu en 2001, indice 590 (cl. 9) en décembre 2020. J'ai lu le fil depuis le début. Vos expériences font "envie"... et j'ai essayé de bien tout saisir mais il nous reste des questions / confirmations...
- Tout d'abord, du point de vue de la rémunération, je crois avoir compris qu'elle est "à la croisée des chemins" en ce qui concerne le passage de l'EN vers le ministère des finances : elle se situe au "max" des grades de contrôleur catégorie B. Plus elle avance (bon en même temps, on est tranquille ça n'avancera plus beaucoup) plus elle sera "obligée" de passer sur le concours inspecteur de catégorie A si elle ne veut pas perdre son indice (et garder sa rémunération). J'ai lu que certains étant à 700 / 800 doivent passer le concours d'inspecteur dans l'année du stage de contrôleur pour ne pas perdre leur indice, puisque la titularisation vaut "fixation" de l'indice, est-ce que j'ai tout bien compris ? Du coup est-ce que vous me confirmez que c'est le bon moment pour le concours de contrôleur de catégorie B ? La question financière n'est pas essentielle mais il nous faut la prendre en compte,
- Concernant le concours en lui-même, j'ai cru comprendre que c'est faisable, moyennant bien sûr un minimum d'investissement. Pour celles et ceux qui ont passé le pas, l'EN permet-elle de dégager des heures de préparation ? par exemple par "la période de professionnalisation" qui semble être un dispositif de formation professionnelle (pas très connu visiblement). Est-ce que cela parle à quelqu'un ?
- Après avoir eu le concours, il y a une période de formation qui dure 1 an, à Clermont-Ferrand c'est bien cela ?
[Édit]
En fait 6 mois + 6 mois de stage
[\Edit]
La scolarité est-elle organisée afin de pouvoir permettre un minimum de retour dans sa région le week-end ? (je viens de lire : pas de scolarité le vendredi aprem ?). Cet élément lui fait peur, et ne s'imagine pas loin de nous pour l'instant.
- L'affectation à l'issue de la formation : c'est évidemment une grande question. Elle n'est "pas du tout mobile", et souhaite rester en Haute-Garonne évidemment. La présence du conjoint (non mobile, comment le justifier ?) et des 3 enfants au foyer est-elle une aide ? ou n'est-elle tout simplement pas ou peu prise en compte par l'administration ? Si j'ai bien lu, elle pourrait "refuser" son admission si l'affectation ne lui convient pas ? et dans ce cas renoncer au bénéfice de son concours ou celui-ci est-il gardé 1 an par exemple ? à quelle période se joue tout cela ? Je vois que les résultats de cette année sont prévus en mars 2021, l'affectation est connue à quel moment ? Justement, cette affectation se fait-elle aussi selon le domaine Particuliers / Pro / finances publiques ?

J'ai bien conscience du pavé que viens de poster :-D, merci de nous avoir lu et de toutes les réponses/pistes/aides/témoignages que vous pourrez nous apporter. Merci à tous pour tous les témoignages que vous partagez, cela donne espoir aux plus démotivés de l'EN.