- moiNiveau 10
Coucou à tous,
Cette année encore, je ne vais pas inscrire mes élèves à collège au cinéma. Mais il est vrai que mon coeur balance...
1) il est intéressant de les emmener voir des films que seuls ils n'auraient jamais regardé
2) certains ne vont jamais au cinéma
mais...
3) comment exploiter efficacement ces films
4) comment les intégrer dans une séqeunce quand on connait tardivement les titres (et puis même, pour certains films, c'est mission impossible!)
5) comment les étudier en classe alors que l'on ne doit pas posséder le DVD (travail sur leurs souvenirs?)
6) je ne suis pas une spécilaiste de l'étude de l'image et encore moins de l'image mobile...
Et vous, que faites-vous? Qu'en pense-vous?
Cette année encore, je ne vais pas inscrire mes élèves à collège au cinéma. Mais il est vrai que mon coeur balance...
1) il est intéressant de les emmener voir des films que seuls ils n'auraient jamais regardé
2) certains ne vont jamais au cinéma
mais...
3) comment exploiter efficacement ces films
4) comment les intégrer dans une séqeunce quand on connait tardivement les titres (et puis même, pour certains films, c'est mission impossible!)
5) comment les étudier en classe alors que l'on ne doit pas posséder le DVD (travail sur leurs souvenirs?)
6) je ne suis pas une spécilaiste de l'étude de l'image et encore moins de l'image mobile...
Et vous, que faites-vous? Qu'en pense-vous?
- CilouNiveau 7
dans mon collège, c'est la collègue d'espagnol qui s'en occupe depuis des années. Elle reçoit vers la fin d'année scolaire la liste de films exploitables, et on se réunit tous pr les choisir selon les niveaux choisis...En fait, on est quelques profs de plusieurs disciplines à les exploiter ensuite en classe selon le sujet. Moi je distribue les fiches avant, on les lit ensemble et j'organise au moins un petit débat après la projection...cette année, on a par ex vu l'enfant noir et j'ai fait une séance avec comparaison d'extraits du livre...Les 3è ont vu un film sur l'Espagne (je ne sais plus le titre) et ont bossé dessus en espagnol, français, et histoire...
Tout dépend des sujets et de la matière exploitable...chacun y met sa contrib' selon....donc on ne les intègre pas forcèment dans une séquence (sauf si...)mais ça fait l'objet de "séance décrochée" bien souvent!
Tout dépend des sujets et de la matière exploitable...chacun y met sa contrib' selon....donc on ne les intègre pas forcèment dans une séquence (sauf si...)mais ça fait l'objet de "séance décrochée" bien souvent!
- MSFidèle du forum
J'ai toujours refusé d'y participer par principe : ce sont encore les profs de français qui s'y collent alors que beaucoup de matières sont concernées.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- moiNiveau 10
Cilou, je jalouse une telle équipe!
Jamais, dans aucun collège (et j'en ai fait beaucoup: j'ai été MA puis TZR durant 13 ans!) je n'ai vu quelqu'un d'autre que le rpof de français s'y coller!
Mais je garde en tête ton idée de partage; je vais en parler à la rentrée et on verra bien...
Jamais, dans aucun collège (et j'en ai fait beaucoup: j'ai été MA puis TZR durant 13 ans!) je n'ai vu quelqu'un d'autre que le rpof de français s'y coller!
Mais je garde en tête ton idée de partage; je vais en parler à la rentrée et on verra bien...
- CilouNiveau 7
oui c'est un petit collège (une vingtaine de profs) et on se serre tous les coudes pour n'importe quel projet...y'a qu'à voir la participation de tous à la fête de fin d'année, même si bcp de profs ne faisaient pas de représentation, ils étaient tous là, solidaires et à notre écoute (j'ai craqué nerveusement la veille, ils étaient tous à mes petits soins et j'ai même retrouvé des gateaux de la cantine dans mon sac...alors que je n'étais pas allée manger!)
- LonieNeoprof expérimenté
Oui, c'est vrai, c'est très intéressant d epouvoir travailler ainsi en équipe.
Je l'ai fait deux ans : l'année dernière, je consacrais une heure après le visionnage pour débattre un peu, puis travail d'écriture.
Certes, c'est très restreint comme exploitation, mais avec 4h de frç en 4ème, je ne vois pas comment y consacrer plus de temps.
Sinon, si cette année je peux inscrire une classe (et selon ls films sélectionnés dans mon académie), je le ferai sans hésiter : cela leur fait découvrir vraiment autre chose (merveilleux souvenirs du film muet de Keaton avec mes 5èmes il y a deux ans, par exemple)
Je l'ai fait deux ans : l'année dernière, je consacrais une heure après le visionnage pour débattre un peu, puis travail d'écriture.
Certes, c'est très restreint comme exploitation, mais avec 4h de frç en 4ème, je ne vois pas comment y consacrer plus de temps.
Sinon, si cette année je peux inscrire une classe (et selon ls films sélectionnés dans mon académie), je le ferai sans hésiter : cela leur fait découvrir vraiment autre chose (merveilleux souvenirs du film muet de Keaton avec mes 5èmes il y a deux ans, par exemple)
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- moiNiveau 10
Mon collège est également petit; les profs sont supers; la fête de fin d'année relativement réussie, l'entraide dans les coups durs bien présente également ... mais pour le travail d'équipe tel que tu le décris, c'est nettement plus restreint!
- neoSage
Dans mon collège, l'équipe de français a décidé de limiter à partir de cette année les projets impliquant des sorties, et il ne pourra plus y avoir qu'un projet par classe (par exemple soit cinéma, soit théâtre, mais pas les deux).
Les deux arguments principaux : les élèves perdent trop d'heures de cours avec la multiplication des sorties, et par ailleurs les sorties posent des problèmes d'organisation (les personnels de vie scolaire ne sont pas assez nombreux, les CPE ne tiennent pas à ce que les surveillants soient réquisitionnés pour accompagner des sorties alors que nous avons besoin d'eux sur place ; et lorsque les accompagnateurs sont des enseignants, cela fait encore des heures de cours perdues pour les autres classes, donc là encore il faut limiter).
Les deux arguments principaux : les élèves perdent trop d'heures de cours avec la multiplication des sorties, et par ailleurs les sorties posent des problèmes d'organisation (les personnels de vie scolaire ne sont pas assez nombreux, les CPE ne tiennent pas à ce que les surveillants soient réquisitionnés pour accompagner des sorties alors que nous avons besoin d'eux sur place ; et lorsque les accompagnateurs sont des enseignants, cela fait encore des heures de cours perdues pour les autres classes, donc là encore il faut limiter).
- IsiaSage
et pourquoi pas des parents accompagnateurs comme au primaire ????
(c'est une question sérieuse... ne pas s'offusquer !)
(c'est une question sérieuse... ne pas s'offusquer !)
- moiNiveau 10
ou d'anciens collègues à la retraite ? (cela se fait chez nous pour les voyages scolaires...)
- miss sophieExpert spécialisé
Dans mon (petit) collège, nous sommes peu nombreux à nous investir dans
Collège au cinéma, et principalement professeurs de français (trois),
mais pas que : la coordonnatrice est prof d'histoire-géo et les
collègues d'arts ou d'espagnol se raccrochent au projet selon les films.
Concernant les questions posées :
3) Je crois qu'il ne faut pas être trop ambitieux car effectivement, étudier un film prend du temps et nous avons un programme de littérature et de langue déjà bien chargé. Néanmoins, l'étude de l'image fait partie de nos programmes et cette ouverture culturelle est importante pour beaucoup d'élèves. Je pense donc qu'en l'absence d'une réelle séquence d'étude de l'œuvre-film, il faut prévoir un travail ciblé, quelque chose de modeste mais de pertinent par rapport au film et permettant aux élèves de dépasser leur vision forcément limitée. J'essaie toujours de passer par trois étapes : un bilan oral collectif sur ce qu'ont compris (ou pas) les élèves et ce qu'ils ont ressenti ; l'étude d'une séquence du film, soit à partir de la vidéo, soit à partir des photogrammes reproduits sur les fiches distribuées aux élèves ; au moins un axe d'approche plus large sur le genre, la construction ou la visée du film.
4) Quand c'est mission impossible, et bien tant pis ! L'étude du film se fait alors de manière décrochée, parallèle. Mais il y a souvent moyen de trouver un rapport pour justifier l'intégration du film dans la séquence : l'an dernier, "Persépolis" ouvrait ma séquence sur l'autobiographie, "Le bal des vampires" fermait celle sur "Rire au Moyen Age" (le lien ? la parodie, que l'on venait d'étudier dans le Roman de Renart)... Certains collègues font une séquence annuelle "Collège au cinéma".
5) Il me semble qu'on a le droit de montrer une partie du film, c'est la diffusion intégrale qui est interdite. Le problème se pose plutôt pour certains des films sélectionnés, qui sont introuvables en DVD !
6) Sans être des spécialistes, nous sommes tout à fait aptes à étudier l'image, même mobile. Il y a quelques notions techniques à intégrer (de même que nous avons dû apprendre par exemple les différentes figures de style pour l'étude des textes), mais rien d'extraordinaire. J'ajoute que les dossiers donnés aux professeurs sur les films projetés sont très complets et permettent presque d'en préparer l'étude sans les avoir vus (ce qui est parfois le cas quand il n'y a pas de "prévisionnage" et qu'on n'a pas le DVD...).
Collège au cinéma, et principalement professeurs de français (trois),
mais pas que : la coordonnatrice est prof d'histoire-géo et les
collègues d'arts ou d'espagnol se raccrochent au projet selon les films.
Concernant les questions posées :
moi a écrit:
3) comment exploiter efficacement ces films
4) comment les intégrer dans une séqeunce quand on connait tardivement les titres (et puis même, pour certains films, c'est mission impossible!)
5) comment les étudier en classe alors que l'on ne doit pas posséder le DVD (travail sur leurs souvenirs?)
6) je ne suis pas une spécilaiste de l'étude de l'image et encore moins de l'image mobile...
3) Je crois qu'il ne faut pas être trop ambitieux car effectivement, étudier un film prend du temps et nous avons un programme de littérature et de langue déjà bien chargé. Néanmoins, l'étude de l'image fait partie de nos programmes et cette ouverture culturelle est importante pour beaucoup d'élèves. Je pense donc qu'en l'absence d'une réelle séquence d'étude de l'œuvre-film, il faut prévoir un travail ciblé, quelque chose de modeste mais de pertinent par rapport au film et permettant aux élèves de dépasser leur vision forcément limitée. J'essaie toujours de passer par trois étapes : un bilan oral collectif sur ce qu'ont compris (ou pas) les élèves et ce qu'ils ont ressenti ; l'étude d'une séquence du film, soit à partir de la vidéo, soit à partir des photogrammes reproduits sur les fiches distribuées aux élèves ; au moins un axe d'approche plus large sur le genre, la construction ou la visée du film.
4) Quand c'est mission impossible, et bien tant pis ! L'étude du film se fait alors de manière décrochée, parallèle. Mais il y a souvent moyen de trouver un rapport pour justifier l'intégration du film dans la séquence : l'an dernier, "Persépolis" ouvrait ma séquence sur l'autobiographie, "Le bal des vampires" fermait celle sur "Rire au Moyen Age" (le lien ? la parodie, que l'on venait d'étudier dans le Roman de Renart)... Certains collègues font une séquence annuelle "Collège au cinéma".
5) Il me semble qu'on a le droit de montrer une partie du film, c'est la diffusion intégrale qui est interdite. Le problème se pose plutôt pour certains des films sélectionnés, qui sont introuvables en DVD !
6) Sans être des spécialistes, nous sommes tout à fait aptes à étudier l'image, même mobile. Il y a quelques notions techniques à intégrer (de même que nous avons dû apprendre par exemple les différentes figures de style pour l'étude des textes), mais rien d'extraordinaire. J'ajoute que les dossiers donnés aux professeurs sur les films projetés sont très complets et permettent presque d'en préparer l'étude sans les avoir vus (ce qui est parfois le cas quand il n'y a pas de "prévisionnage" et qu'on n'a pas le DVD...).
- iconophileNiveau 8
Bien d'accord avec Miss Sophie. Pas la peine de fixer la barre trop haut. Mais oui il faut participer. Par principe (mais pas du tout le même que MS !!)
- Parce que cette action concerne deux ministères et la fédération des exploitants de salle
- Parce que certains élèves découvriront la force du grand écran (vs le petit écran qui réduit bcp l'impact sur le spectateur
- Parce que les élèves verront des films qu'ils n'auraient jamais l'idée de regarder
-Parce que c'est une bonne occasion de montrer que les images aussi ont un langage et que tout être humain doit en apprendre les subtilités
- Parce que l'image fait en effet partie des programmes
Etc.
Et voici quelques sites pour trouver des ressources :
http://www.lux-valence.com/image/fi...
site de Collège au Cinéma (fiche pédagogique, piste de travail)
http://www.abc-lefrance.com/fiches/...
site du cinéma Le France de Saint-Etienne (fiche sur le film)
http://www.ac-nancy-metz.fr/cinemaV/
site national
http://www.crdp.ac-lyon.fr/-ELEVES-AU-CINEMA-.html
Site des CERISE de Lyon
- Parce que cette action concerne deux ministères et la fédération des exploitants de salle
- Parce que certains élèves découvriront la force du grand écran (vs le petit écran qui réduit bcp l'impact sur le spectateur
- Parce que les élèves verront des films qu'ils n'auraient jamais l'idée de regarder
-Parce que c'est une bonne occasion de montrer que les images aussi ont un langage et que tout être humain doit en apprendre les subtilités
- Parce que l'image fait en effet partie des programmes
Etc.
Et voici quelques sites pour trouver des ressources :
http://www.lux-valence.com/image/fi...
site de Collège au Cinéma (fiche pédagogique, piste de travail)
http://www.abc-lefrance.com/fiches/...
site du cinéma Le France de Saint-Etienne (fiche sur le film)
http://www.ac-nancy-metz.fr/cinemaV/
site national
http://www.crdp.ac-lyon.fr/-ELEVES-AU-CINEMA-.html
Site des CERISE de Lyon
- AnacycliqueÉrudit
C'est chouette, tu as déjà plein de bons conseils.
Il y a deux ans, mêmes craintes. Je trouvais que les projections n'allaient pas du tout avec le pgm de 5° !
Rassure-toi : on fait qq séances avant ou après la projo, et en tirant les choses par les cheveux, on trouve toujours !
L'essentiel est d'accepter, comme le disent miss sophie et d'autres, de ne pas travailler tous les points intéressants d'un film.
Fais-toi confiance: les films tomberont au poil dans ta progression, si tu le décides. On est assez futés pour trouver un angle d'attaque qui colle avec les cours.
Il y a deux ans, mêmes craintes. Je trouvais que les projections n'allaient pas du tout avec le pgm de 5° !
Rassure-toi : on fait qq séances avant ou après la projo, et en tirant les choses par les cheveux, on trouve toujours !
L'essentiel est d'accepter, comme le disent miss sophie et d'autres, de ne pas travailler tous les points intéressants d'un film.
Fais-toi confiance: les films tomberont au poil dans ta progression, si tu le décides. On est assez futés pour trouver un angle d'attaque qui colle avec les cours.
- moiNiveau 10
Merci pour tous vos précieux conseils et encouragements
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"Il existe un autre monde mais il est dans celui-ci." (W.B. Yeats)
- LAURENCENOELNiveau 1
Pour ma première année en 6ème (lettres), je propose en lien avec les objets d'étude :
La jeune fille sans mains (Monstres et merveilles) Laudenbach, en lien avec cette séquence et pour ouvrir celle sur les récits de création Le voyage de Chihiro, Miyazaki, (la transformation en cochon existe chez Ulysse). Fantastic M. Fox de Wes Anderson me permet de revenir sur la question de la ruse . Auriez vous d'autres propositions ? Merci
La jeune fille sans mains (Monstres et merveilles) Laudenbach, en lien avec cette séquence et pour ouvrir celle sur les récits de création Le voyage de Chihiro, Miyazaki, (la transformation en cochon existe chez Ulysse). Fantastic M. Fox de Wes Anderson me permet de revenir sur la question de la ruse . Auriez vous d'autres propositions ? Merci
- LAURENCENOELNiveau 1
En fait je viens d'arriver dans un collège à l'étranger et je vais proposer cet atelier dès lundi. Mais pourquoi ne pourrais je pas choisir ma programmation en fait ? Elle est en lien avec le programme des 6ème... Merci
- EdithWGrand sage
Parce que la programmation est souvent faite au niveau départemental, pour projection dans des salles de cinéma, et avec une formation des enseignants, qui doit nécessairement se faire sur un nombre limité de films (3 ou 4). C'est comme ça que ça se passe chez nous. D'où notre non-participation d'ailleurs. Le choix des films étant le coeur du dispositif selon moi, si je ne suis pas d'accord avec ceux qui ont choisi, on ne participe pas.
Je sais que ça peut exister aussi à l'étranger, j'ai entendu parler de projections dans les centres culturels français en lien avec les établissements AEFE.
Après, libre à chacun de puiser dans le catalogue et de se faire son propre petit programme, mais ça ne peut pas être appelé "collège au cinéma" dispositif très cadré.
Je sais que ça peut exister aussi à l'étranger, j'ai entendu parler de projections dans les centres culturels français en lien avec les établissements AEFE.
Après, libre à chacun de puiser dans le catalogue et de se faire son propre petit programme, mais ça ne peut pas être appelé "collège au cinéma" dispositif très cadré.
- ProvenceEnchanteur
LAURENCENOEL a écrit:En fait je viens d'arriver dans un collège à l'étranger et je vais proposer cet atelier dès lundi. Mais pourquoi ne pourrais je pas choisir ma programmation en fait ? Elle est en lien avec le programme des 6ème... Merci
Proposes-tu ces film sur tes heures de cours ou en dehors ?
- LAURENCENOELNiveau 1
Bonsoir,
je pense les proposer en dehors des heures de cours, afin que d'autres classes puissent y assister. Ou alors, nous avions organisé cela en France sur une semaine, le collège pourrait ainsi vivre au rythme du cinéma..
Je vais changer l'appellation afin de ne pas empiéter sur le dispositif très encadré qui existe en France et auquel je participais lorsque j'étais enseignante dans le 93.
Belle soirée à toutes et tous
L
je pense les proposer en dehors des heures de cours, afin que d'autres classes puissent y assister. Ou alors, nous avions organisé cela en France sur une semaine, le collège pourrait ainsi vivre au rythme du cinéma..
Je vais changer l'appellation afin de ne pas empiéter sur le dispositif très encadré qui existe en France et auquel je participais lorsque j'étais enseignante dans le 93.
Belle soirée à toutes et tous
L
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