Longueur texte LA lycée

Je suis en train de travailler sur mon premier GT théâtral et je m'interroge sur la longueur admise et standard des textes de LA, j'ai peur que mes découpages soient un peu longs. J'aurais des 1re S l'an prochain et j'arrive parfois à 80 lignes (Le Malade imaginaire) ou 90 vers pour Ruy Blas. Sachant que ce sont des extraits théâtraux et que ce ne sont donc pas des lignes "pleines", pensez-vous que je sois quand même trop ambitieuse. Je n'arrive pas à me résoudre à faire plus court sans dénaturer les textes.

selampru a écrit:Je suis en train de travailler sur mon premier GT théâtral et je m'interroge sur la longueur admise et standard des textes de LA, j'ai peur que mes découpages soient un peu longs. J'aurais des 1re S l'an prochain et j'arrive parfois à 80 lignes (Le Malade imaginaire) ou 90 vers pour Ruy Blas. Sachant que ce sont des extraits théâtraux et que ce ne sont donc pas des lignes "pleines", pensez-vous que je sois quand même trop ambitieuse. Je n'arrive pas à me résoudre à faire plus court sans dénaturer les textes.

Quels extraits?

Il s'agit pour le Malade imaginaire de la scène 5 de l'acte I et pour Ruy Blas de la scène 5 de l'acte III. Mon groupement est très classique sur les relations maître-valet. J'ai fait débuter le premier à "Quoi ! Monsieur, vous auriez fait ce dessein burlesque ?" jusqu'à "TOINETTE se sauve de lui.- Il est de mon devoir de m'opposer aux choses qui vous peuvent déshonorer." avec une version alternative qui intégrerait les jeux de scène finaux: de "TOINETTE.- Ma foi, monsieur, voulez-vous qu'en amie je vous donne un conseil ?" jusqu'à "ARGAN se jette dans sa chaise, étant las de courir après elle.- Ah!ah!je n'en puis plus . Voilà pour me faire mourir."
Pour le second, de "DON SALLUSTE.- Eh bien ! Comment cela va-t-il ? " jusqu'à " Oh ! Vous êtes un homme effrayant." car je trouvais intéressant l'échange des costumes au début.

Peut-être que tu pourrais prendre pour repère le nombre de mots?  
Voici ce qu'on trouve sur Eduscol:

La longueur de l'extrait
La longueur du texte ou de l'extrait à étudier ne peut être fixée dans l'absolu. Elle dépend en fait de la question posée et des éléments de réponse à rechercher dans le texte. On s'en tiendra donc à une limite inférieure (une demi-page, ou moins dans le cas d'une forme poétique brève...) et à une limite supérieure (une page et demie, éventuellement deux pages pour un texte théâtral).

Si c'est long, je les préviens qu'ils seront probablement interrogés sur un extrait de l'extrait; je l'écris sur le descriptif.
Quant à la plénitude des lignes... je crains que leur densité ne compense leur (relative) brièveté, en particulier pour les vers !

Cette année j'ai présenté plusieurs textes longs: des scènes de Lucrece Borgia et la totalité du premier chapitre de la Peste.

Comme Nlm,  je préviens les élèves. 
Pas de souci à signaler. 

Cela peut se comprendre, ne t'inquiète pas.

Merci pour vos réponses. J'ai conscience de la densité de certains passages, en particulier Ruy Blas, je le ferai donc figurer sur mon descriptif ou j'adapterai après l'étude du premier texte si je vois que les élèves sont perdus.

Personnellement, je n'aime pas trouver sur une liste des extraits très longs (je parle de 6 à 10 pages) de théâtre, parfois de roman comme je l'ai déjà vu.
On ne sait jamais dans ce cas là comment l'extrait a été étudié et soit on laisse l'extrait tel qu'il est et ça donne du délayage blablateux, soit c'est à l'examinateur d'improviser un découpage, et c'est très déstabilisant pour l'élève.
Je ne vois pas, pour ma part, ce qui empêche de délimiter un passage précis de L.A tout en étudiant l'ensemble de la scène en classe. Je sais bien que c'est pour que l'élève maîtrise son travail au lieu de réciter sa leçon, mais bon, à l'heure actuelle et avec le niveau actuel, a-t-on vraiment besoin de mettre des élèves  (et des examinateurs...) en difficulté supplémentaire?
Dans tous les cas, oui, c'est bien de renseigner aussi précisément que possible le descriptif.

Je n'interroge pas quand c'est trop long (consigne académique), car c'est pénaliser l'élève ou le destabiliser suivant si on donne le tout ou une partie.