- Philippus magisterNiveau 7
Bonjour à tous,
je vais retrouver le grec en terminale à la rentrée, après de longues années d'interruption. Je suis à la recherche d'explications de textes et d'aides pédagogiques diverses, de type "livre du maître" (pour les interrogations philosophiques en particulier) je n'ai pas grand chose de vraiment utilisable en classe et je repars un peu à zéro. Je vois des sites payants sur Internet et je répugne à faire tourner de pareils commerces.
merci pour vos conseils.
XAIPE
je vais retrouver le grec en terminale à la rentrée, après de longues années d'interruption. Je suis à la recherche d'explications de textes et d'aides pédagogiques diverses, de type "livre du maître" (pour les interrogations philosophiques en particulier) je n'ai pas grand chose de vraiment utilisable en classe et je repars un peu à zéro. Je vois des sites payants sur Internet et je répugne à faire tourner de pareils commerces.
merci pour vos conseils.
XAIPE
- LeodaganFidèle du forum
Les rapports de jury de capes et d'agrégation de LC (facile à trouver gratuitement): il y a beaucoup de remarques qui peuvent aider à s'y remettre, y compris sur des textes philosophiques (Platon tombe souvent à l'oral).
La collection "les intégrales de philo" n'est pas si mal (texte avec notes).
Les Belles lettres ont publié des textes pour le bac dans une collection spéciale: extraits avec explication, vocabulaire. J'ai travaillé sur Euripide l'année du bac, c'était plutôt bien.
http://ec56229aec51f1baff1d-185c3068e22352c56024573e929788ff.r87.cf1.rackcdn.com/attachments/large/8/7/8/000969878.jpg
Un manuel de vocabulaire comme Fontoynont comporte des textes d'orateurs et de philosophes avec des remarques de fond utiles.
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/31m4zkn2aWL._SX321_BO1,204,203,200_.jpg
Et les nombreuses éditions de poche avec notes de Platon, Aristote (texte français seul, mais analyse de termes grecs fréquente, quelle que soit l'édition).
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/811zPlDJcOL.jpg
Avec ces éléments de base, on doit pouvoir arriver à quelque chose !
La collection "les intégrales de philo" n'est pas si mal (texte avec notes).
Les Belles lettres ont publié des textes pour le bac dans une collection spéciale: extraits avec explication, vocabulaire. J'ai travaillé sur Euripide l'année du bac, c'était plutôt bien.
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Un manuel de vocabulaire comme Fontoynont comporte des textes d'orateurs et de philosophes avec des remarques de fond utiles.
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Et les nombreuses éditions de poche avec notes de Platon, Aristote (texte français seul, mais analyse de termes grecs fréquente, quelle que soit l'édition).
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Avec ces éléments de base, on doit pouvoir arriver à quelque chose !
- Philippus magisterNiveau 7
Merci infiniment.
Voilà des pistes que je vais explorer.
à bientôt.
XAIPE!
Voilà des pistes que je vais explorer.
à bientôt.
XAIPE!
- AphrodissiaMonarque
Bonjour Philippus; j'espère que ça ne te dérange pas trop que j'utilise ton fil plutôt que d'en créer un nouveau. J'ai besoin de l'aide des collègues à mon tour. C'est pour moi une grande première que d'enseigner le grec. J'ai commencé à élaborer une séquence mais je n'ai peut-être pas suffisamment lu les IO, je n'ai rien trouvé au sujet de la longueur des textes.
Pour le moment, j'ai prévu ceci:
Partie 1 : La mort de Socrate
Objet d’étude : Interrogations philosophiques (Figures de philosophe / L’homme et l’au-delà).
4 extraits du Phédon de Platon.
Extrait 1 : Les derniers jours de Socrate (59d - 60c)
Extrait 2 : La philosophie est la méditation de la mort (64a - 64b)
Extrait 3 : La purification de l’âme (67c - 67e)
Extrait 4 : Mort de Socrate (117b – 118a)
De ces deux extraits, lequel a la longueur attendue pour un texte d'étude?
Pour le moment, j'ai prévu ceci:
Partie 1 : La mort de Socrate
Objet d’étude : Interrogations philosophiques (Figures de philosophe / L’homme et l’au-delà).
4 extraits du Phédon de Platon.
Extrait 1 : Les derniers jours de Socrate (59d - 60c)
Extrait 2 : La philosophie est la méditation de la mort (64a - 64b)
Extrait 3 : La purification de l’âme (67c - 67e)
Extrait 4 : Mort de Socrate (117b – 118a)
De ces deux extraits, lequel a la longueur attendue pour un texte d'étude?
- extrait 1:
- (Φαίδων)
Ἐγώ σοι ἐξ ἀρχῆς πάντα πειράσομαι διηγήσασθαι. (59d) Ἀεὶ γὰρ δὴ καὶ τὰς πρόσθεν ἡμέρας εἰώθεμεν φοιτᾶν καὶ ἐγὼ καὶ οἱ ἄλλοι παρὰ τὸν Σωκράτη, συλλεγόμενοι ἕωθεν εἰς τὸ δικαστήριον ἐν ᾧ καὶ ἡ δίκη ἐγένετο· πλησίον γὰρ ἦν τοῦ δεσμωτηρίου. περιεμένομεν οὖν ἑκάστοτε ἕως ἀνοιχθείη τὸ δεσμωτήριον, διατρίβοντες μετ᾽ ἀλλήλων, ἀνεῴγετο γὰρ οὐ πρῴ· ἐπειδὴ δὲ ἀνοιχθείη, εἰσῇμεν παρὰ τὸν Σωκράτη καὶ τὰ πολλὰ διημερεύομεν μετ᾽αὐτοῦ. καὶ δὴ καὶ τότε πρῳαίτερον συνελέγημεν· τῇ γὰρ προτεραίᾳ (ἡμέρᾳ) (59e) ἐπειδὴ ἐξήλθομεν ἐκ τοῦ δεσμωτηρίου ἑσπέρας, ἐπυθόμεθα ὅτι τὸ πλοῖον ἐκ Δήλου ἀφιγμένον εἴη. Παρηγγείλαμεν οὖν ἀλλήλοις ἥκειν ὡς πρῳαίτατα εἰς τὸ εἰωθός. Καὶ ἥκομεν καὶ ἡμῖν ἐξελθὼν ὁ θυρωρός, ὅσπερ εἰώθει ὑπακούειν, εἶπεν περιμένειν καὶ μὴ πρότερον παριέναι ἕως ἂν αὐτὸς κελεύσῃ· « Λύουσι γάρ », ἔφη, « οἱ ἕνδεκα Σωκράτη καὶ παραγγέλλουσιν ὅπως ἂν τῇδε τῇ ἡμέρᾳ τελευτᾷ ». Οὐ πολὺν δ᾽ οὖν χρόνον ἐπισχὼν ἧκεν καὶ ἐκέλευεν ἡμᾶς εἰσιέναι. εἰσιόντες οὖν (60a) κατελαμβάνομεν τὸν μὲν Σωκράτη ἄρτι λελυμένον, τὴν δὲ Ξανθίππην - γιγνώσκεις γάρ - ἔχουσάν τε τὸ παιδίον αὐτοῦ καὶ παρακαθημένην. Ὡς οὖν εἶδεν ἡμᾶς ἡ Ξανθίππη, ἀνηυφήμησέ τε καὶ τοιαῦτ᾽ ἄττα εἶπεν, οἷα δὴ εἰώθασιν αἱ γυναῖκες, ὅτι « Ὦ Σώκρατες, ὕστατον δή σε προσεροῦσι νῦν οἱ ἐπιτήδειοι καὶ σὺ τούτους ». Καὶ ὁ Σωκράτης βλέψας εἰς τὸν Κρίτωνα, « Ὦ Κρίτων », ἔφη, « ἀπαγέτω τις αὐτὴν οἴκαδε ».
Καὶ ἐκείνην μὲν ἀπῆγόν τινες τῶν τοῦ Κρίτωνος βοῶσάν (60b) τε καὶ κοπτομένην· ὁ δὲ Σωκράτης ἀνακαθιζόμενος εἰς τὴν κλίνην συνέκαμψέ τε τὸ σκέλος καὶ ἐξέτριψε τῇ χειρί, καὶ τρίβων ἅμα, « Ὡς ἄτοπον, ἔφη, ὦ ἄνδρες, ἔοικέ τι εἶναι τοῦτο ὃ καλοῦσιν οἱ ἄνθρωποι ἡδύ· ὡς θαυμασίως πέφυκε πρὸς τὸ δοκοῦν ἐναντίον εἶναι, τὸ λυπηρόν, τὸ ἅμα μὲν αὐτὼ μὴ ᾽θέλειν παραγίγνεσθαι τῷ ἀνθρώπῳ, ἐὰν δέ τις διώκῃ τὸ ἕτερον καὶ λαμβάνῃ, σχεδόν τι ἀναγκάζεσθαι ἀεὶ λαμβάνειν καὶ τὸ ἕτερον, ὥσπερ ἐκ μιᾶς κορυφῆς ἡμμένω (60c) δύ᾽ ὄντε. Καί μοι δοκεῖ, ἔφη, εἰ ἐνενόησεν αὐτὰ Αἴσωπος, μῦθον ἂν συνθεῖναι ὡς ὁ θεὸς βουλόμενος αὐτὰ διαλλάξαι πολεμοῦντα, ἐπειδὴ οὐκ ἐδύνατο, συνῆψεν εἰς ταὐτὸν αὐτοῖς τὰς κορυφάς, καὶ διὰ ταῦτα ᾧ ἂν τὸ ἕτερον παραγένηται ἐπακολουθεῖ ὕστερον καὶ τὸ ἕτερον. Ὥσπερ οὖν καὶ αὐτῷ μοι ἔοικεν· ἐπειδὴ ὑπὸ τοῦ δεσμοῦ ἦν ἐν τῷ σκέλει τὸ ἀλγεινόν, ἥκειν δὴ φαίνεται ἐπακολουθοῦν τὸ ἡδύ. »
PHÉDON
— Je vais prendre les choses dès le début et tâcher de t’en faire un récit fidèle. Même avant ce jour-là, nous ne manquions jamais, moi et les autres, d’aller voir Socrate. Nous nous rassemblions le matin au tribunal où avait eu lieu le procès, car il était près de la prison. Nous attendions chaque matin qu’on ouvrît la prison, en conversant entre nous ; car on ne l’ouvrait pas de bonne heure. Quand elle s’ouvrait, nous entrions chez Socrate et nous passions généralement tout le jour avec lui. Or, ce jour-là, nous nous réunîmes de plus grand matin, car la veille, au soir, en sortant de la prison, nous avions appris que le vaisseau était arrivé de Délos Aussi nous nous étions donné le mot pour nous trouver d’aussi bon matin que possible à notre rendez-vous. Nous étions là, lorsque le portier qui avait l’habitude de répondre à notre appel sortit pour nous dire d’attendre et de ne pas entrer qu’il ne nous eût appelés lui-même ; « car les Onze, dit-il, font ôter ses fers à Socrate et donnent des ordres pour qu’il meure aujourd’hui. » Il ne resta d’ailleurs pas longtemps sans revenir et il nous dit d’entrer. En entrant, nous trouvâmes Socrate qu’on venait de délier et Xanthippe, que tu connais, assise à côté de lui, avec leur jeune enfant dans les bras. Dès qu’elle nous aperçut, Xanthippe se mit à pousser des cris et à proférer des plaintes, comme les femmes ont coutume d’en faire. « Ah ! Socrate, dit-elle, c’est aujourd’hui la dernière fois que tes amis te parleront et que tu leur parleras. » Alors Socrate, tournant les yeux vers Criton : « Criton, dit-il, qu’on l’emmène à la maison. » Et des gens de Criton l’emmenèrent poussant des cris et se frappant la poitrine. Quant à Socrate, il se mit sur son séant dans son lit, puis, repliant sa jambe, il se la frotta avec sa main et, tout en frottant, nous dit : « Quelle chose étrange, mes amis, paraît être ce qu’on appelle le plaisir ! et quel singulier rapport il a naturellement avec ce qui passe pour être son contraire, la douleur ! Ils refusent de se rencontrer ensemble chez l’homme ; mais qu’on poursuive l’un et qu’on l’attrape, on est presque toujours contraint d’attraper l’autre aussi, comme si, en dépit de leur dualité, ils étaient attachés à une seule tête. Je crois, poursuivit-il, que si Ésope avait remarqué cela, il en aurait composé une fable, où il aurait dit que Dieu, voulant réconcilier ces deux ennemis et n’y pouvant réussir, leur attacha la tête au même point, et que c’est la raison pour laquelle, là où l’un se présente, l’autre y vient à sa suite. C’est, je crois, ce qui m’arrive à moi aussi, puisqu’après la douleur que la chaîne me causait à la jambe, je sens venir le plaisir qui la suit. »
- extrait 3:
- - Κάθαρσις δὲ εἶναι ἆρα οὐ τοῦτο συμβαίνει, ὅπερ πάλαι ἐν τῷ λόγῳ λέγεται, τὸ χωρίζειν ὅτι μάλιστα ἀπὸ τοῦ σώματος τὴν ψυχὴν καὶ ἐθίσαι αὐτὴν καθ᾽αὑτὴν πανταχόθεν ἐκ τοῦ σώματος συναγείρεσθαί τε καὶ ἁθροίζεσθαι, καὶ οἰκεῖν κατὰ τὸ δυνατὸν καὶ ἐν τῷ νῦν παρόντι καὶ ἐν τῷ (67d) ἔπειτα μόνην καθ᾽ αὑτήν, ἐκλυομένην ὥσπερ (ἐκ) δεσμῶν ἐκ τοῦ σώματος;
- Πάνυ μὲν οὖν, ἔφη.
- Οὐκοῦν τοῦτό γε θάνατος ὀνομάζεται, λύσις καὶ χωρισμὸς ψυχῆς ἀπὸ σώματος;
- Παντάπασί γε, ἦ δ᾽ ὅς.
- Λύειν δέ γε αὐτήν, ὥς φαμεν, προθυμοῦνται ἀεὶ μάλιστα καὶ μόνοι οἱ φιλοσοφοῦντες ὀρθῶς, καὶ τὸ μελέτημα αὐτὸ τοῦτό ἐστιν τῶν φιλοσόφων, λύσις καὶ χωρισμὸς ψυχῆς ἀπὸ σώματος· ἢ οὔ;
- Φαίνεται.
- Οὐκοῦν, ὅπερ ἐν ἀρχῇ ἔλεγον, γελοῖον ἂν εἴη ἄνδρα (67e) παρασκευάζονθ᾽ἑαυτὸν ἐν τῷ βίῳ ὅτι ἐγγυτάτω ὄντα τοῦ τεθνάναι οὕτω ζῆν, κἄπειθ᾽ἥκοντος αὐτῷ τούτου ἀγανακτεῖν;
- Γελοῖον· πῶς δ᾽ οὔ;
- Τῷ ὄντι ἄρα, ἔφη, ὦ Σιμμία, οἱ ὀρθῶς φιλοσοφοῦντες ἀποθνῄσκεινμελετῶσι, καὶ τὸ τεθνάναι ἥκιστα αὐτοῖς ἀνθρώπων φοβερόν.
— Or purifier l’âme n’est-ce pas justement, comme nous le disions tantôt, la séparer le plus possible du corps et l’habituer à se recueillir et à se ramasser en elle-même de toutes les parties du corps, et à vivre, autant que possible, dans la vie présente et dans la vie future, seule avec elle-même, dégagée du corps comme d’une chaîne.
— Assurément, dit-il.
— Et cet affranchissement et cette séparation de l’âme d’avec le corps, n’est-ce pas cela qu’on appelle la mort ?
— C’est exactement cela, dit-il.
— Mais délivrer l’âme, n’est-ce pas, selon nous, à ce but que les vrais philosophes, et eux seuls, aspirent ardemment et constamment, et n’est--ce pas justement à cet affranchissement et à cette séparation de l’âme et du corps que s’exercent les philosophes ? Est-ce vrai ?
— Evidemment.
— Dès lors, comme je le disais en commençant, il serait ridicule qu’un homme qui, de son vivant, s’entraîne à vivre dans un état aussi voisin que possible de la mort, se révolte lorsque la mort se présente à lui.
— Ridicule, sans contredit.
— C’est donc un fait, Simmias, reprit Socrate, que les vrais philosophes s’exercent à mourir et qu’ils sont, de tous les hommes, ceux qui ont le moins peur de la mort.
- AiônNiveau 8
Salut à vous nobles hellénistes !
Je n'ai pas d'éléments de réponse pour la question posée au point de vue de l'approche de la langue. Mais si certains de mes élèves avaient la possibilité et/ou l'excellente idée de faire du grec en Terminale, et que en plus ils étudiaient alors des textes philosophiques, j'aurais très envie de parler au collègue qui s'en occupe. Juste histoire qu'on se coordonne un petit peu et qu'on s'esbaudisse de concert sur le génie de Platon : "Quelle belle plume ! Et quels concepts prodigieux !". J'imagine que ça doit être réciproque. D'où ma question. Est-ce que peut-être tu connaîtrais déjà le collègue qui les aura en philo ?
Je n'ai pas d'éléments de réponse pour la question posée au point de vue de l'approche de la langue. Mais si certains de mes élèves avaient la possibilité et/ou l'excellente idée de faire du grec en Terminale, et que en plus ils étudiaient alors des textes philosophiques, j'aurais très envie de parler au collègue qui s'en occupe. Juste histoire qu'on se coordonne un petit peu et qu'on s'esbaudisse de concert sur le génie de Platon : "Quelle belle plume ! Et quels concepts prodigieux !". J'imagine que ça doit être réciproque. D'où ma question. Est-ce que peut-être tu connaîtrais déjà le collègue qui les aura en philo ?
- IphigénieProphète
C'est une situation idéale, mais pas toujours possible à mettre en pratique ... (questions de programmes). Quand c'est possible, oui c'est très bien.Aiôn a écrit:Salut à vous nobles hellénistes !
Je n'ai pas d'éléments de réponse pour la question posée au point de vue de l'approche de la langue. Mais si certains de mes élèves avaient la possibilité et/ou l'excellente idée de faire du grec en Terminale, et que en plus ils étudiaient alors des textes philosophiques, j'aurais très envie de parler au collègue qui s'en occupe. Juste histoire qu'on se coordonne un petit peu et qu'on s'esbaudisse de concert sur le génie de Platon : "Quelle belle plume ! Et quels concepts prodigieux !". J'imagine que ça doit être réciproque. D'où ma question. Est-ce que peut-être tu connaîtrais déjà le collègue qui les aura en philo ?
@Aphrodissia: les deux extraits sont, à mon avis, tout à fait corrects en terme de longueur: la longueur, à vrai dire, c'est celle qui permet d'être compatible avec l'intérêt du texte et le niveau des élèves.
Quand le texte doit être plus long, on peut en voir une partie avec la traduction (hors liste) et le reste en traduisant. Le commentaire peut alors porter sur l'ensemble: il n'est pas toujours possible de faire un commentaire intéressant sur un texte philosophique trop court...
- AphrodissiaMonarque
@Aiôn: J'arrive dans un nouvel établissement et je n'en connais pas les collègues de philo. De plus, mes élèves viendront de plusieurs terminales. Mais en effet, ce serait d'un réel intérêt pour les élèves qu'il y ait cette double approche. Je serais même pour cela presque prête à ne pas commencer par ce chapitre si cela arrangeait le collègue ; en accord avec moi-même, en parallèle avec celui-ci, je ferai en latin un chapitre pour le moment intitulé "Faut-il avoir peur de la mort?"
@Iphigénie: je m'inquiète surtout de la longueur des textes pour la liste, si ceux-ci doivent comporter un nombre de lignes ou de mots officiel. Je pense ajouter aux textes 2 et 3 la traduction de la suite, pour que le cheminement de la conversation apparaisse de façon intéressante.
@Iphigénie: je m'inquiète surtout de la longueur des textes pour la liste, si ceux-ci doivent comporter un nombre de lignes ou de mots officiel. Je pense ajouter aux textes 2 et 3 la traduction de la suite, pour que le cheminement de la conversation apparaisse de façon intéressante.
- IphigénieProphète
Les textes disent d'une manière assez approximative: une vingtaine de lignes ou vers.
- AiônNiveau 8
Ah, oui. En débarquant dans un établissement, et avec des élèves venant de classes différentes, on ne peut pas faire tout ce qu'on voudrait. Ce qui est bien dommage.
A défaut de se coordonner, il peut être utile pour les élèves de leur signaler la ou les notions du programme de philo que chaque texte aborde. Ça n'est pas difficile à faire et ça peut les aider à organiser leurs révisions de façon intelligente. Après vous faites évidemment comme vous voulez.
Bon courage à vous ! (Je sais que l'institution n'est pas souvent tendre avec votre discipline).
A défaut de se coordonner, il peut être utile pour les élèves de leur signaler la ou les notions du programme de philo que chaque texte aborde. Ça n'est pas difficile à faire et ça peut les aider à organiser leurs révisions de façon intelligente. Après vous faites évidemment comme vous voulez.
Bon courage à vous ! (Je sais que l'institution n'est pas souvent tendre avec votre discipline).
- AphrodissiaMonarque
Je ne t'ai pas remerciée, Iphigénie: c'est l'information que je cherchais. Merci.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- IphigénieProphète
De rien! A vot' service, M'dameAphrodissia a écrit:Je ne t'ai pas remerciée, Iphigénie: c'est l'information que je cherchais. Merci.
(en complément:
http://eduscol.education.fr/cid58536/serie-s.html#lien1 )
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