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- InvitéInvité
lienCapital a écrit:Alors que les enseignants et les parents d'élèves se plaignent du manque de moyens à l’école, notre Education nationale dépense des sommes énormes pour un logiciel informatique.
- AlykiGrand sage
L'incurie dans toute sa splendeur.
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Ἐρωτηθεὶς δὲ τί δεῖ μάλιστα μανθάνειν τοὺς ἐλευθέρους παῖδας, « Ταῦτ´ » ἔφη « ὅσαπερ ἂν αὐτοὺς ὠφελήσειεν ἄνδρας γενομένους. »
Interrogé sur ce qu'il valait mieux apprendre à des enfants libres, (Léotychidas) dit "ce qui pourra leur servir lorsqu'ils seront devenus des hommes" - Apophtegme laconien.
- PseudoDemi-dieu
Et si le cas était isolé, ce ne serait que moindre mal. Le coût des ENT explose les budgets très régulièrement. Mais soyez sans crainte, les boîtes informatiques montées par des dissidents de l'EN et autre vautours s'en mettent plein les fouilles.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ZagaraGuide spirituel
:| Ils jettent vraiment l'argent par les fenêtres, puis viennent nous couper les doigts sous prétexte d'économies.
- OonnayHabitué du forum
Avant Pronote, j'avais fait avec mes élèves une application pour gérer les absences élèves et professeurs la première année, puis archiver les notes l'année suivante. Quand on nous a imposé Pronote des collègues m'en ont voulu de couper notre application... gratuite et plus pratique.
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- Si tout va bien... :
- Je vous quitte dans :
- ProtonExpert
Avec ça on sera payé pour les corrections/oraux du Bac dès le mois de juillet ?
Et les HSA dès le mois d'octobre ? :mdr3:
Et les HSA dès le mois d'octobre ? :mdr3:
- neocdtHabitué du forum
Je me souviens de mes débuts de prof d'électronique... le lycée avait été doté d'un logiciel hyper-performant de routage, qui coûtait la peau des fesses...
Nous n'avons jamais pu installer ce logiciel, car nous n'avions pas les ordinateurs assez puissants pour le faire tourner ! On utilisait donc un logiciel gratuit qui était amplement suffisant.
Le logiciel est toujours resté dans son emballage...
Nous n'avons jamais pu installer ce logiciel, car nous n'avions pas les ordinateurs assez puissants pour le faire tourner ! On utilisait donc un logiciel gratuit qui était amplement suffisant.
Le logiciel est toujours resté dans son emballage...
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“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- PseudoDemi-dieu
Et qui se souvient du PAF de l'académie de Toulouse qui avait été présenté une année sous form de cd-rom (c'était il y a un sacré moment). Tout le monde a reçu le cd qui était... inutilisable, illisible. On a en toute urgence imprimé le catalogue du PAF sous forme papier. Tout cela à coûté un bras.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- slynopHabitué du forum
Avec un tel tarif, l'EN pouvait recruter deux fois Neymar... Finalement, c'est pas si cher.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- OlympiasProphète
C'est vrai, on a de l'argent à perdre ...
- Alegato.Niveau 7
ça donne envie de pleurer de lire des trucs comme ça.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Juste pour rappeler une échelle : la réduction des budgets du MENSR, qui aura des conséquences désastreuses ( et, en plus, le baby boom de 2000 arrive dans le sup !), est de 330 millions d'euros...
Que faire ? Il y a, peut-être, une belle campagne syndicale à faire, avec des chiffres et des calculs, prenant en compte un usage à promouvoir du logiciel libre à l'usage de l'administration au lieu de coûteux logiciels propriétaires, à faire à la rentrée et à publier dans des journaux non gagnés à la cause, comme Capital, L'express, etc., pour montrer que de l'argent, il y a peut-être moins, mais il y en a, et qu'il est très mal employé...
Que faire ? Il y a, peut-être, une belle campagne syndicale à faire, avec des chiffres et des calculs, prenant en compte un usage à promouvoir du logiciel libre à l'usage de l'administration au lieu de coûteux logiciels propriétaires, à faire à la rentrée et à publier dans des journaux non gagnés à la cause, comme Capital, L'express, etc., pour montrer que de l'argent, il y a peut-être moins, mais il y en a, et qu'il est très mal employé...
- Not a PandaHabitué du forum
Engagé en 2008 pour un coût estimé à 60 millions d'euros et un achèvement en 2012, le nouveau système informatique de gestion des ressources humaines de l'Education nationale devrait engloutir 496 millions d'euros - plus de huit fois plus ! - et n'être pleinement opérationnel qu'en... 2023.
Je ne suis pas spécialiste en gestion de projet ni en informatique, mais j'aimerais bien savoir ce qui se cache derrière ce chantier. La somme évoquée, et surtout le délai, me laissent perplexe. 2023 ! 15 années de projet ! S'agit-il d'une centrale nucléaire ? Bah non, seulement d'une partie de l'informatique du mammouth Education Nationale.
Est-ce vraiment une durée "standard" pour un tel projet ? Ou quelqu'un s'est-il vraiment planté quelque part ? Est-ce que c'est voir le mal partout que de se demander si le cafouillage pourrait être intentionnel ? De se demander à qui vont tout ces millions ?
- Grrrrr5712Niveau 5
Souvenez vous des bugs avec le logiciel de l'armée il y a quelques années... Vous croyez qu'Apple ou Google met 15 ans et 496 millions d'euros pour développer un logiciel qui permette de "gérer les ressources humaines" (vu qu'en plus on est super bien géré dans l'EN :blague: )
- egometDoyen
L'un expliquant l'autre.Zagara a écrit::| Ils jettent vraiment l'argent par les fenêtres, puis viennent nous couper les doigts sous prétexte d'économies.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- TiberiusNiveau 8
On peut aussi parler du déploiement de tablettes, ordinateurs portables et autres matériel informatique qui seront obsolètes dans quelques années s'ils ne sont pas cassés ou volés bien avant, et cela pour des sommes astronomiques et des résultats pas très probants.
Alors que pour les romains Qui scribit bis legit
Alors que pour les romains Qui scribit bis legit
- PseudoDemi-dieu
Le problème n'est pas forcément le libre ou le format propriétaire. Pour ce type de logiciel ce n'est d'ailleurs absolument pas le problème, c'est même souvent inverse.CarmenLR a écrit:Juste pour rappeler une échelle : la réduction des budgets du MENSR, qui aura des conséquences désastreuses ( et, en plus, le baby boom de 2000 arrive dans le sup !), est de 330 millions d'euros...
Que faire ? Il y a, peut-être, une belle campagne syndicale à faire, avec des chiffres et des calculs, prenant en compte un usage à promouvoir du logiciel libre à l'usage de l'administration au lieu de coûteux logiciels propriétaires, à faire à la rentrée et à publier dans des journaux non gagnés à la cause, comme Capital, L'express, etc., pour montrer que de l'argent, il y a peut-être moins, mais il y en a, et qu'il est très mal employé...
Aucune solution libre prise telle qu'elle ne peut répondre au besoin. On part donc d'un truc libre si ça existe mais on le donne à développer à des informaticiens qui pompent le fric jusqu'à plus soif pour adapter -- soit disant -- le bouzin. Le fameux machin libre devient un bidule totalement dépendant du'ne bande de branquignoles qui ont ainsi une vache à lait bien agréable. Oui, parce qu'en interne, l'EN n'a pas les informaticiens nécessaires (et il vaut mieux, hum...) et on sous-traite à une boite privé, qui finie par être propriétaire d'une solution soit disant libre au départ.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- VerduretteModérateur
Si ça marche aussi bien que le LSU ... au premier trimestre de l'année scolaire qui vient de s'écouler, ça buggait (pas trouvé dans le Bescherelle), on se pouvait pas toujours se connecter, quand on voulait enregistrer, ça plantait.... si encore cela avait permis des économies de papier, mais ledit livret numérique a été imprimé ... deux fois dans l'année, à raison de trois ou quatre pages par élève, et parfois en double inutilement parce que le logiciel base élève était mal fichu ... il y a de quoi faire pleurer Idéfix.
- ZagaraGuide spirituel
Cette histoire est d'abord une faillite du fonctionnement des marchés publics non ?
Je n'arrête pas d'entendre des histoires, venant de potes du privé qui bossent sur des marchés publics, d'arnaques contre l’État, lequel semble bien trop bon-trop con avec ses marchés publics.
Quand on en vient à régler 10 fois le prix du devis, on devrait avoir la capacité de retirer le marché à l'entreprise avant que ça dérape autant.
Je n'arrête pas d'entendre des histoires, venant de potes du privé qui bossent sur des marchés publics, d'arnaques contre l’État, lequel semble bien trop bon-trop con avec ses marchés publics.
Quand on en vient à régler 10 fois le prix du devis, on devrait avoir la capacité de retirer le marché à l'entreprise avant que ça dérape autant.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:Le problème n'est pas forcément le libre ou le format propriétaire. Pour ce type de logiciel ce n'est d'ailleurs absolument pas le problème, c'est même souvent inverse.CarmenLR a écrit:Juste pour rappeler une échelle : la réduction des budgets du MENSR, qui aura des conséquences désastreuses ( et, en plus, le baby boom de 2000 arrive dans le sup !), est de 330 millions d'euros...
Que faire ? Il y a, peut-être, une belle campagne syndicale à faire, avec des chiffres et des calculs, prenant en compte un usage à promouvoir du logiciel libre à l'usage de l'administration au lieu de coûteux logiciels propriétaires, à faire à la rentrée et à publier dans des journaux non gagnés à la cause, comme Capital, L'express, etc., pour montrer que de l'argent, il y a peut-être moins, mais il y en a, et qu'il est très mal employé...
Aucune solution libre prise telle qu'elle ne peut répondre au besoin. On part donc d'un truc libre si ça existe mais on le donne à développer à des informaticiens qui pompent le fric jusqu'à plus soif pour adapter -- soit disant -- le bouzin. Le fameux machin libre devient un bidule totalement dépendant du'ne bande de branquignoles qui ont ainsi une vache à lait bien agréable. Oui, parce qu'en interne, l'EN n'a pas les informaticiens nécessaires (et il vaut mieux, hum...) et on sous-traite à une boite privé, qui finie par être propriétaire d'une solution soit disant libre au départ.
Je sais qu'une solution libre prise telle quelle ne peut pas répondre aux besoins.
Il y a des IGR géniaux, développeurs de talent, dans certains ministères et qui y sont attachés, mais on leur donne de l'encadrement et de la gestion d'équipe et on les paye pour ça plutôt que de les employer à la gestion de projet (quand on voit la crise du logiciel de paie des armées...) Si l'Etat ne recrute pas des talents pour créer les logiciels qu'il utilise, et est incapable d'investir, on peut vraiment s'interroger sur la collusion avec les intérêts privés... Enfin, bon, je suis pour la création d'un vrai ministère du numérique sérieux, avec des fonctions de développement de solutions libres, simples, non énergivores pour ses propres ministères et établissements, de diffusion, d'archivage numérique écologique, de sécurité des réseaux, etc. Pour cela, il faut aussi bien payer les gens et bien les recruter, à un très haut niveau (le ministère de la défense sait le faire, lui) et ne pas se contenter de faire appel à leur sens de la mission... Je pense que c'est, avec l'alimentaire, l'automobile, et les agences du médicament, le terrain le plus sensible à la pression des lobbys commerciaux. L'accord avec Microsoft, qui finit par ne plus choquer personne, est un scandale d'Etat.
Les marchés publics sont pipautés... Ca fait pleurer. Il suffit de définit les critères en fonction du candidat qu'on pressent, et de dire, par exemple, que le prix ne comptera que pour 20% de la note finale.
- Marc au PoloNiveau 2
Pseudo a écrit:
Le problème n'est pas forcément le libre ou le format propriétaire. Pour ce type de logiciel ce n'est d'ailleurs absolument pas le problème, c'est même souvent inverse.
En quoi est-ce l'inverse?
C'est un très gros problème si la boite qui développe un logiciel propriétaire coule et que tu ne peux plus maintenir le logiciel ou l'améliorer car tu n'as plus accès aux sources. Tu es pieds et poings liés avec une société qui fait ce qu'elle veut et te facture son monopole très cher. De plus, tu n'es pas en mesure de surveiller comment ils développent puisque le code est caché. Ils peuvent coder en laissant pleins de petits cadeaux (bugs, porte d'entrée, faille de sécurité, etc), sans que tu le saches. Et si ça plante, ce sera la faute à pas de chance mais on te facturera le correctif alors qu'ils en seront pleinement responsables sans que tu le saches.
Pseudo a écrit:
Le fameux machin libre devient un bidule totalement dépendant du'ne bande de branquignoles qui ont ainsi une vache à lait bien agréable.
Si c'est libre, c'est justement pas dépendant. Les branquignoles ne sont pas forcément du coté que tu indiques, je les ai vu à l'oeuvre, on pourrait en faire une comédie.
Genre:
Pseudo a écrit:
Oui, parce qu'en interne, l'EN n'a pas les informaticiens nécessaires (et il vaut mieux, hum...)
C'est justement parce qu'on a pas les informaticiens nécessaires que c'est géré n'importe comment par des non informaticiens (mais sans doute experts) qui ignorent tout du fonctionnement d'un projet informatique et s'en remettent au commercial le plus efficace. Personne ne suit en interne l'avancement technique de la solution.
Peux-tu développer le: et il vaut mieux, hum?
- ZagaraGuide spirituel
Faut faire comme la gendarmerie : tout passer en logiciel libre gratuit.
D'ailleurs il parait que leur support technique est au chômage technique depuis qu'ils ont choisi cette solution.
D'ailleurs il parait que leur support technique est au chômage technique depuis qu'ils ont choisi cette solution.
- PseudoDemi-dieu
Marc au Polo a écrit:Pseudo a écrit:
Oui, parce qu'en interne, l'EN n'a pas les informaticiens nécessaires (et il vaut mieux, hum...)
C'est justement parce qu'on a pas les informaticiens nécessaires que c'est géré n'importe comment par des non informaticiens (mais sans doute experts) qui ignorent tout du fonctionnement d'un projet informatique et s'en remettent au commercial le plus efficace. Personne ne suit en interne l'avancement technique de la solution.
Peux-tu développer le: et il vaut mieux, hum?
Les informaticiens de l'EN sont... Comment dire... Enfin, pour ceux que j'ai pu voir à l'oeuvre et pour les retours qui m'en sont fait régulièrement. Bon, comment rester courtoise... Enfin, ce sont des gens qui n'ont pas pu trouver embauche mieux payé ailleurs, quoi.
Le jour où le ministère payera les gens en conséquence, ils auront des personnels de qualité (et c'est vrai aussi pour les profs, d'ailleurs, sans vouloir nous dénigrer tous. Mais au tarif où on recrute des bac+5 aujourd'hui, hé bien on est à la peine, on le voit bien).
Pour la différence entre le libre et le propriétaire, j'ai vu ce qu'il en est advenu d'un logiciel libre pour l'ENT parisien. Personne n'était capable de comprendre comment la machin fonctionnait finalement. C'était libre, mais ça a coûté plus cher que du propriétaire au final en développement et personne ne pouvait récupérer la bazar. Quand on veut se rendre indispensable et coûteux, nul besoin d'un logiciel propriétaire.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Mais le pire, c'est que le logiciel était peut-être bien libre.Zagara a écrit:Faut faire comme la gendarmerie : tout passer en logiciel libre gratuit.
D'ailleurs il parait que leur support technique est au chômage technique depuis qu'ils ont choisi cette solution.
Au fait, la gendarmerie, ce n'est pas elle qui n'arrivait plus à payer des ses agents pendant de longs mois à cause d'un changement de logiciel ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- OlympiasProphète
Le logiciel Louvois aurait dû servir de leçon...mais non ! On continue les âneries coûteuses.
Comme j'ai un blog, je ne mets rien dans un ENT. Je n'ai jamais utilisé celui de ma précédente région (et qui marchait fort mal au début). Ici nous n'avons pas d'ENT, seulement Pronote. Je remplis le cahier de textes en ligne, ça nous sert aussi pour communiquer avec des parents et les profs. Et basta! Et pour ma gestion quotidienne des choses (PP, réunions...élèves à profil particulier...), j'ai un carnet par an où je note tout ce qui est important.
Comme j'ai un blog, je ne mets rien dans un ENT. Je n'ai jamais utilisé celui de ma précédente région (et qui marchait fort mal au début). Ici nous n'avons pas d'ENT, seulement Pronote. Je remplis le cahier de textes en ligne, ça nous sert aussi pour communiquer avec des parents et les profs. Et basta! Et pour ma gestion quotidienne des choses (PP, réunions...élèves à profil particulier...), j'ai un carnet par an où je note tout ce qui est important.
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