- KagomeHabitué du forum
Je les ai guidé sans vraiment le faire. En fait, ils avaient un questionnaire pour une étude de cas en groupe classe entière (A. les caractéristiques du pôle, B. Les facteurs C. les conséquences pour te dire en gros) ... Nous avons corrigé et fait ensemble le A puis le B et C fait en classe / maison et j'ai mis le corrigé sur le serveur du coup, lors de la première des deux séances en salle info pour faire la TaCo, ils ont corrigé les questions, ce qui leur donnait de la matière pour leur tâche finale, quel que soit le sujet ! Ensuite je les ai laissé en autonomie totale, en répondant bien sûr à leurs questions !
J'ai cru voir dans certains groupes de belles productions ... pour d'autres, le néant, d'autant plus que c'était la semaine des oraux blancs de français. Mais une chose est sûre, l'investissement en classe et des connaissances a été plus efficace qu'en classe entière avec acti classique où ils étaient tous à l'ouest en mode je révise mon français en faisant semblant d'écouter^^
Ils se sont bagarrés pour être les chefs d'entreprise ! On verra le résultat mais cela a boosté le ventre mou de la classe !
J'ai cru voir dans certains groupes de belles productions ... pour d'autres, le néant, d'autant plus que c'était la semaine des oraux blancs de français. Mais une chose est sûre, l'investissement en classe et des connaissances a été plus efficace qu'en classe entière avec acti classique où ils étaient tous à l'ouest en mode je révise mon français en faisant semblant d'écouter^^
Ils se sont bagarrés pour être les chefs d'entreprise ! On verra le résultat mais cela a boosté le ventre mou de la classe !
- KalypsoExpert spécialisé
d'accord, merci ! mais à quoi t'a servi la salle info en fait, s'il y avait un dossier dans le bouquin ?
je ne sais pas comment gagner du temps dessus, sachant que je ne veux pas passer 1h30 sur un questionnaire sur tes A, B, C... je voudrais arriver vite à la tâche complexe
ton étude est très intéressante en tout cas !
je ne sais pas comment gagner du temps dessus, sachant que je ne veux pas passer 1h30 sur un questionnaire sur tes A, B, C... je voudrais arriver vite à la tâche complexe
ton étude est très intéressante en tout cas !
- DerMaxHabitué du forum
Je commence demain et je n'ai vraiment aucune idée pour cette étude de cas ...
J'vais p'tre attaquer la guerre froide du coup :/
J'vais p'tre attaquer la guerre froide du coup :/
- DerMaxHabitué du forum
Bon finalement j'ai pris mon EC sur le vin de Bordeaux (pris par le temps pas la possibilité de voir s'il est possible de travailler sur la bière du Nord, je verrai ça pour l'an prochain). Par contre j'ai repris les idées précédentes, un premier cours montrant les principales caractéristiques de l'agriculture viticole et mise en place de TaCo avec différents groupes:
Vous travaillez au service en charge de l’Agenda 21 de la ville de Bordeaux, vous vous interrogez sur les limites du développement de la viticulture en lien avec le DD. Vous rendez votre analyse au maire de la ville.
Vous êtes un chef d’entreprise, expliquez à vos actionnaires pourquoi vous avez choisi de vous installer dans le Bordelais.
Vous travaillez dans une entreprise agricole viticole et vous devez élaborer une brochure publicitaire destinée aux touristes français et étrangers.
Vous êtes un géographe et vous rédigez un article sur les mutations du territoire viticole bordelais pour votre revue.
Par contre bizarrement certains thèmes n'ont pas vraiment trouvé clients.
Merci à Kagome pour les idées, ça va permettre aux élèves de faire le travail la semaine prochaine.
Vous travaillez au service en charge de l’Agenda 21 de la ville de Bordeaux, vous vous interrogez sur les limites du développement de la viticulture en lien avec le DD. Vous rendez votre analyse au maire de la ville.
Vous êtes un chef d’entreprise, expliquez à vos actionnaires pourquoi vous avez choisi de vous installer dans le Bordelais.
Vous travaillez dans une entreprise agricole viticole et vous devez élaborer une brochure publicitaire destinée aux touristes français et étrangers.
Vous êtes un géographe et vous rédigez un article sur les mutations du territoire viticole bordelais pour votre revue.
Par contre bizarrement certains thèmes n'ont pas vraiment trouvé clients.
Merci à Kagome pour les idées, ça va permettre aux élèves de faire le travail la semaine prochaine.
- KagomeHabitué du forum
De rien, avec plaisir ) Tu nous dira le résultat !
Les thèmes sans succès, laisse moi deviner : 1 et 4^^ Moi je les avais forcé, en disant qu'il devait y avoir le même nombre d'élèves par sujet. Et du coup, ceux qui avaient "subi" leur sujet, je leur ai laissé la priorité pour le choix de leur groupe sur les régimes totalitaires^^
Les thèmes sans succès, laisse moi deviner : 1 et 4^^ Moi je les avais forcé, en disant qu'il devait y avoir le même nombre d'élèves par sujet. Et du coup, ceux qui avaient "subi" leur sujet, je leur ai laissé la priorité pour le choix de leur groupe sur les régimes totalitaires^^
_________________
Makenaï Zettaï
- SoheneNiveau 9
C'est sympa comme façon d'aborder l'étude de cas
Ca peut être très sympa pour les sujets d'étude de 1e techno...
Ca peut être très sympa pour les sujets d'étude de 1e techno...
- DerMaxHabitué du forum
J'ai juste dit que chaque sujet devait être pris au moins une fois, pour le 1 personne au premier tour et finalement ça s'est fait. Bizarrement le 4 a motivé même si la majorité de la classe a pris le 2 & 3.Kagome a écrit:De rien, avec plaisir ) Tu nous dira le résultat !
Les thèmes sans succès, laisse moi deviner : 1 et 4^^ Moi je les avais forcé, en disant qu'il devait y avoir le même nombre d'élèves par sujet. Et du coup, ceux qui avaient "subi" leur sujet, je leur ai laissé la priorité pour le choix de leur groupe sur les régimes totalitaires^^
Je commence 1h demain (mise en commun) après ils bosseront semaine prochaine pendant mon absence pour cause de voyage de classe et résultat à présenter devant la classe semaine suivante.
- KagomeHabitué du forum
Je m'excuse Kalypso, je n'avais pas vu ton message ! En fait, le dossier dans le bouquin est assez moyen, beaucoup de documents superflus et il manque des documents clés sur les pôles de compétitivité en général. Je voulais qu'ils consultent obligatoirement le site competitivité.gouv (très complet et accessible) et celui de la cosmetic valley (leur vidéo de promo est superbe à étudier !).Kalypso a écrit:d'accord, merci ! mais à quoi t'a servi la salle info en fait, s'il y avait un dossier dans le bouquin ?
je ne sais pas comment gagner du temps dessus, sachant que je ne veux pas passer 1h30 sur un questionnaire sur tes A, B, C... je voudrais arriver vite à la tâche complexe
ton étude est très intéressante en tout cas !
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Makenaï Zettaï
- KagomeHabitué du forum
Je viens vers vous cette fois pour le tout dernier chapitre d'Histoire sur la République face aux évolutions de la société ... Je suis en train de préparer ma fin d'année et après la prépa de 4 chapitres, je suis à sec, avez-vous une / des idées pour traiter de façon originale ce chapitre ?
Au passage, j'aurai aimé fusionner le chapitre sur la guerre d'Algérie et les trois république, que de redondance mais j'ai peur de me faire asticoter par l'IPR branchée "on ne détricote pas les thèmes blabalbalbal" ...
Au passage, j'aurai aimé fusionner le chapitre sur la guerre d'Algérie et les trois république, que de redondance mais j'ai peur de me faire asticoter par l'IPR branchée "on ne détricote pas les thèmes blabalbalbal" ...
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Makenaï Zettaï
- ElaïnaDevin
Moi je n'ai pas d'idées originales à proposer (l'an dernier, cela dit, j'avais fait étudier un bout de La guerre des boutons de Louis Pergaud pour aborder l'école républicaine, ça avait bien marché), en revanche, aucun scrupule à détricoter les thèmes. Si ton IPR avait vu mon savant détricotage entre totalitarismes et guerres mondiales et guerre froide, elle se serait probablement évanouie, mais bon, hein, j'aimerais bien savoir ce que ça peut leur faire...
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- KalypsoExpert spécialisé
bon je remonte le sujet, je suis en train de réfléchir justement à ce chapitre sur République et société, je pensais faire ça sous forme d'exposés (les femmes les ouvriers), quelqu'un l'a t il déjà fait ? quels intitulés d'exposés ? des biblios fournies aux élèves, ou laissés libres ?
- boris vassilievGrand sage
Ah la la, ce topic, il nous a vu en baver en 2011-2012 ! Son heure de gloire s'est prolongé en 2012-2013, puis il a entamé son lent déclin avec la disparition de l'épreuve en 1S...
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- kalliste54Niveau 9
boris vassiliev a écrit:Ah la la, ce topic, il nous a vu en baver en 2011-2012 ! Son heure de gloire s'est prolongé en 2012-2013, puis il a entamé son lent déclin avec la disparition de l'épreuve en 1S...
Comme tu dis Boris on en a bavé sur ce topic...et je n'ai plus de première depuis l'an dernier Ms bon il va re-servir je crois
- boris vassilievGrand sage
:remtop:
Dites, j'avais des 1S et des 1STMG l'an passé, mais pas de 1ES/L, et je suis pris d'un doute : rien n'a changé dans le programme, c'est toujours la version allégée 2012 du programme 2011 ?
Pas de nouvelle déclaration tonitruante sur la réorganisation ou pas des thèmes ?
Dites, j'avais des 1S et des 1STMG l'an passé, mais pas de 1ES/L, et je suis pris d'un doute : rien n'a changé dans le programme, c'est toujours la version allégée 2012 du programme 2011 ?
Pas de nouvelle déclaration tonitruante sur la réorganisation ou pas des thèmes ?
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- kalliste54Niveau 9
boris vassiliev a écrit::remtop:
Dites, j'avais des 1S et des 1STMG l'an passé, mais pas de 1ES/L, et je suis pris d'un doute : rien n'a changé dans le programme, c'est toujours la version allégée 2012 du programme 2011 ?
Pas de nouvelle déclaration tonitruante sur la réorganisation ou pas des thèmes ?
Non non rien n'a changé
- boris vassilievGrand sage
OK, merci Kalliste
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Voilà ma programmation de 1ES
C'est fou comme ça permet de se remettre dans le bain !
Sans surprise, ça rentre difficilement, surtout avec une semaine en moins fin janvier pour les écrits de l'agrèg interne. Du coup j'ai passé sous silence deux leçons sur la République à la fin du programme (laïcité et femmes) mais ça ne se voit guère car j'ai tout réarrangé le programme d'histoire...
http://www.fichier-pdf.fr/2015/08/29/programmation-1es-2015-2016/
C'est fou comme ça permet de se remettre dans le bain !
Sans surprise, ça rentre difficilement, surtout avec une semaine en moins fin janvier pour les écrits de l'agrèg interne. Du coup j'ai passé sous silence deux leçons sur la République à la fin du programme (laïcité et femmes) mais ça ne se voit guère car j'ai tout réarrangé le programme d'histoire...
http://www.fichier-pdf.fr/2015/08/29/programmation-1es-2015-2016/
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- SoheneNiveau 9
C'est le moment de l'année où on se dit: "cette année, je finis le programme !"
...
...
- anoukis59Fidèle du forum
Kagome a écrit:Dans le Hachette Première tu as la Cosmetic Valley (mais il ya bp de docs inutiles), j'avais fait mon EDC en me basant sur le manuel + sites (très bien) de la CV et competitivité.gouv, honnêtement, ça suffit presque. Je leur ai fait faire une TaCo d'ailleurs ! ) et une 2e étude sur l'Arc Atlantique
Je me permets de faire remonter ce topic et de citer Kagome afin de savoir si l'un ou l'une d'entre vous pourrait me transmettre (si vous les avez!) les documents concernant la Cosmetic Valley???
- anoukis59Fidèle du forum
anoukis59 a écrit:Kagome a écrit:Dans le Hachette Première tu as la Cosmetic Valley (mais il ya bp de docs inutiles), j'avais fait mon EDC en me basant sur le manuel + sites (très bien) de la CV et competitivité.gouv, honnêtement, ça suffit presque. Je leur ai fait faire une TaCo d'ailleurs ! ) et une 2e étude sur l'Arc Atlantique
Je me permets de faire remonter ce topic et de citer Kagome afin de savoir si l'un ou l'une d'entre vous pourrait me transmettre (si vous les avez!) les documents concernant la Cosmetic Valley???
A priori personne ne possède ces docs, dommage car j'aurais aimé les voir afin de bâtir une nouvelle étude de cas concernant les espaces productifs industriels.
- shaminaNiveau 5
Je vais regarder, j'ai un spécimen 1 L/ES/S Hachette de 2015 et édition 2013 hachette 1S.
Je te tiens au courant...
Je te tiens au courant...
- anoukis59Fidèle du forum
shamina a écrit:Je vais regarder, j'ai un spécimen 1 L/ES/S Hachette de 2015 et édition 2013 hachette 1S.
Je te tiens au courant...
Merci beaucoup! C'est très gentil de prendre le temps de regarder!!!
- CarnyxNeoprof expérimenté
anoukis59 a écrit:anoukis59 a écrit:Kagome a écrit:Dans le Hachette Première tu as la Cosmetic Valley (mais il ya bp de docs inutiles), j'avais fait mon EDC en me basant sur le manuel + sites (très bien) de la CV et competitivité.gouv, honnêtement, ça suffit presque. Je leur ai fait faire une TaCo d'ailleurs ! ) et une 2e étude sur l'Arc Atlantique
Je me permets de faire remonter ce topic et de citer Kagome afin de savoir si l'un ou l'une d'entre vous pourrait me transmettre (si vous les avez!) les documents concernant la Cosmetic Valley???
A priori personne ne possède ces docs, dommage car j'aurais aimé les voir afin de bâtir une nouvelle étude de cas concernant les espaces productifs industriels.
- Réponses livre du prof:
- ÉTUDE DE CAS 1
Comment la Cosmetic Valley fait-elle de la Beauce un territoire de l’innovation ? p. 166-171
La Cosmetic Valley est un exemple de territoire innovant implanté en
partie dans la région Centre. Son étude permet de montrer comment un
pôle de compétitivité se créé sous l’impulsion d’acteurs privés et publics,
et comment le label mis en place par le CIADT (Comité Interministériel
pour l’Aménagement et le Développement des Territoires : http://www.
territoires.gouv.fr/ciadt), dans le cadre de la politique industrielle de la
France depuis 2004, identifie des territoires où sont associés des entreprises
et des centres de recherche publics ou privés pour innover. L’étude
de la Cosmetic Valley (http://www.cosmetic-valley.com/fr/accueil.php)
permet de comprendre les liens entre tous les secteurs d’activité – agriculture,
fabrication industrielle, services – tout en s’interrogeant sur l’intérêt
et les limites de la création d’un territoire économique.
1. Quelle diversification économique la Beauce connaît-elle ? p. 166-167
●
Présentation
Le premier point de l’étude de cas porte sur les caractéristiques du
territoire innovant : le cTmur de la Cosmetic Valley, à savoir la Beauce
et Chartres, est un vieux terroir agricole, grenier à blé tourné vers
l’exportation, sillonné d’axes de transport et mis à contribution pour
la production énergétique (éoliennes). Ce paysage rural n’est pas
immuable car la recherche agronomique rejoint les besoins de l’industrie
implantée en ville : celle du luxe et des parfums, créneau économique
spécifique à la France et qui résiste à la crise en s’appuyant sur
de nouveaux marchés. Pour une industrie, innovation agronomique
et recherche de la performance sont nécessaires pour s’adapter à une
nouvelle demande dans les pays émergents et dans les pays développés
(produits « bio »), d’où la formation d’un pôle de compétitivité
nommé « Cosmetic Valley ».
L’étude de cas est à mettre en relation avec les cartes 2 et 3 (p. 179 et
p. 180), le cours 1 (p. 182-183) qui clarifie les logiques de localisation, le
cours 3 (p. 186-187) sur les espaces agricoles, et les cours 4 et 5 (p. 188
à 191) pour opérer une mise en perspective à plusieurs échelles. La
page Méthode sur le Loiret (p. 198) peut être un prolongement utile.
●
Réponses aux questions
1. L’activité traditionnelle de la Beauce est l’agriculture, plus précisément
la céréaliculture (blé, doc. 2 mais aussi maïs irrigué, doc. 4). Le
paysage caractéristique est l’openfield, produit de la mécanisation, de
la recherche de la productivité et de hauts rendements.
2. Le paysage se transforme en raison de nouvelles activités. On peut
repérer les routes (doc. 1, 3 et 4) qui permettent de desservir la Beauce
et d’exporter (produits agricoles et industriels). L’implantation des
industries en périphérie de la ville de Chartres, à proximité des axes
routiers (doc. 3) diminue l’espace rural. L’énergie éolienne se développe
(doc. 4), comme la production de plantes destinées à l’industrie
cosmétique depuis quelques années (doc. 2).
3. L’activité industrielle qui se développe est la conception et la fabrication
de produits cosmétiques (plusieurs types d’entreprises à tous
les stades de la fabrication), dans la « filière de la beauté et du luxe »
(doc. 1). On repère plusieurs grandes FTN françaises : LVMH, Guerlain-
Lancaster (docs 1 et 3).
4. Si les entreprises ont développé une stratégie territoriale en se
regroupant dans la Beauce et plus généralement dans les départements
intégrés à la Cosmetic Valley, c’est qu’elles y ont trouvé des
atouts pour leur activité de transformation industrielle tournée vers
l’exportation. Une partie de la matière première (plantes) peut être
produite sur place (doc. 2). L’innovation s’appuie sur un réseau d’universités
déjà existantes et qui se sont spécialisées (doc. 1). De plus, le
réseau de transport optimise la proximité avec Paris (réseau autoroutier),
mais aussi avec des départements ou des pôles au tissu industriel
ancien (Seine-Maritime, Orléans).
5. À l’échelle de la Cosmetic Valley, l’essentiel des activités se concentre à
Chartres et dans l’Eure-et-Loir, comme le montre le nombre de grandes
entreprises présentes sur le document 1, mais aussi dans le Loiret et
dans l’Eure. La région Centre n’est donc pas la seule concernée. Les
départements situés à l’ouest de la région parisienne, connectés à
Paris, sont concernés par le réseau d’entreprises. À l’échelle locale,
on remarque sur le doc. 3 que le siège de la Cosmetic Valley est
dans le centre-ville de Chartres, tandis que les usines de fabrication
sont regroupées dans une zone industrielle en périphérie de la ville,
bien reliée à un axe routier visible au premier plan (rond-point de la
RN123 ; à proximité, une bretelle d’accès depuis l’A11 surnommée
« L’Océane »).
BILAN 1. La Beauce n’est pas seulement une grande région agricole :
les activités sont désormais diversifiées. En effet, la formation d’un
pôle de compétitivité entraîne tous les secteurs : agricole, industriel,
et tertiaire (recherche). Cette diversification est liée à la mise en réseau
d’entreprises intervenant dans le secteur du luxe et de la beauté, qui
sont tournées vers la qualité et la recherche de nouveaux produits. La
recherche de la performance transforme donc ce territoire productif,
qui reste exploité sur le plan agricole, mais dont le réseau urbain et la
proximité avec Paris est mis à profit par les entreprises réunies sous le
label « Cosmetic Valley ». Il rend visible la recherche de synergie entre
des FTN, des entreprises à tous les stades de fabrication des cosmétiques,
et des pôles de recherche, créant ainsi un territoire innovant.
2. Quels acteurs transforment la Beauce en pôle industriel ? p. 168-169
●
Présentation
L’objectif de cette partie est de réfléchir aux conditions qui ont permis
à l’innovation de se développer dans ce territoire en particulier. Le
rôle des acteurs est prépondérant : collectivités locales qui aménagent
le territoire pour le rendre attractif (création d’un réseau de transport
performant), universités et pôles de recherches, et enfin, entreprises.
Pour comprendre comment le cluster s’est formé, on peut lire l’article
complet dont le document 9 est extrait sur le site Internet des Échos :
http://archives.lesechos.fr/archives/2007/LesEchos/19924-18-ECH.
htm. À partir de savoir-faire déjà ancrés en Eure-et-Loir, il s’agit de
comprendre la logique territoriale d’un cluster. Les documents 7 et 8
permettent de montrer la stratégie de communication des acteurs
publics pour attirer les entreprises tandis que le document 6 liste les
atouts d’une organisation en réseau et d’une identification à un territoire
bien circonscrit.
●
Réponses aux questions
1. Les acteurs publics engagés sont l’État, qui décerne le label (doc. 6),
et surtout le département d’Eure-et-Loir, qui en a été à l’initiative avec
le CODEL (docs 7 et 8). Les acteurs privés sont des entreprises de taille
variée : des PME qui peuvent être des sous-traitants (docs 6 et 9) et des
grands groupes comme Guerlain, Lancaster, Paco Rabanne ou encore
LVMH (docs 8 et 9).
2. Ces acteurs ont un rôle complémentaire. Les grands groupes génèrent
l’activité économique, notamment les tâches de conception tournée
vers l’innovation comme pour LVMH et son centre de recherche à
Orléans (doc. 9), tandis que les activités de fabrication sont réparties
sur l’ensemble du territoire de la Cosmetic Valley. Les acteurs publics,
quant à eux, mettent en valeur le territoire. Non seulement le département
a cherché à créer une filière (doc. 9) en intégrant les entreprises
à toutes les étapes de la fabrication, de l’agriculteur aux activités de
logistique (grâce au CODEL), mais surtout il organise la communication
qui fait connaître le territoire et ses atouts. Cette visibilité est obtenue
grâce à divers supports (papier ou Internet), avec pour objectifs
d’attirer des entreprises et donc de créer des emplois.
3. La Beauce est innervée par les axes de transport routiers connectés
à Paris situé à une centaine de kilomètres : les autoroutes A11 et
A10 desservent les deux pôles de Chartres et d’Orléans qui sont des
carrefours de communication. Le territoire bénéficie aussi des modes
de transport présents à Paris (aéroports internationaux par exemple).
Cela permet à la fois l’acheminement des marchandises et une excellente
accessibilité pour les déplacements de travail (par exemple, des
chercheurs d’autres pays peuvent aisément rejoindre Orléans). De plus,
ce réseau est en cours de densification pour rendre encore plus accessible
la région. De nouvelles infrastructures sont prévues : le choix du
chemin de fer et de la multimodalité montre à la fois cette recherche
de la performance et la préoccupation du développement durable. Le
document 8 montre comment l’accessibilité de Chartres est un argument
pour que les entreprises s’implantent dans le département. Les
capacités logistiques font donc la différence avec d’autres territoires.
4. L’impulsion décisive dans la formation du cluster (la mise en réseau
des entreprises) a été donnée par le département d’Eure-et-Loir. En
effet, le CODEL a été créé pour séduire les entrepreneurs, aménager
le territoire et communiquer sur les atouts du département, à savoir
sa situation géographique, mais aussi la qualité de sa main-d’Tmuvre
(docs 7, 8 et 9). Il s’agit de développer une « image de marque » pour
le territoire (doc. 9).
5. La reconnaissance par l’État en 2005 (doc. 6) du cluster devenu un
« pôle de compétitivité » donne une dimension nationale, voire internationale
au réseau d’entreprises. Ce réseau, identifié à un territoire, a
ainsi acquis une visibilité et un poids financier (doc. 6). C’est donc un
moyen de s’intégrer dans la mondialisation des échanges, de conquérir
de nouveaux marchés (doc. 9). Pour cela, il faut mettre l’accent sur
l’innovation. Si Chartres est la capitale historique et industrielle,
Orléans dans le Loiret s’impose comme le pôle de recherche.
BILAN 2. Les acteurs privés, c’est-à-dire les entreprises, ont donc
besoin des collectivités locales et de l’État pour développer leurs activités.
En effet, ces derniers aménagent le territoire pour le rendre accessible
et compétitif. Ils ont aussi initié la mise en réseau d’entreprises
d’un même secteur pour se positionner sur les marchés internationaux
et pour que la Beauce soit identifiée comme un territoire innovant et
performant (rapidité des transports, qualité de la recherche, etc.).
3. L’innovation, clé d’une insertion dans l’économie européenne et mondiale ? p. 170-171
●
Présentation
Si la Beauce s’est donc tournée vers l’innovation sous l’effet conjugué
des pouvoirs publics et des entreprises, notamment à travers le pôle
de compétitivité de la Cosmetic Valley, est-elle pour autant bien intégrée
dans l’économie internationale ? Quels sont les effets de cette
stratégie de création d’un territoire innovant ? Il s’agit ici de les mesurer.
On peut voir comment l’agriculture et la filière du luxe, mondialisées,
développent des stratégies pour faire face à la concurrence internationale,
en considérant le territoire innovant comme un atout. Cette
double page est donc en lien à la fois avec le cours 3 sur l’agriculture
(p. 186-187) mais aussi avec les cours 4 et 5 (p. 188 à 191) montrant la
recomposition du tissu productif au sein de territoires où l’industrie et
le tertiaire de haut niveau travaillent ensemble.
●
Réponses aux questions
1. Les entreprises de la Beauce innovent dans plusieurs domaines.
Cela concerne la recherche de nouveaux produits, mais aussi de nouvelles
façons de produire. En effet, le secteur agricole est à la recherche
de semences toujours plus performantes en termes de rendement, et
le secteur industriel fait appel à la recherche pour mettre au point de
nouveaux cosmétiques.
2. Les produits doivent séduire les consommateurs. La demande actuelle
dans les pays riches occidentaux exige que la qualité soit alliée à un respect
de l’environnement. Il s’agit aussi de satisfaire une clientèle étrangère
plus récente qui se développe dans les pays émergents (doc. 10).
3. La Beauce résiste inégalement à la concurrence. Traditionnellement
agricole, elle subit une transformation de ces activités. Les semences,
une culture nécessitant un savoir-faire très poussé et un élément
essentiel de la performance des exploitations françaises, donne lieu
à une production internationalisée. La Beauce n’accueille finalement
plus, dans le cas de l’entreprise Deleplanque, que le siège de la société
qui s’occupe de vente. Les activités de production ont été délocalisées
dans le sud de la France et en Allemagne. Sur le plan industriel, résister à
la concurrence, c’est s’adapter à la demande (doc. 11), proposer de nouveaux
produits en faisant intervenir la R&D et les hautes technologies
(doc. 13) et rechercher la clientèle dans les pays émergents (doc. 13).
Cependant cette stratégie se heurte à certains problèmes, comme la
contrefaçon.
Prolongement possible : comparaison de la publicité du doc. 10
avec une publicité originale de L’Oréal destinée au marché chinois :
http://www.marketing-chine.com/wp-content/uploads/2009/10/
Lor%C3%A9al-Chine.jpeg.
4. La Cosmetic Valley s’efforce de rendre visible ces efforts d’innovation.
Le nom anglais rappelle la « Silicon Valley » consacrée aux technologies
de pointe à San Francisco et montre que l’objectif d’un pôle de compétitivité
est bien de s’intégrer aux échanges internationaux. En organisant
régulièrement des congrès scientifiques, en participant à des
salons internationaux (doc. 13) ou encore en étant représentée dans
des conférences économiques internationales (doc. 11), la Cosmetic
Valley permet aux entreprises d’être repérées sous cette image de marque.
Cet effort privilégie l’Asie et les pays émergents, afin de conquérir de
nouveaux marchés.
5. Le développement durable s’impose depuis quelques années
comme un facteur fondamental de l’innovation. Cela concerne autant
les nouveaux produits (doc. 11) que les conditions de production à
l’échelle locale (doc. 14). En effet, les produits sont conçus grâce à la
recherche et aux hautes technologies (chimie, propriétés des molécules
des plantes), ce qui donne une forte valeur ajoutée aux produits
cosmétiques. Le mode de production, à l’image de ce qui est pratiqué
dans une unité de production du groupe Alban Muller (doc. 14) vise le
respect de l’environnement.
Un prolongement possible : consulter la charte « éco-responsable »
signée par les entreprises de la Cosmetic Valley (http://www.cosmetic-
valley.com/fr/developpement-durable-cosmetique.php).
BILAN 3. En faisant de la Beauce un territoire de l’innovation, les différents
acteurs cherchent à s’intégrer à un marché mondialisé, autant
dans la recherche de matières premières que dans celle de marchés
de consommateurs. L’innovation permet de faire face à la concurrence,
même si ce n’est pas une condition suffsante. Le développement
durable est au cTmur des problématiques innovantes : non seulement
il s’agit de puiser dans les plantes de nouveaux produits, mais en plus,
à l’échelle locale, le site de production met en avant le respect de l’environnement
(un des piliers du développement durable).
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- anoukis59Fidèle du forum
Carnyx a écrit:anoukis59 a écrit:anoukis59 a écrit:Kagome a écrit:Dans le Hachette Première tu as la Cosmetic Valley (mais il ya bp de docs inutiles), j'avais fait mon EDC en me basant sur le manuel + sites (très bien) de la CV et competitivité.gouv, honnêtement, ça suffit presque. Je leur ai fait faire une TaCo d'ailleurs ! ) et une 2e étude sur l'Arc Atlantique
Je me permets de faire remonter ce topic et de citer Kagome afin de savoir si l'un ou l'une d'entre vous pourrait me transmettre (si vous les avez!) les documents concernant la Cosmetic Valley???
A priori personne ne possède ces docs, dommage car j'aurais aimé les voir afin de bâtir une nouvelle étude de cas concernant les espaces productifs industriels.
- Réponses livre du prof:
ÉTUDE DE CAS 1
Comment la Cosmetic Valley fait-elle de la Beauce un territoire de l’innovation ? p. 166-171
La Cosmetic Valley est un exemple de territoire innovant implanté en
partie dans la région Centre. Son étude permet de montrer comment un
pôle de compétitivité se créé sous l’impulsion d’acteurs privés et publics,
et comment le label mis en place par le CIADT (Comité Interministériel
pour l’Aménagement et le Développement des Territoires : http://www.
territoires.gouv.fr/ciadt), dans le cadre de la politique industrielle de la
France depuis 2004, identifie des territoires où sont associés des entreprises
et des centres de recherche publics ou privés pour innover. L’étude
de la Cosmetic Valley (http://www.cosmetic-valley.com/fr/accueil.php)
permet de comprendre les liens entre tous les secteurs d’activité – agriculture,
fabrication industrielle, services – tout en s’interrogeant sur l’intérêt
et les limites de la création d’un territoire économique.
1. Quelle diversification économique la Beauce connaît-elle ? p. 166-167
●
Présentation
Le premier point de l’étude de cas porte sur les caractéristiques du
territoire innovant : le cTmur de la Cosmetic Valley, à savoir la Beauce
et Chartres, est un vieux terroir agricole, grenier à blé tourné vers
l’exportation, sillonné d’axes de transport et mis à contribution pour
la production énergétique (éoliennes). Ce paysage rural n’est pas
immuable car la recherche agronomique rejoint les besoins de l’industrie
implantée en ville : celle du luxe et des parfums, créneau économique
spécifique à la France et qui résiste à la crise en s’appuyant sur
de nouveaux marchés. Pour une industrie, innovation agronomique
et recherche de la performance sont nécessaires pour s’adapter à une
nouvelle demande dans les pays émergents et dans les pays développés
(produits « bio »), d’où la formation d’un pôle de compétitivité
nommé « Cosmetic Valley ».
L’étude de cas est à mettre en relation avec les cartes 2 et 3 (p. 179 et
p. 180), le cours 1 (p. 182-183) qui clarifie les logiques de localisation, le
cours 3 (p. 186-187) sur les espaces agricoles, et les cours 4 et 5 (p. 188
à 191) pour opérer une mise en perspective à plusieurs échelles. La
page Méthode sur le Loiret (p. 198) peut être un prolongement utile.
●
Réponses aux questions
1. L’activité traditionnelle de la Beauce est l’agriculture, plus précisément
la céréaliculture (blé, doc. 2 mais aussi maïs irrigué, doc. 4). Le
paysage caractéristique est l’openfield, produit de la mécanisation, de
la recherche de la productivité et de hauts rendements.
2. Le paysage se transforme en raison de nouvelles activités. On peut
repérer les routes (doc. 1, 3 et 4) qui permettent de desservir la Beauce
et d’exporter (produits agricoles et industriels). L’implantation des
industries en périphérie de la ville de Chartres, à proximité des axes
routiers (doc. 3) diminue l’espace rural. L’énergie éolienne se développe
(doc. 4), comme la production de plantes destinées à l’industrie
cosmétique depuis quelques années (doc. 2).
3. L’activité industrielle qui se développe est la conception et la fabrication
de produits cosmétiques (plusieurs types d’entreprises à tous
les stades de la fabrication), dans la « filière de la beauté et du luxe »
(doc. 1). On repère plusieurs grandes FTN françaises : LVMH, Guerlain-
Lancaster (docs 1 et 3).
4. Si les entreprises ont développé une stratégie territoriale en se
regroupant dans la Beauce et plus généralement dans les départements
intégrés à la Cosmetic Valley, c’est qu’elles y ont trouvé des
atouts pour leur activité de transformation industrielle tournée vers
l’exportation. Une partie de la matière première (plantes) peut être
produite sur place (doc. 2). L’innovation s’appuie sur un réseau d’universités
déjà existantes et qui se sont spécialisées (doc. 1). De plus, le
réseau de transport optimise la proximité avec Paris (réseau autoroutier),
mais aussi avec des départements ou des pôles au tissu industriel
ancien (Seine-Maritime, Orléans).
5. À l’échelle de la Cosmetic Valley, l’essentiel des activités se concentre à
Chartres et dans l’Eure-et-Loir, comme le montre le nombre de grandes
entreprises présentes sur le document 1, mais aussi dans le Loiret et
dans l’Eure. La région Centre n’est donc pas la seule concernée. Les
départements situés à l’ouest de la région parisienne, connectés à
Paris, sont concernés par le réseau d’entreprises. À l’échelle locale,
on remarque sur le doc. 3 que le siège de la Cosmetic Valley est
dans le centre-ville de Chartres, tandis que les usines de fabrication
sont regroupées dans une zone industrielle en périphérie de la ville,
bien reliée à un axe routier visible au premier plan (rond-point de la
RN123 ; à proximité, une bretelle d’accès depuis l’A11 surnommée
« L’Océane »).
BILAN 1. La Beauce n’est pas seulement une grande région agricole :
les activités sont désormais diversifiées. En effet, la formation d’un
pôle de compétitivité entraîne tous les secteurs : agricole, industriel,
et tertiaire (recherche). Cette diversification est liée à la mise en réseau
d’entreprises intervenant dans le secteur du luxe et de la beauté, qui
sont tournées vers la qualité et la recherche de nouveaux produits. La
recherche de la performance transforme donc ce territoire productif,
qui reste exploité sur le plan agricole, mais dont le réseau urbain et la
proximité avec Paris est mis à profit par les entreprises réunies sous le
label « Cosmetic Valley ». Il rend visible la recherche de synergie entre
des FTN, des entreprises à tous les stades de fabrication des cosmétiques,
et des pôles de recherche, créant ainsi un territoire innovant.
2. Quels acteurs transforment la Beauce en pôle industriel ? p. 168-169
●
Présentation
L’objectif de cette partie est de réfléchir aux conditions qui ont permis
à l’innovation de se développer dans ce territoire en particulier. Le
rôle des acteurs est prépondérant : collectivités locales qui aménagent
le territoire pour le rendre attractif (création d’un réseau de transport
performant), universités et pôles de recherches, et enfin, entreprises.
Pour comprendre comment le cluster s’est formé, on peut lire l’article
complet dont le document 9 est extrait sur le site Internet des Échos :
http://archives.lesechos.fr/archives/2007/LesEchos/19924-18-ECH.
htm. À partir de savoir-faire déjà ancrés en Eure-et-Loir, il s’agit de
comprendre la logique territoriale d’un cluster. Les documents 7 et 8
permettent de montrer la stratégie de communication des acteurs
publics pour attirer les entreprises tandis que le document 6 liste les
atouts d’une organisation en réseau et d’une identification à un territoire
bien circonscrit.
●
Réponses aux questions
1. Les acteurs publics engagés sont l’État, qui décerne le label (doc. 6),
et surtout le département d’Eure-et-Loir, qui en a été à l’initiative avec
le CODEL (docs 7 et 8). Les acteurs privés sont des entreprises de taille
variée : des PME qui peuvent être des sous-traitants (docs 6 et 9) et des
grands groupes comme Guerlain, Lancaster, Paco Rabanne ou encore
LVMH (docs 8 et 9).
2. Ces acteurs ont un rôle complémentaire. Les grands groupes génèrent
l’activité économique, notamment les tâches de conception tournée
vers l’innovation comme pour LVMH et son centre de recherche à
Orléans (doc. 9), tandis que les activités de fabrication sont réparties
sur l’ensemble du territoire de la Cosmetic Valley. Les acteurs publics,
quant à eux, mettent en valeur le territoire. Non seulement le département
a cherché à créer une filière (doc. 9) en intégrant les entreprises
à toutes les étapes de la fabrication, de l’agriculteur aux activités de
logistique (grâce au CODEL), mais surtout il organise la communication
qui fait connaître le territoire et ses atouts. Cette visibilité est obtenue
grâce à divers supports (papier ou Internet), avec pour objectifs
d’attirer des entreprises et donc de créer des emplois.
3. La Beauce est innervée par les axes de transport routiers connectés
à Paris situé à une centaine de kilomètres : les autoroutes A11 et
A10 desservent les deux pôles de Chartres et d’Orléans qui sont des
carrefours de communication. Le territoire bénéficie aussi des modes
de transport présents à Paris (aéroports internationaux par exemple).
Cela permet à la fois l’acheminement des marchandises et une excellente
accessibilité pour les déplacements de travail (par exemple, des
chercheurs d’autres pays peuvent aisément rejoindre Orléans). De plus,
ce réseau est en cours de densification pour rendre encore plus accessible
la région. De nouvelles infrastructures sont prévues : le choix du
chemin de fer et de la multimodalité montre à la fois cette recherche
de la performance et la préoccupation du développement durable. Le
document 8 montre comment l’accessibilité de Chartres est un argument
pour que les entreprises s’implantent dans le département. Les
capacités logistiques font donc la différence avec d’autres territoires.
4. L’impulsion décisive dans la formation du cluster (la mise en réseau
des entreprises) a été donnée par le département d’Eure-et-Loir. En
effet, le CODEL a été créé pour séduire les entrepreneurs, aménager
le territoire et communiquer sur les atouts du département, à savoir
sa situation géographique, mais aussi la qualité de sa main-d’Tmuvre
(docs 7, 8 et 9). Il s’agit de développer une « image de marque » pour
le territoire (doc. 9).
5. La reconnaissance par l’État en 2005 (doc. 6) du cluster devenu un
« pôle de compétitivité » donne une dimension nationale, voire internationale
au réseau d’entreprises. Ce réseau, identifié à un territoire, a
ainsi acquis une visibilité et un poids financier (doc. 6). C’est donc un
moyen de s’intégrer dans la mondialisation des échanges, de conquérir
de nouveaux marchés (doc. 9). Pour cela, il faut mettre l’accent sur
l’innovation. Si Chartres est la capitale historique et industrielle,
Orléans dans le Loiret s’impose comme le pôle de recherche.
BILAN 2. Les acteurs privés, c’est-à-dire les entreprises, ont donc
besoin des collectivités locales et de l’État pour développer leurs activités.
En effet, ces derniers aménagent le territoire pour le rendre accessible
et compétitif. Ils ont aussi initié la mise en réseau d’entreprises
d’un même secteur pour se positionner sur les marchés internationaux
et pour que la Beauce soit identifiée comme un territoire innovant et
performant (rapidité des transports, qualité de la recherche, etc.).
3. L’innovation, clé d’une insertion dans l’économie européenne et mondiale ? p. 170-171
●
Présentation
Si la Beauce s’est donc tournée vers l’innovation sous l’effet conjugué
des pouvoirs publics et des entreprises, notamment à travers le pôle
de compétitivité de la Cosmetic Valley, est-elle pour autant bien intégrée
dans l’économie internationale ? Quels sont les effets de cette
stratégie de création d’un territoire innovant ? Il s’agit ici de les mesurer.
On peut voir comment l’agriculture et la filière du luxe, mondialisées,
développent des stratégies pour faire face à la concurrence internationale,
en considérant le territoire innovant comme un atout. Cette
double page est donc en lien à la fois avec le cours 3 sur l’agriculture
(p. 186-187) mais aussi avec les cours 4 et 5 (p. 188 à 191) montrant la
recomposition du tissu productif au sein de territoires où l’industrie et
le tertiaire de haut niveau travaillent ensemble.
●
Réponses aux questions
1. Les entreprises de la Beauce innovent dans plusieurs domaines.
Cela concerne la recherche de nouveaux produits, mais aussi de nouvelles
façons de produire. En effet, le secteur agricole est à la recherche
de semences toujours plus performantes en termes de rendement, et
le secteur industriel fait appel à la recherche pour mettre au point de
nouveaux cosmétiques.
2. Les produits doivent séduire les consommateurs. La demande actuelle
dans les pays riches occidentaux exige que la qualité soit alliée à un respect
de l’environnement. Il s’agit aussi de satisfaire une clientèle étrangère
plus récente qui se développe dans les pays émergents (doc. 10).
3. La Beauce résiste inégalement à la concurrence. Traditionnellement
agricole, elle subit une transformation de ces activités. Les semences,
une culture nécessitant un savoir-faire très poussé et un élément
essentiel de la performance des exploitations françaises, donne lieu
à une production internationalisée. La Beauce n’accueille finalement
plus, dans le cas de l’entreprise Deleplanque, que le siège de la société
qui s’occupe de vente. Les activités de production ont été délocalisées
dans le sud de la France et en Allemagne. Sur le plan industriel, résister à
la concurrence, c’est s’adapter à la demande (doc. 11), proposer de nouveaux
produits en faisant intervenir la R&D et les hautes technologies
(doc. 13) et rechercher la clientèle dans les pays émergents (doc. 13).
Cependant cette stratégie se heurte à certains problèmes, comme la
contrefaçon.
Prolongement possible : comparaison de la publicité du doc. 10
avec une publicité originale de L’Oréal destinée au marché chinois :
http://www.marketing-chine.com/wp-content/uploads/2009/10/
Lor%C3%A9al-Chine.jpeg.
4. La Cosmetic Valley s’efforce de rendre visible ces efforts d’innovation.
Le nom anglais rappelle la « Silicon Valley » consacrée aux technologies
de pointe à San Francisco et montre que l’objectif d’un pôle de compétitivité
est bien de s’intégrer aux échanges internationaux. En organisant
régulièrement des congrès scientifiques, en participant à des
salons internationaux (doc. 13) ou encore en étant représentée dans
des conférences économiques internationales (doc. 11), la Cosmetic
Valley permet aux entreprises d’être repérées sous cette image de marque.
Cet effort privilégie l’Asie et les pays émergents, afin de conquérir de
nouveaux marchés.
5. Le développement durable s’impose depuis quelques années
comme un facteur fondamental de l’innovation. Cela concerne autant
les nouveaux produits (doc. 11) que les conditions de production à
l’échelle locale (doc. 14). En effet, les produits sont conçus grâce à la
recherche et aux hautes technologies (chimie, propriétés des molécules
des plantes), ce qui donne une forte valeur ajoutée aux produits
cosmétiques. Le mode de production, à l’image de ce qui est pratiqué
dans une unité de production du groupe Alban Muller (doc. 14) vise le
respect de l’environnement.
Un prolongement possible : consulter la charte « éco-responsable »
signée par les entreprises de la Cosmetic Valley (http://www.cosmetic-
valley.com/fr/developpement-durable-cosmetique.php).
BILAN 3. En faisant de la Beauce un territoire de l’innovation, les différents
acteurs cherchent à s’intégrer à un marché mondialisé, autant
dans la recherche de matières premières que dans celle de marchés
de consommateurs. L’innovation permet de faire face à la concurrence,
même si ce n’est pas une condition suffsante. Le développement
durable est au cTmur des problématiques innovantes : non seulement
il s’agit de puiser dans les plantes de nouveaux produits, mais en plus,
à l’échelle locale, le site de production met en avant le respect de l’environnement
(un des piliers du développement durable).
Merci beaucoup de ta réponse Carnyx. Cela m'aide à comprendre quel angle est utilisé dans cette EDC car je ne possède pas du tout le manuel (à la base je suis en collège) donc je ne peux pas voir quels documents sont utilisés.
- shaminaNiveau 5
Tu as eu des infos, j'espère que cela va t'aider. J'ai regardé dans les deux manuels que j'ai à ma disposition et je n'ai rien sur la Cosmetic Valley. J'ai les dernières versions donc ....
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