Mystère de l'après CAPES

Bonjour
Je pense tenter le CAPES SVT. C'est une réorientation professionnelle. J'ai 40 ans, deux enfants dont un bébé et après avoir perdu mon emploi dans le privé (ingénieur d'études), je me retourne vers mes premières amours : la transmission de savoir. Mon grand à beaucoup souffert de mes déplacements ou horaires parfois farfelus de mon emploi précédent et je ne voudrais pas me lancer dans une reconversion à tord. Je me demande comment ça se passe quand on a enfin été reçu à ce fameux concours, apres l'année de stage. Peut on être affecté loin de chez soi ?
L'enseignement est un milieux extrêmement secret. Je trouve très compliqué de trouver des infos. Je ne veux pas me lancer dans la préparation de ce concours si c'est pour ensuite devoir refuser un emploi qui m'éloigne de ma famille.
Merci pour vos infos

Bonjour
Ou habites tu ? Il y a des zones où tu es pratiquement sur de rester et d'autres de bouger.

Pardon j'habite à 20km de Toulouse et mon mari travaille à toulouse centre

Alors j'ai plutôt une mauvaise nouvelle. Le département est très cher en points. Il y a de grandes choses pour que tu doives enseigner hors academie 1 ou 2 ans et hors département 2 3 année de plus.
Ça risque même d'empirer avec les suppressions de postes à venir.
Par contre si tu veux vraiment enseigner tu peux te pencher sur le crpe pour devenir professeur des écoles.

En espérant me tromper... hésite pas à prendre contact avec un syndicat à la rentrée pour des informations plus fiables et plus précises.

Comment ça marche les points ? Est ce que la situation familiale compte ? Il est hors de question que je ne rentre pas à la maison tous les soir, même pendant 1an. Ma priorité c'est ma famille et je tente de changer de boulot pour être plus présente.
J'ai un doctorat d'écologie et enseigner les SVT ca me plait mais je ne suis pas sûre que professeur des écoles me conviendrait.
Ca me déprime ce que tu m'écris là.

Bah l'idée c'est que tout le monde veut enseigner à Toulouse, en gros, et que chacun attend son tour. Les points te permettent de dépasser des jeunes célibataires, mais pas d'avoir la garantie que tu réclames, j'en ai bien peur.

Ce n'est pas forcément vrai, cela dépend toujours des disciplines, et tu auras des bonifications familiales. Les plus à même à te renseigner sont les syndicats de ton académie qui ont connaissance des barres habituelles que vont demander l'académie (pour l'inter) et le département (pour l'intra) dans ta matière, ainsi que du fonctionnement des points dans l'académie.
C'est vrai que Toulouse est chère mais à toi de voir combien de points tes bonifications t'accorderont, tu peux voir les barres de l'inter ici par exemple : http://www.snes.edu/Barres-des-mouvements-Inter-academiques-2011-2016.html .

Diarsia a écrit:Bonjour
Je pense tenter le CAPES SVT. C'est une réorientation professionnelle. J'ai 40 ans, deux enfants dont un bébé et après avoir perdu mon emploi dans le privé (ingénieur d'études), je me retourne vers mes premières amours : la transmission de savoir. Mon grand à beaucoup souffert de mes déplacements ou horaires parfois farfelus de mon emploi précédent et je ne voudrais pas me lancer dans une reconversion à tord. Je me demande comment ça se passe quand on a enfin été reçu à ce fameux concours, apres l'année de stage. Peut on être affecté loin de chez soi ?
L'enseignement est un milieux extrêmement secret. Je trouve très compliqué de trouver des infos. Je ne veux pas me lancer dans la préparation de ce concours si c'est pour ensuite devoir refuser un emploi qui m'éloigne de ma famille.
Merci pour vos infos

C'est surtout compliqué de comprendre les infos, mais pas de les trouver : les barèmes des mutations sont publics, les barres d'entrée dans chaque académie et pour chaque discipline également. Rien de secret là-dedans !

Rien de secret en effet. Mais pour quelqu'un d'extérieur au métier, savoir que la barre d'entrée à Toulouse dans sa discipline est en général aux alentours de 450 points par exemple ne veut pas dire grand chose : il faut te rapprocher d'une organisation syndicale représentée dans l'académie pour y voir clair.

Lalilala sur ce forum connaît bien le mouvement dans l'académie pour y siéger en tant qu'élue des personnels, elle pourra te renseigner de manière très précise. Mais elle est peut-être en vacances en ce moment....

- Quel concours du CAPES veux-tu passer?
Je suppose que tu as le niveau d'études requis pour le CAPES externe puisque tu es ingénieur.
Tu peux également passer le 3ème concours (il faut 5 ans d'ancienneté dans le privé) qui te permet d'avoir un reclassement selon ton ancienneté dans le privé (et donc ne pas commencer au niveau salarial du CAPES externe échelon 1 soit autour de 1360e net mensuel).

- Dans les deux cas, tu dois participer au mouvement inter-académique des stagiaires: le concours étant national tu peux te retrouver partout en France.
Pour l'affectation en année de stage après réussite au concours (ce barème ne vaut que pour cette année là et tu es obligée de participer de nouveau au mouvement inter-académique [donc changer encore d'académie] après ta titularisation):

Tu as des points selon ton rang au concours




+

Des points selon ta situation familiale si tu remplis les conditions




Concrètement sur les 3 dernières années, pour l'année de stage, il fallait en SVT pour avoir Toulouse:
- En 2017: 90 points
- En 2016: 45 points
- En 2015: 435 points


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L'année après ton stage, tu participes de nouveau obligatoirement au mouvement inter-académique et les barres et le barème ne sont pas les mêmes que pour l'année de stage.




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Pour conclure, et sous réserve des aléas de réussite au concours dans ton académie, je dirais que tu as des chances de faire ton stage dans ton académie mais l'académie de Toulouse ne se réduit pas à la ville de Toulouse, tu peux être affectée partout à l'intérieur:



Mais il y a de bonnes chances que tu aies à faire une année ensuite dans une autre académie. Si tu obtiens toutefois l'académie de Toulouse, au regard des barres, il est pratiquement impossible d'obtenir la Haute-Garonne directement (quelques années en affection TZR, donc remplaçante affectée selon les besoins du rectorat pendant l'année).

Si je comprends bien, pour l'année de stage je partirais avec au moins 300 points. Pour ce qui est de la suite, être TZR ne signifie pas forcément travailler loin mais par contre être souple quand au nombre d'établissement notamment non ? J'ai cru comprendre que ce sont les "bouche trou" du rectorat. Je me suis inscrite comme contractuelle alors je ne m'attends pas à mieux dans un premier temps.
Par contre, je ne tiens pas à travailler sur Toulouse forcément : comme beaucoup de personne habitant en périphérie de grandes villes, je mets 1h pour aller dans Toulouse alors je peux aller à 1h vers l'extérieur. Il me faut même moins de temps pour aller à la limite de l'Ariège ou même de l'Aude ( en tous cas, je serais plus près que des candidats de Montpellier...)
Pour répondre à ta question Vicomte, je pensais au Capes de SVT mais je ne suis pas bloquée. J'ai effectué un remplacement dans un lycée agricole cette année (en SVT) et cela m'a beaucoup plus d'autant que je je travaillais beaucoup avec le milieu agricole dans mon précédent métier. Mais les lycées agricoles sont encore moins nombreux que les établissements d'enseignement général.
Je ne suis pas non plus bloquée par rapport au privé, mais toujours pareil, je trouve difficile de comprendre l'information (même lorsque je la trouve) pour savoir comment cela se passe dans ce cas, y a-t-il plus de postes ? Est-il plus facile de rester à proximité de son domicile ?
Pour le 3ieme concours, je n'ai pas vu de postes ouverts en SVT. Il me semblait que c'était plutôt pour les langues. Mais là aussi je peux avoir mal décodé l'info.
Bien sûr le capes externe me fait très peur d'autant que j'ai arrêté de bûcher comme les étudiants qui s'y présente en 2000 pour mon DEA et à l'époque je n'avais pas une famille à gérer !). J'ai les années de vie et de travail en plus, ca peut peut être m'aider ?!

Pour être plus explicite si cela peut vous idée à me répondre, j'ai un doctorat d'écologie et j'ai travaillé deux ans comme ATER. Puis j'ai choisi de rester près de ma famille et de mon époux et j'ai abandonné la filière einseignant/chercheur pour rester sur Toulouse. J'ai travaillé comme ingénieur d'études pendant presque 10 ans. C'était une appellation générique, j'avais différentes missions dont les principales étaient formatrice, conseillère et chargée d'études en environnement. J'aimais tout particulièrement les formations. Je suis très autonome mais j'adore travailler en équipe et surtout transmettre des savoirs. J'ai subit un licenciement économique alors que j'étais enceinte de quelques semaines et j'ai donc "profité" de ma première année de chômage pour m'occuper de mon bébé et de mon aîné qui avait été un peu délaissé quand je travaillais et pour réfléchir à ce que je voulais pour la suite.
À mon âge avec à faible mobilité, retrouver un travail dans ce domaine est quasi impossible et de toute façon cela ne me convenait plus. Ma famille est ma priorité et je ne veux pas travailler à son détriment.
Je pensais avoir trouvé un bon compromis en étant prof contractuelle car cela m'aurait permis de me familiariser avec ce nouveau métier (même si j'ai fait de l'enseignement supérieur et de la formation pour adulte depuis le début de ma carrière, j'ai conscience que c'est très différent dans le quotidien !) et d'être présente pour mes enfants (notamment durant les vacances ce qui n'est pas négligeable !). Je me disais que je pourrais tenter les concours quand les enfants seraient plus grands. Mon mari travaille dans Toulouse et a 1h à 1h30 de transport matin et soir et l'idée était que les enfants n'aient pas à vivre chez la nounou ou en garderie ! Aujourd'hui, il me reste une année de chômage que je dois optimiser. Le rectorat m'a bien fait comprendre qu'il était très peu probable qu'ils m'appellent cette année (beaucoup de TZR et les contractuels ayant déjà travaillé pour eux) alors il me faut prendre les devants. Je ne peux pas me permettre ni financièrement ni moralement de perdre cette année à préparer "le mauvais" concours ou à préparer un concours qui serait un piège dans le sens où il m'imposerait de m'éloigner de ma famille alors que je cherche justement un emploi qui me permette d'être présente.
Je suis désolée de vous étaler ma vie et je me doute que vous avez tous vos propres problèmes mais je me sens vraiment seule et isolée face à ces décisions à prendre (d'ailleurs, je vous écris à cette heure ci car cela me rend insomniaque). J'ai pensé au forum pour avoir de l'info et des conseils qu'auraient pu me donner des collègues si j'avais pu en avoir !

Merci à tous ceux qui prennent le temps de me lire ☺️ Et de me répondre !

Il faut vérifier les barres dans ton académie, mais généralement les plus basses sont en Maths ou en Lettre ( arrêtez moi si je dis une bêtise) . Donc si tu tiens absolument à rester prêt de chez toi, il faut peut être mieux partir sur ces concours ? Après ce n'est pas ton domaine de prédilection et il faut réussir les concours.... Bon courage pour la suite en tout cas !

Ne t'excuse pas d'exposer tes problèmes, ils sont intéressants et symptomatiques de l'inadaptation des structures de l'E.N. qui fonctionne toujours comme si les "nouveaux" professeurs avaient à peine 18 ans et aucune attache.
Il me semble que le "statut" de ci tracteur te correspondrait peut être mieux, avec, bien entendu, la totale précarité qui l'accompagne (ne pas trop se fier au rectorat sur else besoins quand même, ils ne peuvent guère les prévoir).
Pour le CAPES, il est possible que celui de mathématiques te permette de rester dans l'académie, tant les besoins sont grands, mais rien n'est sur (et il faut tout de même un minimum de compétences en math pour l'avoir !).
Tu es (a peu près) assurée de faire ton année de stage dans l'académie, mais ensuite...

Je pensais avoir trouvé un bon compromis en étant prof contractuelle car cela m'aurait permis de me familiariser avec ce nouveau métier (même si j'ai fait de l'enseignement supérieur et de la formation pour adulte depuis le début de ma carrière, j'ai conscience que c'est très différent dans le quotidien !) et d'être présente pour mes enfants.... plus grands.
Oui Diarsa, je pense que tu as trouvé un très bon compromis en étant professeur contractuel car tu transmets ton savoir tout en n'étant pas éloignée géographiquement de ta famille et de tes proches.Je ne vois pas de meilleur compromis puisque c'est le seul statut qui te garantisse de rester prés de chez toi
Moi aussi je suis prof contractuelle et trouve qu'en fonction de ma priorité, passer les concours sans connaitre ma future affectation effectuée selon le système de points en vigueur à L'EN et par un algorithme d'ordinateur sans prendre en compte les paramètres personnels, ne me convient pas car le jeu n'en vaut pas la chandelle.(pour moi)

Bonjour merci pour vos avis et conseils. Je m'étais faite à l'idée de la précarité de contractuelle mais un appel au rectorat hier pour savoir comment cela se passait et la personne qui est en charge des SVT m'a dit qu'elle a tout un lot de TZR fraîchement nommés à placer et qu'elle n'est pas sûre d'avoir de place pour les contractuels qui ont déjà travaillé avec eux. Je lui ai clairement demandé si elle pensait qu'il y aurait une chance qu'elle m'appelle durant l'année et elle m'a répondu qu'elle ne pensait pas, vu le nombre d"anciens contractuels" qui seraient en attente d'un remplacement.
Diplomate, tu arrives quand même à travailler en étant contractuelle ?

Oui mais j'enseigne une matière où il y a de la demande: l'anglais.

Et j'imagine que le pouvoir d'achat en région parisienne d'un prof contractuel (9000 euros le M2 à Paris/studio à 800-1000 euros de loyer par mois )fait que les candidats ne se précipitent pas pour occuper la fonction d'enseignant titulaire ou non titulaire.

Avais -tu reçu une lettre de promesse d'embauche du rectorat que tu devais renvoyer avant le 12 juillet en ayant coché la case disant que tu étais intéressée ?

Sinon ,as -tu essayé de postuler en qualité d'ingénieur d'études à mi-temps pour préserver ta vie de famille ?
Sinon rien ne t'empêche de préparer le Capès quand tes gamins seront plus agés, il n'ya pas d'age limite à mon avis .

Attention tout de même, la vie de famille est certes favorisée par les périodes de congés scolaires, mais il ne faut pas oublier la quantité non négligeable de réunions, conseils de classe, rencontres... qui prennent pas mal de soirées. Il faut le savoir si ta priorité est la vie de famille. Il faut avoir une nourrice compréhensive ou de la famille. Personnellement, ça me prend une bonne quarantaine de soirées par an.

J'ai simplement reçu du rectorat la validation par les inspecteurs de ma candidature comme contractuelle.
Je sais Olive-in-oil mais malheureusement il y a peu de boulots où tu n'as pas de réunions ou autre qui te prennent des soirées. Dans mon ancien boulot c'était les déplacements et parfois même l'éloignement m'amenait à m'absente plusieurs jours.

Les jobs de charges d'étude ou de mission dans mon domaine et à mon âge sont rares. Ce sont surtout des missions en bureaux d'études et il n'est pas question de temps partiel... de ce côté là c'est mort.

olive-in-oil a écrit: Personnellement, ça me prend une bonne quarantaine de soirées par an.

Les réunions "statutaires", les seules a être "obligatoires" ne sont pas si nombreuses...
- 3 périodes de conseil de classe, environ 5 soirée chacune soit 15 soirées
- 3 remises de bulletins / rencontre parents "officielle"
font 18 soirées seulement. Les autres réunions (conseils de machin chose, etc) n'ont rien d'obligatoire, et un certain nombre sont organisées, dans mon établissement, en fin d'année sur le temps scolaire...

Est-ce qu'un contractuel accumulant de l'ancienneté peut passer le capes interne ? Accumule t'il ainsi un certain nombre de "points" pouvant faciliter son poste définitif dans son académie ? Je n'en sais rien.

Il le semble qu'il y a fort longtemps, lorsque j'étais maitre auxiliaire, c'était le cas.

(J'ai eu un parcours relativement similaire à celui de Darsia : thèse, ingénieur d'études, enseignement à des adultes, puis des étudiants, maitre auxiliaire puis capes interne, deux années de "stage" et poste dans l'académie de Toulouse, mais c'était il y a longtemps).

Dr Raynal a écrit:

olive-in-oil a écrit: Personnellement, ça me prend une bonne quarantaine de soirées par an.

Les réunions "statutaires", les seules a être "obligatoires" ne sont pas si nombreuses...
- 3 périodes de conseil de classe, environ 5 soirée chacune soit 15 soirées
- 3 remises de bulletins / rencontre parents "officielle"
font 18 soirées seulement. Les autres réunions (conseils de machin chose, etc) n'ont rien d'obligatoire, et un certain nombre sont organisées, dans mon établissement, en fin d'année sur le temps scolaire...
.

Les réunions "obligatoires" ne sont pas si nombreuses mais la réalité du terrain est tout autre.
- Je fais entre 8 et 10 cc par période soit entre 24 et 30. En SVT, mes collègues font de même.
- Les réunions parents professeurs nous prennent 7 soirées (j'ai tous les niveaux).
Les réunions non obligatoires certes, le deviennent quand on est seul représentant de sa discipline. Nous en avons eu 7 aussi l'année passée, et pas en juin.
Donc, une quarantaine de soirées pour certains profs, d'autres en font moins effectivement, c'est bien pour cela que j'avais écrit "personnellement".

Diarsia a écrit:Je sais Olive-in-oil mais malheureusement il y a peu de boulots où tu n'as pas de réunions ou autre qui te prennent des soirées. Dans mon ancien boulot c'était les déplacements et parfois même l'éloignement m'amenait à m'absente plusieurs jours.

Les soirées passées sur l'établissement sont un paramètre souvent oublié, je tenais juste à le rappeler. Je m'occupe des stagiaires et des néo-titulaires dans mon académie. Les cas de reconversion comme le tien commencent à devenir un "classique", il y en a chaque année. Une de leurs demandes porte toujours sur le nombre "obligatoire" de réunions, alors que dans les faits, elles deviennent souvent essentielles si tu veux pouvoir suivre tes classes, les informations, défendre ta discipline etc... Et cela fait partie des déconvenues avec le "oh mais il y a beaucoup de boulot à faire", le "j'y passe toutes mes vacances, je ne me suis pas reposé", le "ils sont fous les gamins ou quoi ?" et j'en passe !

olive-in-oil a écrit: elles deviennent souvent essentielles si tu veux pouvoir suivre tes classes, les informations, défendre ta discipline etc...

Pas du tout. Il faut savoir dire "non", c'est tout.

Suivre mes classes ? Je suis PP d'une classe, je la suis. Les autres et le "biendézenfant", ce n'est pas mon problème. J'exerce un métier, pas un sacerdoce.

"Défendre" ma discipline ? Je ne reçoit pas de subsides du ministère des SVT pour cela. Nous vivons dans un pays où les sciences sont accessoires en général et les SVT en particulier. Nous ne sommes pas payés pour "défendre" nos disciplines, gratuitement en plus.

Nous nous reposons trop sur la "coutume" pour nous imposer à nous même du travail non obligatoire. Les CC, par exemple, j'en "fais" six ou sept, jamais plus. Et j'ai tous les niveaux.

Bref, selon la vision que l'on a de notre métier, cela peut passer du simple au double !

Ne vous inquiétez pas, je sais que ce n'est pas tout rose, qu'il n'y a pas que les heures de cours et je sais aussi que les premières années il y a beaucoup de travail Perso pour préparer les cours, les devoirs etc... j'ai déjà un peu pratiqué cette année durant mon remplacement 😉
De Raynal, vu qu'on a un parcours similaire, peux tu me donner ton sentiment ? Est ce que tu est content d'avoir changé de boulot ?