Délais d'acheminement pour oraux de concours, mode d'emploi ?

Bonjour,

Un collègue résidant à Biarritz a demandé et obtenu les deux jours de droit pour se préparer aux écrits. Contre son attente il est déclaré admissible. A présent il a trois allers-retours à effectuer à Paris (dates espacées). Comme il a épuisé ses droits à ce type de congés, comment doit-il demander à ce que soient considérées les absences générées par ses temps de déplacement ? Sera-t-il obligé de récupérer les heures de cours situées sur ses jours de trajet ?

Comment ça se passe pour les candidats d'outre-mer ?

Un lien vers une page où la question aura été traitée suffirait. Par avance merci.

Il n'y a pas de maximum concernant le temps de déplacement, il a droit à 24 à 48h pour chaque date. Ca a été mon cas quand j'ai dû deux fois rentrer en France pour passer l'agrégation (avec la première session reportée pour cause d'intempéries en Polynésie). En revanche, comme j'ai trois classes à examen de lycée, je me suis débrouillée pour rattraper au maximum mes heures, même s'il s'agissait bien d'une absence de droit.
Bon et sinon Biarritz, ce n'est pas si loin... je ne veux pas lancer de polémique, mais il n'y a pas de décalage horaire ni rien, il existe des vols, non?
Après, le montant des frais de déplacement est un autre problème, j'en sais quelque chose.

Bonjour Isidoria,

N'est-il pas accordé 24 à 48 heures par concours et non par épreuve ?

Il a des épreuves le matin tôt, le minimum est qu'il dorme à Paris la veille. Même sans décalage horaire pour qu'il assure ses cours la veille il ajoute 5 heures et demie de train, un transfert aéroport-Paris intramuros, et avant cela le matin l'acheminement domicile- établissement puis établissement-domicile pour laisser sa voiture, puis un transport en commun pour l'aéroport, s'il arrive à assurer deux heures de cours de 8 à 10h dans le stress la veille c'est un maximum. Et selon l'heure de fin des épreuves il n'est pas certain de pouvoir facilement être en cours le lendemain de celles-ci à 8h en ayant dormi/pris une douche etc.

48h de droit par concours.
Après, rien n'interdit un arrangement où l'on rattrape ses heures, j'imagine.
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2009/04/cir_348.pdf

Je ne comprends pas bien l'histoire des 5h30 de train et du transfert depuis l'aéroport.
Il n'est pas trop tard pour tenter de trouver des billets d'avion pas chers permettant de voyager en soirée, par opodo par ex., ce qui permet de dormir sur place la veille. Il y a parfois de bonnes surprises, et en tout cas sur ce genre de distances le train est loin d’être systématiquement meilleur marché.

Il faut qu'il parte la veille, la question ne se pose même pas!
Il faut mettre toutes les chances de son coté.

Certes, mais pourquoi en train forcément ? Je déteste l'avion, mais là...

Qu'il parte la veille et en avion (le vol ne dure qu'une heure dix je crois), comme ça il peut partir en fin de journée ou même mieux dans la journée selon son edt (ou en rattrapant des heures). C'est faisable.

Oui, je crois que ce serait moins fatigant que le train, qu'est-ce que tu en penses ?

RogerMartin a écrit:Oui, je crois que ce serait moins fatigant que le train, qu'est-ce que tu en penses ?

Si le vol est annulé il n'auras pas moyen de trouver une solution de secours.
Il faut partir tranquille le matin.

Moins fatigant et certainement moins stressant aussi. Je ne conseille pas 5h30 de train la veille d'un concours, franchement c'est crevant. Ca va pour partir en vacances, mais sinon...

En tout cas, dans le cas de mes collègues et le mien (CRPE, Capes interne et externe, agrégation), on ne nous demande même pas si on "prend" les délais de route... comment pourrions-nous faire autrement? C'est 12h de vol sans compter les temps de transfert (attente à l'aéroport, etc...) donc 24h environ. De même, on nous accorde 48h histoire qu'on n'arrive pas avec le trajet dans les pattes sans pouvoir respirer.
J'édite: il existe peut-être un texte spécial concernant l'étranger et l'Outre Mer (en Outre-Mer il y a des centres d'examen sur place, en général, au moins pour les écrits).

Je me demande si la convocation aux épreuves ne vaut pas ordre de mission.... Lombalgia, les dates sont-elles à ce point espacées pour ton collègue parceque dans mon souvenir, les oraux sont concentrés sur des journées consécutives pour éviter d'avoir à faire des AR. Et même s'il a 48h entre chaque épreuve, il ne va pas redescendre à Biarritz.

Isidoria a écrit:En tout cas, dans le cas de mes collègues et le mien (CRPE, Capes interne et externe, agrégation), on ne nous demande même pas si on "prend" les délais de route... comment pourrions-nous faire autrement? C'est 12h de vol sans compter les temps de transfert (attente à l'aéroport, etc...) donc 24h environ. De même, on nous accorde 48h histoire qu'on n'arrive pas avec le trajet dans les pattes sans pouvoir respirer.
J'édite: il existe peut-être un texte spécial concernant l'étranger et l'Outre Mer (en Outre-Mer il y a des centres d'examen sur place, en général, au moins pour les écrits).

C'est clair que dans ta situation la fatigue est bien plus conséquente qu'après un vol intérieur de 1h10, sans décalage horaire. Ce n'est pas du tout le même cas de figure.

Oui, pardon j'ai mélangé les hypothèses train et avion. Le problème de trajet reste assez lourd dans les deux cas (s'il arrive en train c'est plus long mais il arrive dans Paris, s'il arrive en avion, c'est plus court, mais il y a un peu moins de choix d'heures départs et il se tape un transfert à l'arrivée).

En tout cas vous confirmez que officiellement c'est 48h pour l'ensemble du concours, déjà consommées. Il a des classes d'examen, et il a trois dates d'oraux sur trois semaines différentes...

Oui la convocation vaut autorisation d'absence, on est bien d'accord !
La question est ailleurs : sur les heures/jours d'acheminement.

Lombalgia a écrit:Bonjour,


Comment ça se passe pour les candidats d'outre-mer ?

Très simplement  : le bureau des voyages du Rectorat délivre le billet d'avion au vu de la convocation. Absence de droit, tous frais payés.