- Patience et raisonFidèle du forum
Educpro a publié un article sur les concours enseignants : "Il n'y a alors pas 36 solutions mais trois : mettre le concours à l'entrée en master, en fin de L3 ; à la sortie de master, en bac+5 ; ou le supprimer." Chacune de ces décisions entraînerait une multitude de bouleversements, tant pratiques qu'idéologiques." [A. Boissinot].
- XIIINeoprof expérimenté
C'est marrant je vois déjà quelle option sera prise...
- YazilikayaNeoprof expérimenté
XIII a écrit:C'est marrant je vois déjà quelle option sera prise...
Moi aussi.
- FabiolaJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je pense que cela va dépendre du nouveau gouvernement.
Je pense que cela va dépendre du nouveau gouvernement.
- GaliNéoFidèle du forum
Ce serait tellement évident de le supprimer et de ne passer que par la voie de la contractualisation puis titularisation. Et de la sorte, ce sera fini des jeunes profs qui démissionnent au bout 5 semaines parce qu'ils sont dépassés par des élèves avec qui ils n'ont aucune pédagogie.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- HimpyExpert spécialisé
GaliNéo a écrit:Ce serait tellement évident de le supprimer et de ne passer que par la voie de la contractualisation puis titularisation. Et de la sorte, ce sera fini des jeunes profs qui démissionnent au bout 5 semaines parce qu'ils sont dépassés par des élèves avec qui ils n'ont aucune pédagogie.
Cela règle pas le problème d'affectation sur tout le territoire...
- HalybelÉrudit
GaliNéo a écrit:Ce serait tellement évident de le supprimer et de ne passer que par la voie de la contractualisation puis titularisation. Et de la sorte, ce sera fini des jeunes profs qui démissionnent au bout 5 semaines parce qu'ils sont dépassés par des élèves avec qui ils n'ont aucune pédagogie.
Ça serait d'une bêtise sans nom... Essaye d'enseigner en Lycée sans un solide carcan scientifique...
Surtout que bon, mieux vaut commencer avec un solide bagage scientifique, pour assurer devant les élèves, qu'avec rien! Je rappelle qu'un contractuel est soumis au même début qu'un néo-titulaire sans la formation en plus avant...
- GaliNéoFidèle du forum
Evidemment, et il faudrait éviter le problème que connaisse les déserts médicaux. Mais comment maintenir un système d'affectation par points quand le concours sera supprimé ? Mettre en place une note nationale ? Mais qui noterait ? Les chefs d'établissements ? Les inspecteurs ? Les collègues ? Et comment mettre en place un système "juste" ?
La suppression du concours poserait assurément beaucoup de questions sur le plan pratique, mais elle est, je pense, indispensable.
La suppression du concours poserait assurément beaucoup de questions sur le plan pratique, mais elle est, je pense, indispensable.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- Thalia de GMédiateur
Vieux serpent de mer qu'un nouveau système de recrutement. Ce sujet a été ouvert il y a 3 mois avec une vague source, remonté hier soir par un nouveau membre, sans argument supplémentaire.
Il a déjà été évoqué ici https://www.neoprofs.org/t98685-boissinot-veut-supprimer-concours-et-recrutement-national-distinction-entre-pe-et-plc#3497807.
Bref, la discussion serait un peu plus sérieuse si vous aviez des sources (les programmes des candidats par exemple) à faire partager.
Il a déjà été évoqué ici https://www.neoprofs.org/t98685-boissinot-veut-supprimer-concours-et-recrutement-national-distinction-entre-pe-et-plc#3497807.
Bref, la discussion serait un peu plus sérieuse si vous aviez des sources (les programmes des candidats par exemple) à faire partager.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- VicomteDeValmontGrand sage
GaliNéo a écrit:Evidemment, et il faudrait éviter le problème que connaisse les déserts médicaux. Mais comment maintenir un système d'affectation par points quand le concours sera supprimé ? Mettre en place une note nationale ? Mais qui noterait ? Les chefs d'établissements ? Les inspecteurs ? Les collègues ? Et comment mettre en place un système "juste" ?
La suppression du concours poserait assurément beaucoup de questions sur le plan pratique, mais elle est, je pense, indispensable.
En finir avec les concours signifie nécessairement autonomie des établissements et recrutement des enseignants par les CDE.
Il n'est pas sûr de voir que ces sont les libéraux qui le souhaitent: Fillon, Macron, Le Pen.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Ramanujan974Érudit
Puisqu'on parle des déserts médicaux, je pense au contraire qu'il faut organiser la médecine comme l'EN : affectation nationale avec un barème, listes de postes vacants, etc.
Si le médecin ne veut pas, on supprime son conventionnement et on lui demande de rembourser ses 10 années d'études.
Si le médecin ne veut pas, on supprime son conventionnement et on lui demande de rembourser ses 10 années d'études.
- GaliNéoFidèle du forum
Ramanujan974 a écrit:Puisqu'on parle des déserts médicaux, je pense au contraire qu'il faut organiser la médecine comme l'EN : affectation nationale avec un barème, listes de postes vacants, etc.
Si le médecin ne veut pas, on supprime son conventionnement et on lui demande de rembourser ses 10 années d'études.
Je ne peux qu'être d'accord avec votre avis : il faut mettre fin à la libre installation des médecins, elle a entraîné trop de dérives ces 2 dernières décennies.
Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, je ne me souviens pas avoir entendu un(e) quelconque candidat(e) parler de la fin des concours. Ils parlent de supprimer des postes et/ou des remplacements, ils parlent parfois de l'autonomie des établissements, mais pas (à ma connaissance) de suppression du CAPES ou de l'agrégation.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- CasparProphète
VicomteDeValmont a écrit:GaliNéo a écrit:Evidemment, et il faudrait éviter le problème que connaisse les déserts médicaux. Mais comment maintenir un système d'affectation par points quand le concours sera supprimé ? Mettre en place une note nationale ? Mais qui noterait ? Les chefs d'établissements ? Les inspecteurs ? Les collègues ? Et comment mettre en place un système "juste" ?
La suppression du concours poserait assurément beaucoup de questions sur le plan pratique, mais elle est, je pense, indispensable.
En finir avec les concours signifie nécessairement autonomie des établissements et recrutement des enseignants par les CDE.
Il n'est pas sûr de voir que ces sont les libéraux qui le souhaitent: Fillon, Macron, Le Pen.
Pas forcément: en Angleterre, les établissements recrutent leurs professeurs (pas de concours national) mais les cde sont loin d'être les seuls à avoir leur mot à dire, il s'agit d'un recrutement collectif (conseil d'administration etc).
- LizdarcyFidèle du forum
GaliNéo a écrit:Ce serait tellement évident de le supprimer et de ne passer que par la voie de la contractualisation puis titularisation. Et de la sorte, ce sera fini des jeunes profs qui démissionnent au bout 5 semaines parce qu'ils sont dépassés par des élèves avec qui ils n'ont aucune pédagogie.
Non, mais quel intérêt de le supprimer? Pour quel bénéfice? Je ne vois pas le gain... :blague:
- AnaxagoreGuide spirituel
Lizdarcy a écrit:GaliNéo a écrit:Ce serait tellement évident de le supprimer et de ne passer que par la voie de la contractualisation puis titularisation. Et de la sorte, ce sera fini des jeunes profs qui démissionnent au bout 5 semaines parce qu'ils sont dépassés par des élèves avec qui ils n'ont aucune pédagogie.
Non, mais quel intérêt de le supprimer? Pour quel bénéfice? Je ne vois pas le gain... :blague:
"Voilà le carrefour de la vie, jeune homme, choisissez. Vous avez déjà choisi : vous êtes allé chez notre cousine de Beauséant, et vous y avez flairé le luxe. Vous êtes allé chez madame de Restaud, la fille du père Goriot, et vous y avez flairé la Parisienne. Ce jour-là vous êtes revenu avec un mot écrit sur votre front, et que j'ai bien su lire : Parvenir ! parvenir à tout prix. Bravo ! ai-je dit, voilà un gaillard qui me va. Il vous a fallu de l'argent. Où en prendre ? Vous avez saigné vos sœurs. Tous les frères flouent plus ou moins leurs sœurs. Vos quinze cents francs arrachés, Dieu sait comme ! dans un pays où l'on trouve plus de châtaignes que de pièces de cent sous, vont filer comme des soldats à la maraude. Après, que ferez-vous ? vous travaillerez ? Le travail, compris comme vous le comprenez en ce moment, donne, dans les vieux jours, un appartement chez maman Vauquer, à des gars de la force de Poiret. Une rapide fortune est le problème que se proposent de résoudre en ce moment cinquante mille jeunes gens qui se trouvent tous dans votre position. Vous êtes une unité de ce nombre-là. Jugez des efforts que vous avez à faire et de l'acharnement du combat. Il faut vous manger les uns les autres comme des araignées dans un pot, attendu qu'il n'y a pas cinquante mille bonnes places. Savez-vous comment on fait son chemin ici ? par l'éclat du génie ou par l'adresse de la corruption. Il faut entrer dans cette masse d'hommes comme un boulet de canon, ou s'y glisser comme une peste. L'honnêteté ne sert à rien. L'on plie sous le pouvoir du génie, on le hait, on tâche de le calomnier, parce qu'il prend sans partager ; mais on plie s'il persiste ; en un mot, on l'adore à genoux quand on n'a pas pu l'enterrer sous la boue. La corruption est en force, Le talent est rare. Ainsi. La corruption est l'arme de la médiocrité qui abonde, et vous en sentirez partout la pointe. Vous verrez des femmes dont les maris ont six mille francs d'appointements pour tout potage, et qui dépensent plus de dix mille francs à leur toilette. Vous verrez des employés à douze cents francs acheter des terres. Vous verrez des femmes se prostituer pour aller dans la voiture du fils d'un pair de France, qui peut courir à Longchamp sur la chaussée du milieu. Vous avez vu le pauvre bêta de père Goriot obligé de payer la lettre de change endossée par sa fille, dont le mari a cinquante mille livres de rente. Je vous défie de faire deux pas dans Paris sans rencontrer des manigances infernales."
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User14996Niveau 10
Je serais favorable au recrutement à bac+3 et pourquoi pas ouvrir aux meilleurs dossiers une présélection : cela permettrait d'élargir le corps des impétrants potentiels à ceux qui ne peuvent financer 4/5 ans d'études. J'avoue ne pas avoir compris le principe de la masterisation...
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Sullien a écrit:Je serais favorable au recrutement à bac+3 et pourquoi pas ouvrir aux meilleurs dossiers une présélection : cela permettrait d'élargir le corps des impétrants potentiels à ceux qui ne peuvent financer 4/5 ans d'études. J'avoue ne pas avoir compris le principe de la masterisation...
Bac+3 d'aujourd'hui ? M'enfin, quoi, soyons sérieux ! Plus d' orientation en cinquième, plus de CPPN, les bac pro de plein droit en BTS...on peut arriver à bac+3 sans faire la différence entre N au carré et 2*N ! Vous avez des enfants ?
- User14996Niveau 10
Et l'on ne doit pas pouvoir réussir le CAPES/CAPLP, dans ce cas : personne n'a parlé d'en réduire le niveau d'exigence des concours qui, de toute façon, sont déjà accessibles stricto sensu à bac+3.Graisse-Boulons a écrit:Sullien a écrit:Je serais favorable au recrutement à bac+3 et pourquoi pas ouvrir aux meilleurs dossiers une présélection : cela permettrait d'élargir le corps des impétrants potentiels à ceux qui ne peuvent financer 4/5 ans d'études. J'avoue ne pas avoir compris le principe de la masterisation...
Bac+3 d'aujourd'hui ? M'enfin, quoi, soyons sérieux ! Plus d' orientation en cinquième, plus de CPPN, les bac pro de plein droit en BTS...on peut arriver à bac+3 sans faire la différence entre N au carré et 2*N ! Vous avez des enfants ?
Je suis d'accord pour constater que le problème est structurel et penser qu'il serait temps de restaurer un vrai baccalauréat (sinon, autant le supprimer), de même qu'il faut tourner le dos aux directives statistiques (x% d'une classe d'âge au niveau licence).
- cetal67Niveau 2
Bonsoir,
En ce qui me concerne, je pense qu'il faut réformer l'EN en profondeur :
- en supprimant le collège unique qui est une ineptie à mon sens et laisser la possibilité aux élèves de vraiment choisir une voie ;
- en redorant l'image des voies professionnelles et par alternance qui ne sont que des voies servant de poubelles à l'heure actuelle ;
- en réformant le bac en lui redonnant un vrai caractère discriminant tel qu'il l'avait il y a bien longtemps. De toute manière, si ce n'est pas le bac qui joue un rôle de sélection, c'est en post-bac que cette dernière a lieu voire en sortie de formation quand les étudiants arrivent sur le marché du travail ....
Le jour où on mettra en place une vraie politique de l'orientation avec une prise en compte, non plus des statistiques qui n'ont de valeur que pour ceux qui les font, mais des évolutions des métiers et en faisant de la GPEC digne de ce nom, ce jour-là la France aura fait un grand pas pour l'éducation des élèves. Encore faudrait-il pour cela qu'il y ait des ressources humaines qui soient créées à l'EN, ce qui n'est pas prévu pour demain ....
Avec la politique menée depuis quelques décennies, il ne faut pas s'étonner de la chute vertigineuse de la France dans les différents classements ...
Ce sujet est et restera je pense un vaste sujet de débat et/ou de polémique pour les futurs gouvernements.
En ce qui me concerne, je pense qu'il faut réformer l'EN en profondeur :
- en supprimant le collège unique qui est une ineptie à mon sens et laisser la possibilité aux élèves de vraiment choisir une voie ;
- en redorant l'image des voies professionnelles et par alternance qui ne sont que des voies servant de poubelles à l'heure actuelle ;
- en réformant le bac en lui redonnant un vrai caractère discriminant tel qu'il l'avait il y a bien longtemps. De toute manière, si ce n'est pas le bac qui joue un rôle de sélection, c'est en post-bac que cette dernière a lieu voire en sortie de formation quand les étudiants arrivent sur le marché du travail ....
Le jour où on mettra en place une vraie politique de l'orientation avec une prise en compte, non plus des statistiques qui n'ont de valeur que pour ceux qui les font, mais des évolutions des métiers et en faisant de la GPEC digne de ce nom, ce jour-là la France aura fait un grand pas pour l'éducation des élèves. Encore faudrait-il pour cela qu'il y ait des ressources humaines qui soient créées à l'EN, ce qui n'est pas prévu pour demain ....
Avec la politique menée depuis quelques décennies, il ne faut pas s'étonner de la chute vertigineuse de la France dans les différents classements ...
Ce sujet est et restera je pense un vaste sujet de débat et/ou de polémique pour les futurs gouvernements.
- Marie-HenrietteNiveau 8
Je suis d'accord avec tout ça.
Hélas, c'est toujours l'inverse auquel on assiste.
Hélas, c'est toujours l'inverse auquel on assiste.
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