- LeclochardEmpereur
Carabas a écrit:Même réaction.Miettes a écrit:Quel intérêt cela aurait-il d'étriller des auteurs vraiment mauvais ?
Pour ma part, je ne supporte pas Duras et suis d'accord avec Desproges, quand il dit : "M. Duras n'a pas dit que des conneries. Non, non, non! Elle en a aussi écrit".
J'ai essayé Claude Simon, je ne peux pas. Essayé l'Innommable de Beckett, impossible.
Cette oeuvre a atteint les limites du Nouveau Roman: on ne sait pas de quoi ça parle, ni qui parle, ni s'il se passe quelque chose et où on veut en venir. Forcément, ce ne sera jamais populaire, sauf chez quelques amoureux fous de Beckett.
- trompettemarineMonarque
Albius a écrit:Que de vilaines choses écrites ici sur Balzac. Je ne l'ai pas relu depuis un certain temps, à l'exception d'Eugénie Grandet et du Père Goriot, pour mes classes . Mais je garde un souvenir ébloui d'Illusions Perdues et Splendeurs et Misères des Courtisanes notamment. Quelle magnifique fripouille littéraire que Vautrin, tout de même! Et puis le cruel monde des jeunes gens, le candide Rubempré, les fauves que sont De Marsay ou Rastignac... Les parents pauvres, aussi, belles réussites que ces cousins médiocres, anti héros avant l'heure.
Mais pour en revenir à ceux qui me tombent des mains, Stendhal, parfait pour trouver le sommeil tant ses circonvolutions psychologiques prétentieuses m'assomment, ou Proust, dont je n'ai jamais réussi à supporter l'univers, ni la syntaxe.
Et dans les modernes, Le Clézio, comment est-ce possible, la fadeur incarnée, et en plus matraqué aux têtes blondes, toujours dans les sujets, les manuels, les lectures conseillées.
Un cas à part: Pascal Quignard. Je le lis avec difficulté, application, comme une épreuve christique, en sentant qu'il y a quelque chose qui se mérite, ce qui est le plus souvent vrai. Je suis même allé jusqu'à me frotter à Carus, l'un de ses premiers ouvrages, sur les conseils d'une neo. Ce fut dur, mais gratifiant.
Quignard n'est pas facile en effet. C'est une épreuve au sens premier du terme.
Je conseille Le nom sur le bout de la langue, et Boutès. En revanche, ne pas faire lire Albucius aux élèves !
- AlbiusNiveau 10
Oudemia a écrit:
J'avoue que Le rivage des Syrtes et Un balcon en forêt me tombent des mains, malgré tout ce que j'en sais de bien.
Je l'avais oublié celui-là, Gracq , et Claude Simon, aussi. Ah, La route des Flandres, et la douce-amère saveur de l'ennui le plus profond...
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La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas. F. Pessoa
- AlbiusNiveau 10
Lefteris a écrit:
Tu m'aides à formuler ma pensée, voilà : l'univers de Proust m'est étranger, antipathique même. Les auteurs contemporains (pas forcément ceux que tu cites) pour une raison proche : ils célèbrent dans leur fausse "subversivité" une société et des préoccupations sociétales qui sont à des galaxies des miennes.
Entièrement d'accord. Et je crois qu'à ton tour tu m'aides à y voir clair. Autant -et cela peut se discuter bien sûr-, j'apprécie la littérature du XVIIIe, qui pourtant sent plus le salon et l'alcôve que la table de ferme -encore que justement on puisse avoir à passer de l'un à l'autre, comme avec le très cher Restif-, autant je hais l'univers bourgeois du XIXe -que Balzac aide à détester, finalement - et son alter-ego pseudo-aristocratique fin de siècle incarné par l'univers proustien.
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La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas. F. Pessoa
- OudemiaBon génie
J'aime beaucoup Quignard, Carus par exemple , et même les Petits traités, et d'autres, mais je n'ai pas accroché à Terrasse à Rome.
- VinZTDoyen
Albius a écrit:Entièrement d'accord. Et je crois qu'à ton tour tu m'aides à y voir clair. Autant -et cela peut se discuter bien sûr-, j'apprécie la littérature du XVIIIe, qui pourtant sent plus le salon et l'alcôve que la table de ferme -encore que justement on puisse avoir à passer de l'un à l'autre, comme avec le très cher Restif-, autant je hais l'univers bourgeois du XIXe -que Balzac aide à détester, finalement - et son alter-ego pseudo-aristocratique fin de siècle incarné par l'univers proustien.
Le salon et l'alcôve contre le savon et l'alcool, quoi !
:dehors2:
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- GaletteNiveau 7
Deux livres que je n'ai jamais réussi à terminer : Berlin Alexanderplatz, malgré plusieurs tentatives, jamais allé au delà du 1er chapitre ;
et Au dessous du volcan, tout simplement pénible à lire - je ne suis jamais "rentré" dedans, pas vu l'intérêt ou le génie.
Le Grand Meaulnes ne m'a pas laissé un souvenir énorme. J'étais peut être un peu jeune (en 5e, je me souviens du regard de la prof de français quand je lui avais rendu ma fiche de lecture), mais cela m'avais surtout ennuyé. Sans me tomber des mains cependant.
et Au dessous du volcan, tout simplement pénible à lire - je ne suis jamais "rentré" dedans, pas vu l'intérêt ou le génie.
Le Grand Meaulnes ne m'a pas laissé un souvenir énorme. J'étais peut être un peu jeune (en 5e, je me souviens du regard de la prof de français quand je lui avais rendu ma fiche de lecture), mais cela m'avais surtout ennuyé. Sans me tomber des mains cependant.
- IsidoriaDoyen
Moi, c'est Montaigne... Je n'y arrive pas, enfin en tout cas pas en oeuvre intégrale.
La Route des Flandres a été un cauchemar à lire quand on l'étudiait à la fac.
La Route des Flandres a été un cauchemar à lire quand on l'étudiait à la fac.
- RendashBon génie
Leclochard a écrit:thierry75 a écrit:Ce sont les meilleurs auteurs qu'on étrille ici. Etonnant, ou pas.
Oui. Je suis sur le c... Ce qui me désole, c'est qu'on en parle par clichés. Attendons encore et on aura droit aux longues phrases "impossibles à lire"... Essayez Claude Simon pour voir.
Je comprends qu'on n'apprécie pas l'univers mondain et décadent d'une aristocratie passée. Cependant, c'est oublier la dimension ironique qui nourrit les évocations de ces personnages. Il n'est qu'à lire les premières pages d'Un Amour de Swann pour se rendre compte de l'ironie.
Mais il ne s'agit pas de dire "sait nulle", il s'agit de plaisir, ou en l'occurrence d'absence de plaisir, à lire tel ou tel auteur. C'est affaire de goût, pas de jugement, Lefteris en particulier a été clair là-dessus.
"J'aime pas", ce n'est pas "c'est pas bon"
Leclochard a écrit: Rendash avec son nom étrange
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Lord StevenExpert
gluche a écrit:Il n'y a pas de "message"! C'est d'ailleurs l'intérêt de ce roman...LordSteven a écrit:Mais sinon le pire roman classique qui soit à mes yeux, tant par l'écriture que le message: Manon Lescaut - un pur cauchemar qui n'aurait pas dû être écrit.
Message n'est peut être pas le terme adéquat mais comme quoi une lecture reste très personnelle : à votre avis la mort de cette pauvre fille est purement accidentelle donc? Elle aurait pu vivre heureuse en fille perdue au milieu du bayou . Mouais si vous n'y voyez pas un message rédempteur ici...
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- RendashBon génie
LordSteven a écrit:gluche a écrit:Il n'y a pas de "message"! C'est d'ailleurs l'intérêt de ce roman...LordSteven a écrit:Mais sinon le pire roman classique qui soit à mes yeux, tant par l'écriture que le message: Manon Lescaut - un pur cauchemar qui n'aurait pas dû être écrit.
Message n'est peut être pas le terme adéquat mais comme quoi une lecture reste très personnelle : à votre avis la mort de cette pauvre fille est purement accidentelle donc? Elle aurait pu vivre heureuse en fille perdue au milieu du bayou . Mouais si vous n'y voyez pas un message rédempteur ici...
Heureusement qu'il y a le bayou
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AnaxagoreGuide spirituel
J'ai une amie qui dit: "les messages, c'est à la poste".
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- IphigénieProphète
Ce tropic montre combien il est difficile de faire aimer spontanément la lecture à nos élèves: l'appréciation d'un livre tient tellement aux circonstances, il y a un moment où il nous parle, un autre pas du tout: selon les circonstances les Fleurs du mal m'ont paru géniales ou insupportables de romantisme exacerbé, Stendhal me réjouit quand il en assomme d'autres, Le Clezio m'est toujours tombé des mains, La Modification m'a laissé le souvenir du plus lisible des nouveaux romans, et quand je l'ai repris récemment il m'est apparu comme extrêmement vieilli.... Mais d'une manière générale et par souvenir des programmes d'agrégation ou de TL tous les livres finissent par plaire quand on les travaille, il me semble, du moins ça a toujours été mon expérience, même quand au départ ça ne paraissait pas gagné d'avance...
Et c'est sans doute ce qui permet de distinguer les grands auteurs des autres...
Et c'est sans doute ce qui permet de distinguer les grands auteurs des autres...
- IzambardFidèle du forum
Je me suis forcée à lire La Chute, de Camus.
Je pense que c'est intéressant à étudier, mais cela m'a semblé pénible à surmonter, malgré la brièveté.
Pourtant, j'aime assez Camus.
Je pense que c'est intéressant à étudier, mais cela m'a semblé pénible à surmonter, malgré la brièveté.
Pourtant, j'aime assez Camus.
- Tem-toGrand sage
gluche a écrit:Il n'y a pas de "message"! C'est d'ailleurs l'intérêt de ce roman...LordSteven a écrit:Mais sinon le pire roman classique qui soit à mes yeux, tant par l'écriture que le message: Manon Lescaut - un pur cauchemar qui n'aurait pas dû être écrit.
Pas du tout d'accord.
- SalsepareilleÉrudit
[i]La condition humaine[i] a été une révélation pour moi lorsque je l'ai étudié au lycée. J'ai compris avec ce livre qu'on pouvait réfléchir, personnage après personnage, à de grandes questions sur l'existence.
J'ai ensuite tenté [i]L'Espoir[i] mais n'y suis pas parvenu.
J'ai beaucoup de mal avec Lamartine: ses poésies me font rire, je trouve ça niais, exagéré, plaintif à souhait et je doute que ce soit l'effet voulu. Lamartine devrait péter un bon coup, mais il trouverait moyen de se plaindre qu'il pète seul. (On a bien dit qu'on pouvait se défouler ici?)
J'ai ensuite tenté [i]L'Espoir[i] mais n'y suis pas parvenu.
J'ai beaucoup de mal avec Lamartine: ses poésies me font rire, je trouve ça niais, exagéré, plaintif à souhait et je doute que ce soit l'effet voulu. Lamartine devrait péter un bon coup, mais il trouverait moyen de se plaindre qu'il pète seul. (On a bien dit qu'on pouvait se défouler ici?)
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Après avoir lu Mémoires d'une Jeune Fille Rangée au lycée, j'avais été déçue de ne pas apprécier Beauvoir alors que tout le monde se gaussait sur son travail. Quelques années plus tard, je l'ai relu et j'ai lu toutes ses autobiographies: et bien je n'ai pas changé d'avis. Je trouve que ses écrits sont prétentieux et le personnage bien décevant.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- OrlandaFidèle du forum
Il y a très peu de grands auteurs qui me tombent des mains. Je suis une lectrice assez généreuse, à partir du moment où l'on ne cherche pas à me prendre pour une imbécile et que l'on me sollicite.
Je croyais ne pas aimer Balzac, mais j'ai lu au moment de l'éléction présidentielle La Cousine Bette, et j'ai trouvé ça très drôle de cruauté.
Il y a bien un roman que je déteste de manière irrationnelle, que je trouve insupportable, alors qu'il est quasi vénéré de beaucoup, c'est Belle du Seigneur. Je me méfie toujours de ceux qui me disent que c'est leur roman préféré: je sais alors que l'on ne pourra jamais s'entendre! J'ai ri d'ailleurs en apprenant que le petit-fils de Nicolas Sarkozy s'appelait Solal.
Je croyais ne pas aimer Balzac, mais j'ai lu au moment de l'éléction présidentielle La Cousine Bette, et j'ai trouvé ça très drôle de cruauté.
Il y a bien un roman que je déteste de manière irrationnelle, que je trouve insupportable, alors qu'il est quasi vénéré de beaucoup, c'est Belle du Seigneur. Je me méfie toujours de ceux qui me disent que c'est leur roman préféré: je sais alors que l'on ne pourra jamais s'entendre! J'ai ri d'ailleurs en apprenant que le petit-fils de Nicolas Sarkozy s'appelait Solal.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- Reine MargotDemi-dieu
Robbe-Grillet. Une torture.
Je n'ai pas pu finir Italo Calvino "si par une nuit d'hiver un voyageur", alors que j'avais relativement apprécié le baron perché. Je n'aime pas les jeux de piste où il faut sans cesse rechercher qui parle, si on n'est pas passé à un autre narrateur, à un autre récit, etc, raison pour laquelle j'ai aussi laissé tomber Beloved de Toni Morisson, je n'arrivais absolument pas à suivre et à comprendre où on était.
Je n'ai pas pu finir Italo Calvino "si par une nuit d'hiver un voyageur", alors que j'avais relativement apprécié le baron perché. Je n'aime pas les jeux de piste où il faut sans cesse rechercher qui parle, si on n'est pas passé à un autre narrateur, à un autre récit, etc, raison pour laquelle j'ai aussi laissé tomber Beloved de Toni Morisson, je n'arrivais absolument pas à suivre et à comprendre où on était.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DesolationRowEmpereur
Anaxagore a écrit:J'ai une amie qui dit: "les messages, c'est à la poste".
Cette amie a bien raison Il est à peu près certain que si un roman a un "message", c'est qu'il est raté.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Isidoria a écrit:Moi, c'est Montaigne... Je n'y arrive pas, enfin en tout cas pas en oeuvre intégrale.
La Route des Flandres a été un cauchemar à lire quand on l'étudiait à la fac.
Ah, tiens. J'ai longtemps cru que je n'y arrivais pas, tant que je lisais un essai par-ci par-là. Et puis, un jour, je me suis décidé à le lire in extenso, et ce fut un bonheur imprévu
Rendash a écrit:Mais il ne s'agit pas de dire "sait nulle", il s'agit de plaisir, ou en l'occurrence d'absence de plaisir, à lire tel ou tel auteur. C'est affaire de goût, pas de jugement, Lefteris en particulier a été clair là-dessus.
"J'aime pas", ce n'est pas "c'est pas bon" Razz
Il y a des messages ici qui mêlent un véritable jugement à l'expression du goût personnel. De toute façon, la frontière entre les deux me semble bien poreuse. Le goût relève bien lui-même du jugement.
- Reine MargotDemi-dieu
Montaigne je l'ai eu à l'agreg en 2003 (et il vient de faire son retour pour la session 2018), j'ai donc dû avaler les 3 tomes des Essais en plus du reste du programme, j'ai fait une indigestion de Montaigne. Puis, j'ai relu plus tard, tranquillement, avec bien plus de bonheur.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Je trouve aussi qu'il passe beaucoup mieux avec un certain bagage antique. Je ne parle pas tant de la connaissance du latin que de celle de Lucrèce, Plutarque, Sénèque, de l'histoire grecque et surtout romaine. Sans cela, compte tenu de la richesse de la matière que travaille Montaigne, il faut avoir le goût du vertige, disons.
- Tem-toGrand sage
Voilà. J'ai le goût du vertige, c'est sûr. Mais par paliers. Alors je le lis, mais par extraits.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je trouve aussi qu'il passe beaucoup mieux avec un certain bagage antique. Je ne parle pas tant de la connaissance du latin que de celle de Lucrèce, Plutarque, Sénèque, de l'histoire grecque et surtout romaine. Sans cela, compte tenu de la richesse de la matière que travaille Montaigne, il faut avoir le goût du vertige, disons.
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