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- SlinkyNiveau 10
Les Sœurs Brontë
Jane Austen
E.Allan Poe
Ann Radcliffe
Charlotte Dacre
Robert Marasco
Annie Ernaux
Émile Zola
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colombaneFidèle du forum
je rejoins l'avis pour Annie Ernaux... j'ai en lu un il y a longtemps trop déprimant...trop sordide... pas osé recommencer
et Michel Houellebecq ? Le peu que j'ai pu lire m'a déprimée. De par le sujet, et parce que je n'y comprenais rien.
tout ce qui est aventure intérieure..c'est NON.
En fait, je crois que je n'aime pas la littérature. Je lis une histoire - que je veux comprendre - qui a un début et une fin. La porte ouverte sur tous les futurs possibles : je n'adhère pas du tout. C'est l'auteur qui a choisi son histoire, ses personnages, il ne doit pas les laisser dans le vide... - sauf si un tome suivant arrive !) J'ai besoin de connaître la position de l'auteur. Elle plait ou pas, et si elle ne me convient pas, je peux toujours imaginer autre chose, mais je tiens à savoir où il veut en venir)- Laisser la porte ouverte me semble être une escroquerie vis à vis du lecteur.
Dans Balzac, (j'ai essayé, oui, oui) je zappais complètement les passages de descriptions pour en arriver à l'action.
Zola : le sordide des histoires m'a trop fait pleurer lorsque j'étais jeune.
et Victor Hugo : j'ai lu la version intégrale de Notre Dame de Paris trop jeune (en 5ème je crois) - et les Misérables aussi. Trop pleuré. trop triste...
Donc, ni la "grande" littérature, ni le roman social, ni les histoires d'amour.
et Michel Houellebecq ? Le peu que j'ai pu lire m'a déprimée. De par le sujet, et parce que je n'y comprenais rien.
tout ce qui est aventure intérieure..c'est NON.
En fait, je crois que je n'aime pas la littérature. Je lis une histoire - que je veux comprendre - qui a un début et une fin. La porte ouverte sur tous les futurs possibles : je n'adhère pas du tout. C'est l'auteur qui a choisi son histoire, ses personnages, il ne doit pas les laisser dans le vide... - sauf si un tome suivant arrive !) J'ai besoin de connaître la position de l'auteur. Elle plait ou pas, et si elle ne me convient pas, je peux toujours imaginer autre chose, mais je tiens à savoir où il veut en venir)- Laisser la porte ouverte me semble être une escroquerie vis à vis du lecteur.
Dans Balzac, (j'ai essayé, oui, oui) je zappais complètement les passages de descriptions pour en arriver à l'action.
Zola : le sordide des histoires m'a trop fait pleurer lorsque j'étais jeune.
et Victor Hugo : j'ai lu la version intégrale de Notre Dame de Paris trop jeune (en 5ème je crois) - et les Misérables aussi. Trop pleuré. trop triste...
Donc, ni la "grande" littérature, ni le roman social, ni les histoires d'amour.
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
Tem-toGrand sage
Bah alors moi, je dois trop aimer le sordide. Ce qui me maintient dedans, outre la qualité d'écriture et l'organisation de l'ensemble du récit souvent admirables, c'est le fait que je le prends un peu comme des histoires vraies même si je sais que c'est souvent exagéré et parfois totalement fictionnel. Sur ce plan-là, j'aimerais vraiment avoir les yeux d'un historien pour en avoir le cœur net.
RendashBon génie
:shock:Tem-to a écrit:Bah alors moi, je dois trop aimer le sordide. [...]j'aimerais vraiment avoir les yeux d'un historien pour en avoir le cœur
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Tem-toGrand sage
Il ne faut pas isoler des extraits de leur contexte, Rendash, cela donne une impression fausse de ce qui a été écrit.
Qu'est-ce qui te choque exactement ?
Qu'est-ce qui te choque exactement ?
- RendashBon génie
Tem-to a écrit:Il ne faut pas isoler des extraits de leur contexte, Rendash, cela donne une impression fausse de ce qui a été écrit.
Sans blague ?
... à un franc la blague, ça fait cent balles.
*comp-renne qui pourra*
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Tem-toGrand sage
Ben oui, fais pas semblant de ne pas comprendre. Ma question demeure, au fait...
DesolationRowEmpereur
Note bien que c'est pas parce qu'elle demeure qu'elle gagne en pertinence.
CasparProphète
Tem-to a écrit:Bah alors moi, je dois trop aimer le sordide. Ce qui me maintient dedans, outre la qualité d'écriture et l'organisation de l'ensemble du récit souvent admirables, c'est le fait que je le prends un peu comme des histoires vraies même si je sais que c'est souvent exagéré et parfois totalement fictionnel. Sur ce plan-là, j'aimerais vraiment avoir les yeux d'un historien pour en avoir le cœur net.
- Tem-toGrand sage
Oui Caspar, c'est la deuxième fois qu'on ne se comprend pas sur ce fil. Ce n'est pas grave, hein.
Bien sûr, ce que j'avais écrit était en rapport avec le post qui était juste au-dessus, celui de Colombane dont je respecte parfaitement l'opinion.
Bien sûr, ce que j'avais écrit était en rapport avec le post qui était juste au-dessus, celui de Colombane dont je respecte parfaitement l'opinion.
- RendashBon génie
Tem-to a écrit:Ben oui, fais pas semblant de ne pas comprendre. Ma question demeure, au fait...
Je note que personne n'a clamé sa détestation de Jules Verne. C't'étrange :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DesolationRowEmpereur
Cela dit, il y a un réel progrès. La première question était inepte, la seconde n'a seulement pas vraiment de sens.
- CasparProphète
Tem-to a écrit:Oui Caspar, c'est la deuxième fois qu'on ne se comprend pas sur ce fil. Ce n'est pas grave, hein.
Bien sûr, ce que j'avais écrit était en rapport avec le post qui était juste au-dessus, celui de Colombane dont je respecte parfaitement l'opinion.
Disons que je n'ai pas vu le rapport avec le post de Colombanne, ni compris ton post, mais ce n'est pas très grave en effet, j'arrête de t'embêter.
- DesolationRowEmpereur
Je vais te faire un aveu, Rendash : je ne déteste pas Jules Verne, mais je n'ai jamais été un très grand fan. Le seul que j'aie vraiment beaucoup aimé, c'est Deux ans de vacances.
- CasparProphète
J'ai adoré ce livre, et la série (quand j'étais petit).
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:Je vais te faire un aveu, Rendash : je ne déteste pas Jules Verne, mais je n'ai jamais été un très grand fan. Le seul que j'aie vraiment beaucoup aimé, c'est Deux ans de vacances.
Alors, c'est drôle, mais autant j'aime ce livre parce que ce sont des souvenirs d'enfance, autant j'ai un mal fou à le relire aujourd'hui.
En revanche, j'ai relu Le Chancellor cette nuit, et...
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Caspar Goodwood a écrit:
J'ai adoré ce livre, et la série (quand j'étais petit).
J'ignorais totalement l'existence d'une telle série ! je vais regarder ça, tiens. Merci, Caspar =)
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CasparProphète
Rendash a écrit:Caspar Goodwood a écrit:
J'ai adoré ce livre, et la série (quand j'étais petit).
J'ignorais totalement l'existence d'une telle série ! je vais regarder ça, tiens. Merci, Caspar =)
C'est que tu as la chance d'être encore très jeune. Il y a des épisodes entiers sur YouTube (six il me semble, ce qui était le format habituel des séries françaises de l'époque). J'étais amoureux de l'acteur qui joue Doniphan (HS total désolé).
- CasparProphète
Slinky75 a écrit:Les Sœurs Brontë
Jane Austen
E.Allan Poe
Ann Radcliffe
Charlotte Dacre
Robert Marasco
Annie Ernaux
Émile Zola
Elles sont quand même assez différentes les unes des autres (enfin, leurs romans je veux dire).
PS: J'ai mis Jane Austen en gras sans le faire exprès et je n'arrive plus à changer ma citation, je parle bien des sœurs Brontë.
- RendashBon génie
Doniphan, le personnage que l'on adore détester, puis que l'on détester adorer :lol: Tellement Comtessedeségurien dans son revirement !
Mais dans les robinsonnades de Verne, ma préférée reste l'Ecole des Robinsons, pour une raison que j'ignore. Peut-être à cause, ou grâce, au personnage de Tartelett
Mais dans les robinsonnades de Verne, ma préférée reste l'Ecole des Robinsons, pour une raison que j'ignore. Peut-être à cause, ou grâce, au personnage de Tartelett
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
JennyMédiateur
Caspar Goodwood a écrit:
PS: J'ai mis Jane Austen en gras sans le faire exprès et je n'arrive plus à changer ma citation, je parle bien des sœurs Brontë.
Tes balises étaient mal placées, c'est arrangé.
- colombaneFidèle du forum
Pur bonheur que ces deux ans de vacances...
le déclic : une bibliothèque de classe dans les années 70 ou les livres étaient apportés par les élèves. (il n'existait pas de bibliothèque à l'époque dans mon collège tout neuf) : j'ai eu en distribution "le pays des fourrures"..
et puis je n'ai pas arrêté. En 3ème, j'avais quasiment lu (et acheté) tout ce qui était publié.
J'ai ressorti La Jangada il n'y a pas longtemps.
Et j'ai acheté aussi son théâtre et des oeuvres posthumes qui sont sorties ces dernières années.
Alors, les ivrognes, les femmes battues, les prostituées de Zola, Eugénie Grandet, les enfants abandonnés et échangés sur la place publique, les rentiers ruinés, les circonvolutions de Swann... face à Edmond Dantes, aux héros de Jules Verne ou à la saga des 3 mousquetaires..
Je n'arrive pas non plus à ouvrir Anna Gavalda (dont mon mari m'a rebattu les oreilles) sans en avoir jamais rien lu. Blocage.
J'ai tenté Maylis de Kérangal ; on m'a offert la construction d'un pont... mais le btp n'est pas mon truc non plus, et réparer les vivants, j'ai à peine pu le commencer. C'est peut-être plus attractif en film.
Depuis tout à l'heure, j'essaie de trouver ce que j'avais étudié au lycée. Qu'y avait il au programme entre 72 et 74 ? J'ai conservé mon Lagarde et Michard du 19ème siècle... Il y avait Baudelaire, Rimbaud... ? et pour les romans... aucun souvenir.
Si... à force de chercher : César Birotteau - très triste histoire.
le déclic : une bibliothèque de classe dans les années 70 ou les livres étaient apportés par les élèves. (il n'existait pas de bibliothèque à l'époque dans mon collège tout neuf) : j'ai eu en distribution "le pays des fourrures"..
et puis je n'ai pas arrêté. En 3ème, j'avais quasiment lu (et acheté) tout ce qui était publié.
J'ai ressorti La Jangada il n'y a pas longtemps.
Et j'ai acheté aussi son théâtre et des oeuvres posthumes qui sont sorties ces dernières années.
Alors, les ivrognes, les femmes battues, les prostituées de Zola, Eugénie Grandet, les enfants abandonnés et échangés sur la place publique, les rentiers ruinés, les circonvolutions de Swann... face à Edmond Dantes, aux héros de Jules Verne ou à la saga des 3 mousquetaires..
Je n'arrive pas non plus à ouvrir Anna Gavalda (dont mon mari m'a rebattu les oreilles) sans en avoir jamais rien lu. Blocage.
J'ai tenté Maylis de Kérangal ; on m'a offert la construction d'un pont... mais le btp n'est pas mon truc non plus, et réparer les vivants, j'ai à peine pu le commencer. C'est peut-être plus attractif en film.
Depuis tout à l'heure, j'essaie de trouver ce que j'avais étudié au lycée. Qu'y avait il au programme entre 72 et 74 ? J'ai conservé mon Lagarde et Michard du 19ème siècle... Il y avait Baudelaire, Rimbaud... ? et pour les romans... aucun souvenir.
Si... à force de chercher : César Birotteau - très triste histoire.
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- RendashBon génie
colombane a écrit:Pur bonheur que ces deux ans de vacances...
le déclic : une bibliothèque de classe dans les années 70 ou les livres étaient apportés par les élèves. (il n'existait pas de bibliothèque à l'époque dans mon collège tout neuf) : j'ai eu en distribution "le pays des fourrures"..
et puis je n'ai pas arrêté. En 3ème, j'avais quasiment lu (et acheté) tout ce qui était publié.
J'ai ressorti La Jangada il n'y a pas longtemps.
Et j'ai acheté aussi son théâtre et des oeuvres posthumes qui sont sorties ces dernières années.
C'est en lisant La Jangada que j'ai découvert Poe : j'ai voulu lire Le Scarabée d'Or dans la foulée
Fragoso et le juge Jarriquez sont des personnages exceptionnels, plus que le pâle Joam Garral en tout cas.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
LeclochardEmpereur
Rendash a écrit:Leclochard a écrit:thierry75 a écrit:Ce sont les meilleurs auteurs qu'on étrille ici. Etonnant, ou pas.
Oui. Je suis sur le c... Ce qui me désole, c'est qu'on en parle par clichés. Attendons encore et on aura droit aux longues phrases "impossibles à lire"... Essayez Claude Simon pour voir.
Je comprends qu'on n'apprécie pas l'univers mondain et décadent d'une aristocratie passée. Cependant, c'est oublier la dimension ironique qui nourrit les évocations de ces personnages. Il n'est qu'à lire les premières pages d'Un Amour de Swann pour se rendre compte de l'ironie.
Mais il ne s'agit pas de dire "sait nulle", il s'agit de plaisir, ou en l'occurrence d'absence de plaisir, à lire tel ou tel auteur. C'est affaire de goût, pas de jugement, Lefteris en particulier a été clair là-dessus.
"J'aime pas", ce n'est pas "c'est pas bon"
Mais le goût s'éduque. Parce qu'aimer les oeuvres dont nous parlons, ça n'a rien de spontané !
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- RendashBon génie
Leclochard a écrit:Rendash a écrit:Leclochard a écrit:thierry75 a écrit:Ce sont les meilleurs auteurs qu'on étrille ici. Etonnant, ou pas.
Oui. Je suis sur le c... Ce qui me désole, c'est qu'on en parle par clichés. Attendons encore et on aura droit aux longues phrases "impossibles à lire"... Essayez Claude Simon pour voir.
Je comprends qu'on n'apprécie pas l'univers mondain et décadent d'une aristocratie passée. Cependant, c'est oublier la dimension ironique qui nourrit les évocations de ces personnages. Il n'est qu'à lire les premières pages d'Un Amour de Swann pour se rendre compte de l'ironie.
Mais il ne s'agit pas de dire "sait nulle", il s'agit de plaisir, ou en l'occurrence d'absence de plaisir, à lire tel ou tel auteur. C'est affaire de goût, pas de jugement, Lefteris en particulier a été clair là-dessus.
"J'aime pas", ce n'est pas "c'est pas bon"
Mais le goût s'éduque. Parce qu'aimer les oeuvres dont nous parlons, ça n'a rien de spontané !
C'est très vrai, mais mon éducation reste alors à faire dans certains domaines :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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