Page 18 sur 18 • 1 ... 10 ... 16, 17, 18
- ChocolatGuide spirituel
stench a écrit:J'ai entendu à la radio un type dire que réduire les vacances d'été ne poserait aucun problème de financement puisque je cite "je vous rappelle que les professeurs sont déjà payés pendant ces vacances."
Alors franchement, merde, les arguments du type "c'est pas possible, il fera trop chaud / trop humide / il y aura trop d'élèves absents / etc." me gonflent. Ils donnent l'image de professeurs qui râlent pour râler. Sans déconner, travailler un jour de plus pour le même salaire, hors de question ! On a déjà grignoté sur nos temps de vacances sans nous augmenter, au contraire, le pouvoir d'achat des professeurs a baissé dans le même temps. Alors je n'ai qu'un seul argument : non, je ne veux plus travailler davantage, même si on m'augmente un peu (on sait bien qu'on sera toujours perdant !) Qu'on commence par nous rendre tout ce qu'on a perdu depuis des dizaines d'années, en temps, en argent, en conditions de travail.
Qu'il fasse chaud, froid, climatisé ou non, je m'en fous, je ne veux plus être un pigeon.
J'adore !
Et il est hors de question pour moi aussi d'accepter une dégradation supplémentaire de mes conditions de travail et de rémunération. La coupe est pleine et elle déborde, donc stop !
- HonchampDoyen
Zagara a écrit:A vrai dire je ne sais pas pourquoi le gouvernement veut réduire les vacances d'été. Ouvrir les établissements coûtera plus cher en frais de fonctionnement...
Et les transports scolaires, et les cantines - les repas des élèves ne sont pas au coût réel, me semble-t-il, ils sont plus ou moins subventionnés par les collectivités territoriales (?) - .
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- AiônNiveau 8
Vous avez raison d'insister sur le fait que c'est probablement plus cher, et donc idéologique. En fait l'argument comptable de devoir faire des économies est vicié dès le départ. Comment ne pas être sceptique face à l'argument comptable quand ceux qui l'emploient fixent les règles de fonctionnement de cette comptabilité, et sont donc juge et partie. Si dans un pays riche un prof est mal payé il y a bien quelqu'un quelque part qui lui vole sa part légitime de rémunération, et se la met dans la poche, c'est mathématique.
La dégradation de la rémunération et des conditions de travail (particulièrement à l'entrée dans le métier) est inacceptable. Elle ne fait pas l'objet d'une prise de conscience suffisante dans la société et je pense qu'un mouvement social bien boum-boum, et pas empêtré dans la dignité professorale, aiderait à cette prise de conscience. Pour ma part face au délitement du service public je ne me sens pas d'humeur râlerie mais plutôt en mode black-block :darkvador:
La dégradation de la rémunération et des conditions de travail (particulièrement à l'entrée dans le métier) est inacceptable. Elle ne fait pas l'objet d'une prise de conscience suffisante dans la société et je pense qu'un mouvement social bien boum-boum, et pas empêtré dans la dignité professorale, aiderait à cette prise de conscience. Pour ma part face au délitement du service public je ne me sens pas d'humeur râlerie mais plutôt en mode black-block :darkvador:
- Patience et raisonFidèle du forum
Zagara a écrit:Non parce que la dette des APUL (admin. pub. locale) est une des trois composantes de la dette publique. Elle est comptée par Bercy et par les marchés dans le calcul de la dette générale (avec les dettes de l'APUC (admin. pub. centrale) et de l'ASSO (admin. sécu. sociale)).
L’État central a donc un intérêt direct à ce que les collectivités locales soient moins endettées.
Autant pour moi, mes cours de finances publiques sont loin maintenant... Ceci dit, politiquement, ce sera plus simple de "reporter" la faute sur les collectivités (qu'elles investissent ou pas d'ailleurs). Surtout si en plus, la question du temps de travail des fonctionnaires territoriaux est ressortie dans la presse: ça fait vite réagir au café de commerce...
- DaphnéDemi-dieu
Honchamp a écrit:Zagara a écrit:A vrai dire je ne sais pas pourquoi le gouvernement veut réduire les vacances d'été. Ouvrir les établissements coûtera plus cher en frais de fonctionnement...
Et les transports scolaires, et les cantines - les repas des élèves ne sont pas au coût réel, me semble-t-il, ils sont plus ou moins subventionnés par les collectivités territoriales (?) - .
Et tout ça avec des impôts locaux supprimés à 80% !
Ça va donner
- ZagaraGuide spirituel
Effectivement, d'un point de vue budgétaire ça ne tient pas la route deux secondes comme idée.
Mais on sait tous que pour la droite, l'état du budget et de la dette n'a jamais été qu'un prétexte électoral et politique. C'est l'épouvantail pour justifier les coupures de services publics, voilà tout. Empiriquement, à chaque fois qu'un gouvernement de droite passe (je mets la droite complexée de Hollande dans le tas), la dette se creuse drastiquement. Le seul gouvernement récent à avoir mis les comptes au vert était celui de Jospin.
Mais on sait tous que pour la droite, l'état du budget et de la dette n'a jamais été qu'un prétexte électoral et politique. C'est l'épouvantail pour justifier les coupures de services publics, voilà tout. Empiriquement, à chaque fois qu'un gouvernement de droite passe (je mets la droite complexée de Hollande dans le tas), la dette se creuse drastiquement. Le seul gouvernement récent à avoir mis les comptes au vert était celui de Jospin.
- MarximusNiveau 4
Patience et raison a écrit:Certes mais les dépenses de fonctionnement sont payées par la collectivité, pas l'État: techniquement, ce point est hors sujet pour l'EN et ses budgets.
Je ne suis pas certain que cela soit accepté par les collectivités locales vu le contexte actuel avec une baisse graduelle des ressources. Ou alors il faudrait que l’État octroie une compensation, et dans ce cas c'est lui qui finance la mesure.
Page 18 sur 18 • 1 ... 10 ... 16, 17, 18
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum