Blanquer remet le calendrier scolaire en chantier

Allez, une mesure par jour ou presque... :diablecontent:

Il y a déjà des tas de CDE qui brandissent les 1 607h pour nous faire travailler de plus en plus en présentiel en faisant fi de notre statut dérogatoire.
Les abus sont sans limites, de toute évidence.

Qu'ils regardent un peu les statuts et les salaires des enseignants ailleurs et qu'ils proposent des choses cohérentes au lieu de chercher par tous les moyens de tayloriser ce métier ! On va finir par pointer comme à l'usine, c'est délirant !

Daphné a écrit:Bof, encore un marronnier qui sort en plein été... comme tous les ans...

Oui enfin les insinuations méprisantes qu'on entend régulièrement au café du commerce voire dans nos propres réunions de famille n'ont pas besoin d'être colportées par notre ministre. D'autant que si notre métier était si attrayant on ne verrait pas une telle crise du recrutement...

Perso, je préfère 6 semaines de vacances en été et tous mes mercredis complets avec des semaines allégées.
Mais je crains que moins d'heures devant les élèves ne signifient pas moins d'heures de présence et que l'on nous mette des formations obligatoires tous les mercredis matins libérés comme dans le premier degré.

Le jour où les profs se décideront à protester vraiment contre ce genre d'abus au lieu de tout accepter peut-être que les choses ne se feront pas. Je suis vraiment étonnée de voir le peu de réactivité de beaucoup. Dans mon collège, les réunions stériles et inutiles se multiplient, sans ordre de mission, sur nos demi-journées de libre, tout le monde râle, mais tout le monde y va. On doit être deux à monter au créneau.

Des tas de collègues acceptent tout et n'importe quoi chez nous aussi et après ils se plaignent mais restent dans l'inaction.
C'est lassant !

Il faut pas être naïf: on aura plus de semaines travaillées sans avoir moins d'heures hebdo et sans hausse de salaire. Et hors nous (et encore), on ne trouvera personne pour ne pas applaudir.

olive-in-oil a écrit:Et le prix des locations de vacances va exploser sur lesdites périodes, faisant que les parents décaleront eux-mêmes celles-ci pour moins payer et on aura des élèves absents tout au long de l'année scolaire !

Les lobbys du tourisme ne laisseraient jamais passer une réduction des vacances scolaires sèche.

Dans le cas d'une réduction des vacances d'été, on irait sûrement vers un zonage qui allongerait sûrement la période touristique plutôt que l'inverse.

C'est quand même drôle de constater que j'avais raison en disant que la politique budgétaire de Macron serait exactement la même que celle de Fillon, mais avec le sourire en plus.

Chocolat a écrit:Il y a déjà des tas de CDE qui brandissent les 1 607h pour nous faire travailler de plus en plus en présentiel en faisant fi de notre statut dérogatoire.
Les abus sont sans limites, de toute évidence.

Qu'ils regardent un peu les statuts et les salaires des enseignants ailleurs et qu'ils proposent des choses cohérentes au lieu de chercher par tous les moyens de tayloriser ce métier ! On va finir par pointer comme à l'usine, c'est délirant !

Et ils auraient tort de se priver de le faire puisque l'ancienne responsable de la DGESCO, l'inénarrable Florence Robine, l'avait affirmé...

ProvençalLeGaulois a écrit:

olive-in-oil a écrit:Et le prix des locations de vacances va exploser sur lesdites périodes, faisant que les parents décaleront eux-mêmes celles-ci pour moins payer et on aura des élèves absents tout au long de l'année scolaire !

Les lobbys du tourisme ne laisseraient jamais passer une réduction des vacances scolaires sèche.

Dans le cas d'une réduction des vacances d'été, on irait sûrement vers un zonage qui allongerait sûrement la période touristique plutôt que l'inverse.

Sortie le 15 juin et rentrée le 1er août, youpi !

isabe a écrit:Perso, je préfère 6 semaines de vacances en été et tous mes mercredis complets avec des semaines allégées.
Mais je crains que moins d'heures devant les élèves ne signifient pas moins d'heures de présence et que l'on nous mette des formations obligatoires tous les mercredis matins libérés comme dans le premier degré.

Le jour où les profs se décideront à protester vraiment contre ce genre d'abus au lieu de tout accepter peut-être que les choses ne se feront pas. Je suis vraiment étonnée de voir le peu de réactivité de beaucoup. Dans mon collège, les réunions stériles et inutiles se multiplient, sans ordre de mission, sur nos demi-journées de libre, tout le monde râle, mais tout le monde y va. On doit être deux à monter au créneau.

Je suis assez d'accord. La coupure de huit semaines l'été me parait plus que dommageable (pour tout le monde).

Et la fin de la prime de 3000 Euros... Avant le gel de l'avancement ?

marjolie.june a écrit:

isabe a écrit:Perso, je préfère 6 semaines de vacances en été et tous mes mercredis complets avec des semaines allégées.
Mais je crains que moins d'heures devant les élèves ne signifient pas moins d'heures de présence et que l'on nous mette des formations obligatoires tous les mercredis matins libérés comme dans le premier degré.

Le jour où les profs se décideront à protester vraiment contre ce genre d'abus au lieu de tout accepter peut-être que les choses ne se feront pas. Je suis vraiment étonnée de voir le peu de réactivité de beaucoup. Dans mon collège, les réunions stériles et inutiles se multiplient, sans ordre de mission, sur nos demi-journées de libre, tout le monde râle, mais tout le monde y va. On doit être deux à monter au créneau.

Je suis assez d'accord. La coupure de huit semaines l'été me parait plus que dommageable (pour tout le monde).

Eh bien pas pour moi, j'adore cette longue coupure de l'été qui donne l'impression de pouvoir enfin vivre à son rythme, sans contrainte. C'est l'avantage numéro 1 de ce métier pour moi, sans exagérer, et si on raccourcit les vacances d'été je serai très malheureux. S'il faut raccourcir des vacances j'aime autant que ce soient les petites vacances (Toussaint et février par exemple). Dire que la coupure de l'été est "plus que dommageable", ça me fait halluciner.

marjolie.june a écrit:

Je suis assez d'accord. La coupure de huit semaines l'été me parait plus que dommageable (pour tout le monde).

Ce sont les seules vacances sans cours, sans copies. On a le temps de faire le tour de France des amis, de voyager... Cette coupure, je l'apprécie, j'en ai besoin, et elle fait partie des rares avantages d'un métier dont les conditions de travail se dégradent de plus en plus.

Je trouve que les vacances sont le seul avantage d'un métier dégradé. Si on les perd, il n'y aura plus grand chose qui me retiendra de préparer un reclassement dans le privé, en utilisant d'ailleurs les diverses primes et avantages fournis par le MEN pour aider e type de reconversion (ce qui est assez rigolo d'ailleurs : on dirait qu'ils offrent des aides pour s'enfuir et qu'ils punissent ceux qui restent).

Caspar Goodwood a écrit:

marjolie.june a écrit:

isabe a écrit:Perso, je préfère 6 semaines de vacances en été et tous mes mercredis complets avec des semaines allégées.
Mais je crains que moins d'heures devant les élèves ne signifient pas moins d'heures de présence et que l'on nous mette des formations obligatoires tous les mercredis matins libérés comme dans le premier degré.

Le jour où les profs se décideront à protester vraiment contre ce genre d'abus au lieu de tout accepter peut-être que les choses ne se feront pas. Je suis vraiment étonnée de voir le peu de réactivité de beaucoup. Dans mon collège, les réunions stériles et inutiles se multiplient, sans ordre de mission, sur nos demi-journées de libre, tout le monde râle, mais tout le monde y va. On doit être deux à monter au créneau.

Je suis assez d'accord. La coupure de huit semaines l'été me parait plus que dommageable (pour tout le monde).

Eh bien pas pour moi, j'adore cette longue coupure de l'été qui donne l'impression de pouvoir enfin vivre à son rythme, sans contrainte. C'est l'avantage numéro 1 de ce métier pour moi, sans exagérer, et si on raccourcit les vacances d'été je serai très malheureux. S'il faut raccourcir des vacances j'aime autant que ce soient les petites vacances (Toussaint et février par exemple). Dire que la coupure de l'été est "plus que dommageable", ça me fait halluciner.

Idem : les petites vacances sont bien trop longues à mon avis, deux mois de coupure dans l'année scolaire c'est bien trop.
Je préférais avoir de grandes vacances l'été pour couper, déménager, oui ça arrive, ne pas travailler avec la chaleur, dans le Midi c'est pénible, et reprendre reposé.
Franchement toutes ces vacances qui cassent le rythme pendant l'année scolaire ça me gavait. 15 jours à Noël et pareil à Pâques ça suffisait. En rentrant fin septembre pas besoin de vacances à la Toussaint, et le ski franchement 15 jours c'est bien trop. A la limite une semaine ça suffit largement.

Je ne suis pas d'accord sur la question du rythme, mais c'est sans doute lié à la sensibilité personnelle de chacun. Personnellement, j'aurais besoin de davantage de coupures (toutes les 6 semaines environ), plus courtes (une semaine) mais aussi plus régulières.

Daphné a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:

marjolie.june a écrit:

isabe a écrit:Perso, je préfère 6 semaines de vacances en été et tous mes mercredis complets avec des semaines allégées.
Mais je crains que moins d'heures devant les élèves ne signifient pas moins d'heures de présence et que l'on nous mette des formations obligatoires tous les mercredis matins libérés comme dans le premier degré.

Le jour où les profs se décideront à protester vraiment contre ce genre d'abus au lieu de tout accepter peut-être que les choses ne se feront pas. Je suis vraiment étonnée de voir le peu de réactivité de beaucoup. Dans mon collège, les réunions stériles et inutiles se multiplient, sans ordre de mission, sur nos demi-journées de libre, tout le monde râle, mais tout le monde y va. On doit être deux à monter au créneau.

Je suis assez d'accord. La coupure de huit semaines l'été me parait plus que dommageable (pour tout le monde).

Eh bien pas pour moi, j'adore cette longue coupure de l'été qui donne l'impression de pouvoir enfin vivre à son rythme, sans contrainte. C'est l'avantage numéro 1 de ce métier pour moi, sans exagérer, et si on raccourcit les vacances d'été je serai très malheureux. S'il faut raccourcir des vacances j'aime autant que ce soient les petites vacances (Toussaint et février par exemple). Dire que la coupure de l'été est "plus que dommageable", ça me fait halluciner.

Idem : les petites vacances sont bien trop longues à mon avis, deux mois de coupure dans l'année scolaire c'est bien trop.
Je préférais avoir de grandes vacances l'été pour couper, déménager, oui ça arrive, ne pas travailler avec la chaleur, dans le Midi c'est pénible, et reprendre reposé.
Franchement toutes ces vacances qui cassent le rythme pendant l'année scolaire ça me gavait. 15 jours à Noël et pareil à Pâques ça suffisait. En rentrant fin septembre pas besoin de vacances à la Toussaint, et le ski franchement 15 jours c'est bien trop. A la limite une semaine ça suffit largement.

Une semaine à la Toussaint c'est quand même bien car le premier trimestre est long, mais les chronobiologistes nous disent qu'il faut au moins quinze jours pour que les élèves se reposent.

Il n'y a que durant les vacances d'été que je peux vraiment me reposer et récupérer.

Olympias a écrit:Il n'y a que durant les vacances d'été que je peux vraiment me reposer et récupérer.

+1 !
Puis faire cours à 40 degrés dans les salles comme cette année...

Et nous sommes les seuls à ne pas pouvoir choisir les dates de nos congés, ce qui est tout de même une contrainte de taille.

Cosmos a écrit:

Chocolat a écrit:Il y a déjà des tas de CDE qui brandissent les 1 607h pour nous faire travailler de plus en plus en présentiel en faisant fi de notre statut dérogatoire.
Les abus sont sans limites, de toute évidence.

Qu'ils regardent un peu les statuts et les salaires des enseignants ailleurs et qu'ils proposent des choses cohérentes au lieu de chercher par tous les moyens de tayloriser ce métier ! On va finir par pointer comme à l'usine, c'est délirant !

Et ils auraient tort de se priver de le faire puisque l'ancienne responsable de la DGESCO, l'inénarrable Florence Robine, l'avait affirmé...

C'est hallucinant de mauvaise foi !

Chocolat a écrit:

Olympias a écrit:Il n'y a que durant les vacances d'été que je peux vraiment me reposer et récupérer.

+1 !
Puis faire cours à 40 degrés dans les salles comme cette année...

Et nous sommes les seuls à ne pas pouvoir choisir les dates de nos congés, ce qui est tout de même une contrainte de taille.

C'est vrai, mais en partie seulement, il y a quand même des contraintes aussi dans d'autres métiers ( collègues, périodes d'activités plus ou moins importantes...). Mais impossible de prendre sa journée pour une raison ou pour une autre. On m'a proposé un (tout petit) rôle dans un opéra professionnel, mais il aurait fallu que je prenne une semaine entière en septembre pour participer aux répétitions, donc...pas possible. :triste3:

Caspar Goodwood a écrit:

Daphné a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:

marjolie.june a écrit:

Je suis assez d'accord. La coupure de huit semaines l'été me parait plus que dommageable (pour tout le monde).

Eh bien pas pour moi, j'adore cette longue coupure de l'été qui donne l'impression de pouvoir enfin vivre à son rythme, sans contrainte. C'est l'avantage numéro 1 de ce métier pour moi, sans exagérer, et si on raccourcit les vacances d'été je serai très malheureux. S'il faut raccourcir des vacances j'aime autant que ce soient les petites vacances (Toussaint et février par exemple). Dire que la coupure de l'été est "plus que dommageable", ça me fait halluciner.

Idem : les petites vacances sont bien trop longues à mon avis, deux mois de coupure dans l'année scolaire c'est bien trop.
Je préférais avoir de grandes vacances l'été pour couper, déménager, oui ça arrive, ne pas travailler avec la chaleur, dans le Midi c'est pénible, et reprendre reposé.
Franchement toutes ces vacances qui cassent le rythme pendant l'année scolaire ça me gavait. 15 jours à Noël et pareil à Pâques ça suffisait. En rentrant fin septembre pas besoin de vacances à la Toussaint, et le ski franchement 15 jours c'est bien trop. A la limite une semaine ça suffit largement.

Une semaine à la Toussaint c'est quand même bien car le premier trimestre est long, mais les chronobiologistes nous disent qu'il faut au moins quinze jours pour que les élèves se reposent.

Quand on rentait le 1er octobre ou même fin septembre on n'en avait pas besoin, on avait un ou deux jours selon comme tombait le pont. Puis on avait le 11 novembre - ou pas selon le calendrier - ça coupait aussi, pour peu qu'on prenne la journée du maire le 1er trimestre était très supportable.
C'est la rentrée fin août ou le 1er septembre qui perturbe tout.

Oui, mais la rentrée se fera en musique, ça change tout.

Caspar Goodwood a écrit:Oui, mais la rentrée se fera en musique, ça change tout.

Musique militaire ?

Caspar Goodwood a écrit:

Chocolat a écrit:

Olympias a écrit:Il n'y a que durant les vacances d'été que je peux vraiment me reposer et récupérer.

+1 !
Puis faire cours à 40 degrés dans les salles comme cette année...

Et nous sommes les seuls à ne pas pouvoir choisir les dates de nos congés, ce qui est tout de même une contrainte de taille.

C'est vrai, mais en partie seulement, il y a quand même des contraintes aussi dans d'autres métiers ( collègues, périodes d'activités plus ou moins importantes...). Mais impossible de prendre sa journée pour une raison ou pour une autre. On m'a proposé un (tout petit) rôle dans un opéra professionnel, mais il aurait fallu que je prenne une semaine entière en septembre pour participer aux répétitions, donc...pas possible. :triste3:

La liste des contraintes est de toute façon de plus en plus longue.