- RendashBon génie
roxanne a écrit: Après les leçons sur les bons profs, on a les bons parents.
Et les leçons sur le bon vote, alors ? Tu les oublies ?
- roxanneOracle
C'est auitre chose. Mais je trouve qu'être parents, c'est tout sauf un long fleuve tranquille où il suffirait de..mais bon.
- CondorcetOracle
Cela participe d'un même registre : du soft power plus ou moins subtil.
- RendashBon génie
roxanne a écrit:C'est auitre chose. Mais je trouve qu'être parents, c'est tout sauf un long fleuve tranquille où il suffirait de..mais bon.
Ha ben vé l'ingrate, tiens è_é On s'enquiquine à lui expliquer en long, en large et en travers qu'elle s'est plantée et tout, et maintenant elle refuse de reconnaître les leçons données, c'est à désespérer (
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- NLM76Grand Maître
En fait j'ai dit deux choses. Un, il ne faut pas avoir peur des "conflits". Les parents qui veulent éviter les conflits, je le pense - et je peux me tromper, je peux surtout reconnaître que le propos est trop péremptoire — se plantent. L'éducation, ça n'est pas les bisounours. D'autre part, j'ai précisé cette histoire de "conflit". Je n'aime pas trop le mot en l'espèce, parce qu'il semble représenter la relation parents-enfants comme symétrique. Il peut y avoir des difficultés, de l'incompréhension, de la résistance, etc; mais avant l'adolescence, il n'y a pas lieu d'y avoir de "conflit" entre les parents et les enfants. Mais je reconnais que je donne à "conflit" un sens que le dictionnaire ne lui donne pas.
Donc l'essentiel est : oui, je donne des "leçons" sur ce que c'est qu'être parents, puisque je dis que celui qui cherche à éviter les conflits à tout prix se plante. Pour ma part, demander à mes enfants de faire leurs devoirs ou d'apprendre leurs leçons, alors qu'ils résistent ou échappent ne pose pas de problème; ce n'est pas un conflit qui me pourrit la vie comme beaucoup d'autres.
Donc l'essentiel est : oui, je donne des "leçons" sur ce que c'est qu'être parents, puisque je dis que celui qui cherche à éviter les conflits à tout prix se plante. Pour ma part, demander à mes enfants de faire leurs devoirs ou d'apprendre leurs leçons, alors qu'ils résistent ou échappent ne pose pas de problème; ce n'est pas un conflit qui me pourrit la vie comme beaucoup d'autres.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- archebocEsprit éclairé
Elyas a écrit:Je m'élevais surtout contre cette expression que j'estime dangereuse qui était "aberration idéologique" pour parler de l'inclusion.
La discussion a un peu dérivé. Lorsque je parlais d'aberration idéologique pour nos taux de scolarité, je ne pensais pas à l'inclusion des handicapés. A titre personnel, je me fiche que l'un de mes globules ait dans sa classe un handicapé (ou plutôt, je trouve cela très bien, mais dans un autre ordre de valeur). Je suis beaucoup plus gêné, en revanche, que mes globules, ou leurs condisciples au collège, aient dans leur classe systématiquement au moins un saboteur, et le plus souvent trois ou quatre.
Elyas a écrit:La loi de 2005 est dans l'esprit une loi fabuleuse.
C'est le genre de compliment éthéré qui fait quand même craindre, à qui vit sur terre, l'aberration idéologique.
Quant à la réalité du terrain, c'est Verdurette qui en a parlé avec le plus de précision : cela lui autorise quelque écarts avec l'orthodoxie de l'esprit.
- ElyasEsprit sacré
archeboc a écrit:Elyas a écrit:Je m'élevais surtout contre cette expression que j'estime dangereuse qui était "aberration idéologique" pour parler de l'inclusion.
La discussion a un peu dérivé. Lorsque je parlais d'aberration idéologique pour nos taux de scolarité, je ne pensais pas à l'inclusion des handicapés. A titre personnel, je me fiche que l'un de mes globules ait dans sa classe un handicapé (ou plutôt, je trouve cela très bien, mais dans un autre ordre de valeur). Je suis beaucoup plus gêné, en revanche, que mes globules, ou leurs condisciples au collège, aient dans leur classe systématiquement au moins un saboteur, et le plus souvent trois ou quatre.
Cela va t'étonner mais ma remarque ne concernait en rien ton propos. Je suis assez étonné que tu ne l'aies pas remarqué.
- archebocEsprit éclairé
Elyas a écrit:archeboc a écrit:Elyas a écrit:Je m'élevais surtout contre cette expression que j'estime dangereuse qui était "aberration idéologique" pour parler de l'inclusion.
La discussion a un peu dérivé. Lorsque je parlais d'aberration idéologique pour nos taux de scolarité, je ne pensais pas à l'inclusion des handicapés. A titre personnel, je me fiche que l'un de mes globules ait dans sa classe un handicapé (ou plutôt, je trouve cela très bien, mais dans un autre ordre de valeur). Je suis beaucoup plus gêné, en revanche, que mes globules, ou leurs condisciples au collège, aient dans leur classe systématiquement au moins un saboteur, et le plus souvent trois ou quatre.
Cela va t'étonner mais ma remarque ne concernait en rien ton propos. Je suis assez étonné que tu ne l'aies pas remarqué.
Non, tu as remarqué aussi que j'étais plus ou moins d'accord avec toi. Cela veut dire plus ou moins que je ne suis pas d'accord avec ce avec quoi tu n'étais pas d'accord non plus.
Et tu as noté mes réserves sur les lois fabuleuses.
- IlseÉrudit
nlm76 a écrit:Pas le courage de lire tout le fil. Mais j'ai l'impression que personne ne dit ce qui me semble une évidence. Ce à quoi il faut revenir, c'est 27 heures par semaine de cours pour chaque élèves avec son instituteur, avec cours le samedi matin. L'étude du soir surveillée par un instituteur pour faire une partie des devoirs, jusqu'à 18 heures.
L'étude avec une journée de cours qui reste raccourcie... pfff.
Et puis cette idée que le fait qu'il y ait des devoirs pourrit l'ambiance à la maison. Quelle crétinerie. Il s'agit surtout de libérer le cerveau des enfants pour qu'ils aient le temps pour les écrans divers et variés dans leurs facultés d'abrutissement.
C'est ce que mes neveux ont depuis des années (du CP au CM2) dans leur école primaire (publique) du 94 : étude de 16h30 à 18h, par des PE volontaires (payés en plus).
Les PE en sont visiblement satisfaits, tout comme les parents.
Les parents se sont battus et ont réussi à maintenir le dispositif malgré la réforme (au lieu des TAP, relégués le midi et a minima je crois)
- ElyasEsprit sacré
archeboc a écrit:Elyas a écrit:archeboc a écrit:Elyas a écrit:Je m'élevais surtout contre cette expression que j'estime dangereuse qui était "aberration idéologique" pour parler de l'inclusion.
La discussion a un peu dérivé. Lorsque je parlais d'aberration idéologique pour nos taux de scolarité, je ne pensais pas à l'inclusion des handicapés. A titre personnel, je me fiche que l'un de mes globules ait dans sa classe un handicapé (ou plutôt, je trouve cela très bien, mais dans un autre ordre de valeur). Je suis beaucoup plus gêné, en revanche, que mes globules, ou leurs condisciples au collège, aient dans leur classe systématiquement au moins un saboteur, et le plus souvent trois ou quatre.
Cela va t'étonner mais ma remarque ne concernait en rien ton propos. Je suis assez étonné que tu ne l'aies pas remarqué.
Non, tu as remarqué aussi que j'étais plus ou moins d'accord avec toi. Cela veut dire plus ou moins que je ne suis pas d'accord avec ce avec quoi tu n'étais pas d'accord non plus.
Et tu as noté mes réserves sur les lois fabuleuses.
Il n'en reste pas moins que cette loi est une loi importante et qu'elle a tiré beaucoup de gens hors des recoins dans lesquels des idiots voulaient les y laisser par obscurantisme et bêtise. Maintenant, comme je l'ai dit, cette loi a été trahie par l'Etat et c'est scandaleux.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Ilse a écrit:nlm76 a écrit:Pas le courage de lire tout le fil. Mais j'ai l'impression que personne ne dit ce qui me semble une évidence. Ce à quoi il faut revenir, c'est 27 heures par semaine de cours pour chaque élèves avec son instituteur, avec cours le samedi matin. L'étude du soir surveillée par un instituteur pour faire une partie des devoirs, jusqu'à 18 heures.
L'étude avec une journée de cours qui reste raccourcie... pfff.
Et puis cette idée que le fait qu'il y ait des devoirs pourrit l'ambiance à la maison. Quelle crétinerie. Il s'agit surtout de libérer le cerveau des enfants pour qu'ils aient le temps pour les écrans divers et variés dans leurs facultés d'abrutissement.
C'est ce que mes neveux ont depuis des années (du CP au CM2) dans leur école primaire (publique) du 94 : étude de 16h30 à 18h, par des PE volontaires (payés en plus).
Les PE en sont visiblement satisfaits, tout comme les parents.
Les parents se sont battus et ont réussi à maintenir le dispositif malgré la réforme (au lieu des TAP, relégués le midi et a minima je crois)
Une chose m'interroge cependant: ces PE font-ils leur travail de prép et de correction pendant l'étude ou après. Dans le 2ème cas, je ne vois pas comment ils s'en sortent.
- roxanneOracle
J'ai une copine quii est dans le même cas en RP aussi. Je crois que les PE tournent sur plusieurs écoles.
- CeladonDemi-dieu
Ne le sachant pas, je n'ai pas regardé Cnews ce matin à 9 h, j'espère que ça va passer en boucle :
Extrait :
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/
Extrait :
La suite ici :Je signerais volontiers ce programme des deux mains (avec de fortes réserves sur l’autonomie, dont d’ailleurs les responsables du SNPDEN, le principal syndicat des chefs d’établissement, ne veulent guère, ils savent trop comment on allume une guerre scolaire en France jacobine), à condition que la rue de Grenelle apporte quelques précisions — d’où l’intérêt du débat de demain.
Diviser par deux le nombre d’élèves dans les classes de CP les plus problématiques a l’air d’une bonne idée — sauf qu’elle fut en son temps essayée par Luc Ferry, qui l’a rappelé l’air de rien, en se gardant bien de dire que ce fut un échec. Le quantitatif cédera toujours le pas devant le qualitatif, et il ne sert à rien d’avoir peu d’élèves si c’est pour qu’on leur apprenne à lire / écrire selon les méthodes éprouvées par Roland Goigoux et Evelyne Charmeux et qui ont fabriqué deux générations d’analphabètes. J’attends du ministre qu’il dise qu’il imposera des méthodes alpha-syllabiques — par exemple celles que préconise le GRIP dans ses manuels. Blanquer était au ministère quand Robien s’était essayé à contourner les mauvaises habitudes enseignées dans les IUFM, dont les ESPE rallument la flamme depuis cinq ans. J’avais participé à une émission avec le ministre, face à l’ineffable Frackowiak, auteur d’une page web— supprimée prudemment depuis, mais que j’avais copiée et qui avait été projetée en fond d’écran par l’animateur du débat, Stéphane Bern — sur « la méthode à Roro » qui assimilait le ministre, via toutes sortes de jeux de mots en pipi-caca-roro (sic), à un proctologue maniaque de la méthode Boscher. Que des syndicats (le SE-UNSA en l’occurrence) aient défendu un Inspecteur qui se permettait ce genre de facéties et qui ne valait pas la corde pour le pendre donne une idée de la main-mise des idéologues sur le ministère. L’essentiel, c’est la méthode d’apprentissage — et pour avoir fourni à Céline Alvarez les moyens qui lui ont permis de faire illusion pendant deux ans et de se décrocher un joli succès de librairie, Blanquer sait bien que la méthode Montessori est très gourmande en moyens humains, et difficilement généralisable — surtout qu’aux dernières nouvelles Maria Montessori n’est elle-même plus disponible.
Déclarer la fin du pédagogisme — à la bonne heure, mais je voudrais des mesures concrètes : par exemple couper les vivres à toutes ces officines pédagos qui grèvent le budget du ministère, à commencer par les Cahiers pédagogiques et autres organisations sectaires. Ou organiser un audit visant à estimer exactement la part de responsabilités des « assassins de l’école », comme les a très bien surnommés Carole Barjon l’année dernière.
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/
- ElbertaHabitué du forum
Yazilikaya a écrit:Ilse a écrit:nlm76 a écrit:Pas le courage de lire tout le fil. Mais j'ai l'impression que personne ne dit ce qui me semble une évidence. Ce à quoi il faut revenir, c'est 27 heures par semaine de cours pour chaque élèves avec son instituteur, avec cours le samedi matin. L'étude du soir surveillée par un instituteur pour faire une partie des devoirs, jusqu'à 18 heures.
L'étude avec une journée de cours qui reste raccourcie... pfff.
Et puis cette idée que le fait qu'il y ait des devoirs pourrit l'ambiance à la maison. Quelle crétinerie. Il s'agit surtout de libérer le cerveau des enfants pour qu'ils aient le temps pour les écrans divers et variés dans leurs facultés d'abrutissement.
C'est ce que mes neveux ont depuis des années (du CP au CM2) dans leur école primaire (publique) du 94 : étude de 16h30 à 18h, par des PE volontaires (payés en plus).
Les PE en sont visiblement satisfaits, tout comme les parents.
Les parents se sont battus et ont réussi à maintenir le dispositif malgré la réforme (au lieu des TAP, relégués le midi et a minima je crois)
Une chose m'interroge cependant: ces PE font-ils leur travail de prép et de correction pendant l'étude ou après. Dans le 2ème cas, je ne vois pas comment ils s'en sortent.
+ 1
- ThalieGrand sage
J'ai mis du temps mais j'ai trouvé le lien Céladon de l'émission de CNEWS ce matin avec Brighelli.
http://www.cnews.fr/magazines/lheure-des-pros/lheure-des-pros-du-30052017-176075
http://www.cnews.fr/magazines/lheure-des-pros/lheure-des-pros-du-30052017-176075
- RendashBon génie
Merci, Thalie.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ZeSandmanFidèle du forum
Merci Thalie.
Bon maintenant pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce débat.
J'ai personnellement trouvé que Mme Rollet de la FSU pesait chacun de ses mots pour ainsi dire, ou pour le dire autrement il semble qu'elle avait franchement décoléré* du précédent quinquennat. Notamment par exemple quand elle a démenti Brighelli qui affirmait que la ministre avait refusé de recevoir les organisations syndicales, en répondant que si, le Snes avait rencontré la ministre et discuté avec son cabinet.
Nul doute que cela a dû arriver en effet pendant la mandature de NVB, mais quand il y a à peine plus d'un an le snes publiait sous la plume de la même Rollet :
Non pas que j'imagine que le représentant syndical se doit d'afficher un constant mécontentement, mais je pense que cela peut se faire sans sombrer dans une certaine forme de consensualité, dont je suis sûrement trop idiot pour en percevoir l'intérêt.
Sinon je retiendrai une phrase de Brighelli qui parle des élèves:
Edit : quant au sujet de ce topic, toujours les mêmes discours : les devoirs c'est discriminant pour tous les enfants qui n'ont pas de parents pour les aider ni un coin calme chez eux où les faire, ne pas en donner c'est discriminant pour les élèves bosseurs, et donc cela devrait être fait au collège principalement, dans des études à petit effectif encadrées par des étudiants volontaires (d'après Mme Rollet si j'ai bien entendu, le contraire étant très probable).
* mais si, ils étaient krèkrè colères au Snes, souvenez-vous !
:labas:
Bon maintenant pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce débat.
J'ai personnellement trouvé que Mme Rollet de la FSU pesait chacun de ses mots pour ainsi dire, ou pour le dire autrement il semble qu'elle avait franchement décoléré* du précédent quinquennat. Notamment par exemple quand elle a démenti Brighelli qui affirmait que la ministre avait refusé de recevoir les organisations syndicales, en répondant que si, le Snes avait rencontré la ministre et discuté avec son cabinet.
Nul doute que cela a dû arriver en effet pendant la mandature de NVB, mais quand il y a à peine plus d'un an le snes publiait sous la plume de la même Rollet :
Rollet a écrit:Pourtant, depuis des mois, [les enseignants] se heurtent à un mépris total, blessant et humiliant de la part leur ministre qui refuse de les entendre, de recevoir l’intersyndicale qui représente 80% des enseignants selon les critères de représentativité en vigueur.
Non pas que j'imagine que le représentant syndical se doit d'afficher un constant mécontentement, mais je pense que cela peut se faire sans sombrer dans une certaine forme de consensualité, dont je suis sûrement trop idiot pour en percevoir l'intérêt.
Sinon je retiendrai une phrase de Brighelli qui parle des élèves:
Brighelli a écrit: [Il faut] cesser de dire que leur parole est sacrée, leur parole c'est de la
Edit : quant au sujet de ce topic, toujours les mêmes discours : les devoirs c'est discriminant pour tous les enfants qui n'ont pas de parents pour les aider ni un coin calme chez eux où les faire, ne pas en donner c'est discriminant pour les élèves bosseurs, et donc cela devrait être fait au collège principalement, dans des études à petit effectif encadrées par des étudiants volontaires (d'après Mme Rollet si j'ai bien entendu, le contraire étant très probable).
* mais si, ils étaient krèkrè colères au Snes, souvenez-vous !
:labas:
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- RendashBon génie
Rollet, quoi
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CeladonDemi-dieu
Et Diallo... Mais les élèves savent des choses que vous ne savez pas. En prépa.
Ben oui, quoi.
Ben oui, quoi.
- ZeSandmanFidèle du forum
Celadon a écrit:Et Diallo... Mais les élèves savent des choses que vous ne savez pas. En prépa.
Ben oui, quoi.
Bin si, ils peuvent te citer pour la plupart tous les chroniqueurs de TPMP, ce que je ne saurais faire personnellement.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- CeladonDemi-dieu
Videmment. Ce à quoi je pensais (pensée malsaine d'ailleurs.)
- RendashBon génie
ZeSandman a écrit:Celadon a écrit:Et Diallo... Mais les élèves savent des choses que vous ne savez pas. En prépa.
Ben oui, quoi.
Bin si, ils peuvent te citer pour la plupart tous les chroniqueurs de TPMP, ce que je ne saurais faire personnellement.
Ho, en te forçant un peu, avec la hors classe à la clef, je suis sûr que tu y arriverais.
Bon gré, Malagré.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LefterisEsprit sacré
Belle langue de bois de Rolet, qui pratique l'euphémisme quand elle parle de ce qui est une éviction définitive des syndicats par NVB à partir du moment où elle a décidé de faire passer en force cerre réforme abjecte et honnie. Beau déni de ce qui se passe dans plein de collèges, les cours de 20 mn où l'on s'interpelle, se lance des boulettes,, bref ce que décrit Brighelli avec un extrême réalisme.ZeSandman a écrit:
Nul doute que cela a dû arriver en effet pendant la mandature de NVB, mais quand il y a à peine plus d'un an le snes publiait sous la plume de la même Rollet :Rollet a écrit:Pourtant, depuis des mois, [les enseignants] se heurtent à un mépris total, blessant et humiliant de la part leur ministre qui refuse de les entendre, de recevoir l’intersyndicale qui représente 80% des enseignants selon les critères de représentativité en vigueur.
Non pas que j'imagine que le représentant syndical se doit d'afficher un constant mécontentement, mais je pense que cela peut se faire sans sombrer dans une certaine forme de consensualité, dont je suis sûrement trop idiot pour en percevoir l'intérêt.
Sinon je retiendrai une phrase de Brighelli qui parle des élèves:Brighelli a écrit: [Il faut] cesser de dire que leur parole est sacrée, leur parole c'est de la
Edit : quant au sujet de ce topic, toujours les mêmes discours : les devoirs c'est discriminant pour tous les enfants qui n'ont pas de parents pour les aider ni un coin calme chez eux où les faire, ne pas en donner c'est discriminant pour les élèves bosseurs, et donc cela devrait être fait au collège principalement, dans des études à petit effectif encadrées par des étudiants volontaires (d'après Mme Rollet si j'ai bien entendu, le contraire étant très probable).
* mais si, ils étaient krèkrè colères au Snes, souvenez-vous !
:labas:
C'est l'insupportable vulgate pédagogiste, un vraie rengaine, apprise par coeur et débitée à la moindre contradiction. Non, dans la matière concernée , les élèves ne savent pas quelque chose que le professeur de sait pas. Et qu'ils connaissent les dernières applications d'un smartphone ou les potins du showbiz (une de leurs passions dans le "public" que j'ai ) , choses dans lesquelles je suis ignorant, n'apporte rien. Donc oui, leur parole (intrusive et gênante pur autrui ) qui réduit à 20 mn les cours, c'est bien de la m...de.Celadon a écrit:Et Diallo... Mais les élèves savent des choses que vous ne savez pas. En prépa.
Ben oui, quoi.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ZeSandmanFidèle du forum
Rendash a écrit:ZeSandman a écrit:Celadon a écrit:Et Diallo... Mais les élèves savent des choses que vous ne savez pas. En prépa.
Ben oui, quoi.
Bin si, ils peuvent te citer pour la plupart tous les chroniqueurs de TPMP, ce que je ne saurais faire personnellement.
Ho, en te forçant un peu, avec la hors classe à la clef, je suis sûr que tu y arriverais.
Bon gré, Malagré.
La hors-classe, petit joueur, moi je ne vise que la classe exceptionnelle ! :aao:
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Ramanujan974Érudit
Celadon a écrit:Et Diallo... Mais les élèves savent des choses que vous ne savez pas. En prépa.
Ben oui, quoi.
C'est là que l'on voit qu'il y a deux idéologies difficilement réconciliables, puisque les présupposés sont différents :
- côté Brighelli, l'élève, qui ne sait pas, doit écouter le maître, qui sait et qui est là pour lui apprendre.
- Côté Diallo, l'élève sait des choses qu'il est en droit de partager afin de devenir un citoyen émancipé.
La guerre civile est proche...
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