- amarineNiveau 4
@Théodora : merci pour le lien !
Scepticisme et stoïcisme : j'ai lu les articles synthétiques dans Pratique de la philosophie de A à Z (ça doit bien encore exister, mais j'ai acheté cet ouvrage quand j'étais en Terminale...) Après vérification, il y a un article "stoïcisme" dans le Dictionnaire du littéraire.
sifi a écrit:
Pour ma part j'ai comme projet d'aller à la bibliothèque universitaire de ma ville, mais je n'ai toujours pas eu le tps de le faire... j'aimerais bien me trouver une petite synthèse sur le scepticisme, ça doit bien exister qqpart...
Scepticisme et stoïcisme : j'ai lu les articles synthétiques dans Pratique de la philosophie de A à Z (ça doit bien encore exister, mais j'ai acheté cet ouvrage quand j'étais en Terminale...) Après vérification, il y a un article "stoïcisme" dans le Dictionnaire du littéraire.
- NestyaEsprit sacré
Thalie a écrit:C'est quoi le "vassivières" ?
Je pense qu'on parle du Vassevière. Quand j'étais étudiante, on parlait plutôt du Toursel. C'est un ensemble de textes critiques.
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- sifiÉrudit
Oui, pardon désolée pour l'erreur, je ne l'avais pas sous les yeux:
Littérature, 150 textes théoriques et critiques, J. Vassevière et N. Toursel, chez Armand Colin. Une mine pour qui n'a pas le temps de se retaper toute la base de la critique littéraire...
Littérature, 150 textes théoriques et critiques, J. Vassevière et N. Toursel, chez Armand Colin. Une mine pour qui n'a pas le temps de se retaper toute la base de la critique littéraire...
- gaga13Niveau 5
sifi a écrit:Oui, pardon désolée pour l'erreur, je ne l'avais pas sous les yeux:
Littérature, 150 textes théoriques et critiques, J. Vassevière et N. Toursel, chez Armand Colin. Une mine pour qui n'a pas le temps de se retaper toute la base de la critique littéraire...
Merci pour les références, je ne connaissais pas ! Ca m'a permis de m'apercevoir que ce même Vassesière a édité les Essais chez Larousse. Et saviez-vous que Stefan Zweig avait écrit une biographie de Montaigne ? ça me donne furieusement envie de la lire ... enfin quand j'aurai fini Les Essais. Je croule sous les copies, alors je n'avance plus, mais après ce week end ça devrait aller mieux. El il faut encore que je finisse ma fiche sur l'article
Allez ! Motivée !!
- User27372Niveau 7
Je passais par là... Je conseille tout de même de ficher un manuel de 2nde et un de 1ère. Les avantages sont multiples:
- textes de littérature patrimoniale, histoire littéraire transversale;
- textes parfois plus originaux à conseiller en cursive;
- questionnaires ou axes de lectures analytiques, manipulation de pré-requis;
- propositions de nombreux exercices académiques: invention, commentaire, dissertation...
Ceci d'autant plus que les textes donnés le jour du concours sont souvent plus longs comme dans les manuels, excédent tout du moins les 15/20 lignes recommandées habituellement.
- textes de littérature patrimoniale, histoire littéraire transversale;
- textes parfois plus originaux à conseiller en cursive;
- questionnaires ou axes de lectures analytiques, manipulation de pré-requis;
- propositions de nombreux exercices académiques: invention, commentaire, dissertation...
Ceci d'autant plus que les textes donnés le jour du concours sont souvent plus longs comme dans les manuels, excédent tout du moins les 15/20 lignes recommandées habituellement.
- InvitéInvité
Superpedro, je vais faire comme si je ne t'avais pas lu. L'avis des filles m'évite d'engager ENCORE des frais (manuels de lycée) alors même que je trouve qu'on devrait pouvoir les recevoir gracieusement quand on enseigne.
Je n'ai pas beaucoup avancé aujourd'hui : l'article a bouffé mon temps (mais je suis contente de l'avoir travaillé, c'est chouette le forum !), et j'ai pris des notes sur l'acte I d'Esther. Bien maigres, les notes, d'ailleurs. Ce texte, pourtant plaisant, me laisse pour l'instant sans grande imagination quant aux problématiques...
Je n'ai pas beaucoup avancé aujourd'hui : l'article a bouffé mon temps (mais je suis contente de l'avoir travaillé, c'est chouette le forum !), et j'ai pris des notes sur l'acte I d'Esther. Bien maigres, les notes, d'ailleurs. Ce texte, pourtant plaisant, me laisse pour l'instant sans grande imagination quant aux problématiques...
- NatalinoNiveau 10
Comparée
Introduction
Les complaintes gitanes (1928) s’achèvent par trois complaintes « historiques » (mot de Lorca) qui forme un sous ensemble dans l’œuvre. La première renvoie la légende dorée, la dernière réécrit un épisode biblique. Évacue en apparence les thèmes gitans.
Au centre de ce triptyque, la mystérieuse « Pirouette de Don Pedro à cheval » qui ne semble convoquer aucun thème majeur de l’histoire espagnole. Caractérisée par une métrique irrégulière (rare dans le romancero) elle se construit par alternance de strophes de longueur inégale mais fortement caractérisée. Alternance : strophes impaires – voyage d’un cavalier qui sembler aller à la rencontre d’une « procession ». Strophes paires, titrées « lagunes » agissent plutôt comme des paysages au sens plastique du terme. Les deux axes se rencontrent, tragiquement dans la dernière lagune. Dans ce morcellement de la parole, il est a priori difficile de percevoir le mouvement peut-être épique qu’on pourrait associer à la notion de romance historique. Il nous semble pourtant et ce sera notre axe d’étude que l’œuvre opère un véritable déploiement qui lui donne une ampleur, un souffle que le titre lui-même semble démentir. En effet, la romance offre une narration déceptive sur laquelle il convient de revenir. Mais le mystère qui entoure cette narration en convoquant la lune, l’eau, la mort touche à des symboles et des craintes universelles. De fait, la pirouette nous raconte surtout une quête vers un passage vers un au-delà qui est aussi poétique.
I) Une complainte (en principe narratif)
A) Un poème descriptif en progression
1.Absence de la première personne
« Suites » et ressassement
2. Pedro à la rime (deuxième vers) et au titre
3. Passage du temps (imparfait puis accompli) puis présent mystérieux et fantomatique // deux fins
B) Etude du mouvement
1. Importance du thème du cheval (caballero, caballo : ressassement)
2. verbes de mouvement (ha llegado/venia) // à l’idée de quête (busca)
3. Un voyage (Belen) ?
4 Panoramique au pluriel (les lagunes ; les fenêtres) : autant de paysages observés.
5. Réconciliation de la structure : Don Pedro émerge dans la lagune.
C) Une résistance
1. celle de la lagune elle-même : les peupliers qui disent « non ».
2. Structure éclatée (narratif vf descriptif)
3. pertes de repère dans l’irrégularité du rythme (rare dans les complaintes)
4. Images mystérieuses (licorne de l’absence, corne de verre etc.)
5. Un intertexte qui ne se dévoile pas (Burlador ? Maitre Pierre dans Don Quichotte ?). habituellement ne se dérobe pas et moins encore dans les complaintes historiques. Pas de référence précise, hors modalité interrogative (es bélen ? / visible en espagnol par la double négation)
6. Burla : jeu, pirouette, sur place : frustration du lecteur.
7 la rencontre annoncée n’a pas lieu, comme esquivée dans le texte. La procession ne rencontre que le cheval mort. Déceptif.
II) Thèmes et craintes universels
A) La mort et la souffrance
Ruissellement des larmes (associée à la plainte/modalité exclamative, interjection « ay »)
Annonce de la catastrophe (va lorrando)
Procession : quel passage ? Il va vers la mort.
Rimes : cementerio/muerto.
B) Le nocturne
Lune dès le début.
Image de la lune dédoublée (la luna/dos lunas)
Réduite à rien : simple lampe en argent (image classique de la lune)
Ciudad de oro.
Au nord l’étoile/au loin la grande cité qui s’embrase. Constitution d’un paysage par la lumière et son absence.
C) Aquatique
1 Don Pedro en « Ophélie ». / On pense aux « willies » du romantisme.
2. Poids graphique donné au mot « lagune » (sous-titres)
3. les larmes qui se changent en marre.
4. lexique : agua, agua, bana, orilla …
5. dessin d’une végétation aquatique et qui glacent même les fleurs (flor enfriada/périphrase pour lotus ?)
III) La quête
A) Retour au chevaleresque.
Titre de Dom/don pedro
Magie des thèmes (licorne)
Magie des fantômes passés sous l’eau.
Thème de la quête : busca redoublé.
Important : la romance est vue comme un fragment de chanson de geste.
Baiser/pain : quasi oxymore. Contient toutes les quêtes possibles.
B) Universalité
Par l’absence de référence (et en même temps sur l’insistance sur des éléments communs connus de tous : le cheval, la lagune)
Les indéfinis pour décrire la procession (allégories possibles/deux femmes, variation sur la mort)
Aucune référence à la modernité (rare dans les complaintes : important)
C) Passer de l’autre côté du miroir.
1. La lune qui se reflète devient une deuxième lune.
2. Qui produit de la musique. Monde où la musique ne se tait pas : les rossignols chantent, les fenêtres et les peupliers parlent. Bruit du cristal qui casse.
3. Odeurs + fleurs (phrases nominales)
4. Don Pedro passe sous l’eau à son tour. Mais ne meurt pas réellement (il joue / jugando)
5. Refrain « à clef » : Bajo la aguas, estan las palabras. Sous l’eau, les paroles / la poésie.
6. Ainsi s’explique l’image complexe : Songe du bois des guitares (celle de la romance)
Conclusion :
Don Pedro nous apparaît donc comme un héros de chevalerie à la quête inaccomplie, un héros qui est littéralement oublié (le mot est employé). Un personnage de chant populaire peut-être dont l’imprécision foncière, le mystère s’explique par le passage du temps qui en a fait un fantôme, comme s’il était une trace de récits bien plus anciens. Il renvoie donc à des mythes ancestraux qu’il n’est même plus possible de convoquer avec netteté mais qui surgissent comme une manifestation de l’esprit d’un pays, d’une histoire, d’un folklore. En cela, la « burla » mérite amplement sa catégorisation en « romance historique ».
12/20.
Remarques : je connaissais très mal l’œuvre (première lecture, une dizaine de jours avant), j’avais toujours trouvé cette pièce, en particulier, très difficile et je l’avais soigneusement évité en préparation. En principe, surtout en poésie, où c’est facile à faire, il faudrait avoir étudié l’ensemble des textes, de manière problématique, déjà. Là, j'avais l'impression de découvrir le texte, ce qui est proscrit (surtout en deux heures de préparation !!!).
Pendant l’entretien, trois axes essentiels. Faire surgir l’humour du texte non mentionné par moi (je l’avais senti mais ça ne correspondait pas à mon axe de lecture). J’ai réussi à l’expliquer.
Etre plus clair sur les enjeux chevaleresques (je n’y suis pas très bien arrivé)
Repérer en quoi la noyade est aussi un sauvetage pour Don Pedro (qui est « accueilli » par la nature). J’ai compris la question APRES être sorti.
Je suis tombé dans tous les travers traditionnels : le texte était compliqué, je n’ai pas pris de temps pour finalement raconter/éclaircir ce qui s’y passait. J’ai passé trop de temps sur ma première partie. J’ai bâclé la suite. Ma seconde partie est thématique. Je ne sais plus exactement ce que j’ai dit et pas dit (mais mes deux dernières parties étaient encore plus pauvre à l’oral qu’à écrit). Bref, honnêtement, ça n’était pas formidable du tout et j’ai quand même eu 12. Ça doit vous donner de l’espoir !
- LiliZazaNiveau 5
Merci Superpedo, je crois que tu as raison. Ca peut nous donner des pistes pour exploiter les objets d'étude à bon escient!superpedro a écrit:Je passais par là... Je conseille tout de même de ficher un manuel de 2nde et un de 1ère. Les avantages sont multiples:
- textes de littérature patrimoniale, histoire littéraire transversale;
- textes parfois plus originaux à conseiller en cursive;
- questionnaires ou axes de lectures analytiques, manipulation de pré-requis;
- propositions de nombreux exercices académiques: invention, commentaire, dissertation...
Ceci d'autant plus que les textes donnés le jour du concours sont souvent plus longs comme dans les manuels, excédent tout du moins les 15/20 lignes recommandées habituellement.
- LiliZazaNiveau 5
C'est vrai ça : pourquoi ne recevons nous pas des spécimens même si on n'enseigne pas au lycée? :|LouisedeL a écrit:Superpedro, je vais faire comme si je ne t'avais pas lu. L'avis des filles m'évite d'engager ENCORE des frais (manuels de lycée) alors même que je trouve qu'on devrait pouvoir les recevoir gracieusement quand on enseigne.
Je n'ai pas beaucoup avancé aujourd'hui : l'article a bouffé mon temps (mais je suis contente de l'avoir travaillé, c'est chouette le forum !), et j'ai pris des notes sur l'acte I d'Esther. Bien maigres, les notes, d'ailleurs. Ce texte, pourtant plaisant, me laisse pour l'instant sans grande imagination quant aux problématiques...
- InvitéInvité
Merci Natalino !
Puis-je te demander comment tu as organisé tes feuilles de brouillon ? Te souviens-tu de combien de temps tu as consacré à chaque étape durant ta préparation (combien de lectures, cb de temps pour la problématique, le plan, etc) ?
Ce type de renseignement est précieux.
Puis-je te demander comment tu as organisé tes feuilles de brouillon ? Te souviens-tu de combien de temps tu as consacré à chaque étape durant ta préparation (combien de lectures, cb de temps pour la problématique, le plan, etc) ?
Ce type de renseignement est précieux.
- NatalinoNiveau 10
Alors, pour la comparée.
J'ai passé à peu près une demi-heure (trop long, je pense) à examiner le texte, en particulier dans la version espagnole, pour essayer de dégager une métrique. Dans mon texte, c'était assez peu utile et utilisable je pense.
J'ai pris quelques note pendant la préparation, mais l'essentiel de mes brouillons montre que j'ai consacré le plus de temps possible à élaborer mon plan. Pratiquement pas de temps pour réfléchir, puis pour écrire, il fallait organiser les choses au fur et mesure. Je faisais attention à bien numéroter mes feuilles. Je copiais les citations. En fait, je n'ai que très peu employé l'ouvrage. Mais eux reviennent dessus, donc il vaut mieux être à l'aise avec.
J'ai passé à peu près une demi-heure (trop long, je pense) à examiner le texte, en particulier dans la version espagnole, pour essayer de dégager une métrique. Dans mon texte, c'était assez peu utile et utilisable je pense.
J'ai pris quelques note pendant la préparation, mais l'essentiel de mes brouillons montre que j'ai consacré le plus de temps possible à élaborer mon plan. Pratiquement pas de temps pour réfléchir, puis pour écrire, il fallait organiser les choses au fur et mesure. Je faisais attention à bien numéroter mes feuilles. Je copiais les citations. En fait, je n'ai que très peu employé l'ouvrage. Mais eux reviennent dessus, donc il vaut mieux être à l'aise avec.
- NatalinoNiveau 10
Les femmes dans la Trilogie.
Introduction.
La liste des titres qui constituent ce qu’on appelle la trilogie espagnole de B. suggère sur le plan des genres une intéressante évolution.
Barbier de Séville
Mariage de figaro (le féminin émerge implicitement)
La mère coupable (féminin éponyme)
De même l’examen des listes des personnages est également signifiant. Une seule femme dans le B . alors que si l’on s’arrête sur la liste des personnages principaux dans le M on constate une alternance parfaite avec même un léger avantage en faveur du féminin (Chérubin). Dans le M. C. 3/7 sont des femmes. Si cet examen superficiel ne permet pas de présupposer du discours tenu sur et par les femmes, il suggère une place accru ou du moins plus variées des caractères féminins. Ce déploiement à l’œuvre dans la T. autorise la recherche de points de tension, de contrastes, de voix variées qui vont être en action dans l’ensemble des pièces. Il n’y aurait pas une identité féminine, une femme, mais DES femmes et ici la liberté posée par le terme sans coordination envisage une acception sémantique large du terme : femme/homme, femme/mari femme/fille.
Il m’a donc semblé possible d’examiner cette identité féminine au sens large et multiple, au-delà de l’aspect sociologique qu’il manifeste évidemment.
Pbtique : en quoi définir ce qu’est une femme influe sur la dramaturgie de la T.
- Impossibilité ou difficulté à définir (et désir d’apporter des solutions) l’identité féminine (et ce qui lui est autorisé sur scène) génère des tensions qui engage un mouvement. (I sociologie)
- Cette difficulté n’est pas un empêchement à l’action directe des personnages féminins sur l’argument des pièces. (II caractères féminins)
- Mais il me semble particulièrement intéressant d’observer en quoi la question ontologique se développe également dans la pièce et constitue un moyen quasi premier de mettre en œuvre des enjeux dramatiques et scéniques. (ontologie, culture et société)
I) Identifier
A) Le problème du mariage (femmes/filles)
Trois histoires de mariages (passer de filles à femmes, de mademoiselle à madame sur le papier)
En réalité les termes filles et femmes sont appliqués à chacune et parfois simultanément. Ils marquent surtout une hiérarchie sociale … sauf Florestine (Révolution Française)
Mais l’interrogation est importante (Rosine fille ou femme dans le B ? change toute l’intrigue)
B) La fille non mariée
Marceline fille majeure (c’est tout son statut : agit seule)
Rosine fille mineure (passe d’un maître à l’autre dans la dernière scène du B.
Suzanne doit attendre sa majorité pour se marier.
Florestine décalque de Rosine / dépendance du père
D’une convenance sociale, B. fait un procédé dramatique (peu original)
Statut de la fille non mariée (voir le drame Eugénie), voire de la fille mère est un motif important (trois fois : préface du B, du M., scène de la reconnaissance + plaidoyer). Faire disparaitre ce statut de Marceline est un des enjeux du M. Les deux mariages ne vont pas l’un sans l’autre. // de la cérémonie, d’ailleurs).
C) La femme, éternelle mineure
Marceline ne peut plaider elle-même
Rosine n’est pas mis, comme comtesse, sur le même plan juridique que son mari. Elle subit les choses Acte I du M. toute la mère coupable – c’est aussi une résignation dramaturgique qui explique qu’elle n’agit pas)
Dans les préfaces : B ; s’adresse aux hommes ; la femme n’émerge que dans son rapport à l’amour, comme objet de séduction [LECTURE I]. Les femmes appartiennent aux hommes (« ma propriétés », « ma femme » …..) Presque des objets interchangeables (ce que dit Chérubin littéralement)
II) Dans la préface B. fait cependant parler une femme/ et s’engage une discussion assez sérieuse sur la musique. Témoin sociologique : mise en action.
A) Les femmes ne se satisfont pas dans la pièce de leur statut.
L’éloquence judiciaire de Marcelline / registre délibératif/morceau d’éloquence [LECTURE II] C’est la langue d’or de la pièce.
Rosine passe du statut d’ingénue à celui de premier rôle / problème des emplois.
Elle agit : envoie une lettre, se met en colère (didascalie …) opposée à Agnès /connaît la situation inique qui est la sienne. Force et vivacité + nombreuses solutions apportées aux problèmes.
Sur le plan esthétique, seule la comédie permet cela : dans le drame Suzanne s’efface, Comtesse éteinte jusqu’au II.
B) Ambiguïté / les femmes prennent même des caractéristiques masculines / brouillage
Marceline : duègne tradition de les faire jouer par des hommes (+ article de Francine Levy à citer)
Chérubin sur scène (Lecture III)
C) Brouillages sont surtout esthétiques (+ que dramaturgiques). A l’inverse, les femmes sont d’autant plus agissantes qu’elles sont dans un contexte féminin.
Alliance comtesse/Suzanne + forte que Figaro et ses machinations (échec de la complicité masculine) Connivence forte. Les hommes ne sont « que des enfants » face à cette force féminine. Triomphe du féminin/héroïsme féminin.
Héroïsme maternelle : la mère coupable + marceline qui trouve la force de marier son fils. Pour la mère coupable, Lire extraits acte IV en particulier. Cette parole échoue, mais ça n’est pas du fait de son peu de force.
III) Objet féminin aussi fort que personnage féminin.
A) Déploiement du motif / visible dans les titres, dans le vaudeville de la fin du Mariage. Gradation féminine.
Femmes objets du discours / Beaumarchais dans les préfaces.
Beaucoup d’aphorismes donnés par les hommes (citations – Figaro plus nuancé dans son monologue : modalité interrogative)
Importance de l’honneur des femmes. Problème de la fidélité de la femme / exposé avec clarté par le comte dans la Mère coupable.
Déséquilibre (le comte libertin et jaloux).
Si l’amour explique la jalousie, les problèmes de la filiation explique le problème dramaturgique de la MC.
Femmes conscientes de cette donnée : contamination du discours masculin (délire de la comtesse Acte IV, scène XVIII – LIRE.
B) Si dans le registre comique, la femme mène le jeu, le drame permet d’en faire un objet privilégié de pathétique (soumis à l’intérêt du spectateur)
Déjà, dans le Barbier, Rosine pleure dernier acte Scène 4, ce ont de véritables larmes, expressives.
Importances des didascalies dans la MC : les bras levés, les sanglots, la comtesse en grande toilette qui bénit les enfants etc.
C) Les femmes au centre du tableau
Parallélisme hommes/femmes (Mariage Figaro)
Dernier acte par gradation – les femmes envahissent progressivement l’espace
Réconciliation visuelle autour de la figure maternelle dans la MC (fin de l’acte IV)
Importance des cènes féminines : construction d’un espace féminin visible sur le théâtre / vénusté / cadre intime de l’acte II du M. de F. Annonce ce qu’en fera Mozart.
Conclusion :
Ainsi la définition de ce qu’est socialement une femme, l’étude des caractères féminins dans l’argument, l’examen de l’essence de la féminité dans la trilogie convergent, à ce qu’il me semble, vers la confirmation de l’importance de cet objet, sans même qu’il soit nécessaire de faire intervenir un contraste entre le masculin et le féminin. Les difficultés et ambiguïtés que j’ai signalées sont représentatives de réalités sociologiques qui s’appliquent également dans le champ littéraire.
B. offre des réponses variées aux questions posées par la société. Quelle est la place de la femme sur la scène publique/de théâtre. Est-elle un actant possible ?
[… je passe, je n’arrive plus à me relire]
Question polysémique : le théâtre est-il un genre féminin ?
Réponse multiple :
Oui, sur scène.
Oui dans la dramaturgie.
Oui comme spectatrice (voir les préfaces)
Non en fonction des genres (dans Tarare, l’héroïne est peu active)
Et surtout non comme auteure : voir préface mère coupable : LIRE)
17/20.
Entretien qui s'est bien passé, je ne rentre pas dans les détails (on m'a demandé d'illustrer plus précisément certain points, l'examinateur est revenu sur Florestine, on a évoqué l'opéra de Mozart de manière précise, mais j'étais à l'aise)
Attention au temps. J'étais à l'aise avec ce sujet, j'aimais le thème et la période, j'avais envie de dire des tonnes de choses ... du coup, j'ai dû simplement présenter des résumés du B et du C de ma dernière partie. Je préférais que ma conclusion "sonne" bien.
J'étais un peu hystérique, à multiplier les hors propos, à revenir sur mes formulations quand elles étaient maladroites en insistant sur leur maladresse etc. Comme oral, c'était loin d'être exemplaire sur le plan de la posture.
Pour l'organisation :
j'ai relu presque entièrement l’œuvre, en annotant tout ce qui était en rapport avec mon sujet, pendant deux heures.
J'ai organisé le plan et choisi les passages et lectures à commenter pendant trois heures.
Pendant une heure, j'ai soigné mes transitions, nuancé mon propos, travaillé mes lectures etc.
Introduction.
La liste des titres qui constituent ce qu’on appelle la trilogie espagnole de B. suggère sur le plan des genres une intéressante évolution.
Barbier de Séville
Mariage de figaro (le féminin émerge implicitement)
La mère coupable (féminin éponyme)
De même l’examen des listes des personnages est également signifiant. Une seule femme dans le B . alors que si l’on s’arrête sur la liste des personnages principaux dans le M on constate une alternance parfaite avec même un léger avantage en faveur du féminin (Chérubin). Dans le M. C. 3/7 sont des femmes. Si cet examen superficiel ne permet pas de présupposer du discours tenu sur et par les femmes, il suggère une place accru ou du moins plus variées des caractères féminins. Ce déploiement à l’œuvre dans la T. autorise la recherche de points de tension, de contrastes, de voix variées qui vont être en action dans l’ensemble des pièces. Il n’y aurait pas une identité féminine, une femme, mais DES femmes et ici la liberté posée par le terme sans coordination envisage une acception sémantique large du terme : femme/homme, femme/mari femme/fille.
Il m’a donc semblé possible d’examiner cette identité féminine au sens large et multiple, au-delà de l’aspect sociologique qu’il manifeste évidemment.
Pbtique : en quoi définir ce qu’est une femme influe sur la dramaturgie de la T.
- Impossibilité ou difficulté à définir (et désir d’apporter des solutions) l’identité féminine (et ce qui lui est autorisé sur scène) génère des tensions qui engage un mouvement. (I sociologie)
- Cette difficulté n’est pas un empêchement à l’action directe des personnages féminins sur l’argument des pièces. (II caractères féminins)
- Mais il me semble particulièrement intéressant d’observer en quoi la question ontologique se développe également dans la pièce et constitue un moyen quasi premier de mettre en œuvre des enjeux dramatiques et scéniques. (ontologie, culture et société)
I) Identifier
A) Le problème du mariage (femmes/filles)
Trois histoires de mariages (passer de filles à femmes, de mademoiselle à madame sur le papier)
En réalité les termes filles et femmes sont appliqués à chacune et parfois simultanément. Ils marquent surtout une hiérarchie sociale … sauf Florestine (Révolution Française)
Mais l’interrogation est importante (Rosine fille ou femme dans le B ? change toute l’intrigue)
B) La fille non mariée
Marceline fille majeure (c’est tout son statut : agit seule)
Rosine fille mineure (passe d’un maître à l’autre dans la dernière scène du B.
Suzanne doit attendre sa majorité pour se marier.
Florestine décalque de Rosine / dépendance du père
D’une convenance sociale, B. fait un procédé dramatique (peu original)
Statut de la fille non mariée (voir le drame Eugénie), voire de la fille mère est un motif important (trois fois : préface du B, du M., scène de la reconnaissance + plaidoyer). Faire disparaitre ce statut de Marceline est un des enjeux du M. Les deux mariages ne vont pas l’un sans l’autre. // de la cérémonie, d’ailleurs).
C) La femme, éternelle mineure
Marceline ne peut plaider elle-même
Rosine n’est pas mis, comme comtesse, sur le même plan juridique que son mari. Elle subit les choses Acte I du M. toute la mère coupable – c’est aussi une résignation dramaturgique qui explique qu’elle n’agit pas)
Dans les préfaces : B ; s’adresse aux hommes ; la femme n’émerge que dans son rapport à l’amour, comme objet de séduction [LECTURE I]. Les femmes appartiennent aux hommes (« ma propriétés », « ma femme » …..) Presque des objets interchangeables (ce que dit Chérubin littéralement)
II) Dans la préface B. fait cependant parler une femme/ et s’engage une discussion assez sérieuse sur la musique. Témoin sociologique : mise en action.
A) Les femmes ne se satisfont pas dans la pièce de leur statut.
L’éloquence judiciaire de Marcelline / registre délibératif/morceau d’éloquence [LECTURE II] C’est la langue d’or de la pièce.
Rosine passe du statut d’ingénue à celui de premier rôle / problème des emplois.
Elle agit : envoie une lettre, se met en colère (didascalie …) opposée à Agnès /connaît la situation inique qui est la sienne. Force et vivacité + nombreuses solutions apportées aux problèmes.
Sur le plan esthétique, seule la comédie permet cela : dans le drame Suzanne s’efface, Comtesse éteinte jusqu’au II.
B) Ambiguïté / les femmes prennent même des caractéristiques masculines / brouillage
Marceline : duègne tradition de les faire jouer par des hommes (+ article de Francine Levy à citer)
Chérubin sur scène (Lecture III)
C) Brouillages sont surtout esthétiques (+ que dramaturgiques). A l’inverse, les femmes sont d’autant plus agissantes qu’elles sont dans un contexte féminin.
Alliance comtesse/Suzanne + forte que Figaro et ses machinations (échec de la complicité masculine) Connivence forte. Les hommes ne sont « que des enfants » face à cette force féminine. Triomphe du féminin/héroïsme féminin.
Héroïsme maternelle : la mère coupable + marceline qui trouve la force de marier son fils. Pour la mère coupable, Lire extraits acte IV en particulier. Cette parole échoue, mais ça n’est pas du fait de son peu de force.
III) Objet féminin aussi fort que personnage féminin.
A) Déploiement du motif / visible dans les titres, dans le vaudeville de la fin du Mariage. Gradation féminine.
Femmes objets du discours / Beaumarchais dans les préfaces.
Beaucoup d’aphorismes donnés par les hommes (citations – Figaro plus nuancé dans son monologue : modalité interrogative)
Importance de l’honneur des femmes. Problème de la fidélité de la femme / exposé avec clarté par le comte dans la Mère coupable.
Déséquilibre (le comte libertin et jaloux).
Si l’amour explique la jalousie, les problèmes de la filiation explique le problème dramaturgique de la MC.
Femmes conscientes de cette donnée : contamination du discours masculin (délire de la comtesse Acte IV, scène XVIII – LIRE.
B) Si dans le registre comique, la femme mène le jeu, le drame permet d’en faire un objet privilégié de pathétique (soumis à l’intérêt du spectateur)
Déjà, dans le Barbier, Rosine pleure dernier acte Scène 4, ce ont de véritables larmes, expressives.
Importances des didascalies dans la MC : les bras levés, les sanglots, la comtesse en grande toilette qui bénit les enfants etc.
C) Les femmes au centre du tableau
Parallélisme hommes/femmes (Mariage Figaro)
Dernier acte par gradation – les femmes envahissent progressivement l’espace
Réconciliation visuelle autour de la figure maternelle dans la MC (fin de l’acte IV)
Importance des cènes féminines : construction d’un espace féminin visible sur le théâtre / vénusté / cadre intime de l’acte II du M. de F. Annonce ce qu’en fera Mozart.
Conclusion :
Ainsi la définition de ce qu’est socialement une femme, l’étude des caractères féminins dans l’argument, l’examen de l’essence de la féminité dans la trilogie convergent, à ce qu’il me semble, vers la confirmation de l’importance de cet objet, sans même qu’il soit nécessaire de faire intervenir un contraste entre le masculin et le féminin. Les difficultés et ambiguïtés que j’ai signalées sont représentatives de réalités sociologiques qui s’appliquent également dans le champ littéraire.
B. offre des réponses variées aux questions posées par la société. Quelle est la place de la femme sur la scène publique/de théâtre. Est-elle un actant possible ?
[… je passe, je n’arrive plus à me relire]
Question polysémique : le théâtre est-il un genre féminin ?
Réponse multiple :
Oui, sur scène.
Oui dans la dramaturgie.
Oui comme spectatrice (voir les préfaces)
Non en fonction des genres (dans Tarare, l’héroïne est peu active)
Et surtout non comme auteure : voir préface mère coupable : LIRE)
17/20.
Entretien qui s'est bien passé, je ne rentre pas dans les détails (on m'a demandé d'illustrer plus précisément certain points, l'examinateur est revenu sur Florestine, on a évoqué l'opéra de Mozart de manière précise, mais j'étais à l'aise)
Attention au temps. J'étais à l'aise avec ce sujet, j'aimais le thème et la période, j'avais envie de dire des tonnes de choses ... du coup, j'ai dû simplement présenter des résumés du B et du C de ma dernière partie. Je préférais que ma conclusion "sonne" bien.
J'étais un peu hystérique, à multiplier les hors propos, à revenir sur mes formulations quand elles étaient maladroites en insistant sur leur maladresse etc. Comme oral, c'était loin d'être exemplaire sur le plan de la posture.
Pour l'organisation :
j'ai relu presque entièrement l’œuvre, en annotant tout ce qui était en rapport avec mon sujet, pendant deux heures.
J'ai organisé le plan et choisi les passages et lectures à commenter pendant trois heures.
Pendant une heure, j'ai soigné mes transitions, nuancé mon propos, travaillé mes lectures etc.
- Theodora4242Niveau 5
Merci beaucoup Natalino ! Je n'aurais jamais su répondre à des questions sur Mozart pour ma part...
- InvitéInvité
Merci encore, Natalino ! Quelles magnifiques notes !
- NatalinoNiveau 10
Theodora4242 a écrit:Merci beaucoup Natalino ! Je n'aurais jamais su répondre à des questions sur Mozart pour ma part...
Chacun arrive avec sa culture et ses spécialités à ce concours. J'écoute beaucoup (et presque exclusivement) d'opéra, c'était utile ici. Mais il y a plein d'autres domaines où je ne suis pas à l'aise (des questions précises sur l'humanisme par exemple, si j'avais eu Montaigne, m'auraient bien embarrassé).
Pour l'ET, c'était sans doute un bon ET (ça a été ma meilleure note), mais je pense que ma méthode n'a rien de révolutionnaire, c'est la même chose que ce que nous connaissons et maîtrisons tous, mes brouillons n'apporteraient rien - je viens de les relire - d'autant que je suis tombé sur un poème court de Victor Hugo, c'était, je pense, la meilleure conjoncture possible pour ce programme (un texte assez court pour être saisi en deux heures, mais assez riche pour être analysé longuement). Ça ne serait pas très aidant pour ceux qui vont avoir un scène d'Esther ou du Bouvier.
Pour information, j'étais passé en colle sur un poème similaire (même le thème était proche). Même si je ne connaissais pas très bien le poème du concours, le format me mettait à l'aise. Ça montre bien l'importance de passer des colles.
J'ai, en gros, passé un peu plus de deux heures sur l'explication et pratiquement une heure sur la grammaire. La première demi-heure a été consacrée aux repérages traditionnels (métriques - de manière très précise - syntaxe, lexique, figures, discours, registre et énonciation).
Mon temps de passage a été légèrement inférieur à ce qui était attendu (36-37 minutes je crois), mais ça n'a eu aucun impact sur ma note. Là, j'avais la bonne posture d'agrégatif, je pense, ni tétanisé, ni trop à l'aise. J'ai réussi à faire émerger en entretien la notion de sublime qui n'apparaissait pas dans mon explication et qui m'a été demandée de manière précise (c'était le gros manque de l'ET, je crois - avec le mot lyrisme qui n'est jamais apparu !!!).
- sifiÉrudit
Merci beaucoup Natalino de nous faire profiter de ton expérience, et pour le temps que tu passes à nous transmettre tout ça. C'est vraiment précieux.
Pour toi:
Pour toi:
- annacamilleNiveau 6
Bonjour à tous,
Je viens rarement sur le forum...je viens de lire les quelques pages concernant l'agrégation 2018. J'ai beaucoup hésité à poster ce message, qui porte peut-être plus sur l'agreg 2017, mais peut-être que cela peut aider les personnes préparant 2018. Mon expérience de 2017 est une contre performance...et j'essaie de la comprendre avant de me relancer "franchement" sur 2018. J'ai été admissible avec des notes correctes à l'écrit, mais pas non plus exceptionnelles. J'ai planté magistralement ma leçon...
Natalino, merci beaucoup pour ton retour d'expérience (et pour notre petit échange en MP sur mon sujet de leçon, cela m'a aidée).
Dans la salle de préparation, face au sujet qui m'a été donné, je n'ai pas du tout su m'y prendre, m'organiser. Je n'avais pas les bons réflexes. J'ai d'abord commencé par noter sur mon brouillon tout ce qui me venait à l'esprit, mais j'ai vite vu que je n'avançais pas...
Je me suis perdue dans l'oeuvre, sans retrouver mes repères (oeuvres que j'avais lue plusieurs fois, avec différentes approches, et dont je maîtrisais bien la structure).
J'ai perdu beaucoup de temps dans ce repérage dans l'oeuvre, et je n'ai finalement pas réussi à l'exploiter solidement. J'ai même failli abandonner. Je n'étais peut-être pas assez entraînée, en temps limité.
Sur 6h de préparation, faut-il consacrer les premières heures à une relecture cursive de l'oeuvre...pour en extraire les exemples ? Sur une oeuvre assez longue, quelle pourrait être la démarche ?
Désolée si ma question n'est pas appropriée ici. Je pourrai la déplacer s'il le faut.
Je vous souhaite beaucoup de courage !
Je viens rarement sur le forum...je viens de lire les quelques pages concernant l'agrégation 2018. J'ai beaucoup hésité à poster ce message, qui porte peut-être plus sur l'agreg 2017, mais peut-être que cela peut aider les personnes préparant 2018. Mon expérience de 2017 est une contre performance...et j'essaie de la comprendre avant de me relancer "franchement" sur 2018. J'ai été admissible avec des notes correctes à l'écrit, mais pas non plus exceptionnelles. J'ai planté magistralement ma leçon...
Natalino, merci beaucoup pour ton retour d'expérience (et pour notre petit échange en MP sur mon sujet de leçon, cela m'a aidée).
Dans la salle de préparation, face au sujet qui m'a été donné, je n'ai pas du tout su m'y prendre, m'organiser. Je n'avais pas les bons réflexes. J'ai d'abord commencé par noter sur mon brouillon tout ce qui me venait à l'esprit, mais j'ai vite vu que je n'avançais pas...
Je me suis perdue dans l'oeuvre, sans retrouver mes repères (oeuvres que j'avais lue plusieurs fois, avec différentes approches, et dont je maîtrisais bien la structure).
J'ai perdu beaucoup de temps dans ce repérage dans l'oeuvre, et je n'ai finalement pas réussi à l'exploiter solidement. J'ai même failli abandonner. Je n'étais peut-être pas assez entraînée, en temps limité.
Sur 6h de préparation, faut-il consacrer les premières heures à une relecture cursive de l'oeuvre...pour en extraire les exemples ? Sur une oeuvre assez longue, quelle pourrait être la démarche ?
Désolée si ma question n'est pas appropriée ici. Je pourrai la déplacer s'il le faut.
Je vous souhaite beaucoup de courage !
- Felix-icisNiveau 4
Merci natalino ton partage est en effet précieux.
Petite précision: on peut précommander Chenier sur am**on au prix de 12 euros. Les choses semblent donc progresser.
Petite précision: on peut précommander Chenier sur am**on au prix de 12 euros. Les choses semblent donc progresser.
_________________
"Let the wild rumpus start"
- NestyaEsprit sacré
Merci Natalino.
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- LiliZazaNiveau 5
Merci bcp Natalino pour ton retour d'expérience et le temps consacré, c'est honorable!
- eleutheriaNiveau 1
Merci Natalino, très intéressant de voir un exemple problématisé.
- LiyaNiveau 1
Bonjour,
je me joins à l'aventure. Merci à tous pour les infos et les conseils : c'est motivant et un peu stressant aussi !
je me joins à l'aventure. Merci à tous pour les infos et les conseils : c'est motivant et un peu stressant aussi !
- sifiÉrudit
Merci pour l'info Felix-icis, je l'ai tout de suite précommandé. C'est sympa d'avoir partagé.
Bienvenue Liya!! Plus on est de fous...
Bienvenue Liya!! Plus on est de fous...
- NatalinoNiveau 10
Pour la leçon, quand c'est possible, je crois que le passage de relecture est indispensable, c'est souvent mentionné dans les rapports. Ça évite en principe les contre-sens et permet de quantifier la présence du thème dans l’œuvre et son économie.
Cette année, je crois qu'on pouvait relire la trilogie, Giono, Pizan et revoir le film pendant le temps de préparation. On avait le temps de survoler les poèmes courts des contemplations, pas de se plonger dans les "monstres" aussi fallait-il sans doute les relire intégralement en amont.
La difficulté majeure pour moi aurait été de tomber sur Montaigne, impossible à relire, donc qui exigeait une préparation plus précise que je n'avais pas eu le temps de lui consacrer.
Donc, il faut trier sans doute ses relectures les semaines avant les oraux, en s'orientant davantage vers les œuvres longues, à mon avis.
Cette année, je crois qu'on pouvait relire la trilogie, Giono, Pizan et revoir le film pendant le temps de préparation. On avait le temps de survoler les poèmes courts des contemplations, pas de se plonger dans les "monstres" aussi fallait-il sans doute les relire intégralement en amont.
La difficulté majeure pour moi aurait été de tomber sur Montaigne, impossible à relire, donc qui exigeait une préparation plus précise que je n'avais pas eu le temps de lui consacrer.
Donc, il faut trier sans doute ses relectures les semaines avant les oraux, en s'orientant davantage vers les œuvres longues, à mon avis.
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