- MurrNiveau 9
Bonjour,
En faisant un peu de rangement, je suis tombée un Mémo Larousse, véritable mine d'informations très pratique pour enrichir sa culture générale. Malheureusement, il date de 1990... Les exemplaires les plus récents que j'ai pu trouver ont été édités en 2002. Pouvez-vous donc me dire si une maison d'édition imprime encore aujourd'hui des encyclopédies "tout en un" type Mémo Larousse ou Quid (je n'ai rien trouvé sur le site de Larousse) ? Merci d'avance pour vos réponses
En faisant un peu de rangement, je suis tombée un Mémo Larousse, véritable mine d'informations très pratique pour enrichir sa culture générale. Malheureusement, il date de 1990... Les exemplaires les plus récents que j'ai pu trouver ont été édités en 2002. Pouvez-vous donc me dire si une maison d'édition imprime encore aujourd'hui des encyclopédies "tout en un" type Mémo Larousse ou Quid (je n'ai rien trouvé sur le site de Larousse) ? Merci d'avance pour vos réponses
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- manchotte50Niveau 10
malheureusement je pense que ce type d'édition disparaît avec l'utilisation massive d'internet... au lycée nos encyclopédies prennent la poussière et s'ennuient sur leurs étagères ! J'aimerais pouvoir amener les élèves à les utiliser en leur montrant qu'elles peuvent permettre un accès plus rapide qu'internet à l'information face à un réseau lent et un manque de postes informatiques mais je crains que ce ne soit peine perdue...
- MurrNiveau 9
Merci pour cette réponse. C'est bien ce que je crains, malheureusement... Dommage, car non seulement l'information est plus fiable que sur Wikipédia, mais c'est aussi un plaisir et un enrichissement de feuilleter au hasard ce genre d'encyclopédie et de saisir des informations qu'on n'aurait jamais eu la curiosité de rechercher sur Internet.
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- manchotte50Niveau 10
certaines maisons d'édition ont des petites collections encyclopédiques intéressantes : gallimard ou larousse par exemple mais ce sont des encyclopédies thématiques...Difficile de trouver une encyclopédie générale !
- RosanetteEsprit éclairé
En même temps le problème de ce genre d'encyclopédie est l'obsolescence très rapide (et la place).
Un élève qui cherche des chiffres récents sur la population mondiale sera mieux orienté sur le Net aujourd'hui. Idem pour la géopolitique des pays.
Il faut apprendre à se servir de Wikipedia, à reconnaître un article un peu vérolé (parce que trop récent/trop polémique, bref un sujet qui même dans certains éditions papier est problématique) mais aussi à faire entendre que Wikipedia, a fortiori en anglais, est l'idéal encyclopédique.
Un élève qui cherche des chiffres récents sur la population mondiale sera mieux orienté sur le Net aujourd'hui. Idem pour la géopolitique des pays.
Il faut apprendre à se servir de Wikipedia, à reconnaître un article un peu vérolé (parce que trop récent/trop polémique, bref un sujet qui même dans certains éditions papier est problématique) mais aussi à faire entendre que Wikipedia, a fortiori en anglais, est l'idéal encyclopédique.
- MurrNiveau 9
manchotte50 a écrit:certaines maisons d'édition ont des petites collections encyclopédiques intéressantes : gallimard ou larousse par exemple mais ce sont des encyclopédies thématiques...Difficile de trouver une encyclopédie générale !
Oui, beaucoup de dictionnaires thématiques mais plus de "tout en un"...
Rosanette a écrit:En même temps le problème de ce genre d'encyclopédie est l'obsolescence très rapide (et la place).
Un élève qui cherche des chiffres récents sur la population mondiale sera mieux orienté sur le Net aujourd'hui. Idem pour la géopolitique des pays.
Il faut apprendre à se servir de Wikipedia, à reconnaître un article un peu vérolé (parce que trop récent/trop polémique, bref un sujet qui même dans certains éditions papier est problématique) mais aussi à faire entendre que Wikipedia, a fortiori en anglais, est l'idéal encyclopédique.
+1
Ce que je reproche à la recherche sur Internet, c'est qu'elle est trop ciblée et ne stimule donc pas la curiosité, alors qu'on peut feuilleter les pages d'une encyclopédie sans but précis ou glaner des informations sur la pêche à la ligne alors que c'était l'article consacré à Pascal qu'on voulait consulter :lol: (comme lorsqu'on entre dans un magasin de vêtements pour acheter un chemisier et qu'on en ressort avec trois pantalons et un pyjama ).
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- RosanetteEsprit éclairé
Je pense le contraire ; on peut se "perdre" sur Wikipedia des heures durant avec les liens hypertexte.
- PonocratesExpert spécialisé
Mais la mémorisation avec internet ne se fait pas de la même façon
https://fr.linkedin.com/pulse/la-pratique-dinternet-et-des-outils-num%C3%A9riques-notre-cerveau-poulyOn retient ainsi beaucoup plus le chemin qu’il faut prendre ou le processus qu’il faut suivre pour trouver l’information que l’information elle-même.[...]Des chercheurs ont fait la comparaison entre des profils multi-tâches et mono-tâche et ils ont clairement mis en avant que les multitâches se déconcentraient plus facilement. Par exemple, ils s’intéressaient à des informations inutiles à la tâche qui leur était proposée[...]Par ailleurs il faut savoir que la lecture hypertextuelle est beaucoup plus consommatrice d’attention et ne facilite pas la mémorisation. Le cerveau reçoit beaucoup plus d’informations qu’avant mais n’a pas la capacité de tout mémoriser.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- RosanetteEsprit éclairé
Je ne sais pas trop qui est Jean Pouly et je peine à saisir la validité scientifique de l'article. Lire Wikipedia, c'est être monotâche du reste.
- PonocratesExpert spécialisé
Cette référence vous agrée davantage ?Rosanette a écrit:Je ne sais pas trop qui est Jean Pouly et je peine à saisir la validité scientifique de l'article. Lire Wikipedia, c'est être monotâche du reste.
D'autre part dans le premier article il est question de profils mono-tâches et multi-tâches que décrit la suite de l'article de La Croix, bonne lecture...Une nouvelle étude menée par Betsy Sparrow, de l’université Columbia aux États-Unis (publiée cet été dans « Science », et reprise dans « La Recherche » en septembre) a démontré que le Net avait un impact sur notre mémoire.
Quand on pose des questions difficiles à des étudiants, par exemple, ils vont immédiatement chercher les réponses sur Google ; et surtout, ils oublient rapidement les informations trouvées, pour peu qu’on leur assure qu’elles ont bien été enregistrées sur leur ordinateur. Ils comptent donc sur ces mémoires externes pour suppléer la leur.
Ce phénomène risque-t-il d’entamer nos facultés de mémorisation ? Francis Eustache, directeur d’une unité de recherche sur la mémoire à l’Inserm (2), le craint.
« On s’est toujours tourné vers les stockages externes de la mémoire : l’entourage, les livres… Mais avec Internet, on assiste à une révolution plus grande que celle de l’imprimerie, car son utilisation est devenue massive et facile. Les connexions au sein de notre cerveau pourraient s’en trouver modifiées. Le risque, en effet, est que la mémoire traite les informations de façon superficielle. Or, elle fonctionne par synthèses permanentes, et pour que celles-ci se fassent, il faut que les informations aient été traitées en profondeur, aient été intégrées. » Francis Eustache rappelle donc la nécessité de « continuer à apprendre, y compris par cœur », pour construire cet indispensable « noyau dur de connaissances qui nous sont propres ».http://www.la-croix.com/Ethique/Sciences-Ethique/Sciences/Comment-les-outils-numeriques-modifient-notre-cerveau-_NP_-2011-10-18-724410
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C'est le livre ? "
- RosanetteEsprit éclairé
Oui enfin encore une fois, on parle de choses très différentes.
Il n'est pas question de l'ère du zapping du Net, incontestable, mais de savoir si lire longuement et se perdre sur une encyclopédie en ligne telle que Wiki est moins probant question mémorisation que de feuilleter une encyclopédie papier. Rien n'est moins sûr ; du reste que cherche-t-on à retenir de nos errances sur une encyclopédie ?
Il n'est pas question de l'ère du zapping du Net, incontestable, mais de savoir si lire longuement et se perdre sur une encyclopédie en ligne telle que Wiki est moins probant question mémorisation que de feuilleter une encyclopédie papier. Rien n'est moins sûr ; du reste que cherche-t-on à retenir de nos errances sur une encyclopédie ?
- MurrNiveau 9
Rosanette a écrit:Je pense le contraire ; on peut se "perdre" sur Wikipedia des heures durant avec les liens hypertexte.
C'est intéressant... Moi je flâne très peu sur Wikipédia, par manque de confiance principalement mais aussi parce que le support ne m'invite pas au voyage. De la même manière, je peux passer des heures en librairie alors que je ne resterai que quelques minutes sur un site marchand, juste le temps de commander l'ouvrage dont j'ai besoin.
Rosanette a écrit:Il n'est pas question de l'ère du zapping du Net, incontestable, mais de savoir si lire longuement et se perdre sur une encyclopédie en ligne telle que Wiki est moins probant question mémorisation que de feuilleter une encyclopédie papier. Rien n'est moins sûr ; du reste que cherche-t-on à retenir de nos errances sur une encyclopédie ?
Pas grand chose, sans doute, ou alors le détail anodin qu'on retiendra malgré soi et qui pourra faire son petit effet à table
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- e-WandererGrand sage
Si j'oublie, rappelle-moi de ne jamais t'épouser.Murr a écrit:
Ce que je reproche à la recherche sur Internet, c'est qu'elle est trop ciblée et ne stimule donc pas la curiosité, alors qu'on peut feuilleter les pages d'une encyclopédie sans but précis ou glaner des informations sur la pêche à la ligne alors que c'était l'article consacré à Pascal qu'on voulait consulter :lol: (comme lorsqu'on entre dans un magasin de vêtements pour acheter un chemisier et qu'on en ressort avec trois pantalons et un pyjama ).
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