- RosanetteEsprit éclairé
Fires of Pompeii a écrit:Rosanette a écrit:Pour ta première affirmation, j'entends bien ce que tu dis Fires, mais à la fin c'est quand même l'Etat qui paie, peu importe que ce soit en échange d'un travail. Payer pour des repas gratuits c'est aussi payer en échange de gamins mieux nourris et en meilleure santé, potentiellement plus concentrés en cours.
Il y a toujours une contrepartie dans les prestations sociales de l'Etat (la Sécu) même si ce n'est pas un travail rémunéré.
Justement, on est d'accord, je dis juste que dans le cas où la contrepartie est un travail rémunéré c'est différent, c'est tout (edit : et la contrepartie physique, le travail, fait toute la différence, ce n'est donc pas la charité que me fait l'Etat)
Après on est d'accord sur le fait que l'Etat a un intérêt à maintenir la Sécu par exemple. Quoique là encore ce n'est pas gratuit, on cotise un peu quand même, ce que je ne trouve pas idiot symboliquement.
Pour les repas gratuits, je vois bien ce que tu veux dire bien sûr, mais je considère que l'on peut aider, subventionner en partie, subventionner d'autant plus que les parents sont pauvres, mais il me paraît bon de ne pas tout donner, de laisser à la famille une part d'effort, parce que sur le principe c'est à elle de nourrir ses enfants. Donc minimiser cette part d'effort, oui, la faire disparaître pour certains oui, mais pour tous... ça me paraît peu judicieux.
Le principe de la Sécu pour moi est le même que celui des cantines, sauf que financées avec l'impôt local.
Hirondelle, Carmen surtout, je ne comprends même pas ces remarques à base de "vas-y t'as qu'à t'y coller". Des élus c'est aussi fait pour échanger avec leurs administrés, j'ai quand même le droit de défendre mes idées à mon échelle d'administrée. Aux élus de m'expliquer en quoi ce n'est pas possible - et ça tombe bien, c'est possible, au prix de choix politiques, donc je reste attentive auxdits choix politiques.
Le bénévolat local, je connais, je travaille avec les élus. Le pragmatisme, je sais aussi ce que c'est. Je n'ai aucune leçon à recevoir quand j'expose ce en quoi je crois. Ce n'est pas parce que je refuse de faire quoi que ce soit pour les autres après 22h que je n'ai pas conscience de certaines réalités.
- OlympiasProphète
Ramanujan974 a écrit:C'est marrant comme sur ce forum n'importe quel sujet est clivant, avec des intervenants montant sur leurs grands chevaux dans un sens comme dans l'autre...
- il n'est pas normal d'impliquer et de stigmatiser les élèves, surtout pour quelques dizaines d'euros.
- il n'est pas normal que les parents ne payent pas, la cantine n'est pas un dû, mais une possibilité, et vu le prix modique du repas (souvent inférieur au même repas pris à la maison). S'il y a eu plusieurs rappels, ça doit faire des mois que ça dure.
Je suis d'accord que le problème de fond dépasse de loin une boite de raviolis. C'est un vrai choix de société.
Il y a des écoles avec des repas bio et locaux toute la semaine, c'est donc possible.
Qui décide des repas de la cantine ? Le maire, le directeur de l'école ? Les parents n'ont-ils pas leur mot à dire?
Est-il possible de remplacer Sodexo par le fermier bio du coin ? Comment ça marche ?
Damien Carême, le maire de Grande Synthe l'a fait. 90% bio, produit par les agriculteurs du coin. Cf. son portrait dans le Figaro il y a deux jours.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Si dans mon collège on faisait du bio en circuit court je trouverais ça génial. Je pense qu'on est tous d'accord sur ça de même que sur le problème des gosses qui n'ont pas à être humiliés devant les autres.
C'est sur les causes et les solutions qu'on n'est pas tous d'accord.
C'est sur les causes et les solutions qu'on n'est pas tous d'accord.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Elyas a écrit:CarmenLR a écrit:Elyas a écrit:CarmenLR a écrit:
Donc, tu n'as pas pour projet de te présenter pour être élue et mettre en œuvre tes idées ?
Merci pour cette réponse.
Se présenter aux élections serait donc la seule solution pour agir :blague: Heureusement que c'est faux même s'il faudrait que plus de gens osent se présenter.
Pour agir, non. Nombreux sont ceux qui sont engagés dans le monde associatif, qu'ils en fassent état ou non.
Pour gérer les fonds publics et prendre des décisions impliquant toute une communauté et la participation de l'Etat et de la commune à la vie quotidienne des gens, ce qui est ce dont il est question sur ce fil, oui.
As-tu lis tout ce que j'ai écrit ? Je ne remets en rien le travail des élus locaux, je dis juste que ce que tu disais de façon tranchée et courte n'était pas l'intégralité de la réalité de l'engagement. Après, peux-tu éviter de graisser des parties de ton message ? C'est très impoli, c'est considéré comme hurler ou prendre tes lecteurs pour des débiles (à l'égal d'écrire en majuscules).
J'ai moi aussi l'impression que tu n'as pas lu ce que j'ai écrit.
La réalité de l'engagement en ce qui concerne la gestion budgétaire, et dont il est question sur ce fil, passe par l'élection et l'exercice quotidien d'un mandat. C'est une réalité. L'associatif est complémentaire, mais ce n'est pas une association ni un particulier qui effectuera les choix budgétaires de cette commune.
Je ne prends pas mes lecteurs pour des débiles : j'insiste, comme à l'oral, sur la partie sur laquelle je veux attirer l'attention. A l'oral, je dirais sans doute : "Et pour moi, la question essentielle est" et j'animerais posément mon discours par des gestes, je pense. Si c'est considéré comme impoli, je trouverai une autre solution pour la transcription.
- RosanetteEsprit éclairé
On est loin d'être tous d'accord, je passe sur les réactions FB du communiqué du maire, mais ici même tu trouves des gens qui t'expliquent que c'est pas la mort, de quoi ils se plaignent, on a filé des raviolis à leurs gosses.
Ungersheim aussi est passé au bio. Mais le pan de l'agriculture urbaine, c'est un chantier énorme pour les communes, seulement faut voir la réaction de certains maires quand on évoque le sujet, à la limite de la moquerie et de l'irrespect.
Ungersheim aussi est passé au bio. Mais le pan de l'agriculture urbaine, c'est un chantier énorme pour les communes, seulement faut voir la réaction de certains maires quand on évoque le sujet, à la limite de la moquerie et de l'irrespect.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Rosanette a écrit:
Hirondelle, Carmen surtout, je ne comprends même pas ces remarques à base de "vas-y t'as qu'à t'y coller". Des élus c'est aussi fait pour échanger avec leurs administrés, j'ai quand même le droit de défendre mes idées à mon échelle d'administrée. Aux élus de m'expliquer en quoi ce n'est pas possible - et ça tombe bien, c'est possible, au prix de choix politiques, donc je reste attentive auxdits choix politiques.
Le bénévolat local, je connais, je travaille avec les élus. Le pragmatisme, je sais aussi ce que c'est. Je n'ai aucune leçon à recevoir quand j'expose ce en quoi je crois. Ce n'est pas parce que je refuse de faire quoi que ce soit pour les autres après 22h que je n'ai pas conscience de certaines réalités.
Quels choix politiques, mis en place où, avec quel équilibre budgétaire et au prix du sacrifice de quels services, ce à moyens constants, bien entendu ?
C'est toute la question, très bien résumée dans les interventions de Hirondelle78.
- RosanetteEsprit éclairé
Evidemment. Mais Hirondelle parle de dépenses liées à la jeunesse, pourquoi sabrer celles-là ? Son message même traduit une volonté politique. D'autant que les sorties scolaires et les séjours vacances sont payants eux aussi aux dernières nouvelles, avec un barème selon le QF.
En attendant quand je clique sur les menus scolaires de ma ville et que j'y vois de la viande partout et des produits laitiers à n'en plus savoir quoi faire, et des desserts industriels (même bio), je me dis qu'effectivement il faudrait une bonne dose de volonté politique et quelques expertises en nutrition pour remettre ça à plat.
En attendant quand je clique sur les menus scolaires de ma ville et que j'y vois de la viande partout et des produits laitiers à n'en plus savoir quoi faire, et des desserts industriels (même bio), je me dis qu'effectivement il faudrait une bonne dose de volonté politique et quelques expertises en nutrition pour remettre ça à plat.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Olympias a écrit:Ramanujan974 a écrit:C'est marrant comme sur ce forum n'importe quel sujet est clivant, avec des intervenants montant sur leurs grands chevaux dans un sens comme dans l'autre...
- il n'est pas normal d'impliquer et de stigmatiser les élèves, surtout pour quelques dizaines d'euros.
- il n'est pas normal que les parents ne payent pas, la cantine n'est pas un dû, mais une possibilité, et vu le prix modique du repas (souvent inférieur au même repas pris à la maison). S'il y a eu plusieurs rappels, ça doit faire des mois que ça dure.
Je suis d'accord que le problème de fond dépasse de loin une boite de raviolis. C'est un vrai choix de société.
Il y a des écoles avec des repas bio et locaux toute la semaine, c'est donc possible.
Qui décide des repas de la cantine ? Le maire, le directeur de l'école ? Les parents n'ont-ils pas leur mot à dire?
Est-il possible de remplacer Sodexo par le fermier bio du coin ? Comment ça marche ?
Damien Carême, le maire de Grande Synthe l'a fait. 90% bio, produit par les agriculteurs du coin. Cf. son portrait dans le Figaro il y a deux jours.
Intéressant, merci.
Qu'en est-il de l'équilibre budgétaire de la commune (impôts, subventions, etc.) et du maintien des autres services ? Je pose la question car l'article est réservé aux abonnés.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Rosanette a écrit:Evidemment. Mais Hirondelle parle de dépenses liées à la jeunesse, pourquoi sabrer celles-là ? Son message même traduit une volonté politique. D'autant que les sorties scolaires et les séjours vacances sont payants eux aussi aux dernières nouvelles, avec un barème selon le QF.
Parce qu'à moyens constants, il est mieux de conserver un équilibre entre les différentes catégories ou tranches d'âge et de maintenir un certain budget pour les services à destination de la jeunesse, un certain budget pour les services destinés aux personnes âgées (souvent oubliées parce qu'elles ne votent plus), etc.
Pour moi, le message d'Hirondelle78 traduit simplement cette réalité d'élus confrontés à la gestion de moyens limités et en diminution.
Personne n'a envie de voir le budget de la commune géré par la Chambre Régionale des Comptes, ce qui est le cas lorsque la situation budgétaire atteint un seuil critique. Un nombre non négligeable de communes courent ce risque aujourd'hui. Dans ce cas-là, on ne parle même plus de services...
- RosanetteEsprit éclairé
Mais Hirondelle parle de sa commune, de ses choix, de ses moyens.
Rien qui ne puisse être remis à plat ou en cause (sinon on n'aurait pas d'élections et de maires de bords différents).
Rien qui ne puisse être remis à plat ou en cause (sinon on n'aurait pas d'élections et de maires de bords différents).
- Marie-HenrietteNiveau 8
Je suis sans doute une affreuse réac, mais on n'est pas des lapins, et si on fait des enfants, c'est qu'on est à même de s'en occuper, notamment de les nourrir.
Mais le menu ravioli..... Le remède est pire que le mal.
Mais le menu ravioli..... Le remède est pire que le mal.
- RosanetteEsprit éclairé
Marie-Henriette a écrit:Je suis sans doute une affreuse réac, mais on n'est pas des lapins, et si on fait des enfants, c'est qu'on est à même de s'en occuper, notamment de les nourrir.
Ca devrait être vrai, bien évidemment, on sait tous que ça n'est pas le cas. Donc que faire ?
Sans compter que les aléas de la vie existent, des gens ont parfois de quoi élever péniblement un ou des enfants, et puis un jour...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Rosanette a écrit:Mais Hirondelle parle de sa commune, de ses choix, de ses moyens.
Rien qui ne puisse être remis à plat ou en cause (sinon on n'aurait pas d'élections et de maires de bords différents).
Oui, c'est le principe du conseil municipal, et je laisse Hirondelle78 faire part des débats qui ont lieu au sein du conseil et des choix alternatifs, mais la limite des moyens financiers et la nécessité de servir toutes les populations, au-delà de la jeunesse, est bien réelle.
Tous les élus, quelle que soit leur appartenance, ont à faire face à ces contraintes actuellement très fortes.
- RosanetteEsprit éclairé
CarmenLR a écrit:
Tous les élus, quelle que soit leur appartenance, ont à faire face à ces contraintes actuellement très fortes.
Et font des choix en conséquence, on peut continuer longtemps comme ça.
On peut aussi se demander dans quelle mesure avoir moins de financement contraint à réfléchir autrement. Beaucoup d'initiatives peuvent avoir un prix modique si on s'en donne les moyens humains. Ce village n'est qu'un village, tout n'est pas transposable, mais je trouve qu'il y quand même de quoi s'inspirer.
http://www.bastamag.net/Reportage-Tremargat
- CarmenLRNeoprof expérimenté
On peut toujours se le demander. C'est intéressant. Merci pour le lien.
Toutefois, tous les citoyens ne sont pas prêts à consacrer une partie considérable de leur temps à la démocratie participative, ou tout simplement ne le peuvent pas, en particulier dans les petites ou grandes villes (on peut gérer Bordeaux en participatif ?) , d'où la faible prévalence des modèles participatifs à plusieurs niveaux.
La démocratie représentative implique effectivement de faire confiance aux élus, aux débats qui ont lieu au sein du conseil municipal, et à leur capacité à faire des choix dans un contexte contraint.
Qu'en est-il dans une commune comme celle d'Hirondelle78 ?
Toutefois, tous les citoyens ne sont pas prêts à consacrer une partie considérable de leur temps à la démocratie participative, ou tout simplement ne le peuvent pas, en particulier dans les petites ou grandes villes (on peut gérer Bordeaux en participatif ?) , d'où la faible prévalence des modèles participatifs à plusieurs niveaux.
La démocratie représentative implique effectivement de faire confiance aux élus, aux débats qui ont lieu au sein du conseil municipal, et à leur capacité à faire des choix dans un contexte contraint.
Qu'en est-il dans une commune comme celle d'Hirondelle78 ?
- RosanetteEsprit éclairé
Je suis beaucoup moins intéressée par la dimension démocratie participative que par le volet chantiers collectifs.
- profs(Niveau 9
Olympias a écrit:Ramanujan974 a écrit:C'est marrant comme sur ce forum n'importe quel sujet est clivant, avec des intervenants montant sur leurs grands chevaux dans un sens comme dans l'autre...
- il n'est pas normal d'impliquer et de stigmatiser les élèves, surtout pour quelques dizaines d'euros.
- il n'est pas normal que les parents ne payent pas, la cantine n'est pas un dû, mais une possibilité, et vu le prix modique du repas (souvent inférieur au même repas pris à la maison). S'il y a eu plusieurs rappels, ça doit faire des mois que ça dure.
Je suis d'accord que le problème de fond dépasse de loin une boite de raviolis. C'est un vrai choix de société.
Il y a des écoles avec des repas bio et locaux toute la semaine, c'est donc possible.
Qui décide des repas de la cantine ? Le maire, le directeur de l'école ? Les parents n'ont-ils pas leur mot à dire?
Est-il possible de remplacer Sodexo par le fermier bio du coin ? Comment ça marche ?
Damien Carême, le maire de Grande Synthe l'a fait. 90% bio, produit par les agriculteurs du coin. Cf. son portrait dans le Figaro il y a deux jours.
https://www.ville-grande-synthe.fr/ville-au-quotidien/education-2/les-aides/
En restauration scolaire, Grande-Synthe est 1er de la classe !
Grande-Synthe fut la première ville de France de plus de 20 000 habitants à instaurer le 100% bio là où la loi n’imposait que 20% !
Il est en effet important aux yeux de la municipalité de proposer au moins un repas par jour répondant à des critères de bien-être et d’équilibre à tous les enfants fréquentant les cantines. Cette volonté entraîne un effort financier budgétaire qui, aux yeux des élus, n’avait pas à être supporté par les familles pour lesquels donc le prix est resté le même, par solidarité sociale face au bien-être attendu par tous.
C'est donc bien un choix budgétaire.... mais en échange de cet effort (entre autres choses probablement) ....
http://www.lepharedunkerquois.fr/dunkerquois/grande-synthe-les-employes-de-la-ville-a-la-loupe-ia684b0n202737
..... Grande-Synthe comptait 717 agents municipaux au 31 décembre 2016. Un chiffre qui ne pourra plus évoluer, tant la pression fiscale devient importante pour la Ville. « Nous avons dû nous résoudre à maîtriser notre masse salariale », indique Martial Beyaert, adjoint aux finances du maire de Grande-Synthe, qui ajoute que cette « gestion rigoureuse » fait partie des priorités du rapport d’orientation budgétaire pour l’année 2017.
Pour ne pas voir l’enveloppe du budget de fonctionnement de la mairie exploser, les services communaux ont pour consigne, depuis plusieurs années, de réduire de 10 % leurs dépenses courantes. Un effort qui doit se poursuivre cette année encore. La Municipalité a pris la décision de ne pas remplacer tous les départs en retraite des agents. « La contrainte budgétaire fait qu’on ne peut pas les remplacer, argumente l’adjoint aux finances. Par contre, on stabilise quand même nos effectifs autour de 720 agents, puisqu’il y a des glissements entre les services et, dans certains, on recrute plus que d’autres. » Au budget prévisionnel 2017, les charges de personnel devraient diminuer de 100 000 euros tout de même.
Du côté de l’opposition, Féthi Riah rappelle que cette idée, il en avait parlé il y a quelques années. « À l’époque, on disait que j’étais de droite pour faire ça. Vous appliquez cette politique ! » Sélima Chabab confie son inquiétude et plaide pour que les services à la population ne baissent pas en qualité.
Certains vont critiquer le non-remplacement de certains agents ..... et diront oui mais ailleurs, ils les remplacent..... et etc etc etc etc etc
Pendant ce temps là :
http://www.dettepublique.fr/
- CeladonDemi-dieu
Mélenchon t'expliquera comment est calculée la dette, grosse arnaque.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-dette-ce-qu-ils-ne-veulent-pas-161415
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-dette-ce-qu-ils-ne-veulent-pas-161415
- profs(Niveau 9
Celadon a écrit:Mélenchon t'expliquera comment est calculée la dette, grosse arnaque.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-dette-ce-qu-ils-ne-veulent-pas-161415
La dette est réelle. Elle n'est pas neutre économiquement. La charge de la dette est le premier ou le deuxième poste de dépenses de l'état. Cela entraîne donc aussi des choix budgétaires.
- Marie LaetitiaBon génie
Celadon a écrit:Mélenchon t'expliquera comment est calculée la dette, grosse arnaque.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-dette-ce-qu-ils-ne-veulent-pas-161415
Le collectif a considéré qu’un taux « normal » aurait été de 2% au-dessus de l’inflation (taux d’intérêt réel).
2% ou 2 points??? J'ai comme l'impression d'une confusion...
Question subsidiaire, l'État avait-il le choix d'imposer un taux d'emprunt? Il me semble que c'est le prêteur qui fixe le taux, pas l'emprunteur. C'est bien gentil de dire "c'était trop cher"...
Si je transmets le lien à quelqu'un de ma connaissance, je sens qu'il va s'énerver un peu... :lol:
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CarmenLRNeoprof expérimenté
profs:( a écrit:Olympias a écrit:Ramanujan974 a écrit:C'est marrant comme sur ce forum n'importe quel sujet est clivant, avec des intervenants montant sur leurs grands chevaux dans un sens comme dans l'autre...
- il n'est pas normal d'impliquer et de stigmatiser les élèves, surtout pour quelques dizaines d'euros.
- il n'est pas normal que les parents ne payent pas, la cantine n'est pas un dû, mais une possibilité, et vu le prix modique du repas (souvent inférieur au même repas pris à la maison). S'il y a eu plusieurs rappels, ça doit faire des mois que ça dure.
Je suis d'accord que le problème de fond dépasse de loin une boite de raviolis. C'est un vrai choix de société.
Il y a des écoles avec des repas bio et locaux toute la semaine, c'est donc possible.
Qui décide des repas de la cantine ? Le maire, le directeur de l'école ? Les parents n'ont-ils pas leur mot à dire?
Est-il possible de remplacer Sodexo par le fermier bio du coin ? Comment ça marche ?
Damien Carême, le maire de Grande Synthe l'a fait. 90% bio, produit par les agriculteurs du coin. Cf. son portrait dans le Figaro il y a deux jours.
https://www.ville-grande-synthe.fr/ville-au-quotidien/education-2/les-aides/
En restauration scolaire, Grande-Synthe est 1er de la classe !
Grande-Synthe fut la première ville de France de plus de 20 000 habitants à instaurer le 100% bio là où la loi n’imposait que 20% !
Il est en effet important aux yeux de la municipalité de proposer au moins un repas par jour répondant à des critères de bien-être et d’équilibre à tous les enfants fréquentant les cantines. Cette volonté entraîne un effort financier budgétaire qui, aux yeux des élus, n’avait pas à être supporté par les familles pour lesquels donc le prix est resté le même, par solidarité sociale face au bien-être attendu par tous.
C'est donc bien un choix budgétaire.... mais en échange de cet effort (entre autres choses probablement) ....
http://www.lepharedunkerquois.fr/dunkerquois/grande-synthe-les-employes-de-la-ville-a-la-loupe-ia684b0n202737
..... Grande-Synthe comptait 717 agents municipaux au 31 décembre 2016. Un chiffre qui ne pourra plus évoluer, tant la pression fiscale devient importante pour la Ville. « Nous avons dû nous résoudre à maîtriser notre masse salariale », indique Martial Beyaert, adjoint aux finances du maire de Grande-Synthe, qui ajoute que cette « gestion rigoureuse » fait partie des priorités du rapport d’orientation budgétaire pour l’année 2017.
Pour ne pas voir l’enveloppe du budget de fonctionnement de la mairie exploser, les services communaux ont pour consigne, depuis plusieurs années, de réduire de 10 % leurs dépenses courantes. Un effort qui doit se poursuivre cette année encore. La Municipalité a pris la décision de ne pas remplacer tous les départs en retraite des agents. « La contrainte budgétaire fait qu’on ne peut pas les remplacer, argumente l’adjoint aux finances. Par contre, on stabilise quand même nos effectifs autour de 720 agents, puisqu’il y a des glissements entre les services et, dans certains, on recrute plus que d’autres. » Au budget prévisionnel 2017, les charges de personnel devraient diminuer de 100 000 euros tout de même.
Du côté de l’opposition, Féthi Riah rappelle que cette idée, il en avait parlé il y a quelques années. « À l’époque, on disait que j’étais de droite pour faire ça. Vous appliquez cette politique ! » Sélima Chabab confie son inquiétude et plaide pour que les services à la population ne baissent pas en qualité.
Certains vont critiquer le non-remplacement de certains agents ..... et diront oui mais ailleurs, ils les remplacent..... et etc etc etc etc etc
Pendant ce temps là :
http://www.dettepublique.fr/
Merci pour cette recherche.
Je trouve ces informations passionnantes. Les principes sont effectivement à ancrer dans une réalité économique difficile.
- archebocEsprit éclairé
Rosanette a écrit:Faut remettre les choses en perspectives, quand trois familles posent problème, c'est pas bien grave.
Cette phrase résume à elle seule l'incapacite de l'extrême gauche à penser les conséquences de ses bons sentiments. "Seulement trois familles", cela ne permet pas de penser que si on laisse faire, demain ce sera dix, après demain ce sera cent, avec l'ambiance pourrie qui va avec.
- Spoiler:
- Fires of Pompeii a écrit:D'accord pour le plein-emploi. Mais tendre vers un maximum d'emploi, et je parle non seulement d'emploi mais d'emploi dignement rémunéré (et on est loin du compte actuellement)
[...]
je ne parle pas de donner de l'emploi, mais de créer des conditions dans lesquelles les entreprises peuvent se payer les services des travailleurs (avec des charges raisonnables etc.).
J'aimerais savoir ce que signifie "dignement rémunéré" en terme de pouvoir d'achat relativement à la production mondiale de biens et de services. On se focalise sur les montants des salaires, mais ce qui compte, c'est ce qu'on peut acheter avec, et la somme de tout ce qu'on peut acheter est limité par les capacités de la planète. Si vous doublez le salaire de tout le monde, vous ne doublez pas la capacité de production de la planète, donc les prix de tous les biens vont doubler. Personne ne va rien gagner.
- Panta RheiExpert
Je n'ai pas tout lu.
C'est quoi cette histoire de ravioli?
A titre personnel, j'en mange. Assez souvent.
C'est bon les raviolis. En tout cas, ça se mange et cela remplit un estomac.
JE serais bien heureux que mon enfant puisse bénéficier "de le "resto-du-coeur-au-collège" si le cas se présentait. Et FRANCHEMENT, je ne chercherais midi à 14 heures!
C'est quoi cette histoire de ravioli?
A titre personnel, j'en mange. Assez souvent.
C'est bon les raviolis. En tout cas, ça se mange et cela remplit un estomac.
JE serais bien heureux que mon enfant puisse bénéficier "de le "resto-du-coeur-au-collège" si le cas se présentait. Et FRANCHEMENT, je ne chercherais midi à 14 heures!
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- ditaNeoprof expérimenté
On ne parle pas de petits africains qui meurent de faim mais d'enfants qui vivent en France. Avec des parents qui ont des aides sociales, non ?
Pourquoi donnerait-on la gratuité aux repas des enfants dans les écoles et faire payer les maisons de retraite comme si c'étaient des palaces ?
Pourquoi donnerait-on la gratuité aux repas des enfants dans les écoles et faire payer les maisons de retraite comme si c'étaient des palaces ?
- DesolationRowEmpereur
Panta Rhei a écrit:Je n'ai pas tout lu.
C'est quoi cette histoire de ravioli?
A titre personnel, j'en mange. Assez souvent.
C'est bon les raviolis. En tout cas, ça se mange et cela remplit un estomac.
JE serais bien heureux que mon enfant puisse bénéficier "de le "resto-du-coeur-au-collège" si le cas se présentait. Et FRANCHEMENT, je ne chercherais midi à 14 heures!
Et le reste du message prouve que c'est extrêmement dangereux.
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