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- sweetlittlemouseNiveau 5
Salut à tous,
J'étais déjà inscrite sur ce forum depuis 2015, mais pas très active dernièrement.
Après m'être découragée après 4 mois de préparation du CAFEP d'anglais (sept -dec 2015) car cela demandait un investissement qui m'aliénait totalement de la possibilité à me recentrer sur moi, je viens de passer plus d'un an à zoner dans deux boulots mal payés (smic), en sous effectif, m'empêchant d'avoir toute activité perso suivie car emploi du temps changeant tout le temps (commerce bio soit disant éthique, mais pas avec ses employés...)
Depuis l'obtention de mon Master d'anglais il y a plusieurs années, j'ai pratiqué QUANTITE de ces petits boulots,bradant souvant ma vie pour le smic et 5 semaines de congés par an. Ben oui, je n'ai pas d'autre qualification que ce master alors en dehors de l'enseignement, pas trop de voie intéressante.
Après avoir pris du temps pour moi, je songe à tenter d'entrer doucement dans l'enseignement. Je dis doucement parce-que je suis quelqu'un d'introverti (= se recharge dans la solitude, au contact de la nature, en lisant, des animaux, se fatigue au contact de groupes ), qui n'a pas trop de répartie pour répondre aux élèves qui pourraient me tester, et de surcroît je n'ai pas confiance en moi. Après des années d'efforts, de pratiques et de guérison, je rougis encore souvent pour des questions banales, et je me sens vraiment flippée à l'idée d'enseigner à toute une classe.
Par conséquent, je songeais à commencer par une année en tant que surveillante à partir de septembre 2017. Je me dis que le rapport aux élèves n'est certes pas le même puisqu'on doit maintenir un cadre de calme et d'études et être à l'écoute des élèves aux différents moments de la journée, sans enseigner, mais que ça pourrait me permettre de voir si aller plus loin face à une classe est envisageable. Comprendre que si aller au boulot me met la boule au ventre en tant que surveillante, soit j'abandonne l'idée d'être prof, soit le métier me paraît suffisamment intéressant pour lutter jusqu'à parvenir à ce point.
La difficulté risque d'être de trouver deux mi temps qui se complètent, car je risque d'avoir besoin du smic mensuel pour vivre et épargner un peu.
Ensuite, je me dis que si je survis à "surveillante" et arrive à avoir une petite aisance, je pourrai envisager de faire l'année suivante en tant que prof d'anglais non titulaire.
J'ai fait prépa, j'ai obtenu mon master avec de bons résultats, j'ai vécu un an à Cambridge, j'aime transmettre, alors je pense qu'avec énormément de boulot et d'aide de collègues qui me prêteraient des cours, plus un max de yoga et de méditation pour gérer le stress, cela devrait le faire.
Niveau salaire, je sais qu'en tant que remplaçante ça ne sera pas mieux que vendeuse ou tout mes autres petits boulots, mais un gros avantage est d'avoir les vacances pour pouvoir préparer ses cours mais aussi avoir une vie. 5 semaines seulement de congés payés par an, je trouve que ça empêche d'être un peu libre, de pouvoir voyager un peu, et je trouve que les congés des profs et surveillants permettent un peu plus de vivre.
J'ai un peu peur aussi de ne pas être très aimée en salle des profs car j'ai toujours un peu de mal à établir le contact avec des groupes de collègues.
En effet, je suis assez solitaire, par nature (introvertie) et aussi à cause de mon expérience de vie, j'ai tendance à m'intéresser à des choses qui semblent un peu chiantes pour les autres (la spiritualité, l'occulte, le yoga, la vie avec peu d'argent, le voyage, la décroissance), à aimer philosopher et parler de choses dites "profondes" plutôt qu'aux derniers ragots, et je sais que je peux sembler froide, à juste titre, car peu extravertie, et détestant feindre la sympathie si je n'ai pas un partage réel avec une personne.
Voilà, pas la personnalité type de la fille hypra à l'aise, qui claque la bise à tout le monde et adore raconter son week end à l'assemblée.
Dans la biocoop ou je bosse actuellement, les gens sont très extravertis et les relations très fondées sur les ragots, le groupe, et la convivialité (type je blague à tout bout de champs, je dois parler si je suis en présence de quelqu'un sinon je me sens mal à l'aise, et je mange tous les midis avec mes collègues et fais des pots tout le temps) et je ne me sens pas à l'aise. D'ailleurs, à part une ou deux personnes qui m'apprécient de façon superficielle, je pense que mes collègues me prennent un peu pour un extraterrestre.
Voilà, à part ça, je ne suis pas un vrai alien, je suis même une fille profondément sincère, fidèle en amitié et profonde, mais je me demande si les métiers de surveillante et prof sont envisageables pour moi?
Je n'en peux plus de me faire exploiter et de bosser le samedi, le soir jusqu'à 20h, et vu mes études, je ne vois vraiment que ces métiers comme alternative un peu sympa, si j'arrive même en ayant cette personnalité d'introvertie
J'étais déjà inscrite sur ce forum depuis 2015, mais pas très active dernièrement.
Après m'être découragée après 4 mois de préparation du CAFEP d'anglais (sept -dec 2015) car cela demandait un investissement qui m'aliénait totalement de la possibilité à me recentrer sur moi, je viens de passer plus d'un an à zoner dans deux boulots mal payés (smic), en sous effectif, m'empêchant d'avoir toute activité perso suivie car emploi du temps changeant tout le temps (commerce bio soit disant éthique, mais pas avec ses employés...)
Depuis l'obtention de mon Master d'anglais il y a plusieurs années, j'ai pratiqué QUANTITE de ces petits boulots,bradant souvant ma vie pour le smic et 5 semaines de congés par an. Ben oui, je n'ai pas d'autre qualification que ce master alors en dehors de l'enseignement, pas trop de voie intéressante.
Après avoir pris du temps pour moi, je songe à tenter d'entrer doucement dans l'enseignement. Je dis doucement parce-que je suis quelqu'un d'introverti (= se recharge dans la solitude, au contact de la nature, en lisant, des animaux, se fatigue au contact de groupes ), qui n'a pas trop de répartie pour répondre aux élèves qui pourraient me tester, et de surcroît je n'ai pas confiance en moi. Après des années d'efforts, de pratiques et de guérison, je rougis encore souvent pour des questions banales, et je me sens vraiment flippée à l'idée d'enseigner à toute une classe.
Par conséquent, je songeais à commencer par une année en tant que surveillante à partir de septembre 2017. Je me dis que le rapport aux élèves n'est certes pas le même puisqu'on doit maintenir un cadre de calme et d'études et être à l'écoute des élèves aux différents moments de la journée, sans enseigner, mais que ça pourrait me permettre de voir si aller plus loin face à une classe est envisageable. Comprendre que si aller au boulot me met la boule au ventre en tant que surveillante, soit j'abandonne l'idée d'être prof, soit le métier me paraît suffisamment intéressant pour lutter jusqu'à parvenir à ce point.
La difficulté risque d'être de trouver deux mi temps qui se complètent, car je risque d'avoir besoin du smic mensuel pour vivre et épargner un peu.
Ensuite, je me dis que si je survis à "surveillante" et arrive à avoir une petite aisance, je pourrai envisager de faire l'année suivante en tant que prof d'anglais non titulaire.
J'ai fait prépa, j'ai obtenu mon master avec de bons résultats, j'ai vécu un an à Cambridge, j'aime transmettre, alors je pense qu'avec énormément de boulot et d'aide de collègues qui me prêteraient des cours, plus un max de yoga et de méditation pour gérer le stress, cela devrait le faire.
Niveau salaire, je sais qu'en tant que remplaçante ça ne sera pas mieux que vendeuse ou tout mes autres petits boulots, mais un gros avantage est d'avoir les vacances pour pouvoir préparer ses cours mais aussi avoir une vie. 5 semaines seulement de congés payés par an, je trouve que ça empêche d'être un peu libre, de pouvoir voyager un peu, et je trouve que les congés des profs et surveillants permettent un peu plus de vivre.
J'ai un peu peur aussi de ne pas être très aimée en salle des profs car j'ai toujours un peu de mal à établir le contact avec des groupes de collègues.
En effet, je suis assez solitaire, par nature (introvertie) et aussi à cause de mon expérience de vie, j'ai tendance à m'intéresser à des choses qui semblent un peu chiantes pour les autres (la spiritualité, l'occulte, le yoga, la vie avec peu d'argent, le voyage, la décroissance), à aimer philosopher et parler de choses dites "profondes" plutôt qu'aux derniers ragots, et je sais que je peux sembler froide, à juste titre, car peu extravertie, et détestant feindre la sympathie si je n'ai pas un partage réel avec une personne.
Voilà, pas la personnalité type de la fille hypra à l'aise, qui claque la bise à tout le monde et adore raconter son week end à l'assemblée.
Dans la biocoop ou je bosse actuellement, les gens sont très extravertis et les relations très fondées sur les ragots, le groupe, et la convivialité (type je blague à tout bout de champs, je dois parler si je suis en présence de quelqu'un sinon je me sens mal à l'aise, et je mange tous les midis avec mes collègues et fais des pots tout le temps) et je ne me sens pas à l'aise. D'ailleurs, à part une ou deux personnes qui m'apprécient de façon superficielle, je pense que mes collègues me prennent un peu pour un extraterrestre.
Voilà, à part ça, je ne suis pas un vrai alien, je suis même une fille profondément sincère, fidèle en amitié et profonde, mais je me demande si les métiers de surveillante et prof sont envisageables pour moi?
Je n'en peux plus de me faire exploiter et de bosser le samedi, le soir jusqu'à 20h, et vu mes études, je ne vois vraiment que ces métiers comme alternative un peu sympa, si j'arrive même en ayant cette personnalité d'introvertie
- NasopiBon génie
Tu sais, je suis très timide et introvertie moi aussi, et ça ne m'empêche pas d'être parfaitement à l'aise devant une classe ; je dirais que c'est une question d'habitude et de savoir-faire plus que de personnalité.
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- CarabasVénérable
Je crois que chez les profs on trouvera plus facilement des gens comme toi que dans d'autres professions. C'est un métier qui regroupe beaucoup de timides/introvertis. Ce qui compte, c'est de voir comment tu te débrouilles avec une classe. C'est ça le vrai cœur du métier et c'est ça qui compte. Ensuite, les relations en salle des profs, c'est très secondaire. Commence par des remplacements, pour voir comment ça se passe.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- RabelaisVénérable
Je crois qu'il faut que tu fasses des remplacements avant de te lancer, car si préparer le CAFEP pendant 4 mois te demandait un investissement qui aliénait totalement la possibilité de te recentrer sur toi, j'ai un doute sur ta résistance.
Mais si tu as effectué tous ces emplois assez difficiles, peut-être que ça va aller.
Je ne sais qu'en penser, que te conseiller, à part TESTER avant.
Tu n'as pas besoin d'un job qui t'aliène et les élèves n'ont pas besoin d'un prof aliéné.
Mais si tu as effectué tous ces emplois assez difficiles, peut-être que ça va aller.
Je ne sais qu'en penser, que te conseiller, à part TESTER avant.
Tu n'as pas besoin d'un job qui t'aliène et les élèves n'ont pas besoin d'un prof aliéné.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- sookieGrand sage
sweetlittlemouse a écrit:
Par conséquent, je songeais à commencer par une année en tant que surveillante à partir de septembre 2017. Je me dis que le rapport aux élèves n'est certes pas le même puisqu'on doit maintenir un cadre de calme et d'études et être à l'écoute des élèves aux différents moments de la journée, sans enseigner, mais que ça pourrait me permettre de voir si aller plus loin face à une classe est envisageable. Comprendre que si aller au boulot me met la boule au ventre en tant que surveillante, soit j'abandonne l'idée d'être prof, soit le métier me paraît suffisamment intéressant pour lutter jusqu'à parvenir à ce point.
(ne le prends surtout pas mal, le smiley n'est pas du tout pour me moquer, c'est juste l'effet que cela m'a fait en pensant à la salle permanence de mon collège)
- Fesseur ProGuide spirituel
Certes.sweetlittlemouse a écrit:mais un gros avantage est d'avoir les vacances pour pouvoir préparer ses cours mais aussi avoir une vie. 5 semaines seulement de congés payés par an, je trouve que ça empêche d'être un peu libre, de pouvoir voyager un peu, et je trouve que les congés des profs et surveillants permettent un peu plus de vivre.
Mais en débutant, tu n'auras guère de temps pour en profiter.
Ne te lance pas dans ce métier pour les vacances.
_________________
Pourvu que ça dure...
- IsidoriaDoyen
Pourquoi ne pas te renseigner sur l'enseignement aux adultes? Enseigner l'anglais à de petits groupes d'adultes me paraîtrait plus correspondre à ton profil: de plus petits groupes, des horaires flexibles (car on enseigne souvent à des gens qui travaillent), pas de discipline à faire,...
Et sinon, je ne comprends pas trop pourquoi tu souhaites essayer d'être surveillante? Tu peux prendre des remplacements en tant que contractuelle directement, cela t'évitera de "perdre" un an.
Et sinon, je ne comprends pas trop pourquoi tu souhaites essayer d'être surveillante? Tu peux prendre des remplacements en tant que contractuelle directement, cela t'évitera de "perdre" un an.
- madisaJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
en lisant ton message, je me suis complètement retrouvée. Comme toi, je suis une ultra sensible, j'ai besoin de temps pour recharger mes batteries, j'ai besoin de silence, et je n'aime pas les conflits. Pourtant, je n'ai pas été du tout couvée par le passé, mais c'est vraiment une personnalité qui s'exprime comme ça, par une forte sensibilité et empathie aussi d'ailleurs.
Être comme ça, de manière général, complique beaucoup la vie.
Je crois qu'il ne faut pas tout mélanger. Tu peux parfaitement devenir prof (ou n'importe quoi d'autre) avec cette personnalité. En revanche, il va falloir apprendre à te protéger. Enseigner n'est pas un métier facile, et ça l'est encore moins pour certains.
Pour ma part, j'ai enseigné l'anglais jusqu'en 2010. Jusqu'au jour où je suis restée tétanisée dans ma voiture, incapable d'aller en classe retrouver ces ado que je ne pouvais plus voir en peinture (c'est dire...).
D'arrêt maladie en arrêt maladie, j'ai fini par démissionner, sur un coup de tête...
Peu après, pour me reconstruire professionnellement (j'étais devenu mère au foyer, sans avenir pro...), j'ai vu une psy cognitive qui m'a fait comprendre que je ne savais tout simplement pas me protéger! Je n'avais pas les outils. Elle suivait d'ailleurs un groupe d'enseignantes du lycée d'une ville voisine qui venaient chercher ces fameux outils auprès d'elle..pour ne pas démissionner!
Il ne faut pas faire d'amalgames ni tirer de jugements hâtifs sur soi. Je crois qu'il va te falloir faire un travail sur toi, sinon tu ne seras bien nul part. Si tu veux vraiment enseigner, je te déconseille de faire surveillante, ce n'est pas très intéressant et ça ne t'apportera rien de plus.
Pour la petite histoire, je suis à présent infirmière. J'ai un travail qui m'apporte énormément de satisfactions professionnelles, avec des patients et des équipes qui valorisent ce que je suis et fais (ça change de prof il faut bien l'avouer..), mais j'ai perdu en qualité de vie...c'est indéniable.
Aujourd'hui ça reste difficile de ne pas voir mes enfants au petit-déjeuner, ou au dîner, ou les deux quand je suis en 12h. Ça reste difficile d'être absente 1 week-end sur 2, de me voir refuser des congés en février, et puis en avril et puis qu'on me demande de les prendre en mai, quand on te rappelle pas sur tes congés. Ça reste difficile de louper la sortie d'école parce qu'un patient a décompensé...bref. C'est assez clair. Je travaille d'ailleurs en CDD à présent (donc précaire de fait), pour pouvoir avoir des vacances avec mes enfants. Mon dernier boulot, accepté car horaires de jour (rares pour notre profession), c'était 1040 euros net les 32h/hebdo.
On ne peut pas tout avoir, il faut faire des choix et en assumer les responsabilités.
Il y a quelques mois, suite à une prise en charge très difficile (hôpital d'enfants...), je disais à mon mari "si j'avais su comme c'était facile d'être prof en comparaison...."
Pourtant j'ai eu l'occasion de faire un remplacement d'infirmière scolaire et dans mon bureau, je ne recevais pas que les élèves....J'y ai rencontré des anciens collègues lessivés.
J'ai déjà rencontré également 4 stagiaires dans mes services de soins (3 infirmiers et 1 éducatrice de jeunes enfants), anciens enseignants en reconversion.
Malgré tout, aujourd'hui je me pose la question de me remettre à niveau et de tenter le CAPES. Pour respirer un peu, retrouver mes livres, mes découvertes-surprises, prendre mes fils sous les bras et les emmener à Londres, avoir une vie sociale prévisible, une activité que je pourrais suivre régulièrement (et pas une fois sur deux), avoir à nouveau des petits billets sur mon bureau comme quoi je suis une prof géniale. Je me sens bien mieux armée.
Tout ça pour te dire que je suis convaincue que prof est un beau métier et le reste même s'il s'est considérablement complexifié. Il te faudra être prête à faire face à des classes silencieuses, ou parfois à avoir l'impression d'être dans un zoo (je n'exagère pas). A avoir des gamins pour qui tu vas te plier en quatre et qui ne feront rien pour eux-même... les déceptions, il y en a. Et la hiérarchie c'est variable...
Mais il y a aussi des moments de rire, de complicité, de réussites. Une séquence qui les passionne, des vocations qui naissent.
Continue le yoga (perso je fais une formation de relaxologue en ce moment), et lance toi. Qu'as-tu à perdre? Il faut bien essayer!
Moi on m'aurait dit à 20 ans que je serai un jour infirmière, j'aurais bien rigolé! Et pourtant...
Il n'y a pas de métier parfait. Une de mes amie (dont j'ai longtemps et bien naïvement envié le poste qu'elle occupait dans une administration recherchée) est actuellement en dépression pour harcèlement moral. Mon mari aussi occupe un poste à priori confortable en tant que fonctionnaire mais c'est loi d'être la panacée...
Et combien comme ça? Tu connais l'adage "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait".
C'est une chose que mon nouveau métier m'a appris: se protéger, être un peu plus pragmatique et...y aller!
en lisant ton message, je me suis complètement retrouvée. Comme toi, je suis une ultra sensible, j'ai besoin de temps pour recharger mes batteries, j'ai besoin de silence, et je n'aime pas les conflits. Pourtant, je n'ai pas été du tout couvée par le passé, mais c'est vraiment une personnalité qui s'exprime comme ça, par une forte sensibilité et empathie aussi d'ailleurs.
Être comme ça, de manière général, complique beaucoup la vie.
Je crois qu'il ne faut pas tout mélanger. Tu peux parfaitement devenir prof (ou n'importe quoi d'autre) avec cette personnalité. En revanche, il va falloir apprendre à te protéger. Enseigner n'est pas un métier facile, et ça l'est encore moins pour certains.
Pour ma part, j'ai enseigné l'anglais jusqu'en 2010. Jusqu'au jour où je suis restée tétanisée dans ma voiture, incapable d'aller en classe retrouver ces ado que je ne pouvais plus voir en peinture (c'est dire...).
D'arrêt maladie en arrêt maladie, j'ai fini par démissionner, sur un coup de tête...
Peu après, pour me reconstruire professionnellement (j'étais devenu mère au foyer, sans avenir pro...), j'ai vu une psy cognitive qui m'a fait comprendre que je ne savais tout simplement pas me protéger! Je n'avais pas les outils. Elle suivait d'ailleurs un groupe d'enseignantes du lycée d'une ville voisine qui venaient chercher ces fameux outils auprès d'elle..pour ne pas démissionner!
Il ne faut pas faire d'amalgames ni tirer de jugements hâtifs sur soi. Je crois qu'il va te falloir faire un travail sur toi, sinon tu ne seras bien nul part. Si tu veux vraiment enseigner, je te déconseille de faire surveillante, ce n'est pas très intéressant et ça ne t'apportera rien de plus.
Pour la petite histoire, je suis à présent infirmière. J'ai un travail qui m'apporte énormément de satisfactions professionnelles, avec des patients et des équipes qui valorisent ce que je suis et fais (ça change de prof il faut bien l'avouer..), mais j'ai perdu en qualité de vie...c'est indéniable.
Aujourd'hui ça reste difficile de ne pas voir mes enfants au petit-déjeuner, ou au dîner, ou les deux quand je suis en 12h. Ça reste difficile d'être absente 1 week-end sur 2, de me voir refuser des congés en février, et puis en avril et puis qu'on me demande de les prendre en mai, quand on te rappelle pas sur tes congés. Ça reste difficile de louper la sortie d'école parce qu'un patient a décompensé...bref. C'est assez clair. Je travaille d'ailleurs en CDD à présent (donc précaire de fait), pour pouvoir avoir des vacances avec mes enfants. Mon dernier boulot, accepté car horaires de jour (rares pour notre profession), c'était 1040 euros net les 32h/hebdo.
On ne peut pas tout avoir, il faut faire des choix et en assumer les responsabilités.
Il y a quelques mois, suite à une prise en charge très difficile (hôpital d'enfants...), je disais à mon mari "si j'avais su comme c'était facile d'être prof en comparaison...."
Pourtant j'ai eu l'occasion de faire un remplacement d'infirmière scolaire et dans mon bureau, je ne recevais pas que les élèves....J'y ai rencontré des anciens collègues lessivés.
J'ai déjà rencontré également 4 stagiaires dans mes services de soins (3 infirmiers et 1 éducatrice de jeunes enfants), anciens enseignants en reconversion.
Malgré tout, aujourd'hui je me pose la question de me remettre à niveau et de tenter le CAPES. Pour respirer un peu, retrouver mes livres, mes découvertes-surprises, prendre mes fils sous les bras et les emmener à Londres, avoir une vie sociale prévisible, une activité que je pourrais suivre régulièrement (et pas une fois sur deux), avoir à nouveau des petits billets sur mon bureau comme quoi je suis une prof géniale. Je me sens bien mieux armée.
Tout ça pour te dire que je suis convaincue que prof est un beau métier et le reste même s'il s'est considérablement complexifié. Il te faudra être prête à faire face à des classes silencieuses, ou parfois à avoir l'impression d'être dans un zoo (je n'exagère pas). A avoir des gamins pour qui tu vas te plier en quatre et qui ne feront rien pour eux-même... les déceptions, il y en a. Et la hiérarchie c'est variable...
Mais il y a aussi des moments de rire, de complicité, de réussites. Une séquence qui les passionne, des vocations qui naissent.
Continue le yoga (perso je fais une formation de relaxologue en ce moment), et lance toi. Qu'as-tu à perdre? Il faut bien essayer!
Moi on m'aurait dit à 20 ans que je serai un jour infirmière, j'aurais bien rigolé! Et pourtant...
Il n'y a pas de métier parfait. Une de mes amie (dont j'ai longtemps et bien naïvement envié le poste qu'elle occupait dans une administration recherchée) est actuellement en dépression pour harcèlement moral. Mon mari aussi occupe un poste à priori confortable en tant que fonctionnaire mais c'est loi d'être la panacée...
Et combien comme ça? Tu connais l'adage "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait".
C'est une chose que mon nouveau métier m'a appris: se protéger, être un peu plus pragmatique et...y aller!
- BritLétyHabitué du forum
Désolée mais à la lecture de ton message, j'ai juste l'impression que tu n'es pas faite pour ce métier.
Déjà je trouve ça très moyen de vouloir travailler dans l'enseignement pour avoir plus de vacances et de temps libre.
Ensuite je ne dirais rien sur la timidité ou le fait d'être introverti - je suis un peu dans ce cas - mais je pense que dans une classe, on ne peut pas se permettre de " manquer de confiance en soi " comme tu le dis, ou d'être intolérant au bruit, surtout en classe de langues, si tu les fais travailler en groupe tu vas voir que ça va vite devenir bruyant même avec une bonne gestion de classe.
Quand au fait de vouloir être surveillante parce que tu n'auras pas de questions d'élèves ou tu n'auras que les permanences à surveiller, je crois que tu ne connais pas du tout le métier. Des questions, tu en auras, des questions liées à la VS ou à la vie du collège en général, parfois même des questions sur les cours quand un élève voudra de l'aide.
Quand aux permanences à surveiller, ce n'est pas évident du tout. Certains élèves ont tendance à confondre la salle de permanence avec leur salon, et les jours de stages / grève / épidemie de gastro ou grippe, tu peux facilement te retrouver avec des perm' surchargées. En tant que surveillante, j'ai déjà eu à surveiller SEULE des perm' de 100 élèves pendant que la collègue était elle-même dans la salle de perm' blindée, donc seule avec 70 élèves.
Ne te berce pas d'illusions. Le métier est très dur pour des personnes qui n'ont pas confiance en elles ou n'aiment pas le bruit, et les vacances ne sont vraiment qu'un maigre lot de consolation.
Déjà je trouve ça très moyen de vouloir travailler dans l'enseignement pour avoir plus de vacances et de temps libre.
Ensuite je ne dirais rien sur la timidité ou le fait d'être introverti - je suis un peu dans ce cas - mais je pense que dans une classe, on ne peut pas se permettre de " manquer de confiance en soi " comme tu le dis, ou d'être intolérant au bruit, surtout en classe de langues, si tu les fais travailler en groupe tu vas voir que ça va vite devenir bruyant même avec une bonne gestion de classe.
Quand au fait de vouloir être surveillante parce que tu n'auras pas de questions d'élèves ou tu n'auras que les permanences à surveiller, je crois que tu ne connais pas du tout le métier. Des questions, tu en auras, des questions liées à la VS ou à la vie du collège en général, parfois même des questions sur les cours quand un élève voudra de l'aide.
Quand aux permanences à surveiller, ce n'est pas évident du tout. Certains élèves ont tendance à confondre la salle de permanence avec leur salon, et les jours de stages / grève / épidemie de gastro ou grippe, tu peux facilement te retrouver avec des perm' surchargées. En tant que surveillante, j'ai déjà eu à surveiller SEULE des perm' de 100 élèves pendant que la collègue était elle-même dans la salle de perm' blindée, donc seule avec 70 élèves.
Ne te berce pas d'illusions. Le métier est très dur pour des personnes qui n'ont pas confiance en elles ou n'aiment pas le bruit, et les vacances ne sont vraiment qu'un maigre lot de consolation.
- IrulanHabitué du forum
Sweetlittlemouse (ton pseudo en dit long ;-), je me retrouve dans ton message. Je te conseille de postuler directement en tant que contractuelle et de ne pas te fier uniquement aux premières missions pour prendre la décision ou non de devenir titulaire.
Tu connaîtras alors en direct les difficultés du métier, mais aussi ce qu'il a de bon. Peut-être alors que, comme moi, tu te rendras compte de l'évidence : que tu es faite pour enseigner, malgré les déconvenues, les aberrations du système, et un caractère et une personnalité pas loin de la marge.
Même si tu t'aperçois qu'enseigner n'est pas fait pour toi, l'expérience te fera grandir, puisque je vois que tu es une personne qui souhaite apparemment avant tout se découvrir et progresser : être professeur est un métier, quand on l'assume pleinement, qui permet justement de faire un gros travail sur soi. Ton apparence, ton estime de toi, ta façon d'être, tout devrait s'améliorer au fil des remplacements.
Surveillant est un autre boulot. Au début j'ai postulé pour être A.V.S., c'est le rectorat qui m'a proposé de devenir prof : tu vois, j'ai cherché à éviter de me confronter directement à une classe en tant qu'enseignante, mais au fond la pénurie de professeurs dans ma discipline m'a permis de faire ce pour quoi je suis faite.
Se préparer au concours est autre chose : le fait de travailler et ce que tu supporteras en tant que contractuelle te motiveront à devenir titulaire. Pour ma part, je suis en train de valider mon M1 : tu as déjà les diplômes te permettant de passer le concours, profites-en.
Essaie, tu n'a rien à perdre !
Tu connaîtras alors en direct les difficultés du métier, mais aussi ce qu'il a de bon. Peut-être alors que, comme moi, tu te rendras compte de l'évidence : que tu es faite pour enseigner, malgré les déconvenues, les aberrations du système, et un caractère et une personnalité pas loin de la marge.
Même si tu t'aperçois qu'enseigner n'est pas fait pour toi, l'expérience te fera grandir, puisque je vois que tu es une personne qui souhaite apparemment avant tout se découvrir et progresser : être professeur est un métier, quand on l'assume pleinement, qui permet justement de faire un gros travail sur soi. Ton apparence, ton estime de toi, ta façon d'être, tout devrait s'améliorer au fil des remplacements.
Surveillant est un autre boulot. Au début j'ai postulé pour être A.V.S., c'est le rectorat qui m'a proposé de devenir prof : tu vois, j'ai cherché à éviter de me confronter directement à une classe en tant qu'enseignante, mais au fond la pénurie de professeurs dans ma discipline m'a permis de faire ce pour quoi je suis faite.
Se préparer au concours est autre chose : le fait de travailler et ce que tu supporteras en tant que contractuelle te motiveront à devenir titulaire. Pour ma part, je suis en train de valider mon M1 : tu as déjà les diplômes te permettant de passer le concours, profites-en.
Essaie, tu n'a rien à perdre !
- zouzFidèle du forum
Mara-jade a écrit:Sweetlittlemouse (ton pseudo en dit long ;-), je me retrouve dans ton message. Je te conseille de postuler directement en tant que contractuelle et de ne pas te fier uniquement aux premières missions pour prendre la décision ou non de devenir titulaire.
Tu connaîtras alors en direct les difficultés du métier, mais aussi ce qu'il a de bon. Peut-être alors que, comme moi, tu te rendras compte de l'évidence : que tu es faite pour enseigner, malgré les déconvenues, les aberrations du système, et un caractère et une personnalité pas loin de la marge.
Même si tu t'aperçois qu'enseigner n'est pas fait pour toi, l'expérience te fera grandir, puisque je vois que tu es une personne qui souhaite apparemment avant tout se découvrir et progresser : être professeur est un métier, quand on l'assume pleinement, qui permet justement de faire un gros travail sur soi. Ton apparence, ton estime de toi, ta façon d'être, tout devrait s'améliorer au fil des remplacements.
Surveillant est un autre boulot. Au début j'ai postulé pour être A.V.S., c'est le rectorat qui m'a proposé de devenir prof : tu vois, j'ai cherché à éviter de me confronter directement à une classe en tant qu'enseignante, mais au fond la pénurie de professeurs dans ma discipline m'a permis de faire ce pour quoi je suis faite.
Se préparer au concours est autre chose : le fait de travailler et ce que tu supporteras en tant que contractuelle te motivera à devenir titulaire. Pour ma part, je suis en train de valider mon M1 : tu as déjà les diplômes te permettant de passer le concours, profites-en.
Essaie, tu n'a rien à perdre !
Tout à fait, inutile de passer par la case surveillant.
- skindiverÉrudit
Je commencerais aussi en étant contractuel. Le métier d'AED n'a rien à voir avec le métier d'enseignant.
Tu peux peut être commencer par un mi temps pour voir!
Tu peux peut être commencer par un mi temps pour voir!
- CatLeaBon génie
Petite expérience personnelle. Après un an de galère à aller de petits boulots en petits boulots après mon DEA, moi qui avait clairement dit à tout le monde "Je ne suis pas faite pour être enseignante", j'ai accepté un contrat de 2 mois dans ma discipline dans un lycée du coin avec des BTS et des TPs de 8 heures dès le lendemain. :choc: Je me suis piquée au jeu et j'enseigne depuis maintenant presque 18 ans. Je suis aussi timide, j'aime ma tranquillité, j'ai une faible tolérance au bruit. Et bien, dans mes classes, ça se passe bien. Je suis une autre personnes, je blague avec mes élèves, ce qui ne m'empêche pas de les mettre au travail. Bref, il faut se mettre dans le bain mais plus en tant que contractuel qu'en tant qu'AED. Ca te donnera un vrai aperçu du métier.
- JaneBNeoprof expérimenté
Je rejoins ce que te dit Britléty!BritLéty a écrit:Désolée mais à la lecture de ton message, j'ai juste l'impression que tu n'es pas faite pour ce métier.
Déjà je trouve ça très moyen de vouloir travailler dans l'enseignement pour avoir plus de vacances et de temps libre.
Ensuite je ne dirais rien sur la timidité ou le fait d'être introverti - je suis un peu dans ce cas - mais je pense que dans une classe, on ne peut pas se permettre de " manquer de confiance en soi " comme tu le dis, ou d'être intolérant au bruit, surtout en classe de langues, si tu les fais travailler en groupe tu vas voir que ça va vite devenir bruyant même avec une bonne gestion de classe.
Quand au fait de vouloir être surveillante parce que tu n'auras pas de questions d'élèves ou tu n'auras que les permanences à surveiller, je crois que tu ne connais pas du tout le métier. Des questions, tu en auras, des questions liées à la VS ou à la vie du collège en général, parfois même des questions sur les cours quand un élève voudra de l'aide.
Quand aux permanences à surveiller, ce n'est pas évident du tout. Certains élèves ont tendance à confondre la salle de permanence avec leur salon, et les jours de stages / grève / épidemie de gastro ou grippe, tu peux facilement te retrouver avec des perm' surchargées. En tant que surveillante, j'ai déjà eu à surveiller SEULE des perm' de 100 élèves pendant que la collègue était elle-même dans la salle de perm' blindée, donc seule avec 70 élèves.
Ne te berce pas d'illusions. Le métier est très dur pour des personnes qui n'ont pas confiance en elles ou n'aiment pas le bruit, et les vacances ne sont vraiment qu'un maigre lot de consolation.
Ne sous estime pas la fatigue inhérente à ce boulot et la charge de travail à assumer malgré tout. Je ne trouve pas que ce métier booste la confiance en soi si déjà au départ, on manque d'assurance. Il peut au contraire broyer des personnes fragiles. Tente si tu as besoin de te faire une idée ...mais tu risques vite de déchanter.
Enfin, en ce qui me concerne, ce métier est une totale désillusion et est purement alimentaire.
- DalvaVénérable
Certaines personnes très timides et introverties avec leurs pairs (les adultes en l'occurrence) sont très à l'aise avec les élèves et les jeunes en général. Je ne m'arrêterais donc pas à ce caractère pour juger de la pertinence d'essayer l'enseignement. Quant aux collègues, on n'est pas obligé de nouer des liens avec et si cela ne leur plaît pas, ce sera leur problème. L'enseignement est justement un métier dans lequel on peut (moins qu'avant certes, mais on peut) être "seul", travailler seul.
En revanche, le grand besoin de temps libre et la volonté de ne pas passer soirs, week-ends et vacances à travailler me paraît devoir être pris sérieusement en considération. En travaillant en tant que prof d'anglais à temps complet, surtout les premières années (mais pour certains ça dure toujours), tu devras bosser en journée et le soir, tu risqueras de rester coincée chez toi chaque week-end parce que tu seras crevée et que tu auras plein de boulot. Les vacances ne sont pas des vacances mais des temps de vacance : certes, tu n'es pas devant les élèves, mais souvent tu mets une bonne part de ce temps à profit pour préparer des cours ou corriger des copies, et surtout à te reposer, à te remettre de la tension accumulée pendant 6 ou 7 semaines.
Effectivement, tu auras davantage de temps pour voyager, mais n'oublie pas que ça te coûtera beaucoup plus cher que pendant tes 5 semaines de congés payés : les tarifs doublent voire triplent en périodes de vacances scolaires, même pour les transports.
En revanche, le grand besoin de temps libre et la volonté de ne pas passer soirs, week-ends et vacances à travailler me paraît devoir être pris sérieusement en considération. En travaillant en tant que prof d'anglais à temps complet, surtout les premières années (mais pour certains ça dure toujours), tu devras bosser en journée et le soir, tu risqueras de rester coincée chez toi chaque week-end parce que tu seras crevée et que tu auras plein de boulot. Les vacances ne sont pas des vacances mais des temps de vacance : certes, tu n'es pas devant les élèves, mais souvent tu mets une bonne part de ce temps à profit pour préparer des cours ou corriger des copies, et surtout à te reposer, à te remettre de la tension accumulée pendant 6 ou 7 semaines.
Effectivement, tu auras davantage de temps pour voyager, mais n'oublie pas que ça te coûtera beaucoup plus cher que pendant tes 5 semaines de congés payés : les tarifs doublent voire triplent en périodes de vacances scolaires, même pour les transports.
- sweetlittlemouseNiveau 5
Hello,
Merci de vos avis tous très variés. Evidemment je sais qu'ils sont toujours en lien avec l'expérience individuelle de chacun, et que la meilleure réponse pour moi restera de tenter l'expérience de l'enseignement en vrai. Mon tempérament n'est peut être pas le plus répandu et est souvent mal vu par une société d'extraverti qui valorise énormément la sociabilité, la répartie, le charisme, mais nous autres introvertis avons des qualités qui peuvent être intéressantes en temps que profs: capacité d'écoute des élèves, capacité de concentration, sens de l'observation, etc.
J'ai déjà fait 2 stages d'observation, un dans une ZEP dans le public, l'autre dans le privé, pour commencer à avoir une idée et honnêtement le job m'a plutôt plu (surtout dans le privé, ou j'ai trouvé que les profs avaient plus de temps d'enseignement que de flicage, ce qui est plus valorisant pour un enseignant...)
Je vais prendre le temps d'y réfléchir.
En revanche, je réfute totalement les quelques réponses stipulant que j'envisageait d'être prof "pour avoir des vacances" .
Je ne suis pas quelqu'un de glandeur, mais simplement à la recherche d'un meilleur équilibre de vie et d'un emploi ayant davantage de sens.
Bonne continuation à tous et à bientôt sur le forum
Merci de vos avis tous très variés. Evidemment je sais qu'ils sont toujours en lien avec l'expérience individuelle de chacun, et que la meilleure réponse pour moi restera de tenter l'expérience de l'enseignement en vrai. Mon tempérament n'est peut être pas le plus répandu et est souvent mal vu par une société d'extraverti qui valorise énormément la sociabilité, la répartie, le charisme, mais nous autres introvertis avons des qualités qui peuvent être intéressantes en temps que profs: capacité d'écoute des élèves, capacité de concentration, sens de l'observation, etc.
J'ai déjà fait 2 stages d'observation, un dans une ZEP dans le public, l'autre dans le privé, pour commencer à avoir une idée et honnêtement le job m'a plutôt plu (surtout dans le privé, ou j'ai trouvé que les profs avaient plus de temps d'enseignement que de flicage, ce qui est plus valorisant pour un enseignant...)
Je vais prendre le temps d'y réfléchir.
En revanche, je réfute totalement les quelques réponses stipulant que j'envisageait d'être prof "pour avoir des vacances" .
Je ne suis pas quelqu'un de glandeur, mais simplement à la recherche d'un meilleur équilibre de vie et d'un emploi ayant davantage de sens.
Bonne continuation à tous et à bientôt sur le forum
- DalvaVénérable
Ce qu'on essaie de te dire, c'est que tu risques de ne pas trouver un meilleur équilibre de vie, car c'est justement de cela que nombre d'entre nous souffrons avec ce métier.
Mais tu as raison : fais-toi ta propre expérience, et donc laisse tomber l'idée de passer par la case "surveillance". Jette-toi à l'eau, et viens nous raconter dans deux mois !
Mais tu as raison : fais-toi ta propre expérience, et donc laisse tomber l'idée de passer par la case "surveillance". Jette-toi à l'eau, et viens nous raconter dans deux mois !
- sweetlittlemouseNiveau 5
Ben je suis déjà en poste dans une magasin bio, alors je pensais tester à la rentrée de septembre.
Je comprends vos témoignages, je suis cependant surprise car la plupart des profs expérimentés que je connais, disent avoir un équilibre de vie agréable en bossant comme enseignants en collège lycée.
Mais ils ont tous au moins 10 ans de métier et bossent tous dans le privé catho ou bien du public vraiment soft et n'ont jamais connu d'autres métiers.
Certes ils bossent encore pas mal, notamment en "temps de vacances" mais ils ont aussi le temps de partir un peu plus en vacances que les autres, et de voir un peu plus leurs enfants. Mais ceci à une contrepartie: je comprends bien que ça peut être moralement usant et également qu'il y a BEAUCOUP voire ENORMEMENT de travail à la maison.
Je comprends vos témoignages, je suis cependant surprise car la plupart des profs expérimentés que je connais, disent avoir un équilibre de vie agréable en bossant comme enseignants en collège lycée.
Mais ils ont tous au moins 10 ans de métier et bossent tous dans le privé catho ou bien du public vraiment soft et n'ont jamais connu d'autres métiers.
Certes ils bossent encore pas mal, notamment en "temps de vacances" mais ils ont aussi le temps de partir un peu plus en vacances que les autres, et de voir un peu plus leurs enfants. Mais ceci à une contrepartie: je comprends bien que ça peut être moralement usant et également qu'il y a BEAUCOUP voire ENORMEMENT de travail à la maison.
- NikestardreamerNiveau 5
Et la traduction, tu y as pensé ?
- Fesseur ProGuide spirituel
Ceci expliquant cela.sweetlittlemouse a écrit:Mais ils ont tous au moins 10 ans de métier et bossent tous dans le privé catho ou bien du public vraiment soft
_________________
Pourvu que ça dure...
- LefterisEsprit sacré
Je viens de parcourir ce fil, et je nuance avec le regard d'un reconverti. La première chose à faire, c'est de ne pas trop attendre de ce métier, sinon les désillusions seront rudes. A partir de là, venant de petits boulots de galère, tu as intérêt à tenter. Pour ma part, c'est un choix négatif, j'avais un meilleur métier (mais une situation intenable que je ne détaille pas, d'où le départ) et la situation qui s'aggrave dans ma matière ne peut que me faire regretter d'être "descendu", mais il vaut mieux être enseignant que précaire. Tout est très relatif. Mais beaucoup d'enseignants sont malheureux, voire très malheureux, même s'ils le cachent en public pour ne pas se faire enfoncer.Je le vois autour de moi, et en plus étant syndicaliste j'ai des contacts hors de mon établissementsweetlittlemouse a écrit:Hello,
Merci de vos avis tous très variés. Evidemment je sais qu'ils sont toujours en lien avec l'expérience individuelle de chacun, et que la meilleure réponse pour moi restera de tenter l'expérience de l'enseignement en vrai. Mon tempérament n'est peut être pas le plus répandu et est souvent mal vu par une société d'extraverti qui valorise énormément la sociabilité, la répartie, le charisme, mais nous autres introvertis avons des qualités qui peuvent être intéressantes en temps que profs: capacité d'écoute des élèves, capacité de concentration, sens de l'observation, etc.
J'ai déjà fait 2 stages d'observation, un dans une ZEP dans le public, l'autre dans le privé, pour commencer à avoir une idée et honnêtement le job m'a plutôt plu (surtout dans le privé, ou j'ai trouvé que les profs avaient plus de temps d'enseignement que de flicage, ce qui est plus valorisant pour un enseignant...)
Je vais prendre le temps d'y réfléchir.
En revanche, je réfute totalement les quelques réponses stipulant que j'envisageait d'être prof "pour avoir des vacances" .
Je ne suis pas quelqu'un de glandeur, mais simplement à la recherche d'un meilleur équilibre de vie et d'un emploi ayant davantage de sens.
Bonne continuation à tous et à bientôt sur le forum
Ne pas être très sociable, ce qui est mon cas, ne me pénalise pas ( mais je ne suis pas timide, pas du tout, et la timidité peut être handicapante je pense).Au contraire, travailler seul, sans un voisin de bureau, trier mes relations, sans dépendre de personne est un des rares aspects positifs pour moi. Je suis plus gêné par ma tolérance au bruit, proche de zéro, qui me fait entrer dans des conflits durs avec les bavards. La prescription des petits marquis de l'IUFM , "apprenez à parler dans le bruit", pas pour moi.
Quant au temps libre, les aspects sont multiples : d'abord, quoi qu'on fasse, on ne s'en sort pas au début (en lettres, c'est même intenable). De plus, les charges s'alourdissent sans cesse, la réunionite qui mange le temps est un cancer de ce métier. Après, je nuance : quand on commence à être à l'aise, à savoir envoyer promener l'extra-pro, à dire non (projets par exemple, l'EN est aussi le royaume des moulins à vent), on peut plus facilement dégager du temps libre, en réduisant sa masse de travail , en allant plus vite,en s'organisant mieux. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à faire. Mais je confirme qu'il est difficile de décompresser, c'est tout un travail avec soi-même et sur soi-même.
Il y a aussi le fait d'avoir ou non un poste entier, de faire des transports, etc. Les collègues qui perdent du temps sont épuisés, et déjà, les heures de cours pèsent lourdement dans les établissements difficiles, comme le mien , et qui me semblent devenir de plus en plus nombreux. Les congés, oui, tu en auras plus que maintenant .Quand on est déjà fonctionnaire comme je l'étais la somme est quasi nulle, avec au total 3 semaines de moins si l'on considère les RTT, le fait de ne pas avoir à travailler, la possibilité de prendre hors-période, les jours fériés non inclus dans des congés fixes. Mais toi, tu auras au moins cette compensation. Je dis compensation, parce que même si on ne le fait pas forcément pour ça, on ne le ferait pas non plus sans cette compensation indispensable.
Voilà, il y a de tout dans la balance, à prendre et à laisser. Mais je reviens sur un principe de base : prendre le maximum de recul dès qu'on le peut, l'idéal étant d'arriver à en faire une activité alimentaire.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- sweetlittlemouseNiveau 5
Hello à tous!
Je trouve la dernière réponse particulièrement intéressante car justement nuancée, ne faisant du métier de prof ni une panacée ni un enfer. Je pense que la manière dont on vit ce métier dépend aussi de ce qu'on a fait avant. Personnellement, j'ai fait essentiellement des boulots ingrats et mal payés (téléprospection, prospectus dans la rue, recrutement de donateurs dans la rue, vendeuse), alors dès que j'ai un équilibre un tout petit peu plus intéressant, je me sens hyper bien.
je ne sais pas ce que ça peut donner, mais j'aime bien les métiers ayant du sens (soigner, enseigner, aider) donc je pense que si je trouve un contexte qui me convient, je pourrais dépasser ma timidité pour être prof.
Ce que je trouve chouette, c'est aussi l'absence de supérieur direct présent en permanence, qui permet de ne pas se sentir fliqué à chaque seconde.
Par contre je pense que les 5 premières années, l'investissement doit être colossal.
Je ne sais même pas comment on fait pour faire des cours, si on a des niveaux différents. ça doit être un truc de dingue.
Je trouve la dernière réponse particulièrement intéressante car justement nuancée, ne faisant du métier de prof ni une panacée ni un enfer. Je pense que la manière dont on vit ce métier dépend aussi de ce qu'on a fait avant. Personnellement, j'ai fait essentiellement des boulots ingrats et mal payés (téléprospection, prospectus dans la rue, recrutement de donateurs dans la rue, vendeuse), alors dès que j'ai un équilibre un tout petit peu plus intéressant, je me sens hyper bien.
je ne sais pas ce que ça peut donner, mais j'aime bien les métiers ayant du sens (soigner, enseigner, aider) donc je pense que si je trouve un contexte qui me convient, je pourrais dépasser ma timidité pour être prof.
Ce que je trouve chouette, c'est aussi l'absence de supérieur direct présent en permanence, qui permet de ne pas se sentir fliqué à chaque seconde.
Par contre je pense que les 5 premières années, l'investissement doit être colossal.
Je ne sais même pas comment on fait pour faire des cours, si on a des niveaux différents. ça doit être un truc de dingue.
- DalvaVénérable
A te lire, je pense que tu as tout ce qu'il faut pour être prof. Et comme ce métier est tout sauf ingrat et qu'il est plein de sens (de plus en plus les années passant, voir la dernière réforme par exemple), il est manifestement fait pour toi.
Bon, c'est sûr, comme tu le prévois, il va falloir un peu bosser pendant les premières années.
Bon, c'est sûr, comme tu le prévois, il va falloir un peu bosser pendant les premières années.
- sweetlittlemouseNiveau 5
Bonsoir Dalva,
je te remercie pour ta réponse. Je n'ai certes pas le niveau exceptionnel en anglais mais comme je le disais j'ai un bac+5, 1 an en Angleterre (il y a 7 ou 8 ans lol), fait prépa, une bonne culture G, donc à condition de bien bosser je pense que ça pourrait passer face à des collégiens et lycéens.
Ce qui me fait peur c'est que je n'ai aucune répartie, souffre d'un manque de confiance en moi assez manifeste, et c'est ce qui m'a retenue jusqu'à présent. Quand un adulte me parle, je rougis encore souvent, et même pas de timidité, juste d'émotivité (je suis très émotive).
et ça aussi ça me fait flipper parce que je sais que les élèves détectent tout.
du coup, contrairement à ce que beaucoup de tes collègues me conseillent, je voulais tenter quelques mois voire 1 année comme AED pour apprendre à gérer mon émotivité fasse à des groupes d'élèves et aussi me familiariser avec le milieu. Car si je me jette face à une classe demain, en tant que prof remplaçante, je sais que je risque de vraiment paniquer.
je cible plutôt le privé, mais comme je vais déménager à environ 45/55 min de toulouse (haute garonne limite ariège), je crains de manquer de choix et du coup vais peut être devoir postuler privé ET public.
je pense (à tort???) que c'est moins ingrat d'enseigner dans le privé car moins de flicage, plus de temps d'enseignement. mais je me trompe peut être. Ce sont les deux stages d'observations fait il y a 1 an, 1 an 1/2 qui me laissent penser ça.
là je craque d'être vendeuse en magasin bio, je DOIS me reconvertir dans un boulot qui a plus de sens. je n'en peux plus de travailler aussi dur pour enrichir un gérant alors que nous autres nous faisons tous exploiter. Je n'en peux plus de conseiller les gens sur les pains gluten ou sans gluten parce-que je trouve cela inutile, au fond (quoi qu'un peu moins que si je vendais des tee shirt).
ma chef est vraiment pénible, nous donne notre emploi du temps au dernier moment, je gagne le minimum mais bosse tous les samedi jusqu'à 20h30, mon emploi du temps change tout le temps alors j'ai du arrêter mon cours de yoga auquel je tenais tant, ne peux prévoir aucune activité hebdomadaire autre que toute seule, je ne peux jamais prendre de congés à un moment opportun car nous travaillons forcément pendant les fêtes, et sinon cela dépend toujours de ceux qui peuvent nous remplacer, il faut prévoir hyper longtemps à l'avance et dès que je change de boulot je n'ai pas de vac pendant des mois. mon équilibre sens/intérêt/salaire/ambiance pro est vraiment mis à mal.
niveau boulot, en débutant hypothétiquement à plein temps comme prof (donc 18 heures?), à combien d'heures de travail présence lycée collège comprise estimeriez vous le temps de travail?
je suis quelqu'un d'assez organisé mais pour pallier mon manque de confiance en moi (incapable d'improviser par exemple ou de meubler avec un forte personnalité), je crois que je vais me sentir obligée de blinder chaque cours, ce qui risque de demander un temps de travail considérable. est-ce que 50h par semaine semble réaliste la première année à temps complet?
je ne suis pas glandeuse et ne m'oriente pas vers ce job en espérant ne rien foutre, mais entre les taches domestiques, le trajet, et le reste, je me vois mal consacrer bcp plus de 50h/semaine à un nouveau travail.
voilà mes questions^^
je te remercie pour ta réponse. Je n'ai certes pas le niveau exceptionnel en anglais mais comme je le disais j'ai un bac+5, 1 an en Angleterre (il y a 7 ou 8 ans lol), fait prépa, une bonne culture G, donc à condition de bien bosser je pense que ça pourrait passer face à des collégiens et lycéens.
Ce qui me fait peur c'est que je n'ai aucune répartie, souffre d'un manque de confiance en moi assez manifeste, et c'est ce qui m'a retenue jusqu'à présent. Quand un adulte me parle, je rougis encore souvent, et même pas de timidité, juste d'émotivité (je suis très émotive).
et ça aussi ça me fait flipper parce que je sais que les élèves détectent tout.
du coup, contrairement à ce que beaucoup de tes collègues me conseillent, je voulais tenter quelques mois voire 1 année comme AED pour apprendre à gérer mon émotivité fasse à des groupes d'élèves et aussi me familiariser avec le milieu. Car si je me jette face à une classe demain, en tant que prof remplaçante, je sais que je risque de vraiment paniquer.
je cible plutôt le privé, mais comme je vais déménager à environ 45/55 min de toulouse (haute garonne limite ariège), je crains de manquer de choix et du coup vais peut être devoir postuler privé ET public.
je pense (à tort???) que c'est moins ingrat d'enseigner dans le privé car moins de flicage, plus de temps d'enseignement. mais je me trompe peut être. Ce sont les deux stages d'observations fait il y a 1 an, 1 an 1/2 qui me laissent penser ça.
là je craque d'être vendeuse en magasin bio, je DOIS me reconvertir dans un boulot qui a plus de sens. je n'en peux plus de travailler aussi dur pour enrichir un gérant alors que nous autres nous faisons tous exploiter. Je n'en peux plus de conseiller les gens sur les pains gluten ou sans gluten parce-que je trouve cela inutile, au fond (quoi qu'un peu moins que si je vendais des tee shirt).
ma chef est vraiment pénible, nous donne notre emploi du temps au dernier moment, je gagne le minimum mais bosse tous les samedi jusqu'à 20h30, mon emploi du temps change tout le temps alors j'ai du arrêter mon cours de yoga auquel je tenais tant, ne peux prévoir aucune activité hebdomadaire autre que toute seule, je ne peux jamais prendre de congés à un moment opportun car nous travaillons forcément pendant les fêtes, et sinon cela dépend toujours de ceux qui peuvent nous remplacer, il faut prévoir hyper longtemps à l'avance et dès que je change de boulot je n'ai pas de vac pendant des mois. mon équilibre sens/intérêt/salaire/ambiance pro est vraiment mis à mal.
niveau boulot, en débutant hypothétiquement à plein temps comme prof (donc 18 heures?), à combien d'heures de travail présence lycée collège comprise estimeriez vous le temps de travail?
je suis quelqu'un d'assez organisé mais pour pallier mon manque de confiance en moi (incapable d'improviser par exemple ou de meubler avec un forte personnalité), je crois que je vais me sentir obligée de blinder chaque cours, ce qui risque de demander un temps de travail considérable. est-ce que 50h par semaine semble réaliste la première année à temps complet?
je ne suis pas glandeuse et ne m'oriente pas vers ce job en espérant ne rien foutre, mais entre les taches domestiques, le trajet, et le reste, je me vois mal consacrer bcp plus de 50h/semaine à un nouveau travail.
voilà mes questions^^
- HélipsProphète
Euh... tu risques d'avoir un atterrissage brutal. Le concours public t'amène à pouvoir être nommée sur la France entière. Ce qui ne veut pas dire que tu peux choisir d'aller où tu veux, mais que tu peux demander d'aller où tu veux et que l’État te nomme où il veut. Par exemple en région parisienne.sweetlittlemouse a écrit:
je cible plutôt le privé, mais comme je vais déménager à environ 45/55 min de toulouse (haute garonne limite ariège), je crains de manquer de choix et du coup vais peut être devoir postuler privé ET public.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
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