- Tir_NoviceNiveau 4
Bonjour,
Je me permets d'écrire ce message afin de recueillir vos conseils quant au choix de ma future affectation.
On me propose aujourd'hui à la fois un poste de détaché AEFE en SES :
- temps complet
- contrat de droit français
- cotisations sociales
- avancement
- statut de la fonction publique plus protecteur
- 4 500 euros nets par mois
- billet d'avion annuel
- davantage de stabilité à court terme
- exotisme de la culture locale
Et un poste en contrat local en économie avec complément de mathématiques dans une école suisse :
- temps partiel
- 12 heures par semaine
- 3 400 euros nets par mois
- contrat plus flexible et précaire
- opportunités de carrière importantes
- à long terme c'est sans doute un meilleur choix sur un strict plan professionnel
- proximité de la famille et des amis
Ma question est simple, quel poste choisiriez-vous, et pourquoi ? Quel poste vous semble-t-il le plus avantageux s'agissant des seules considérations contractuelles ? J'essaie de vous poser cette question alors que je m'efforce de tenir un point de vue clinique sur la situation, mettant à distance toute la dimension affective et passionnelle qui arrêtera pourtant sûrement mon choix in fine.
Je suis conscient qu'il s'agit d'un choix qui n'engage que ma personne et ce message n'a pas vocation à chercher de réponse générale, définitive à un cas strictement individuel.
J'aimerais seulement quelques avis pour me rassurer un peu.
Je vous remercie par avance pour vos contributions et vous souhaite une excellente journée.
Bien à vous,
Je me permets d'écrire ce message afin de recueillir vos conseils quant au choix de ma future affectation.
On me propose aujourd'hui à la fois un poste de détaché AEFE en SES :
- temps complet
- contrat de droit français
- cotisations sociales
- avancement
- statut de la fonction publique plus protecteur
- 4 500 euros nets par mois
- billet d'avion annuel
- davantage de stabilité à court terme
- exotisme de la culture locale
Et un poste en contrat local en économie avec complément de mathématiques dans une école suisse :
- temps partiel
- 12 heures par semaine
- 3 400 euros nets par mois
- contrat plus flexible et précaire
- opportunités de carrière importantes
- à long terme c'est sans doute un meilleur choix sur un strict plan professionnel
- proximité de la famille et des amis
Ma question est simple, quel poste choisiriez-vous, et pourquoi ? Quel poste vous semble-t-il le plus avantageux s'agissant des seules considérations contractuelles ? J'essaie de vous poser cette question alors que je m'efforce de tenir un point de vue clinique sur la situation, mettant à distance toute la dimension affective et passionnelle qui arrêtera pourtant sûrement mon choix in fine.
Je suis conscient qu'il s'agit d'un choix qui n'engage que ma personne et ce message n'a pas vocation à chercher de réponse générale, définitive à un cas strictement individuel.
J'aimerais seulement quelques avis pour me rassurer un peu.
Je vous remercie par avance pour vos contributions et vous souhaite une excellente journée.
Bien à vous,
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Dire oui, toujours et à tout le monde, et n’en faire qu’à sa tête. — (Jean Giono, Voyage en Italie)
- dandelionVénérable
Le salaire ne veut pas dire grand chose si l’on ne connaît pas le coût de la vie sur place. La vie est très chère en Suisse par exemple, c’est à prendre en compte.
- TailleventFidèle du forum
Pour le poste en Suisse, il y a plusieurs choses à considérer.
Tu évoques une "école suisse". Qu'est-ce que ça signifie ? Public ? Privé ?
Dans le privé, les conditions sont souvent très moyennes, en particulier au niveau salaire. Dans le public, c'est nettement plus favorable.
Le salaire a sans doute l'air attractif vu de France mais il faut être clair : avec cette somme, on ne va pas loin. Pour donner une idée, le seuil de pauvreté pour une personne seule est à 2300 francs (à peu près autant en euros).
Le temps de travail indiqué correspond à environ un mi-temps. Il faut voir s'il serait possible de trouver un complément. Il y a une assez grosse demande en mathématiques.
Pour les perspectives de carrière, il faut s'assurer que ta formation française soit reconnue en Suisse.
Tu évoques une "école suisse". Qu'est-ce que ça signifie ? Public ? Privé ?
Dans le privé, les conditions sont souvent très moyennes, en particulier au niveau salaire. Dans le public, c'est nettement plus favorable.
Le salaire a sans doute l'air attractif vu de France mais il faut être clair : avec cette somme, on ne va pas loin. Pour donner une idée, le seuil de pauvreté pour une personne seule est à 2300 francs (à peu près autant en euros).
Le temps de travail indiqué correspond à environ un mi-temps. Il faut voir s'il serait possible de trouver un complément. Il y a une assez grosse demande en mathématiques.
Pour les perspectives de carrière, il faut s'assurer que ta formation française soit reconnue en Suisse.
- MehitabelVénérable
En-dehors de toutes considérations professionnelles qui ne valent qu'à l'instant T et ne veulent pas dire grand chose pour le futur : que veux-tu TOI ? Qu'est-ce qui ferait que tu aurais envie de te lever le matin ? Qu'est-ce qui te motive ? Une nouvelle expérience , nouveau pays ? Te rapprocher de tes amis ?
C'est de ta vie de tous les jours dont on parle là, pas seulement d'un avenir professionnel qui n'existe pas encore et que tu reconsidèreras surement à l'aube de ta vie personnelle qui aura forcément évoluer avec le temps.
(Imagine tu prends le poste AEFE, tu arrives et coup de foudre à l'aéroport, terminé tu t'installes pour toujours dans ce pays avenir professionnel repensé ! )
C'est de ta vie de tous les jours dont on parle là, pas seulement d'un avenir professionnel qui n'existe pas encore et que tu reconsidèreras surement à l'aube de ta vie personnelle qui aura forcément évoluer avec le temps.
(Imagine tu prends le poste AEFE, tu arrives et coup de foudre à l'aéroport, terminé tu t'installes pour toujours dans ce pays avenir professionnel repensé ! )
- SjoliotNiveau 1
Bonjour,
Avez-vous finalement fait votre choix?
Si je vous pose la question, c'est que je me suis trouvée dans la même situation que vous...
J'ai finalement fait le choix de la Suisse, mais vu le coût de la vie là-bas, je commence à douter de la pertinence de mon choix...
Avez-vous finalement fait votre choix?
Si je vous pose la question, c'est que je me suis trouvée dans la même situation que vous...
J'ai finalement fait le choix de la Suisse, mais vu le coût de la vie là-bas, je commence à douter de la pertinence de mon choix...
- LeDucNiveau 3
Bonjour,
À prendre en compte pour la Suisse : frais de santé très nettement plus élevés qu’en France.
Pas de de sécurité sociale mais un système fédéral de caisse comparable à une assurance auto en France : tu choisis ton niveau de couverture, avec des franchises, et ta cotisation est calculée.
Une consultation chez un médecin pour une banale infection hivernale peut être de 180CHF, boîte d’antibiotiques non incluse (vécu par un ami Suisse à qui j’offre à Noël du Doliprane à -80%,enfin bref). Renseignes toi sur les formules.
Attention aussi au coût du logement.
En terme de carrière par contre, je pense que la Suisse serait un meilleur choix, mais plus risqué.
À prendre en compte pour la Suisse : frais de santé très nettement plus élevés qu’en France.
Pas de de sécurité sociale mais un système fédéral de caisse comparable à une assurance auto en France : tu choisis ton niveau de couverture, avec des franchises, et ta cotisation est calculée.
Une consultation chez un médecin pour une banale infection hivernale peut être de 180CHF, boîte d’antibiotiques non incluse (vécu par un ami Suisse à qui j’offre à Noël du Doliprane à -80%,enfin bref). Renseignes toi sur les formules.
Attention aussi au coût du logement.
En terme de carrière par contre, je pense que la Suisse serait un meilleur choix, mais plus risqué.
- SapotilleEmpereur
Sjoliot a écrit:Bonjour,
Avez-vous finalement fait votre choix?
Si je vous pose la question, c'est que je me suis trouvée dans la même situation que vous...
J'ai finalement fait le choix de la Suisse, mais vu le coût de la vie là-bas, je commence à douter de la pertinence de mon choix...
Si tu habites une zone frontalière mais en Suisse , tu auras intérêt à faire tes couses dans le pays voisin soit en France, en Allemagne ou en Italie !!
C'est ce qui se passe par chez moi, nos magasins vivent très bien grâce à tous leurs clients suisses qui font leurs achats chez nous, en France !
- SapotilleEmpereur
N'oublions pas non plus qu'en Suisse, la retraite est à 65 ans pour les femmes comme pour les hommes !
- dandelionVénérable
Oui, et mes collègues en Suisse allaient faire faire leurs couronnes en France. Ils protègent leur agriculture, ce qui a aussi des conséquences sur les prix, mais on a rien sans rien. Sinon, la vie est très agréable et les soins sont de très bonne qualité. Et les Suisses francophones sont sympas, même s’ils aiment taquiner (parfois pas très gentiment) les Français.
- TailleventFidèle du forum
Il faut voir dans quel cadre est la proposition de travail en Suisse.Sjoliot a écrit:Bonjour,
Avez-vous finalement fait votre choix?
Si je vous pose la question, c'est que je me suis trouvée dans la même situation que vous...
J'ai finalement fait le choix de la Suisse, mais vu le coût de la vie là-bas, je commence à douter de la pertinence de mon choix...
Dans les privés, les salaires sont très variables : parfois terriblement bas, parfois ils s'approchent du public.
Dans le public, la paie est quand même très correcte. Elle varie suivant le canton et le niveau mais globalement, elles permettent de vivre très confortablement, sauf si on se retrouve avec un petit pourcentage ou qu'on a une immense famille. Pour donner une idée, les salaires les plus bas sont généralement aux alentours du salaire moyen.
Il est vrai que la vie coûte assez cher mais au final, la majorité des gens s'en sortent mieux qu'en France. (D'ailleurs, l'intérêt de faire ces courses en France est à voir : la plupart des gens qui le font ont une vision assez limitée du coût d'un trajet en voiture.)
- SjoliotNiveau 1
Merci pous vos réponses!
Mais pensez-vous qu'il soit envisageable de travailler dans le public en Suisse avec des diplômes français et la nationalité française?
Mais pensez-vous qu'il soit envisageable de travailler dans le public en Suisse avec des diplômes français et la nationalité française?
- dandelionVénérable
Oui, je l’ai fait. Il suffit d’obtenir une reconnaissance de ton droit à enseigner, et des matières que tu as le droit d’enseigner (cette reconnaissance est payante). Par contre, j’avais un permis de résidence car j’avais suivi mon mari. Et, à toutes fins utiles, la priorité est donnée aux enseignants suisses, donc encore faut-il trouver un poste.
- TailleventFidèle du forum
La nationalité ne change pas grand chose, la priorité se fait plus au niveau du lieu de domicile.
Il faut que vous ayez une formation compatible avec le système suisse pour obtenir la reconnaissance.
À quel niveau souhaiteriez-vous enseigner ?
Il faut que vous ayez une formation compatible avec le système suisse pour obtenir la reconnaissance.
À quel niveau souhaiteriez-vous enseigner ?
- SjoliotNiveau 1
Je serai dans le canton de Zurich.
J'ai un master en Lettres, l'agrégation et un M1 FLE. Pensez-vous que cela pourrait me permettre d'enseigner dans des établissements du secondaire?
J'ai un master en Lettres, l'agrégation et un M1 FLE. Pensez-vous que cela pourrait me permettre d'enseigner dans des établissements du secondaire?
- TailleventFidèle du forum
Dans ce cas, il y a plusieurs éléments à considérer.
D'abord, la langue. Je ne sais pas quel niveau d'allemand est exigé pour enseigner à Zurich. Même si c'est pour enseigner le français, ça restera la langue de fonctionnement de l'institution.
Ensuite, en Suisse, le secondaire se divise en deux : le secondaire 1, qui correspond au collège, et le secondaire 2, qui correspond au lycée (et qui ne fait plus partie de l'enseignement obligatoire).
Au niveau de la formation académique, ça devrait aller : pour enseigner dans les deux niveaux, un master dans la branche est exigé.
Par contre, en Suisse il faut absolument une formation pédagogique, or je n'en vois aucune dans votre description. C'est à mon avis le point qui posera problème.
En principe, l'agrégation n'apporte rien, dans la mesure où c'est un concours interne à l'administration française.
D'abord, la langue. Je ne sais pas quel niveau d'allemand est exigé pour enseigner à Zurich. Même si c'est pour enseigner le français, ça restera la langue de fonctionnement de l'institution.
Ensuite, en Suisse, le secondaire se divise en deux : le secondaire 1, qui correspond au collège, et le secondaire 2, qui correspond au lycée (et qui ne fait plus partie de l'enseignement obligatoire).
Au niveau de la formation académique, ça devrait aller : pour enseigner dans les deux niveaux, un master dans la branche est exigé.
Par contre, en Suisse il faut absolument une formation pédagogique, or je n'en vois aucune dans votre description. C'est à mon avis le point qui posera problème.
En principe, l'agrégation n'apporte rien, dans la mesure où c'est un concours interne à l'administration française.
- dandelionVénérable
L’agrégation a été reconnue dans mon cas comme une formation pédagogique, puisqu’elle donne le droit d’enseigner. Par contre, c’était dans un canton francophone. J’ai obtenu la reconnaissance pour enseigner au secondaire I et II.
Je sais que certains collègues avaient refait une année de formation afin de pouvoir mieux correspondre au profil suisse.
Tu peux regarder du côté des écoles internationales sinon, ou du FLE.
Je sais que certains collègues avaient refait une année de formation afin de pouvoir mieux correspondre au profil suisse.
Tu peux regarder du côté des écoles internationales sinon, ou du FLE.
- TailleventFidèle du forum
La reconnaissance est effectuée par une instance fédérale et est valable pour toute la Suisse, donc l'endroit où l'on se trouve ne devrait pas avoir d'influence.dandelion a écrit:L’agrégation a été reconnue dans mon cas comme une formation pédagogique, puisqu’elle donne le droit d’enseigner. Par contre, c’était dans un canton francophone. J’ai obtenu la reconnaissance pour enseigner au secondaire I et II.
Je me demande si c'est encore possible d'obtenir cette reconnaissance. (Je ne sais pas quand tu l'as obtenue.) Le règlement actuel est assez clair : la reconnaissance ne se fait pas au niveau du droit à enseigner mais au niveau de la formation pédagogique, qui doit atteindre un volume donné (variable suivant le type d'enseignement) en crédits ECTS et avoir un contenu comparable aux formations locales.
Sur ce point, le plus simple serait sans doute de la CDIP (https://www.cdip.ch/fr) qui est responsable des reconnaissances.
- El moudarisounNiveau 2
Bonjour à tous,
Croyais vous que l'on puisse enseigner en suisse avec comme seuls bagages: Un diplôme d'école d'ingénieur en informatique, un CAPLP Maths Sciences et une expérience de 10ans dans ces 2 matières ?
Ce serait pour enseigner dans le canton de vaud et et plutôt en secondaire 1.
Merci
Croyais vous que l'on puisse enseigner en suisse avec comme seuls bagages: Un diplôme d'école d'ingénieur en informatique, un CAPLP Maths Sciences et une expérience de 10ans dans ces 2 matières ?
Ce serait pour enseigner dans le canton de vaud et et plutôt en secondaire 1.
Merci
- TailleventFidèle du forum
Bonjour,
Je ne suis pas certain mais je vais essayer de prendre les éléments que vous avez mentionnés.
Le diplôme en école d'ingénieur devra être reconnu comme équivalent à un bachelor ou un master. Il y aura sans doute une procédure d'équivalence mais j'aurais tendance à imaginer que c'est envisageable. La difficulté serait que votre seule discipline enseignable serait a priori l'informatique.
Le concours n'a en soi aucune valeur en Suisse. Avez-vous suivi une formation pédagogique ? Elle est en principe indispensable. Il pourrait y avoir un complément à faire à ce niveau-là.
L'expérience est évidemment un plus, mais elle ne joue à ma connaissance qu'un rôle limité dans la reconnaissance des formations étrangères.
Résultat : il faudra de toute façon passer par une procédure de reconnaissance des diplômes de la CDIIP. Peut-être faudra-t-il compléter votre formation pédagogique.
Concernant le canton de Vaud, les enseignants de collège enseignent presque toujours plusieurs branches, pas uniquement celles pour lesquelles ils sont formés. Avoir l''informatique pour seule discipline formellement enseignable ne sera pas un avantage mais il y a une certaine pénurie dans les domaines scientifiques donc je pense que vous aurez vos chances.
Remarquons encore qu'il est possible d'enseigner sans reconnaissance de formation mais cela implique plusieurs limitations : salaire réduit et pas de possibilité d'obtenir un poste stable (et sauf erreur, le canton de Vaud limite maintenant le nombre de CDD, ce qui fait que cette solution n'est pas valable à long terme).
Je ne suis pas certain mais je vais essayer de prendre les éléments que vous avez mentionnés.
Le diplôme en école d'ingénieur devra être reconnu comme équivalent à un bachelor ou un master. Il y aura sans doute une procédure d'équivalence mais j'aurais tendance à imaginer que c'est envisageable. La difficulté serait que votre seule discipline enseignable serait a priori l'informatique.
Le concours n'a en soi aucune valeur en Suisse. Avez-vous suivi une formation pédagogique ? Elle est en principe indispensable. Il pourrait y avoir un complément à faire à ce niveau-là.
L'expérience est évidemment un plus, mais elle ne joue à ma connaissance qu'un rôle limité dans la reconnaissance des formations étrangères.
Résultat : il faudra de toute façon passer par une procédure de reconnaissance des diplômes de la CDIIP. Peut-être faudra-t-il compléter votre formation pédagogique.
Concernant le canton de Vaud, les enseignants de collège enseignent presque toujours plusieurs branches, pas uniquement celles pour lesquelles ils sont formés. Avoir l''informatique pour seule discipline formellement enseignable ne sera pas un avantage mais il y a une certaine pénurie dans les domaines scientifiques donc je pense que vous aurez vos chances.
Remarquons encore qu'il est possible d'enseigner sans reconnaissance de formation mais cela implique plusieurs limitations : salaire réduit et pas de possibilité d'obtenir un poste stable (et sauf erreur, le canton de Vaud limite maintenant le nombre de CDD, ce qui fait que cette solution n'est pas valable à long terme).
- El moudarisounNiveau 2
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre retour détaillé.
Je croyais que le grand nombre d'heures de maths et de sciences physiques présents dans le programme de mon école d'ingénieur suffirait à prétendre un diplôme dans ces matières.
Je comprends maintenant que la Suisse attend un diplôme dans la matière pure.
Et pour répondre à votre question non je n'ai pas de diplôme pédagogique, j'ai passé le concours en externe sans même passer par l'IUFM car ancien contractuel.
Ça sent pas très bon.
Merci beaucoup pour votre retour détaillé.
Je croyais que le grand nombre d'heures de maths et de sciences physiques présents dans le programme de mon école d'ingénieur suffirait à prétendre un diplôme dans ces matières.
Je comprends maintenant que la Suisse attend un diplôme dans la matière pure.
Et pour répondre à votre question non je n'ai pas de diplôme pédagogique, j'ai passé le concours en externe sans même passer par l'IUFM car ancien contractuel.
Ça sent pas très bon.
- TailleventFidèle du forum
Je vous en prie.
Concernant le diplôme, il faudrait tout de même se renseigner. Je connais mal les formations d'ingénieur, donc je ne sais ce qui pourrait en être "repris". Toutefois, le nombre de crédit ECTS requis dans une branche pour qu'elle soit considérée comme enseignable est assez élevé. La majorité des formations d'ingénieur en Suisse sont d'ailleurs des Hautes Écoles Spécialisées, pas des universités. Or, la formation disciplinaire des enseignants passe en principe par ces dernières.
D'un point de vue plus proche du terrain, j'avoue n'avoir jamais rencontré d'enseignant issu de ce type de filière.
Pour la formation pédagogique, je ne pense pas que vous y couperez. Dans le passé, des reconnaissances sur la base de l'expérience étaient accordées mais j'ai l'impression que la pratique a changé.
Concernant le diplôme, il faudrait tout de même se renseigner. Je connais mal les formations d'ingénieur, donc je ne sais ce qui pourrait en être "repris". Toutefois, le nombre de crédit ECTS requis dans une branche pour qu'elle soit considérée comme enseignable est assez élevé. La majorité des formations d'ingénieur en Suisse sont d'ailleurs des Hautes Écoles Spécialisées, pas des universités. Or, la formation disciplinaire des enseignants passe en principe par ces dernières.
D'un point de vue plus proche du terrain, j'avoue n'avoir jamais rencontré d'enseignant issu de ce type de filière.
Pour la formation pédagogique, je ne pense pas que vous y couperez. Dans le passé, des reconnaissances sur la base de l'expérience étaient accordées mais j'ai l'impression que la pratique a changé.
- MathadorEmpereur
Je ne connais pas le cursus ingénieur que tu as suivi, mais dans celui que j'ai fréquenté récemment, qui a pourtant une spécialisation orientée vers les maths, il n'y a clairement pas de quoi passer l'agrégation sans une sérieuse remise à niveau entre temps.El moudarisoun a écrit:Je croyais que le grand nombre d'heures de maths et de sciences physiques présents dans le programme de mon école d'ingénieur suffirait à prétendre un diplôme dans ces matières.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- El moudarisounNiveau 2
Oui j'entends bien mais bon pour enseigner en secondaire 1 en suisse je me disais qu'il ne fallait pas non plus un niveau agrégation.
Merci pour vos retours en tous cas et quelqu'un saurait si je dois essayer de demander l'équivalence de mon diplôme d'ingénieur (Master degree) ? Ou l'équivalence de mon CAPLP ou les deux ? D'après ce que vous avez dit Taillevent si le concours n'a aucune valeur en suisse j'imagine qu'il n'y a pas d'équivalence.
Et savez vous si la hep de Lausanne peut se faire en distantiel ?
Merci
Merci pour vos retours en tous cas et quelqu'un saurait si je dois essayer de demander l'équivalence de mon diplôme d'ingénieur (Master degree) ? Ou l'équivalence de mon CAPLP ou les deux ? D'après ce que vous avez dit Taillevent si le concours n'a aucune valeur en suisse j'imagine qu'il n'y a pas d'équivalence.
Et savez vous si la hep de Lausanne peut se faire en distantiel ?
Merci
- MathadorEmpereur
L'agrégation ne va pas si loin que ça au niveau du contenu, certaines licences parviennent même à s'aligner dessus. C'est le niveau d'approfondissement qui fait la différence.
Pour la reconnaissance du CAPLP, je ne sais pas s'il y a une équivalence ou une reconnaissance partielle possible. Dans l'autre sens, le décret n°2000-129 reconnaît les qualifications à enseigner en UE ou dans un pays partie à l'accord sur l'EEE, dont la Suisse ne fait officiellement pas partie.
Pour la reconnaissance du CAPLP, je ne sais pas s'il y a une équivalence ou une reconnaissance partielle possible. Dans l'autre sens, le décret n°2000-129 reconnaît les qualifications à enseigner en UE ou dans un pays partie à l'accord sur l'EEE, dont la Suisse ne fait officiellement pas partie.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TailleventFidèle du forum
Ce qui est demandé est le niveau bachelor, ce qui n'est pas tout à fait négligeable. (Pour certaines branches, je me demande si le niveau en bachelor n'est pas un peu plus élevé qu'en France.) Là où je pense surtout qu'il pourrait y avoir une différence est que j'imagine que les mathématiques et la physique en formation d'ingénieur sont assez axés sur la pratique, là où la formation "pure" dans ces matières doit être plus théoriques. Mais ça n'est qu'une hypothèse, je ne connais pas bien ce domaine.El moudarisoun a écrit:Oui j'entends bien mais bon pour enseigner en secondaire 1 en suisse je me disais qu'il ne fallait pas non plus un niveau agrégation.
Je pense que vous pouvez essayer de demander une équivalence pour les deux, mais effectivement, je n'ai que peu d'espoir pour le concours.El moudarisoun a écrit:Merci pour vos retours en tous cas et quelqu'un saurait si je dois essayer de demander l'équivalence de mon diplôme d'ingénieur (Master degree) ? Ou l'équivalence de mon CAPLP ou les deux ? D'après ce que vous avez dit Taillevent si le concours n'a aucune valeur en suisse j'imagine qu'il n'y a pas d'équivalence.
Je n'ai pas du tout connaissance d'une possibilité de ce type. Ça semblerait de toute façon assez peu compatible avec l'organisation de la formation, qui comprend en même temps des cours (faisables à distance dans une certaine mesure) et des stages (pour lesquels il faut absolument être là).El moudarisoun a écrit:Et savez vous si la hep de Lausanne peut se faire en distantiel ?
Vous pouvez voir l'organisation de la semaine de cours ici : https://www.hepl.ch/files/live/sites/files-site/files/unite-planification/horaire-cadre-secondaire1-2023-2024-hep-vaud.pdf
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