- kahiinaNiveau 5
Je suis en train de préparer l'étude de cet extrait des Chants du crépuscule pour mes 5è :
Quand longtemps a grondé la bouche du Vésuve,
Quand sa lave écumant comme un vin dans la cuve,
Apparaît toute rouge au bord,
Naples s’émeut : pleurante, effarée et lascive,
Elle accourt, elle étreint la terre convulsive ;
Elle demande grâce au volcan courroucé.
Point de grâce ! Un long jet de cendre et de fumée
Grandit incessamment sur la cime enflammée
Comme un cou de vautour hors de l’aire dressé.
Soudain un éclair luit ! Hors du cratère immense
La sombre éruption bondit comme en démence :
Adieu, le fronton grec et le temple toscan !
La flamme des vaisseaux empourpre la voilure.
La lave se répand comme une chevelure
Sur les épaules du volcan.
Elle vient, elle vient, cette lave profonde
Qui féconde les champs et fait des ports dans l’onde.
Plage, mers, archipels, tout tressaille à la fois.
Les flots roulent vermeils, fumants, inexorables,
Et Naples et ses palais tremblent plus misérables,
Qu’au souffle de l’orage une feuille de bois !
Chaos prodigieux ! la cendre emplit les rues.
La terre revomit des maisons disparues,
Chaque toit éperdu se heurte au toit voisin,
La mer bout dans le golfe et la plaine s’embrase,
Et les clochers géants, chancelant sur leur base,
Sonnent d’eux-mêmes le tocsin !
... et je bute sur ce vers : "Qui féconde les champs et fait des ports dans l’onde." Quel est le sens de "ports" ? Que veut dire Victor Hugo ?
Quand longtemps a grondé la bouche du Vésuve,
Quand sa lave écumant comme un vin dans la cuve,
Apparaît toute rouge au bord,
Naples s’émeut : pleurante, effarée et lascive,
Elle accourt, elle étreint la terre convulsive ;
Elle demande grâce au volcan courroucé.
Point de grâce ! Un long jet de cendre et de fumée
Grandit incessamment sur la cime enflammée
Comme un cou de vautour hors de l’aire dressé.
Soudain un éclair luit ! Hors du cratère immense
La sombre éruption bondit comme en démence :
Adieu, le fronton grec et le temple toscan !
La flamme des vaisseaux empourpre la voilure.
La lave se répand comme une chevelure
Sur les épaules du volcan.
Elle vient, elle vient, cette lave profonde
Qui féconde les champs et fait des ports dans l’onde.
Plage, mers, archipels, tout tressaille à la fois.
Les flots roulent vermeils, fumants, inexorables,
Et Naples et ses palais tremblent plus misérables,
Qu’au souffle de l’orage une feuille de bois !
Chaos prodigieux ! la cendre emplit les rues.
La terre revomit des maisons disparues,
Chaque toit éperdu se heurte au toit voisin,
La mer bout dans le golfe et la plaine s’embrase,
Et les clochers géants, chancelant sur leur base,
Sonnent d’eux-mêmes le tocsin !
... et je bute sur ce vers : "Qui féconde les champs et fait des ports dans l’onde." Quel est le sens de "ports" ? Que veut dire Victor Hugo ?
- ipomeeGuide spirituel
Je comprends qu'il s'agit de ports ou rades pour les bateaux, la lave dessinant une nouvelle géographie. Mais ce n'est peut-être pas ça.
- CeladonDemi-dieu
Je comprends cela aussi, la lave se solidifie dans l'eau et semble ainsi construire des ports.
- kahiinaNiveau 5
Effectivement, cela me semble judicieux. Maintenant que je vous lis, c'est même évident.
Je crois qu'il faut que j'arrête de bosser pour ce soir, mon cerveau est en surchauffe...
Merci !
Je crois qu'il faut que j'arrête de bosser pour ce soir, mon cerveau est en surchauffe...
Merci !
- kahiinaNiveau 5
c'est ça ! :aaq:ipomee a écrit:Comme un volcan ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum