- micaschisteMonarque
Dans une station des Hautes-Alpes, les vacances au ski, hors vacances scolaires, sont encouragées par des tarifs moins élevés de location, une moindre affluence sur les pistes et par l'organisation de cours les après-midi pour les enfants. Ces cours sont payants (260 €/semaine et par enfant). Non, non ce ne sont pas des cours de ski l'après-midi. Ils ont lieu le matin, ceux-là !!! Un enseignant à la retraite fait cours aux encadre les enfants ''séchant les cours de leur école d'origine''
23 min 45 à 25 min 50
http://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/20-heures-7-fevrier-2017.html
edit : correction pour respecter les termes employés dans le reportage.
23 min 45 à 25 min 50
http://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/20-heures-7-fevrier-2017.html
edit : correction pour respecter les termes employés dans le reportage.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- CeladonDemi-dieu
Etonnant ?
Là au moins ils apprendront peut-être quelque chose...
Quant aux minots qui ne font pas de ski et qui restent dans leur banlieue...
Là au moins ils apprendront peut-être quelque chose...
Quant aux minots qui ne font pas de ski et qui restent dans leur banlieue...
- gauvain31Empereur
Non , pas étonnant l’école buissonnière encouragée par les parents avec la bénédiction de l’institution pour faire gagner des points de croissance et faire marcher le commerce local.
On voit où sont les priorités pour nos jeunes aujourd'hui. A défaut d'élever le pays avec leurs compétences ultra élevées qu'ils n'auront jamais, on en vient à les transformer en consommateurs de bas niveau pour faire marcher le pays. Pitoyable, c'est une forme de renoncement.
On voit où sont les priorités pour nos jeunes aujourd'hui. A défaut d'élever le pays avec leurs compétences ultra élevées qu'ils n'auront jamais, on en vient à les transformer en consommateurs de bas niveau pour faire marcher le pays. Pitoyable, c'est une forme de renoncement.
- micaschisteMonarque
D'autant plus que le calendrier des vacances d'hiver/printemps a été contraint par les stations de ski. Et là, adieu la l'alternance 7 semaines de cours/2 semaines de vacances. Plus de nécessité de respecter les rythmes biologiques de l'enfant...et dire qu'en octobre 2016, notre ministre rappelait devant toutes les caméras qu'il fallait que les vacances débutent le mercredi pour le respect de ce fameux 7+2. !gauvain31 a écrit:Non , pas étonnant l’école buissonnière encouragée par les parent avec la bénédiction de l’institution pour faire gagner des points de croissance et faire marcher le commerce local.
On voit où sont les priorités pour nos jeunes aujourd'hui. A défaut d'élever le pays avec leurs compétences ultra élevées qu'ils n'auront jamais, on en vient à les transformer en consommateurs de bas niveau pour faire marcher le pays. Pitoyable, c'est une forme de renoncement.
Tout cela est à et re-
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- gauvain31Empereur
L'institution scolaire maltraite les élèves à plusieurs niveaux pour des raisons économiques. Je ne m'y ferai jamais
- archebocEsprit éclairé
Je n'ai pas d'estime pour les parents qui pratiquent le ski de cette façon, mais d'un autre côté, lorsque mes globules les plus âgés, collégiens, sont mis en vacances en juin trois semaines avant la date officielle, il me faut beaucoup de vertus pour ne pas partir en vacances à ce moment-là, retirant les plus jeunes de l'école primaire qui ferme selon les dates légales.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Bel exemple de la fracture socio-culturelle qui caractérise notre pays. On a des périodes aberrantes à cause de la pression du lobby du tourisme d'hiver, alors qu'il n'y a pas un seul élève qui part skier dans mon établissement. Ceci dit je reste content d'être en vacances, nmfpdcqjnapd.
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Asinus asinum fricat
- évolutionsNiveau 6
Le coût pour les parents : 260,00 € pour 6 jours en principe ; soit un peu moins de 15,00 € de l'heure par gamin pour 3 heures par jour (demi-journée ordinaire en primaire) pour faire l'étude à 18 bambins. L'instituteur à la retraite peut compter sur 9 360,00 € théoriquement, par semaine s'il prend en charge un groupe le matin et un groupe l'après-midi ou 37 440,00 € pour 4 semaines. J'ai comme le sentiment de m'être fait rouler lorsque je faisais l'étude le soir dans une école "pas à la neige".
18 élèves dans la classe, même en classe unique pour faire faire les devoirs, cela vaut la peine. Si François Fillon devient président, c'est ce bel avenir qui nous attend car il a, c'est sûr, l'intention de nous traiter comme sa femme. Le jackpot, c'est pour la rentrée 2017 ! Votez Fillon ! Je crois que je travaillerai 2 mois par an, cela me suffira amplement et je toucherai le même salaire que Pénélope pour un travail effectif.
18 élèves dans la classe, même en classe unique pour faire faire les devoirs, cela vaut la peine. Si François Fillon devient président, c'est ce bel avenir qui nous attend car il a, c'est sûr, l'intention de nous traiter comme sa femme. Le jackpot, c'est pour la rentrée 2017 ! Votez Fillon ! Je crois que je travaillerai 2 mois par an, cela me suffira amplement et je toucherai le même salaire que Pénélope pour un travail effectif.
- TiberiusNiveau 8
" Ils manquent l'école avec l'autorisation de leurs parents"
Ah bon, c'est aux parents d'autoriser les absences maintenant??
L'école n'est-elle pas obligatoire??
Ah bon, c'est aux parents d'autoriser les absences maintenant??
L'école n'est-elle pas obligatoire??
- lisette83Érudit
Si vous parlez de "Cartable à la neige " à Orcières-Merlette, cela fait presque 50 ans que le dispositif existe dans les mêmes conditions !
- barègesÉrudit
J'avais lu des articles sur l'époque où le Vercors était une sorte de pays des enfants : même maintenant, on voit que beaucoup (beaucoup) de bâtiments sont d'anciens centres d'hébergement de jeunesse. Les classes de neige n'étaient alors pas réservées à une élite d'enfants de familles favorisées.
Je n'ai pas connu ce temps-là, mais un peu celui de la neige et du ski accessibles aux milieux populaires.
Plus que l'existence de ces dispositifs, c'est l'évolution du ski et des stations vers une niche pour clientèle extrêmement privilégiée qui me chagrine ; les conséquences environnementales (immobilier, installations, désertification des espaces non concernés par le ski) d'un tel choix ne sont pas négligeables, les conséquences sociales scandaleuses (possibilité réduite pour les habitants originaires de ces zones d'y rester, sélection sociale des "happy few" ayant droit au bon air, comme on dit).
Je n'ai pas connu ce temps-là, mais un peu celui de la neige et du ski accessibles aux milieux populaires.
Plus que l'existence de ces dispositifs, c'est l'évolution du ski et des stations vers une niche pour clientèle extrêmement privilégiée qui me chagrine ; les conséquences environnementales (immobilier, installations, désertification des espaces non concernés par le ski) d'un tel choix ne sont pas négligeables, les conséquences sociales scandaleuses (possibilité réduite pour les habitants originaires de ces zones d'y rester, sélection sociale des "happy few" ayant droit au bon air, comme on dit).
- lisette83Érudit
Exactement, Orcières -Merlette n'est pas dans le Vercors mais c'est une petite station assez proche de la région marseillaise et, à l'époque, le dispositif avait été mis en place pour que le plus grand nombre d'enfants puisse profiter du "bon air"quitte à "manquer l'école"( avec une compensation scolaire sur place).
C'était par ailleurs l'âge d'or des classes de neige d'un mois !
C'était par ailleurs l'âge d'or des classes de neige d'un mois !
- lessayNiveau 6
La prochaine étape sera que nous devrons fournir à celles et ceux qui décident de partir hors vacances scolaires les cours à rattraper, voir à faire cours chez eux pendant les vacances.
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- Encore en vacances ? Déjà fatiguée ?
- Oui, vivement la rentrée que je me repose !
- Ma'amÉrudit
J'ai déjà eu cette demande de la part de parents quand j'enseignais dans le premier degré. Ils voulaient tout le travail à l'avance. J'ai toujours refusé poliment, mais je sais que certains collègues acceptaient.
- IlseÉrudit
Ma'am a écrit:J'ai déjà eu cette demande de la part de parents quand j'enseignais dans le premier degré. Ils voulaient tout le travail à l'avance. J'ai toujours refusé poliment, mais je sais que certains collègues acceptaient.
Moi aussi, cette année pour une élève de 3è qui est partie 2 semaines en vacances avec ses parents (elle est rentrée lundi dernier).
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