enseigner au lycée à Saint Etienne

Bonjour

Quelles sont les différences entre être prof de maths au lycée en Ile de France et à Saint étienne (et dans les petites villes de provinces plus généralemet) ?

En province, on doit surement risquer d'attraper la galle ou la lèpre...

très drole, il y a une première différence : les loyers.

On m'a toujours dit : " À question idiote, réponse idiote."

La question était de savoir s'il y avait des différences à être prof en RP ou en province. Il y en a autant qu'entre les différents établissements de la RP. Après, si tu avais demandé les avantages/inconvénients de vivre en RP ou en province, les réponses auraient pu être plus constructives. Enfin, faut-il vraiment expliquer la différence entre RP et province ? Si tu veux avoir des renseignements sur St Etienne ou sur ses établissements, pose directement la question dessus.

Je soupçonne les petites villes de province d'être moins tolérantes aux défauts des profs. A Paris un prof différent passe plus inapercu. Il y a peut être quelques témoignages ?

tilki a écrit: (et dans les petites villes de provinces plus généralemet) ?  

tilki a écrit:Je soupçonne les petites villes de province

Saint-Étienne n'est pas une "petite ville de province" avec ses 170 000 habitants. Tu pars avec des a priori qui peuvent fausser ton jugement.

C'est quoi les "défauts des profs" ? Si ça veut dire être un enseignant qui fait mal son travail, il n'y a aucune raison légitime que ce soit mieux perçu ici qu'ailleurs.

Si cela concerne la vie personnelle hors établissement, eh bien la province vit elle aussi au XXIe siècle.

De plus, comme le fait remarquer Thalia, Saint-Étienne est objectivement (enfin d'un point de vue provincial) une grande ville (même si elle se place, mais ça c'est un avis personnel, sur le podium des plus moches de France) ce qui garantit un certain anonymat sauf, évidemment, en cas de frasques publiques au milieu de la grande place sous les caméras de FR3....

Dans une commune de 5000 habitants, un prof "différent" passera aussi inaperçu...

Sinon, quelle est la question?

Je crois que c'est une histoire de "défauts d'un prof" et de "prof différent", mais on ne sait pas de quoi il s'agit.

Vis à vis des collèges ? des parents de l'établissement ? De la vie en dehors de l'établissement ?
On peut vivre sur Sainté et ses environs sans croiser ses élèves / parents d'élèves si c'est cette idée de "passer inaperçu".

Au risque de dire quelque chose d'assez inutile, ça dépend surtout de l'établissement, plus que de la région dans laquelle il se trouve...

tilki a écrit:Je soupçonne les petites villes de province d'être moins tolérantes aux défauts des profs. A Paris un prof différent passe plus inapercu. Il y a peut être quelques témoignages ?

un prof qui a des défauts c'est un prof bourré de préjugés et d'a-priori c'est ça?

tilki a écrit:Bonjour

Quelles sont les différences entre être prof de maths au lycée en Ile de France et à Saint étienne  (et dans les petites villes de provinces plus généralemet) ?  

Je ne dirais pas que Saint-Étienne est une "petite ville de province", elle est plutôt classée dans les grandes villes, mais tu peux enseigner à Saint-Étienne et vivre à Lyon, qui est assez proche, et "passer inaperçu" si c'est ton souhait. En revanche, es-tu bien au courant des règles du mouvement inter-académique qui font que tu n'auras aucune certitude d'être nommé en lycée et dans telle ou telle ville ? Il y a beaucoup de villes plus petites que Saint-É dans l'académie de Lyon: Roanne, Montbrison, Bourg-en-Bresse etc etc

Professeur de ... (prof :decu:)

Sinon, de manière générale merci quant à Paris vs. "petites villes de province" et/ou "Saint Etienne".

Fil qui commence par une question étrange voire idiote (je rejoins Will T) sur le coup.

Mais bon, le posteur vient d'arriver; peut-être devrait-il/elle préciser ce qu'il attend.

Passerais je inaperçu si j'allais travailler en porte jarretelles à Louis le Grand? J'ai comme un doute mais peut être pouvez vous essayer?

Et sinon, y a le foot : Sainté c'est limite has been, le PSG ça brasse des millions

Dans une ville de trois à cinq mille habitants, oui, les élèves pourraient vite savoir que vous êtes homosexuel (ceci étant ce n'est pas un défaut), que vous fumez et que vous ne vous nourrissez que de chips et de chocolat. Cependant ils ne vous en tiendront pas rigueur : ils font pareil que vous.
Si vous avez un défaut de prononciation, un pied bot ou une grosse tache de naissance, c'est tout pareil petite ville ou grande ville.
Si vous êtes pédophile, ça ne passe pas mieux à la campagne qu'en ville.

Je ne vois pas d'autres défauts à envisager.

Ah, j'ajoute quand même que si vous vous inquiétez de votre style vestimentaire, faut pas.

A Saint-Etienne, quand tu es professeur au lycée, la rentrée est retardée ;-)

https://www.francebleu.fr/infos/education/saint-etienne-la-rentree-chamboulee-au-lycee-claude-fauriel-cause-d-un-incendie-1504555716

tilki a écrit:Bonjour

Quelles sont les différences entre être prof de maths au lycée en Ile de France et à Saint étienne  (et dans les petites villes de provinces plus généralemet) ?  

Tu dois apprendre à vomir sur les lyonnais et crier "Allez les Verts". Si tu loges dans la campagne tu achètes des pneu neiges.

Pour répondre un peu plus sérieusement (même si, non, en effet, on ne peut pas réduire St-Etienne à une "petite ville de province" !) :
- si ta question porte sur la pénibilité et le niveau des élèves, il faut savoir que la région stéphanoise est plutôt défavorisée et que ça s'en ressent (dans les collèges surtout, mais ce sont bien ces collégiens qui vont au lycée ensuite). Evidemment, tout dépend du lycée, de la classe, des générations. Mais la zone est peut-être moins tranquille qu'une autre "petite ville de province".
- si ta question porte sur la tolérance des élèves à la différence : je ne pourrais pas te dire spécifiquement pour les élèves, mais j'ai toujours trouvé que la ville en elle-même et les habitants qui la fréquentent (Stéphanois, étudiants...) étaient vraiment ouverts.

lapetitemu a écrit:Pour répondre un peu plus sérieusement (même si, non, en effet, on ne peut pas réduire St-Etienne à une "petite ville de province" !) :
- si ta question porte sur la pénibilité et le niveau des élèves, il faut savoir que la région stéphanoise est plutôt défavorisée et que ça s'en ressent (dans les collèges surtout, mais ce sont bien ces collégiens qui vont au lycée ensuite). Evidemment, tout dépend du lycée, de la classe, des générations. Mais la zone est peut-être moins tranquille qu'une autre "petite ville de province".
- si ta question porte sur la tolérance des élèves à la différence : je ne pourrais pas te dire spécifiquement pour les élèves, mais j'ai toujours trouvé que la ville en elle-même et les habitants qui la fréquentent (Stéphanois, étudiants...) étaient vraiment ouverts.

C'est un secteur d'industrie ancienne où effectivement les gens sont assez ouverts et on trouve y aussi les difficultés souvent liées à ces secteurs en reconversion.

Par contre je trouve que des efforts ont été fait dans l'aménagement du centre ville. Il est plus agréable de s'y promener.
Sur les stéphanois en particulier je ne dirais rien, j'y ai vécu 10 ans, au démarrage des mes études sup et j'y ai rencontré mon mari...

Personnellement venant de la campagne, je n'ai jamais trouvé que c'était une petite ville. Plus petite que Lyon ou Grenoble pour prendre les villes de la région, mais je ne dirais pas pour autant que c'est une petite ville de province... (petite ville que j'experimente actuellement, et je peux certifier que cela n'a rien à voir...)

Oui, si nous arrondissons à 200.000 cela n'est pas une "petite ville". Je suis actuellement dans une agglo de 60.000, cela fait la différence plus proche de Reims que de Besançon où là, malgré le milieu urbain, j'avais l'impression d'une ville de province (à la population aussi très accueillantes, malgré quelques quartiers où l'enseignement n'était pas facile). Venant de Lyon, ou de Paris, c'est clair que c'est "petit". La géographie est un espace perçu, comme écrivait l'autre...