1987/2017 : sommes nous devenus stupides ?

Je viens de recevoir le n° de janvier d'une revue scientifique bien connue (Pour la...), à laquelle je me suis abonné vu que je ne la trouvait plus en kiosque...
Et là, surprise... Parce que je suis habitué à lire la revue en entier, je trouve que j'ai été bien vite... Je m'améliore avec l'âge ?
Je vais alors dans mes archives rechercher le numéro de la même revue datant de janvier 1987 et, à 30 ans d'intervalle, je compare.

Ce qui donne le tableau suivant:
Année                                   1987                        2017
Nombre de pages                     113                           98
Articles                                      8                              7
Photos                                      24                            60
Schémas détaillés, graphiques    60                            24
Mots / article                             6000                        4000

Pubs                                     livres                          livres, conférences
                                            et encyclopédies
                                          (pour les connaisseurs : guide du ZX spectrum, Initiation au Basic VIC 20,
                                          CBM 64 et TRS 80)

Ce qui me semble corroborer ce que nous déplorons : indubitablement, "le niveau monte" !

Effectivement...
En même temps ça sert à rien une revue, hein, y a tout sur internet.

Oui Pou.....ce est en version internet!!

J'ai aussi ce sentiment pour la revue La recherche que je lis depuis l'age de 16 ans.
J'ai l'impression qu'il s'y trouve de plus en plus d'articles de journalistes scientifiques et de moins en moins d'articles de chercheurs.

Pareil pour Cosmopolitan, depuis quelques années des articles moins longs, une multiplicité de micro-trottoirs.
:dehors2:

M'étonne pas.
Autre exemple : le Mastermind est passé de 5 trous à 4 trous, ce qui rend donc le nombre de combinaisons possibles bien moindre. Pour en trouver un "vrai" à 5 trous pour mon fils, j'ai dû acheter une copie d'une fausse marque (Playmind ou un truc comme ça).

Tu veux faire de ton fils un bolosse, Henriette ?

Le Mastermind n'a toujours eu que 4 tous. Celui à 5 c'était le Super Mastermind  


(Pardon pour le HS)

Celadon a écrit:Tu veux faire de ton fils un bolosse, Henriette ?

Aïe, c'est fichu, alors...

doubledecker a écrit:Le Mastermind n'a toujours eu que 4 tous. Celui à 5 c'était le Super Mastermind  


(Pardon pour le HS)

Ah bon, mais je n'en avais jamais vu, petite (tous mes cousins, amis, etc. avaient donc le Super Mastermind, j'ai grandi entourée de boloss, c'est donc ça !)

Ilona a écrit:J'ai aussi ce sentiment pour la revue La recherche que je lis depuis l'age de 16 ans.
J'ai l'impression qu'il s'y trouve de plus en plus d'articles de journalistes scientifiques et de moins en moins d'articles de chercheurs.

Pour la science contient surtout des traductions d'articles du scientific american, ce sont donc les ricains qui sont devenus nuls. Et pour les chercheurs français, publier dans la recherche leur apporte autant que Mickey parade. C'est la rançon de leurs dispositifs d'évaluation.

trollbuster a écrit:

Ilona a écrit:J'ai aussi ce sentiment pour la revue La recherche que je lis depuis l'age de 16 ans.
J'ai l'impression qu'il s'y trouve de plus en plus d'articles de journalistes scientifiques et de moins en moins d'articles de chercheurs.

Pour la science contient surtout des traductions d'articles du scientific american, ce sont donc les ricains qui sont devenus nuls. Et pour les chercheurs français, publier dans la recherche leur apporte autant que Mickey parade. C'est la rançon de leurs dispositifs d'évaluation.

Non. Publier dans un journal de vulgarisation sérieux fait partie des missions des chercheurs du CNRS, ça entre dans leur rapport d'activité.

Hélips a écrit:

trollbuster a écrit:

Ilona a écrit:J'ai aussi ce sentiment pour la revue La recherche que je lis depuis l'age de 16 ans.
J'ai l'impression qu'il s'y trouve de plus en plus d'articles de journalistes scientifiques et de moins en moins d'articles de chercheurs.

Pour la science contient surtout des traductions d'articles du scientific american, ce sont donc les ricains qui sont devenus nuls. Et pour les chercheurs français, publier dans la recherche leur apporte autant que Mickey parade. C'est la rançon de leurs dispositifs d'évaluation.

Non. Publier dans un journal de vulgarisation sérieux fait partie des missions des chercheurs du CNRS, ça entre dans leur rapport d'activité.

Je demanderai confirmation à ma soeur a l'occasion.

Inutile, je viens de recevoir les dernières grilles de l'HCERES. Vous pouvez les consulter sur leur site (il faut savoir lire, et faire une recherche internet, mais vous savez tout, ça ne devrait pas etre difficile). Diffusion/valorisation de la recherche, comme d'hab.

doubledecker a écrit:Le Mastermind n'a toujours eu que 4 tous. Celui à 5 c'était le Super Mastermind  


(Pardon pour le HS)

Merci pour l'info ! Je comptais en offrir un !

Paraît qu'il n'y a même plus de femme à poil dans Playboy :shock:

Celadon a écrit:Tu veux faire de ton fils un bolosse, Henriette ?

Pour ma part, je trouve que les magazines féminins sont de plus en plus remplis de publicités, moins jolies que dans les années 1980.

VinZT a écrit:Paraît qu'il n'y a même plus de femme à poil dans Playboy :shock:

Achète Lui : y'en a toujours sur la couverture.

C'est l'avantage de cet excellent magazine : aucun besoin de l'acheter pour profiter du travail d'investigation qu'il mène inlassablement.

Quoi? Des femmes à poil dans Mickey Parade? 
On aura tout vu...

Hélips a écrit:
Non. Publier dans un journal de vulgarisation sérieux fait partie des missions des chercheurs du CNRS, ça entre dans leur rapport d'activité.

Oui enfin c'est tout de même un gain mineur, qui permet de valider quelques items qui font plaisir à l'HCERES, mais sans plus. La véritable évaluation de leur travail se limite aux articles référencés à l'international. C'est d'ailleurs l'une des causes possibles de cette désertion : de plus en plus, les chercheurs font de la "vulgarisation spécialisée", dans des journaux comme Médecine / Science ou d'autres revues spécialisées (comme "Virologie") qui sont lues par un public large... de scientifiques ! L'avantage de ces revues est qu'elles sont référencées et donc mieux valorisables que la vulgarisation "grand public".