Le Neo-défi lecture 2017 - Ici, on papote !

Je viens de terminer Testament à l'anglaise de Jonathan Coe que j'ai beaucoup aimé. J'aime beaucoup cet auteur, que je trouve assez cinglant parfois et souvent drôle.
Peut-on mettre des livres de littérature jeunesse dans les défis ?

Je cherche un auteur d'Amérique du sud, mais les bibliothécaire m'ont conseillé des auteurs mexicains... y a-t-il des incontournables, des classiques ?

Launy a écrit:Je viens de terminer Testament à l'anglaise de Jonathan Coe que j'ai beaucoup aimé. J'aime beaucoup cet auteur, que je trouve assez cinglant parfois et souvent drôle.
Peut-on mettre des livres de littérature jeunesse dans les défis ?

J'aime cet auteur et ce roman est l'un de mes préférés, avec La pluie avant qu'elle ne tombe.
Oui pour la littérature jeunesse.

AsarteLilith a écrit:Je cherche un auteur d'Amérique du sud, mais les bibliothécaire m'ont conseillé des auteurs mexicains... y a-t-il des incontournables, des classiques ?

Qu'aimerais-tu lire ? Du long, du court ? Du classique ? Du contemporain ? De l'hypercontemporain ? Une "plume" ? 
Quels sont tes goûts ?

AsarteLilith a écrit:Je cherche un auteur d'Amérique du sud, mais les bibliothécaire m'ont conseillé des auteurs mexicains... y a-t-il des incontournables, des classiques ?

Pablo Neruda, Gabriel Garcia Marquez?

Touche pas à ma SEGPA a écrit:

AsarteLilith a écrit:Je cherche un auteur d'Amérique du sud, mais les bibliothécaire m'ont conseillé des auteurs mexicains... y a-t-il des incontournables, des classiques ?

Qu'aimerais-tu lire ? Du long, du court ? Du classique ? Du contemporain ? De l'hypercontemporain ? Une "plume" ? 
Quels sont tes goûts ?

Je ne connais pas du tout (sauf un livre de Selpuveda !) ce continent littéraire. Plutôt roman je pense. Quelque chose de sympa pour découvrir, et qui soit un classique ou un grand nom actuel.

merci pour ces pistes, Aphrodissia.

AsarteLilith a écrit:

Touche pas à ma SEGPA a écrit:

AsarteLilith a écrit:Je cherche un auteur d'Amérique du sud, mais les bibliothécaire m'ont conseillé des auteurs mexicains... y a-t-il des incontournables, des classiques ?

Qu'aimerais-tu lire ? Du long, du court ? Du classique ? Du contemporain ? De l'hypercontemporain ? Une "plume" ? 
Quels sont tes goûts ?

Je ne connais pas du tout (sauf un livre de Selpuveda !) ce continent littéraire. Plutôt roman je pense. Quelque chose de sympa pour découvrir, et qui soit un classique ou un grand nom actuel.

Je prends 5 minutes pour fouiller dans tes lectures et te proposer un truc susceptible de te plaire !

Merciii ^^ mais j'ai très peu commencé cette année. Tu verras plus mes goûts sur le fil de 2016

Je n'ai pas réussi à trouver le fil de 2016 :/
Alors quelques idées comme ça de grands noms / chouettes ouvrages, pas qu'en roman, classés par pays.

(j'éditerai pour compléter quand j'aurai le temps)

Argentine : 
- BORGES, Jorge Luis. L'Aleph ou Fictions (recueils de nouvelles).
- CORTÁZAR, Julio, Marelle. (contreroman / roman expérimental)

Chili : 
- NERUDA, Pablo, Chant général. (poésie)
- Egalement Prix Nobel de Littérature, mais je découvre (bon, pas surprise) qu'on la trouve beaucoup moins facilement traduite en français que Neruda, Gabriela MISTRAL (poésie aussi).

Colombie : GARCÍA MÁRQUEZ, Gabriel, Chronique d'une mort annoncée. Ou Cent ans de solitude. (romans. Chronique est court.)

Cuba : PADURA, Leonardo, L'homme qui aimait les chiens (sur l'assassin de Trotski) ou Passé parfait (et ses suites)

Paraguay : ROA BASTOS, Augusto. Je n'ai pas lu Fils d'homme mais j'en ai eu de bons échos. Ses Contes sont chouettes mais je ne sais pas si on les trouve aisément traduits en français. Très connu, Moi, le Suprême autour de la figure d'un dictateur. Grand classique.

Pérou :
- VARGAS LLOSA, Mario. La ville et les chiens est l'un des plus connus, très souvent cité, pas forcément le roman le plus accessible ni le plus agréable à lire. J'ai gardé un bon souvenir de Qui a tué Palomino Molero parce que j'aime les romans policiers et que celui-là en profite pour livrer une peinture du Pérou du milieu du siècle qui sert de toile de fond à l'intrigue. Il y en a d'autres, beaucoup d'autres de cet auteur, mais j'avoue ne l'avoir que peu lu (faute de temps, pas d'intérêt).
- VALLEJO, César. (poésie). Au programme de l'agrégation cette année, donc s'il n'était pas beaucoup traduit/publié en français jusqu'ici il le sera probablement davantage :lol: A titre très personnel, c'est vraiment l'un de mes poètes favoris mais je ne l'ai pas lu traduit et j'ignore ce que ça vaut (hum)

Uruguay : GALEANO, Eduardo, Les veines ouvertes de l'Amérique Latine (grand classique. Grande claque. A lire absolument.) J'aime aussi beaucoup Les enfants des jours.

Merci beaucoup ! Je me lance dans Todorov et Auster et ensuite un de ceux-là ! ^^ merci encore !^^

Je viens de terminer Le livre des Choses Etranges et Nouvelles de Michel Faber que je mets dans le défi 47. Je l'ai choisi au feeling à la bibliothèque puisque je ne connaissais pas l'auteur. J'en ressors un peu mitigée. Un pasteur se retrouve sur une planète étrangère pour prêcher la bonne parole auprès des autochtones alors que ça femme restée sur Terre fait face à la destruction du monde qui l'entoure. Bon, dis comme ça ça n'a rien d'intéressant mais l'intérêt du livre se situe dans l'évolution du personnage, que l'éloignement amène à évoluer.

Aphrodissia a écrit:

Launy a écrit:Je viens de terminer Testament à l'anglaise de Jonathan Coe que j'ai beaucoup aimé. J'aime beaucoup cet auteur, que je trouve assez cinglant parfois et souvent drôle.
Peut-on mettre des livres de littérature jeunesse dans les défis ?

J'aime cet auteur et ce roman est l'un de mes préférés, avec La pluie avant qu'elle ne tombe.

Oh oui, quel éblouissement !

Pour le défi 3 (un livre d'un chanteur ou musicien), j'ai lu Un homme ordinaire d’Yves Simon (convient aussi au défi 46 : livre qui évoque une relation parent-enfant), un auteur dont je n'ai pas tout lu mais presque !    
Préambule de l’éditeur : Ecrire une lettre, une seule, c’est s’offrir le point final, s’affranchir d’une vieille histoire. La collection « Les Affranchis » fait donc cette demande à ses auteurs : « Ecrivez la lettre que vous n’avez jamais écrite. » Yves Simon s’adresse donc à son père, cet « homme ordinaire », cheminot mort d’un cancer quand l’auteur avait vingt ans, et nous livre avec beaucoup de délicatesse ses souvenirs de sa relation à ce père généreux et aimant mais auquel il ne voulait pas ressembler, ses regrets : « Comment ai-je pu t’aimer si mal, toi qui m’aimais tant ? ».
Yves Simon est à la fois chanteur et écrivain, depuis le début (son premier enregistrement date de 1967, son premier roman de 1971). C’est un auteur que j’apprécie beaucoup, il y a une grande sensibilité dans ses écrits, où il est beaucoup question d’amour, de voyage et de mots. Je vous recommande tout particulièrement Océans et Le voyageur magnifique.  

miss sophie a écrit:Pour le défi 3 (un livre d'un chanteur ou musicien), j'ai lu Un homme ordinaire d’Yves Simon (convient aussi au défi 46 : livre qui évoque une relation parent-enfant), un auteur dont je n'ai pas tout lu mais presque !    
Préambule de l’éditeur : Ecrire une lettre, une seule, c’est s’offrir le point final, s’affranchir d’une vieille histoire. La collection « Les Affranchis » fait donc cette demande à ses auteurs : « Ecrivez la lettre que vous n’avez jamais écrite. » Yves Simon s’adresse donc à son père, cet « homme ordinaire », cheminot mort d’un cancer quand l’auteur avait vingt ans, et nous livre avec beaucoup de délicatesse ses souvenirs de sa relation à ce père généreux et aimant mais auquel il ne voulait pas ressembler, ses regrets : « Comment ai-je pu t’aimer si mal, toi qui m’aimais tant ? ».
Yves Simon est à la fois chanteur et écrivain, depuis le début (son premier enregistrement date de 1967, son premier roman de 1971). C’est un auteur que j’apprécie beaucoup, il y a une grande sensibilité dans ses écrits, où il est beaucoup question d’amour, de voyage et de mots. Je vous recommande tout particulièrement Océans et Le voyageur magnifique.  

Merci miss sophie de rappeler l'existence de l'oeuvre, en chanson ou autres, de cet homme.

Merci de ta réponse Aphrodissia. J'ai aussi adoré la pluie avant qu'elle ne tombe, c'est même le roman de cet auteur qui m'a le plus touchée (pour l'instant, mais je ne pense pas avoir tout lu, heureusement).

Aux ouevres citées par TouchepasàmaSEGPA, j'ajoute les livres de Zoé Valdes et d'isabelle Allende qui sont bien traduits. De García Marquez les livres cités sont délicieux mais il y a aussi "récit d'un naufragé" moins connu mais très prenant. Et puis Louis Sepulveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour ou encore les contes d'Horacio Quiroga...

Pour le livre ou une nouvelle en version originale (défi 24), j’ai lu The Old Man and the Sea d’Ernest Hemingway.

À la base, j’aime bien la mer et les histoires de marin, mais là, j’ai quand même trouvé ça un peu chiant saoulant*. Disons qu’il ne se passe pas grand chose, même si les héros, le vieil homme et le gamin, sont sympathiques.

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* :

Dimka, vraiment, tu es sûr d’être obligé de ponctuer tes critiques -par ailleurs intéressantes- d'un adjectif que l'on retrouve dans la bouche de nos élèves ? Vraiment ?
C'est le cas pour tes trois dernières critiques et franchement, ça me heurte. J'aime assez que nous ayons ici une certaine tenue.
Allez, sois gentil avec tata Frisouille et garde un peu de correction, s'il te plait.

De mon côté, je suis enfin venue à bout de 22/11/1963, le pavé de Stephen King. Bigre, que c'est long !
J'ai bien mis deux cent cinquante pages à entrer dans le récit -le temps pour l'auteur d'installer son sujet-. Ensuite je peux comprendre que l'auteur se complaise dans cet univers des années '60 qui semble fort à son goût mais alors, il nous sert des tartines de détails sur l’esthétique des voitures, des marques de cigarettes et de bière ou les produits disparus depuis. Je trouve qu'il y a bien cent ou deux cent pages en trop dans la tentative du héros pour déjouer l'assassinat de Kennedy. Et vas-y que je te détaille tout le parcours du couple Jake-Sadie dans les rues de Dallas pour contrer l'assassin. En revanche j'ai bien apprécié la dernière partie du roman, dans le futur découlant de la réussite du héros sur Oswald.

Je viens de terminer Nymphéas noirs de Michel Bussi que j'ai placé dans la catégorie "livre dans lequel le paysage compte". Tout le livre se déroule à Giverny, charmant petit village connu dans le monde entier grâce au génie de Claude Monet. Dans ce village, un meurtre a été commis (ou peut-être est-ce deux ? Trois ?). Dans ce village, le destin de trois femmes se croisent : une vieille dame méchante, une institutrice menteuse, une petite fille égoïste. Dans ce village, le passé et le présent ne cessent de se croiser.

Un très bon livre de Michel Bussi (un peu moins cependant que "Un avion sans elle"). L'atmosphère de ce petit village de Giverny est parfaitement décrit. L'auteur nous emmène habilement là où il le souhaite, brouille les pistes avec talent. Quand on arrive à la fin du livre, on n'a qu'une seule envie : repartir en arrière pour voir comment l'auteur a réussi à nous mener aussi aisément en bateau !

Pour le défi 46 (un livre qui évoque une relation parent-enfant), j'ai lu Pères et fils de Tourgueniev.
C'est assez court et facile à lire. L'oeuvre met en scène les différences de génération entre deux jeunes gens amis et leurs pères respectifs. L'amour paternel et/ou filial se heurte à l'évolution des mentalités (surtout compte tenu de la tendance nihiliste des jeunes gens en question) ; les parents sont très compréhensifs et touchants dans leur humilité face à la nouvelle génération ambitieuse et dynamique ; les jeunes gens évoluent différemment au fil de l'histoire, confrontés à ce que j'appellerais maladroitement la contradiction de leurs opinions avec la vie quotidienne.

Pour le défi 20 (un livre d’un auteur d’Amérique du Sud), j'ai lu L'homme qui parle de Mario Vargas Llosa.
Il conviendrait aussi pour le défi 1 (un livre avec plusieurs narrateurs).
Le narrateur principal, celui qui ouvre le roman, tombe, alors qu'il séjourne en Italie, sur une exposition présentant des photographies exceptionnelles d'une tribu d'Indiens du Pérou qui lui rappellent un ancien ami passionné par cette civilisation. Il raconte alors son histoire. Le second narrateur parle au nom d'une tribu semblable, évoquant la mythologie (et l'histoire réelle, mais intégrée à cette mythologie) de celle-ci.
J'ai eu beaucoup de mal au début avec les passages du deuxième narrateur, très obscurs à cause de la forme narrative utilisée dans les contes de cette civilisation et de la confusion entre "je" et "il" et l'utilisation d'un même nom propre apparemment pour tout homme de la tribu et pour une figure divine. Une fois passée cette difficulté, la lecture a été passionnante.
Le roman soulève d'une part la question de l'identité personnelle, d'autre part celle de la place laissée (et à laisser) par la civilisation "occidentale" dominante à la civilisation indienne paraissant "barbare".

pour le défi 1 un livre avec plusieurs narrateurs, j'ai lu Pensées secrètes de David Lodge.
J'aime beaucoup cet auteur anglais, dont j'apprécie l'humour et la causticité...
Là encore, il ne m'a pas déçue... dans ce livre, il oppose le point de vue d'un homme, directeur du centre de recherches en études cognitives, macho, homme à femmes, sûr de lui aux pensées d'Helen, jeune veuve, romancière à succès en pleine introspection, qui essaie de retrouver un sens à sa vie après le décès de son mari et qui se pose mille et une questions, tiraillée entre ses valeurs et ses envies.
Un sujet somme toute banal mais ce qui fait l'intérêt du livre, c'est que les différents événements sont racontés tour à tour par Helen, par Ralph par le biais de leur journal intime et intervient parfois la voix du narrateur, plus neutre, qui nous montre à quel point sont compliquées, parfois travesties par la morale, la bienséance ou le qu'en dira-t-on, ces "pensées secrètes".
Je me suis régalée.

Pour le défi 7, L'arabe du futur de Riad Sattouf, Angoulème 2015 (Oui, j'ai un peu de retard dans mes lectures )

Pour le défi vingt-cinq (le livre que l’on a déjà lu), j’ai (rerererererererere)lu Harry Potter and the philosopher's stone de J. K. Rowling.

J’aime beaucoup ce livre (et toute la série), pour des tas de raisons. La première fois que je l’ai lu, c’était après les écrits de l’agrégation. Un prof nous avait dit qu’il fallait absolument s’accorder des vacances après les écrits, pour souffler, et ne pas se remettre trop vite au boulot. Curieusement, c’est le type de conseils que j’applique très volontier.

Je ne sais plus ce qui m’avait amené à lire cela… En tous cas, ça avait été une vraie révélation, dans le sens où c’était la première fois depuis très longtemps (peut-être depuis le lycée) que je lisais un livre juste pour le plaisir, juste pour me plonger dans une histoire, et sans aucune considération du type « il faut que je mémorise cette citation, ce passage irait pourrait bien aller dans une dissert’, ça s’intègre dans tel courant, on peut interpréter comme cela, patata, patati ». Genre, mes études de lettres m’avaient fait oublier le plaisir gratuit et non-snob de la lecture. Disons que c’est le livre qui m’a redonné envie de lire pour lire, et plus spécifiquement, qui m’a donné envie de lire de la fantasy.

Après, j’ai lu les trois tomes suivants, puis je me suis dit que quand même, il serait peut-être temps de me remettre au boulot. Du coup, je m’étais promis de lire les trois derniers tomes une fois l’agrég’ en poche, donc je n’avais pas trop le choix, et je l’ai eue cette année-là. Avant de me remettre au boulot, j’avais quand même regardé les quatre premiers films.

De façon générale, j’aime bien l’univers d’Harry Potter, m’y laisser transporter. J’aime bien aussi la façon d’écrire de Rowling, ce mélange d’humour et de sérieux, et sa façon de construire son univers, de complexifier et de donner du sens à son histoire. Plus tard, j’avais lu Harry Potter à l‘École de la Philosophie de Marianne Chaillan, et je suis assez d’accord avec ce qu’elle dit, d’ailleurs ça m’a donné envie de lire de la philosophie. Je prends aussi du plaisir à regarder le film : je sais qu’il est très pauvre, par rapport à l’histoire (et pour les épisodes suivants, je trouve que Michael Gambon joue même de façon contradictoire), ce qui est en partie normal pour un film (si on voulait tout dire, il faudrait des heures et des heures de film). Mais d’un autre côté, le film rend « vivant » l’univers magique, et ça, c’est chouette.

J'ai fini Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud et j'ai profondément détesté. Si ce n'était pas pour le défi, j'aurais laissé tomber...

Bientôt je relirai tout Harry Potter!