- JennyMédiateur
Les autres livres d'Eugenides sont très bien aussi, mais il n'est pas pressé d'écrire... je relirais bien Middlesex.
- amethysteDoyen
Idem, je pense qu je vais me laisser tenter.Tem-to a écrit:Eude a écrit:Lu pour le défi n°39, "un livre d'un auteur dont le nom commence par deux voyelles", et première lecture de l'année:
Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides (convient aussi pour les défis 19 et 43).
J'ai trouvé ce roman absolument superbe. J'ai longtemps eu du mal à lire autre chose que les "grands classiques patrimoniaux" de la littérature principalement française d'ailleurs, mais cet auteur fait partie de ceux qui me convainquent (même si c'est une évidence) que oui, il y a de l'excellente littérature contemporaine.
L'histoire tourne autour des cinq filles Lisbon, qui se suicident toutes en l'espace d'une année. Attention, ceci n'est pas un spoiler car l'originalité, et sans doute la force de ce roman, est que le drame nous est révélé dès la première page. Le roman n'est pas à proprement parler un récit allant d'un point A à un point B, mais une tentative de reconstitution, d'enquête menée par leurs jeunes voisins de l'époque dont on ne sait à vrai dire pas grand-chose.
C'est là, pour moi, la bonne idée de cette écriture: la vie des sœurs Lisbon ne nous est pas racontée par un narrateur identifiable, mais par un "nous" pluriel, auquel s'ajoute tout un annuaire du voisinage. Chacun apporte sa pierre, des années après, à l'édifice de la reconstitution, mais c'est bien entendu une pierre partielle, partiale, fournie par un individu dont ne nous connaissons quasiment que le nom et qui reste lui-même un mystère...
Eugenides a une écriture très recherchée mais que je n'ai pas trouvée ampoulée: il semble que chaque mot soit choisi pour susciter quelque-chose en nous, et le style est à la fois poétique, sensoriel et cynique, car Virgin Suicides reste aussi le portrait d'une société.
Il m'a semblé que le roman s'essoufflait un peu sur la fin, mais cela est peut-être dû au fait que j'ai lu cette partie d'un trait, ce qui ne me convient pas vraiment.
Enfin voilà: j'ai ADORE! Jeffrey Eugenides écrit peu mais écrit bien.
Volià un message qui donne envie de te suivre dans ta lecture. Merci.
- LédisséEsprit sacré
Jenny a écrit:Les autres livres d'Eugenides sont très bien aussi, mais il n'est pas pressé d'écrire... je relirais bien Middlesex.
Ah, j'avais adoré Middlesex et m'étais promis de lire d'autres Eugenides. Excellente idée
Pour le défi 8 (Un livre dont le titre comporte plus de 6 mots), j'ai choisi Le vieux qui lisait des romans d'amour de Sepulveda. Mon premier de cet auteur et sans doute pas le dernier. Le style est naturel et agréable, l'histoire courte et poétique. Il n'est quasiment pas question de romans d'amour, mais de la jungle où vit le "vieux", tantôt aux côtés des Indiens, tantôt des colons.
Cela m'a donné envie de continuer sur l'Amérique du Sud et je suis en plein dans Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez (oui, je reste dans les classiques ) pour le défi 36. Une saga familiale ou un livre dont les héros sont frères et/ou sœurs.
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- zeprofGrand sage
pour le défi 39
Djamilia de Tchinguiz Aitmatov
un livre dépaysant, une histoire qualifiée de "plus belle histoire d'amour du monde" par Louis Aragon himself (rien que ça).
C'est effectivement un beau roman, avec un magnifique personnage féminin, fort, indompté.
Roman duquel il se dégage une belle sérénité, une force, un calme qui évoquent l'immensité des plaines d'Asie centrale qui servent de toile de fond.
Djamilia de Tchinguiz Aitmatov
un livre dépaysant, une histoire qualifiée de "plus belle histoire d'amour du monde" par Louis Aragon himself (rien que ça).
C'est effectivement un beau roman, avec un magnifique personnage féminin, fort, indompté.
Roman duquel il se dégage une belle sérénité, une force, un calme qui évoquent l'immensité des plaines d'Asie centrale qui servent de toile de fond.
_________________
"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- miss sophieExpert spécialisé
Défi 13 (le titre comporte le nom d'un animal) + 19 (auteur d'Amérique du Nord) et 37 (livre policier) : Molosses de Craig Johnson, 6e tome des enquêtes du shérif Longmire. Je suis fan ! L'auteur a de l'humour et ses héros (le shérif, son ami d'enfance indien, sa séduisante adjointe au caractère bien trempé...) sont très attachants. Les enquêtes ont lieu dans un cadre sauvage, le Wyoming, avec ses ranchs, ses montagnes froides, ses réserves indiennes...
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Mon message a été effacé
Je disais que je venais de boucler Pastorale américaine de Philip Roth, que j'ai adoré... et qui est une magnifique illustration aussi de l'item 46 (relation parent enfant) que du 36 (saga familiale) ou du 43 (Disparition).
Il est difficile de commenter l'oeuvre sans dévoiler l'intrigue. Comment la fille chérie d'un couple exemplaire peut-elle devenir une poseuse de bombes ? Le décryptage de la famille (couple parental, mais aussi la génération des grands parents) et la quête du père à la recherche de sa fille, disparue, est criant de vérité, avec le degré de détails nécessaire pour donner à tous les personnages une épaisseur humaine. Je pense que je relirai ce roman...
Je n'avais pas pensé à J. Eugenides pour l'item "auteur dont le nom commence par deux voyelles". Je garde un bon souvenir de Virgin suicides, lu en Terminale, et du style effectivement poétique, indolent... Je me rabattrai dessus si je n'en trouve aucun autre (j'aimerais mieux découvrir de nouveaux livres)
Ce que vous dites de Petit pays et d'Ecoutez nos défaites... donne aussi très envie
J'ai mis à jour : j'ai lu Cent mille milliards de poèmes de R. Queneau pour le boulot la semaine dernière, et je n'ai réalisé que ce soir qu'il pouvait s'insérer dans le défi lecture. J'imagine que tout le monde connaît.
Sinon, à découvrir :
Je disais que je venais de boucler Pastorale américaine de Philip Roth, que j'ai adoré... et qui est une magnifique illustration aussi de l'item 46 (relation parent enfant) que du 36 (saga familiale) ou du 43 (Disparition).
Il est difficile de commenter l'oeuvre sans dévoiler l'intrigue. Comment la fille chérie d'un couple exemplaire peut-elle devenir une poseuse de bombes ? Le décryptage de la famille (couple parental, mais aussi la génération des grands parents) et la quête du père à la recherche de sa fille, disparue, est criant de vérité, avec le degré de détails nécessaire pour donner à tous les personnages une épaisseur humaine. Je pense que je relirai ce roman...
Je n'avais pas pensé à J. Eugenides pour l'item "auteur dont le nom commence par deux voyelles". Je garde un bon souvenir de Virgin suicides, lu en Terminale, et du style effectivement poétique, indolent... Je me rabattrai dessus si je n'en trouve aucun autre (j'aimerais mieux découvrir de nouveaux livres)
Ce que vous dites de Petit pays et d'Ecoutez nos défaites... donne aussi très envie
J'ai mis à jour : j'ai lu Cent mille milliards de poèmes de R. Queneau pour le boulot la semaine dernière, et je n'ai réalisé que ce soir qu'il pouvait s'insérer dans le défi lecture. J'imagine que tout le monde connaît.
Sinon, à découvrir :
- miss sophieExpert spécialisé
Je cherche des idées pour les catégories suivantes :
1. Un livre avec plusieurs narrateurs
18. Un livre qui évoque l'histoire de l'Europe
23. Un livre d'un auteur d'Océanie
33. Un livre sans chapitres
41. Un livre ayant pour décor un pays ou une ville qui n'existe plus
De mon côté, je vous livre quelques idées piochées dans mes lectures antérieures pour d'autres items.
1. Un livre avec plusieurs narrateurs
18. Un livre qui évoque l'histoire de l'Europe
23. Un livre d'un auteur d'Océanie
33. Un livre sans chapitres
41. Un livre ayant pour décor un pays ou une ville qui n'existe plus
De mon côté, je vous livre quelques idées piochées dans mes lectures antérieures pour d'autres items.
- Spoiler:
- 1. Un livre avec plusieurs narrateurs.
L’enfant océan (Mourlevat)
La horde du contrevent (Damasio)
E = mc2, mon amour (Cauvin)
Romans épistolaires
A vos risques et périls (Pascale Maret)
Le cercle de la croix (Iain Pears)
5. Un livre qui parle d'odeur.
Le Parfum (Patrick Süskind)
Parfums (P. Claudel)
Le parfum de la dame en noir (Leroux)
7. Une BD primée à Angoulême.
Corto Maltese : La ballade de la mer salée (Hugo Pratt)
Maus (Spiegelman)
Le combat ordinaire (Larcenet)
Là où vont nos pères (Shaun Tan)
Chroniques de Jérusalem (Delisle)
Il était une fois en France (Vallée / Nury)
Julius Corentin Acquefacques : L’origine (M.-A. Mathieu)
Persépolis (Marjane Satrapi)
8. Un livre dont le titre comporte plus de 6 mots.
Le dernier restaurant avant la fin du monde [H2G2 tome 2] (Douglas Adams)
J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir (Arnothy)
Quand on est mort, c’est pour toute la vie (A. Begag)
Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué (Buten)
Si par une nuit d’hiver un voyageur (Calvino)
scénario Ceux qui m’aiment prendront le train (Chéreau, Thompson, Trividic)
Lancelot ou le chevalier à la charrette (Chrétien de Troyes)
Le pays où l’on n’arrive jamais (Dhôtel)
La vérité sur l’affaire Harry Quebert (Joël Dicker)
Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part (Gavalda)
La guerre de Troie n’aura pas lieu (Giraudoux)
A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (Guibert)
Le bizarre incident du chien pendant la nuit (Haddon)
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (Jonasson)
Je suis noir et je n’aime pas le manioc (G. Kelman)
Celui qui n’avait jamais vu la mer (*Le Clézio)
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (H. Lee)
Histoire d’un voyage en terre de Brésil (Léry)
La quête onirique de Kadath l’inconnue (Lovecraft)
Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi (Malzieu)
La confession d’un enfant du siècle (*Musset)
La terrasse des audiences au moment de l’adieu (Navarre)
Les tribulations d’un mage en Aurient (Pratchett)
L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea (Puertolas)
Un recteur de l’île de Sein (Henri Queffelec)
Harry Potter à l’école des sorciers (Rowling)
Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates (Schaffer et Barrows)
Le tour du monde en 80 jours (Verne)
24 heures de la vie d’une femme (Zweig)
10. Un livre dont le titre s'écrit sans les lettres de l'alphabet.
1984 (Orwell)
813 (Maurice Leblanc)
14 (Echenoz)
3’’ (M.-A. Mathieu) - BD
12. Un livre qui parle d'homosexualité.
Presque tout Yves Navarre
En l’absence des hommes (Philippe Besson)
L’homme marié ; Un jeune Américain (Edmund White)
A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (Guibert)
Maurice (Forster)
H.S. (Chaillou)
L’art de la fugue (Mc Cauley)
Printemps au parking (Rochefort)
Escalier C (Elvire Murail)
13. Un livre dont le titre comporte le nom d'un animal.
Jonathan Livingston le goéland (Bach)
Vipère au poing (Bazin)
Entre chiens et loups (M. Blackman)
Crocodiles (Djian) - nouvelles
Gorilles dans la brume (Fossey) - témoignage
Sa majesté des mouches (Golding)
Le bizarre incident du chien pendant la nuit (Haddon)
Le lion (Kessel)
Les hirondelles de Kaboul (Khadra)
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (H. Lee)
Le fils du loup, Le loup des mers (London)
Le nœud de vipères (Mauriac)
Une vie de chat (Navarre)
La tombe des lucioles (Akiyuki Nosaka)
Journal d’hirondelle (Nothomb)
Trilogie Les yeux jaunes des crocodiles / La valse lente des tortues / Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (K. Pancol)
Le cinquième éléphant (Pratchett) - fantasy
Demain les chiens (Simak) - SF
Des souris et des hommes et Le poney rouge (*Steinbeck)
Le pigeon (Süskind)
Les fourmis (Werber)
Littérature jeunesse :
Le faucon de Billy Baker (Bickham)
Sans-Atout et le cheval-Fantôme (Boileau-Narcejac) - policier
Bari chien-loup (Curwood)
Inspecteur Toutou (Gripari) - théâtre
Lassie, chien fidèle (Knight)
Les clients du Bon Chien Jaune (Mac Orlan)
La vallée des mammouths (Peyramaure)
Poésie :
Haïku du chat (Poullaouec)
Fourmis sans ombre (Coyaud – haïkus)
Policiers :
L’oiseau des ténèbres ; Le dernier coyote (Michael Connelly)
Le chien des Baskerville (Conan Doyle)
La nuit du renard (Higgins Clark)
Dark horse ; Molosses (Craig Johnson)
Maigret : Le chien jaune (Simenon)
17. Un livre paru en 17 ou bien écrit par un écrivain né ou mort en 17.
Les métamorphoses (Ovide, mort en 17)
Journal d’une femme de chambre (Octave Mirbeau, mort en 1917)
Corinne ou de l’Italie (Mme de Staël, morte en 1817)
Le temps d’un soupir (Anne Philipe, née en 1917) - sur Gérard Philipe
Raison et sentiments, Orgueil et préjugés (Jane Austen, morte en 1817)
Dominique (Eugène Fromentin, né en 1817)
21. Un livre d’un auteur d’Afrique.
Maroc : L’enfant de sable (Tahar Ben Jelloun)
Algérie : L’attentat, Les hirondelles de Kaboul, Double blanc (Yasmina Khadra)
*Afrique du Sud :
Les soldats de l’aube, Jusqu’au dernier, A la trace, 13 heures (Deon Meyer)
Pleure, ô pays bien-aimé (Alan Paton)
Une saison blanche et sèche (Brink)
22. Un livre d’un auteur d’Asie.
Japon : Pays de neige, Les belles endormies (Kawabata), Ikigami (Mase – BD), Quartier lointain (Taniguchi – BD), La tombe des lucioles (Nosaka)
Chine : Le sorgho rouge (Ya Ding), policiers (Qiu Xialong), Balzac et la petite tailleuse chinoise (Dai Sijie)
23. Un livre d’un auteur d’Océanie.
La gifle (Tsolkias)
26. Un livre ayant pour thème une œuvre d'art ou dont le personnage est un artiste.
L’énigme Vermeer (Blue Balliett) – jeunesse
Le tableau du maître flamand (Pérez-Reverte)
Le chef-d’œuvre inconnu (Balzac)
27. Une réécriture d'un mythe antique.
Collection jeunesse « Histoires noires de la mythologie »
Œdipe-roi (Lamaison)
Théâtre :
Antigone (Jean Anouilh)
Les mouches (Sartre)
Electre, La guerre de Troie n’aura pas lieu (Giraudoux)
La machine infernale (Cocteau)
29. Une pièce de théâtre contemporaine
Art (Yasmina Reza)
Dans la solitude des champs de coton (Koltès)
Quoat-Quoat (Audiberti)
La reconstitution (Bernard Noël)
La nuit de Valognes, Le visiteur (E.E. Schmitt)
31. Un livre dont le personnage principal est enseignant ou médecin.
Enseignant : Présent ? (Benameur), C’était le Pérou (Cauvin)
Médecin : Voyage au bout de la nuit (Céline), La peste (Camus)
32. Un livre avec du langage oral, familier.
Voyage au bout de la nuit (Céline)
La vie devant soi (Ajar / Gary)
34. Un livre original dans sa forme.
Extrêmement fort et incroyablement près (J. Safran Foer)
Si par une nuit d’hiver un voyageur (Calvino)
scénario Ceux qui m’aiment prendront le train (Chéreau, Thompson, Trividic)
Jonathan Livingston le goéland (Bach) – avec photos
35. Un livre parlant de mathématiques.
Fondation (Asimov) ?
Théorème vivant (Cédric Villani)
36. Une saga familiale ou un livre dont les héros sont frères et/ou sœurs.
Les hauts de Hurlevent (Brontë)
A l’est d’Eden (*Steinbeck)
Pierre et Jean (Maupassant)
La petite fadette (Sand)
39. Un livre d'un auteur dont le nom commence par deux voyelles.
Jane Austen, Paul Auster, Yourcenar, Yeats
Alice au pays du langage (Yaguello)
40. Un livre dans lequel le paysage compte.
La frontière invisible, BD (Schuiten et Peters)
Bételgeuse (Léo), BD
Aucun souvenir solide (Damasio)
Manhattan Transfer (Dos Passos)
Désert (Le Clézio)
Vingt mille lieues sous les mers ; Voyage au centre de la Terre (Verne)
43. Disparition.
Dix petits nègres (A. Christie)
La disparition (Jurgensen)
Ravage (Barjavel)
Histoire de feu M. Elvesham (Wells)
Gone, baby, gone (Dennis Lehane)
44. Noir et blanc.
Noirs et blancs :
Une saison blanche et sèche (Brink)
Je suis noir et je n’aime pas le manioc (G. Kelman)
Entre chiens et loups (M. Blackman)
Ville noire ville blanche (R. Price)
Black boy (Wright)
Le voile noir (Anny Duperey)
Le joueur d’échecs (Zweig)
Echec et mat (Carter)
Catharsis (Luz)
L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde (Stevenson)
Clair-obscur (Cocteau)
Othello (Shakespeare)
45. Un récit de fuite ou un voyage initiatique.
Les royaumes du Nord (Pullman)
Quitter son pays (Helgerson)
Le pays où l’on n’arrive jamais (Dhôtel)
46. Un livre qui évoque une relation parent-enfant.
Viou (Troyat)
Vipère au poing (Bazin)
Enfance (Sarraute)
L’hibiscus pourpre (Chimamanda Ngozi Adichie)
La démesure (Céline Raphaël)
Le père Goriot (Balzac)
Les noces barbares (Yann Queffelec)
L’enfant de sable (Tahar Ben Jelloun)
47. Un livre avec le mot "livre" dans le titre.
Le livre blanc (Cocteau)
Le livre dont vous êtes la victime (Ténor)
Le livre de la jungle (Kipling)
- EudeNiveau 2
Super, merci beaucoup miss sophie pour toutes ces suggestions!!
Malheureusement je n'ai pas d'idées à te fournir pour tes items manquants, désolée...
Malheureusement je n'ai pas d'idées à te fournir pour tes items manquants, désolée...
- JennyMédiateur
Pour l'histoire de l'Europe, plusieurs biographies de Stefan Zweig peuvent convenir. Des livres sur une des deux guerres mondiales : La mort est mon métier de R. Merle, Le garçon de Marcus Malte, La chambre des officiers ou l'insomnie des étoiles de Marc Dugain. Une vie de Simone Veil.
Merci pour les idées (j'ai justement un Pléiade de Yourcenar dans ma PAL ).
Merci pour les idées (j'ai justement un Pléiade de Yourcenar dans ma PAL ).
- Tem-toGrand sage
miss sophie a écrit:Je cherche des idées pour les catégories suivantes :
1. Un livre avec plusieurs narrateurs
18. Un livre qui évoque l'histoire de l'Europe
23. Un livre d'un auteur d'Océanie
33. Un livre sans chapitres
41. Un livre ayant pour décor un pays ou une ville qui n'existe plus
1. Harry Parker : anatomie d'un soldat. Quarante-cinq objets de l'équipement d'un soldat parlent de la vie quotidienne de ce dernier.
33. Laurent Mauvignier : Ce que j'appelle oubli. Un fait divers contemporain et son traitement judiciaire. Une seule phrase et pas de chapitres mais lisible.
41. Christine Féret-Fleury : Les Cendres de Pompéi, journal d'une esclave, an 79 (littérature jeunesse)
- JennyMédiateur
Kate Grenville pour l'auteur d'Océanie.
- IzambardFidèle du forum
1. Dracula, les Hauts de Hurlement.
- SoirHabitué du forum
1. J'ai tué papa de Mélanie Richoz
- Résumé:
- On suit le quotidien d'un enfant différent des autres, il souffre du syndrome d'Asperger. Il doit affronter, outre le regard des autres, l'hospitalisation de son père. Roman doux et court (une centaine de pages). Si le narrateur principal est Antoine (l'enfant), la parole est aussi donnée à ses parents. Lecture agréable. Convient aussi pour le 46.
- miss sophieExpert spécialisé
Merci pour ces premières idées !
- InvitéInvité
Je ne connais pas du tout Eugenides, merci pour la référence, je vais découvrir cet auteur.
Miss Sophie, merci pour toutes tes idées.
Pour le 33, ne peut-on envisager les journaux, les correspondances ? Sinon, ce qui me vient à l'esprit, c'est La femme indépendante, de Beauvoir.
Le 18 (histoire de l'Europe) me semble vague. Il faut que j'aille lire toutes les pages qui ont présidé au choix des critères pour comprendre ce que cela recouvre (quelles restrictions ?).
J'ai lu Ma part de Gaulois, de Magyd Cherfi. Cette autobiographie m'a plu, en particulier parce qu'elle permet de comprendre ce que pouvait ressentir un jeune français maghrébin dans les années 70-80. Cela dit, j'ai été parfois gênée par le langage familier : naturel dans les dialogues, mais qui a arrêté - très brièvement, certes - ma lecture quand il s'agissait de narration. Comme c'est bien écrit, les absences de négation au détour de belles phrases m'ont dérangée. C'est anecdotique, je garderai un bon souvenir de cette lecture, que je n'aurais pas effectuée sans le défi.
J'ai emprunté 22/11/63 de Stephen King, sur vos conseils, pour le roman dont le titre n'a pas de lettres, mais ouhlaaa, c'est un pavé ! Si c'est bien, ça ira, sinon, j'irai lire 14 d'Echenoz, qui m'attend depuis des lustres sur ma kindle.
Miss Sophie, merci pour toutes tes idées.
Pour le 33, ne peut-on envisager les journaux, les correspondances ? Sinon, ce qui me vient à l'esprit, c'est La femme indépendante, de Beauvoir.
Le 18 (histoire de l'Europe) me semble vague. Il faut que j'aille lire toutes les pages qui ont présidé au choix des critères pour comprendre ce que cela recouvre (quelles restrictions ?).
J'ai lu Ma part de Gaulois, de Magyd Cherfi. Cette autobiographie m'a plu, en particulier parce qu'elle permet de comprendre ce que pouvait ressentir un jeune français maghrébin dans les années 70-80. Cela dit, j'ai été parfois gênée par le langage familier : naturel dans les dialogues, mais qui a arrêté - très brièvement, certes - ma lecture quand il s'agissait de narration. Comme c'est bien écrit, les absences de négation au détour de belles phrases m'ont dérangée. C'est anecdotique, je garderai un bon souvenir de cette lecture, que je n'aurais pas effectuée sans le défi.
J'ai emprunté 22/11/63 de Stephen King, sur vos conseils, pour le roman dont le titre n'a pas de lettres, mais ouhlaaa, c'est un pavé ! Si c'est bien, ça ira, sinon, j'irai lire 14 d'Echenoz, qui m'attend depuis des lustres sur ma kindle.
- HonchampDoyen
miss sophie a écrit:Je cherche des idées pour les catégories suivantes :
1. Un livre avec plusieurs narrateurs
"Le féminin pluriel", de Benoîte Groult.
Jean annonce à Marianne qu'il la quitte pour Juliette, une de leurs amies.
Le livre alterne le point de vue de Marianne et celui de Juliette, la femme trompée et la maîtresse triomphante. A la fin, ce n'est plus aussi simple.
J'ai beaucoup aimé quand je l'ai lu.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- AmaliahEmpereur
Pour l'histoire de l'Europe, cela peut concerner l'histoire d'un pays d'Europe. J'avais modifié "d'un auteur européen" en "qui évoque l'histoire de l'Europe".
Vos critiques m'ont donné envie de lire Eugenides!
Dimka, ton avis sur la poésie de Roubaud m'avait fait éclater de rire!
Pour ma part, je viens de finir La Perle et la coquille de Nadia Hashimi que j'ai dévoré et que je vais ranger dans la catégorie "bijou".
L'histoire croisée de deux Afghanes, Rahima, une enfant que l'on travestit en garçon selon la coutume du bacha posh afin qu'elle puisse aider sa famille qui ne compte pas de fils puis se retrouve mariée de force très jeune et Shekiba, son arrière-arrière-grand-mère, qui, un siècle plus tôt, a dû lutter pour exister. Un roman facile à lire et prenant.
Vos critiques m'ont donné envie de lire Eugenides!
Dimka, ton avis sur la poésie de Roubaud m'avait fait éclater de rire!
Pour ma part, je viens de finir La Perle et la coquille de Nadia Hashimi que j'ai dévoré et que je vais ranger dans la catégorie "bijou".
L'histoire croisée de deux Afghanes, Rahima, une enfant que l'on travestit en garçon selon la coutume du bacha posh afin qu'elle puisse aider sa famille qui ne compte pas de fils puis se retrouve mariée de force très jeune et Shekiba, son arrière-arrière-grand-mère, qui, un siècle plus tôt, a dû lutter pour exister. Un roman facile à lire et prenant.
- Sur la fin de l'histoire:
- J'ai trouvé bien cruelle la superposition de la fin des deux histoires : Shekiba qui assiste dans les années 20 au discours de la reine qui enlève son tchador en public, signe d'espoir pour les femmes afghanes et Rahima qui, des décennies plus tard, doit fuir son mari...
- gaga13Niveau 5
Lu pour la rentrée littéraire Chanson douce, qui m'a glacée et laissé une impression de malaise. Style lapidaire mais efficace.
Lu aussi pour le livre à la forme original Songe à la douceur de Clémentine Beauvais. J'avais entendu François Busnel tresser les louanges de ce roman, à mi-chemin entre la prose et la poésie. Un jeu s'établit entre le lecteur et le narrateur, la mise en page aussi est originale. J'ai vraiment eu un coup de cœur ! Un gros coup de ❤️ !! Le roman raconte les retrouvailles de deux jeunes gens qui se sont aimés dans l'adolescence... et se revoient dans la vingtaine. L'ensemble est drôle et juste. Une petite pépite à mon avis.
Lu aussi pour le livre à la forme original Songe à la douceur de Clémentine Beauvais. J'avais entendu François Busnel tresser les louanges de ce roman, à mi-chemin entre la prose et la poésie. Un jeu s'établit entre le lecteur et le narrateur, la mise en page aussi est originale. J'ai vraiment eu un coup de cœur ! Un gros coup de ❤️ !! Le roman raconte les retrouvailles de deux jeunes gens qui se sont aimés dans l'adolescence... et se revoient dans la vingtaine. L'ensemble est drôle et juste. Une petite pépite à mon avis.
- amethysteDoyen
Lu pour le défi 4 "Te laisser partir de Clare Mackintosh (Festival du Polar de Cognac).
J'ai bien aimé la première partie avec un coup de théâtre que je n'avais pas du tout anticipé. La deuxième partie est plus prévisible et la fin m'a déçue un peu.
J'ai bien aimé la première partie avec un coup de théâtre que je n'avais pas du tout anticipé. La deuxième partie est plus prévisible et la fin m'a déçue un peu.
- InvitéInvité
Amaliah a écrit:Pour l'histoire de l'Europe, cela peut concerner l'histoire d'un pays d'Europe. J'avais modifié "d'un auteur européen" en "qui évoque l'histoire de l'Europe".
Merci Amaliah
- AmaliahEmpereur
Pour la catégorie "Disparition", j'ai lu Adieu sans fin de Wolfgang Hermann prêté par une copine qui a une copine attachée de presse! Le livre sort en février. Un père trouve un jour son fils de 17 ans mort dans son lit et raconte le début de son deuil, retraçant l'itinéraire de son amour pour la mère de son fils et sa relation avec ce dernier. La copine qui me l'a prêté a adoré, j'ai détesté. J'ai lu beaucoup plus touchant sur le thème de la mort subite d'un adolescent, comme Camille, mon envolée dont quelqu'un a parlé sur ce fil. Le début du livre m'a presque fait penser à de la poésie contemporaine (salut Dimka!) et puis non, mais la narration des souvenirs m'a en fin de compte laissée de marbre. Bon, je ne vous l'ai pas vendu, là...
De manière générale, j'adore ce défi qui me pousse à aller lire plein de livres qui sont dans ma PAL depuis longtemps et à noter plein de nouvelles idées!
De manière générale, j'adore ce défi qui me pousse à aller lire plein de livres qui sont dans ma PAL depuis longtemps et à noter plein de nouvelles idées!
- AphrodissiaMonarque
Défi 30: un livre acheté chez un bouquiniste ou d'occasion: Xénophon, Mémorables
C'est un livre de la collection Classiques Garnier, paru en 1935, que j'ai trouvé chez un bouquiniste à Deauville il y a quelques années.
Pour ce qui est du texte lui-même, c'est un ensemble d'entretiens et de leçons donnés par Socrate. Le Socrate de Xénophon est plein de bon sens, simple et naturel: c'est celui qui ne boit pas s'il na pas soif et qui enseigne une morale de la vie quotidienne. En le lisant, je me suis dit que tous les férus de développement personnel devraient commencer par cette oeuvre.
C'est un livre de la collection Classiques Garnier, paru en 1935, que j'ai trouvé chez un bouquiniste à Deauville il y a quelques années.
Pour ce qui est du texte lui-même, c'est un ensemble d'entretiens et de leçons donnés par Socrate. Le Socrate de Xénophon est plein de bon sens, simple et naturel: c'est celui qui ne boit pas s'il na pas soif et qui enseigne une morale de la vie quotidienne. En le lisant, je me suis dit que tous les férus de développement personnel devraient commencer par cette oeuvre.
- AemiliaExpert
amethyste a écrit:Idem, je pense qu je vais me laisser tenter.Tem-to a écrit:Eude a écrit:Lu pour le défi n°39, "un livre d'un auteur dont le nom commence par deux voyelles", et première lecture de l'année:
Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides (convient aussi pour les défis 19 et 43).
J'ai trouvé ce roman absolument superbe. J'ai longtemps eu du mal à lire autre chose que les "grands classiques patrimoniaux" de la littérature principalement française d'ailleurs, mais cet auteur fait partie de ceux qui me convainquent (même si c'est une évidence) que oui, il y a de l'excellente littérature contemporaine.
L'histoire tourne autour des cinq filles Lisbon, qui se suicident toutes en l'espace d'une année. Attention, ceci n'est pas un spoiler car l'originalité, et sans doute la force de ce roman, est que le drame nous est révélé dès la première page. Le roman n'est pas à proprement parler un récit allant d'un point A à un point B, mais une tentative de reconstitution, d'enquête menée par leurs jeunes voisins de l'époque dont on ne sait à vrai dire pas grand-chose.
C'est là, pour moi, la bonne idée de cette écriture: la vie des sœurs Lisbon ne nous est pas racontée par un narrateur identifiable, mais par un "nous" pluriel, auquel s'ajoute tout un annuaire du voisinage. Chacun apporte sa pierre, des années après, à l'édifice de la reconstitution, mais c'est bien entendu une pierre partielle, partiale, fournie par un individu dont ne nous connaissons quasiment que le nom et qui reste lui-même un mystère...
Eugenides a une écriture très recherchée mais que je n'ai pas trouvée ampoulée: il semble que chaque mot soit choisi pour susciter quelque-chose en nous, et le style est à la fois poétique, sensoriel et cynique, car Virgin Suicides reste aussi le portrait d'une société.
Il m'a semblé que le roman s'essoufflait un peu sur la fin, mais cela est peut-être dû au fait que j'ai lu cette partie d'un trait, ce qui ne me convient pas vraiment.
Enfin voilà: j'ai ADORE! Jeffrey Eugenides écrit peu mais écrit bien.
Volià un message qui donne envie de te suivre dans ta lecture. Merci.
Je viens de commander le bouquin !
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- zeprofGrand sage
je viens de finir pour le défi 16. Un livre emprunté (CDI, bibliothèque, ami…).[/b]
Le jeu de l'ange de Carlos Luis Zafon
j'ai bien aimé le souffle du livre, on se laisse entrainer dans cette histoire d'auteur, de passionné de livres qui se retrouve à d'abord écrire un livre pour un autre puis à tenter de rédiger un livre sur commande... L'histoire prend un tour intrigant avec suspens, rebondissements, histoire policière et Barcelone en toile de fond... la lecture est longue mais on ne s'ennuie pas...
Par contre la fin m'a un peu désappointée et laissée sur ma faim, certaines explications sont laissées de côté, et le final est ... surprenant et en même temps un peu "facile" à mon sens...
Le jeu de l'ange de Carlos Luis Zafon
j'ai bien aimé le souffle du livre, on se laisse entrainer dans cette histoire d'auteur, de passionné de livres qui se retrouve à d'abord écrire un livre pour un autre puis à tenter de rédiger un livre sur commande... L'histoire prend un tour intrigant avec suspens, rebondissements, histoire policière et Barcelone en toile de fond... la lecture est longue mais on ne s'ennuie pas...
Par contre la fin m'a un peu désappointée et laissée sur ma faim, certaines explications sont laissées de côté, et le final est ... surprenant et en même temps un peu "facile" à mon sens...
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- VioletEmpereur
Je viens de finir La part des flammes de Gaelle Nohant.
Pseudo roman historique mais qui est assez réussi et prenant.
Autour de l'histoire vraie de l'incendie du Bazar de la Charité en 1897.
Pseudo roman historique mais qui est assez réussi et prenant.
Autour de l'histoire vraie de l'incendie du Bazar de la Charité en 1897.
- DimkaVénérable
Jaume Cabré, Confiteor.miss sophie a écrit:Je cherche des idées pour les catégories suivantes :
1. Un livre avec plusieurs narrateurs.
La Maladie de Sachs de Martin Winckler.
Rant (Peste en français) de Chuck Palahniuk.
La Horde du contrevent de Damasio.
J'espère que je ne t'ai pas donné envie de le lire !Amaliah a écrit:
Dimka, ton avis sur la poésie de Roubaud m'avait fait éclater de rire!
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