- marjoDoyen
Le jour de la pré-rentrée , 6 élèves se sont manifestés auprès de leur PP pour arrêter le latin. Le PP m'a demandé ma position, j'ai dit niet, pour ne pas ouvrir une vanne dangereuse (j'ai un groupe de 24 élèves, mais en perdre 6, ce n'est pas rien, d'autant qu'accepter pour ces 6 là risque de susciter des vocations).
Je voyais le groupe de 4e aujourd'hui à 11H30. A la récré du matin, 3 élèves sont revenues à la charge malgré la réponse du PP, en insistant et en disant que c'était aussi un souhait des parents (à vérifier...) J'ai manqué de fermeté et au lieu de leur dire clairement non, je leur ai dit qu'elles devaient aller voir la CDE avec le mot des parents et que c'était elle qui déciderait. Un 4e élève est lui aussi revenu à la charge, mais à la fin du cours.
Je commence à en avoir un peu marre de gérer périodiquement ce genre de problématique, d'autant qu'aucun élève n'est venu m'en parler en fin de 5e. J'ai l'impression que 3 ou 4 sur les 6 ont fait ça un peu en catimini, dans mon dos, et sont allés voir la chef en fin de 5e pour lui demander l'arrêt, et il semble qu'elle aurait répondu qu'on verrait à la rentrée. Sur les 6, il y en a 1 franchement en difficulté pour qui j'aurais accepté de soumettre la demande d'arrêt en conseil de classe et ne me serai pas opposée. Les autres, c'est soit de l'absentéisme (généralisé à tous les cours), soit une crise de poil dans la main, soit une attitude un peu consumériste dissimulée sous des prétextes louables ("mais madame, on a plein de nouvelles matières, on ne va pas pouvoir y arriver...") J'ai peur que la chef, qui est molle du genou, n'autorise l'arrêt de l'option ou cède face à la pression des parents... J'irai dans son bureau demain à la 1ère pour lui dire d'être ferme et expliquer que l'arrêt n'est pas possible. Qu'est-ce que vous me suggérez comme arguments à lui souffler pour dissuader les gamins de revenir à la charge ?
Je voyais le groupe de 4e aujourd'hui à 11H30. A la récré du matin, 3 élèves sont revenues à la charge malgré la réponse du PP, en insistant et en disant que c'était aussi un souhait des parents (à vérifier...) J'ai manqué de fermeté et au lieu de leur dire clairement non, je leur ai dit qu'elles devaient aller voir la CDE avec le mot des parents et que c'était elle qui déciderait. Un 4e élève est lui aussi revenu à la charge, mais à la fin du cours.
Je commence à en avoir un peu marre de gérer périodiquement ce genre de problématique, d'autant qu'aucun élève n'est venu m'en parler en fin de 5e. J'ai l'impression que 3 ou 4 sur les 6 ont fait ça un peu en catimini, dans mon dos, et sont allés voir la chef en fin de 5e pour lui demander l'arrêt, et il semble qu'elle aurait répondu qu'on verrait à la rentrée. Sur les 6, il y en a 1 franchement en difficulté pour qui j'aurais accepté de soumettre la demande d'arrêt en conseil de classe et ne me serai pas opposée. Les autres, c'est soit de l'absentéisme (généralisé à tous les cours), soit une crise de poil dans la main, soit une attitude un peu consumériste dissimulée sous des prétextes louables ("mais madame, on a plein de nouvelles matières, on ne va pas pouvoir y arriver...") J'ai peur que la chef, qui est molle du genou, n'autorise l'arrêt de l'option ou cède face à la pression des parents... J'irai dans son bureau demain à la 1ère pour lui dire d'être ferme et expliquer que l'arrêt n'est pas possible. Qu'est-ce que vous me suggérez comme arguments à lui souffler pour dissuader les gamins de revenir à la charge ?
- Presse-puréeGrand sage
Salut,
trois remarques:
1) Les parents ont le droit pour eux. Lorsque tu dis "avoir manqué de fermeté", en fait, tu as simplement fait état du droit. Si ces élèves veulent arrêter, à partir du moment où ils obtiennent l'accord du CdE par écrit, ils en ont le droit. Toi, tu n'as pas à intervenir outre mesure;
2) Je ne sais pas s c'est un bon calcul de forcer 6 élèves à rester alors qu'ils veulent arrêter (souvent pour de ben mauvaises raisons). Avoir un quart de ton effectif qui est rétif voire hostile, cela ne permettra pas aux autres de bosser tranquillement:
3) en MP, une technique efficace dans ce genre de cas.
trois remarques:
1) Les parents ont le droit pour eux. Lorsque tu dis "avoir manqué de fermeté", en fait, tu as simplement fait état du droit. Si ces élèves veulent arrêter, à partir du moment où ils obtiennent l'accord du CdE par écrit, ils en ont le droit. Toi, tu n'as pas à intervenir outre mesure;
2) Je ne sais pas s c'est un bon calcul de forcer 6 élèves à rester alors qu'ils veulent arrêter (souvent pour de ben mauvaises raisons). Avoir un quart de ton effectif qui est rétif voire hostile, cela ne permettra pas aux autres de bosser tranquillement:
3) en MP, une technique efficace dans ce genre de cas.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- marjoDoyen
J'ai deux élèves qui ont arrêté officiellement après que les parents aient été reçus par la chef. Elles devaient rester une heure sur les deux heures de latin pour bosser en perm : bien évidemment, ce n'est pas fait.
Du coup, deux autres élèves se sont engouffrés dans la brèche, ont arrêté de venir, mais les parents ne se sont jamais déplacés. Je coche ces élèves absents sur Pronote, j'ai rempli leur bulletin en conséquence. J'ai signalé le problème par un mail + un rapport, mais la situation n'est toujours pas réglée. On verra pendant le conseil de cette classe.
Dernière en date, deux autres gamines sont venues me voir à la fin de mon cours vendredi dernier : "madame, on vous rend les photocopies, on ne viendra plus en latin." Vive la façon de faire... J'ai averti la chef (qui n'est pas la même que celle qui a autorisé l'arrêt en septembre, on a changé, je vous passe les détails...) qui a dit qu'elle n'accepterait AUCUNE demande d'arrêt. J'ai fait deux rapports pour formaliser la chose. Entre temps, une des gamines a réapparu en cours et sa mère veut me voir en RDV... J'en ai un peu marre de gérer ça (tout ça à cause des deux [modéré] qui ont fait suer le monde pour arrêter début septembre et qui ont créé un précédent).
Du coup, deux autres élèves se sont engouffrés dans la brèche, ont arrêté de venir, mais les parents ne se sont jamais déplacés. Je coche ces élèves absents sur Pronote, j'ai rempli leur bulletin en conséquence. J'ai signalé le problème par un mail + un rapport, mais la situation n'est toujours pas réglée. On verra pendant le conseil de cette classe.
Dernière en date, deux autres gamines sont venues me voir à la fin de mon cours vendredi dernier : "madame, on vous rend les photocopies, on ne viendra plus en latin." Vive la façon de faire... J'ai averti la chef (qui n'est pas la même que celle qui a autorisé l'arrêt en septembre, on a changé, je vous passe les détails...) qui a dit qu'elle n'accepterait AUCUNE demande d'arrêt. J'ai fait deux rapports pour formaliser la chose. Entre temps, une des gamines a réapparu en cours et sa mère veut me voir en RDV... J'en ai un peu marre de gérer ça (tout ça à cause des deux [modéré] qui ont fait suer le monde pour arrêter début septembre et qui ont créé un précédent).
- LeodaganFidèle du forum
Une seule solution, convoquer les parents avec un avis écrit du CDE.
- marjoDoyen
J'ai fait des rapports en ce sens concernant les quatre gamins qui se promènent dans la nature, mais pas de réaction. Je répète qu'on a changé de direction suite à une grosse crise chez nous, donc tous les dossiers "ne suivent pas". En tout cas il est hors de question que je cours après les gosses dans les couloirs, surtout vu leur façon d'agir.
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